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PALUDRINE®

proguanil

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 100 mg (blanc) :  Étui de 56, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Proguanil (DCI) chlorhydrate 
    100 mg
    Excipients : amidon de maïs, carbonate de calcium, gélatine, stéarate de magnésium.

  • INDICATIONS

    Traitement prophylactique du paludisme le plus souvent en association à la chloroquine, notamment en zone de chimiorésistance :
    • pays du groupe II,
    • pays du groupe III, en cas de contre-indication ou de mauvaise tolérance aux autres antipaludiques recommandés (méfloquine, doxycycline).
    Le classement des pays tropicaux au sein de ces groupes est mis à jour régulièrement.
  • Se renseigner auprès des services de conseils aux voyageurs.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Le traitement doit être débuté la veille du départ et poursuivi chaque jour pendant toute la durée du risque d’impaludation et pendant les 4 semaines suivantes.
    Adulte (incluant le sujet âgé) et enfant de plus de 12 ans :
    2 comprimés (200 mg) par jour.
    Enfant entre 1 et 12 ans :
    La posologie habituelle est de 3 mg/kg par jour, en arrondissant au demi-comprimé supérieur.
    Poids corporel :
    • entre 9 et 16,5 kg (1 à 4 ans) : ½ cp/jour, soit 50 mg/jour,
    • entre 17 et 33 kg (5 à 8 ans) : 1 cp/jour, soit 100 mg/jour,
    • entre 33,5 et 45 kg (9 à 12 ans) : 1 ½ cp/jour, soit 150 mg/jour.
    Insuffisant rénal :
    Chez les patients insuffisants rénaux (dialysés ou non), la posologie doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine.
    Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m2)Posologie
    > 60200 mg/jour
    60 à 20100 mg/jour
    19 à 1050 mg tous les 2 jours
    < 1050 mg/semaine

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Il existe une possibilité de résistance au proguanil des plasmodium.

    La chimioprophylaxie ne dispense pas des mesures de précaution contre les piqûres de moustiques :
    • après le coucher du soleil, port de vêtements amples couvrant la plus grande surface corporelle possible, serrés au col, poignets et chevilles, et application de produits répulsifs sur les surfaces exposées ;
    • utilisation d’une moustiquaire et d’insecticide.
    Précautions d’emploi :
    • Le proguanil doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (quelques rares cas de troubles hématologiques à type d’anémie mégaloblastique et de thrombopénie ont été observés). Une adaptation posologique doit être envisagée (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, dialysés ou non, la plus grande prudence s’impose et la balance bénéfice/risque doit être soigneusement évaluée.
    • L’intérêt d’une prophylaxie du paludisme chez les sujets partiellement immunisés vivant en permanence en zone d’endémie est discutable. Elle peut, cependant, être utile chez les sujets à risque (femme enceinte primigeste par exemple).
    • Dans les zones où une résistance des plasmodium aux antipaludiques est connue ou soupçonnée, il est important de demander conseil auprès d’un service médical spécialisé quant au traitement prophylactique approprié.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par le proguanil et après son arrêt.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    La grossesse augmente les risques liés au paludisme. Le proguanil a été largement utilisé pendant plus de 40 ans et aucune relation causale entre son utilisation et un effet indésirable chez la mère ou le foetus n’a jamais été établie.

    En conséquence, le proguanil peut être pris au cours de la grossesse.


    Allaitement :

    Bien que le proguanil soit retrouvé dans le lait maternel, sa quantité est insuffisante pour assurer une protection du nourrisson. Une chimioprophylaxie spécifique est donc nécessaire chez l’enfant nourri au sein.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Troubles gastro-intestinaux :
    Fréquemment : possibilité d’intolérance gastro-intestinale modérée et diarrhée (cédant généralement, lors de la poursuite du traitement), aphtes, stomatite.
    Troubles hépatiques :
    Très rares cas d’élévation des enzymes hépatiques ou d’hépatite souvent associés à des manifestations d’hypersensibilité (fièvre, éruption cutanée, éosinophilie…).
    Atteintes de la peau et des annexes :
    Fréquemment : réactions cutanées allergiques, vascularite.
    Dépigmentation ou perte de cheveux.
    Atteintes générales :
    Très rares cas de fièvre.

    SURDOSAGE

    En cas de surdosage, les effets suivants ont été rapportés : hématurie, irritation réno-urinaire, gêne épigastrique et vomissements.
    Il n’existe pas d’antidote spécifique : le traitement sera symptomatique.
  • Ni le proguanil, ni ses métabolites ne sont dialysables.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antipaludique (code ATC : P01BB01).

    Le proguanil est inactif par lui-même et agit par l’intermédiaire de son métabolite hépatique, le cycloguanil. Son mécanisme d’action est lié à son effet inhibiteur sur la dihydrofolate réductase. Ceci a pour effet expérimental d’empêcher l’accomplissement du cycle schizogonique des plasmodies agissant à la fois sur les schizontes exoérythrocytaires primaires et sur les schizontes érythrocytaires.

    Paludrine est efficace sur les formes tissulaires hépatiques de Plasmodium falciparum, indépendamment de la sensibilité ou de la résistance de la souche au niveau érythrocytaire ; son utilisation est donc recommandée dans les zones de résistance de Plasmodium falciparum à d’autres médicaments antipaludiques.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Rapide avec un pic à 3 à 4 heures. Le pic du métabolite actif (cycloguanil) est atteint un peu plus tard (5 heures).
    Demi-vie :
    Pour le proguanil, elle est de 14 heures ± 2,6. Pour le cycloguanil, de l’ordre de 19 heures. L’accumulation en prises répétées est donc limitée, l’équilibre s’établissant en 3 jours environ.
    Métabolisme :
    La transformation du proguanil en cycloguanil est liée à l’activité du cytochrome P450 2C (responsable également du métabolisme de la méphénytoïne). Il existe une variabilité génétique avec des « métaboliseurs lents » (réduction de la transformation de proguanil en cycloguanil) : ceux-ci ne dépassent pas 6 à 10 % de la population européenne, mais peuvent atteindre 35 % au Kenya et 20 % dans le Sud-Est asiatique.
    Élimination :
    L’élimination se fait à la fois dans les fèces et principalement dans les urines.
    En cas d’omission d’une prise journalière, les taux sanguins chutent rapidement mais la disparition totale du produit ne se fait qu’après 3 à 5 jours d’arrêt de traitement.

    Les données de pharmacocinétique pour une posologie de 3 mg/kg chez l’enfant de moins de 15 kg sont incomplètes.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Conserver à température ambiante et à l’abri de l’humidité.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400933209810 (1989 rév 04.09.2006).
    Mis sur le marché en 1990.

    Remb Séc soc à 65 % dans l’indication : « Traitement prophylactique du paludisme des sujets assurés sociaux de Guyane non résidents des zones impaludées et effectuant un séjour unique ou occasionnel inférieur à trois mois en zone d’endémie palustre guyanaise. ».

    Collect.


    AstraZeneca
    1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41 29 40 01

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