FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Bromocriptine (DCI) | 2,5 mg |
(sous forme de mésilate : 2,87 mg/cp) |
INDICATIONS |
- Endocrinologie :
- Conséquences cliniques de l’hyperprolactinémie :
- Chez la femme :
- troubles sévères du cycle menstruel (avec ou sans galactorrhée) ;
- stérilité ;
- galactorrhée.
- troubles sévères du cycle menstruel (avec ou sans galactorrhée) ;
- Chez l’homme : gynécomastie et impuissance.
- Chez la femme :
- Prolactinomes :
- traitement de fond des prolactinomes : micro ou macroadénomes ;
- en particulier, préparation à l’acte chirurgical en cas de macroadénome où Parlodel peut favoriser l’intervention en réduisant le volume tumoral, notamment en cas d’extension extrasellaire ;
- en cas d’échec précoce ou tardif de la chirurgie : réapparition d’une hyperprolactinémie.
- traitement de fond des prolactinomes : micro ou macroadénomes ;
- Neurologie :
- Maladie de Parkinson :
- Traitement de première intention en monothérapie.
- Traitement de première intention associé à la lévodopa (dans ce deuxième cas, afin de diminuer la dose de chacun des produits actifs et de retarder l’apparition des fluctuations d’efficacité et des mouvements anormaux).
- Association en cours d’évolution de la maladie en cas de :
- diminution de l’effet de la lévodopa ;
- fluctuations de l’effet thérapeutique de la dopathérapie et autres phénomènes apparaissant après plusieurs années de traitement par la lévodopa : dyskinésies, dystonies douloureuses.
- diminution de l’effet de la lévodopa ;
- Inefficacité d’emblée de la dopathérapie.
- Traitement de première intention en monothérapie.
- Le passage de la lévodopa à la bromocriptine doit toujours s’effectuer progressivement, avec réduction des doses de lévodopa (cf Posologie/Mode d’administration).
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Endocrinologie :
-
- Le schéma thérapeutique est le suivant :
½ comprimé le premier jour, 1 comprimé le 2e jour, puis 2 comprimés par jour pendant plusieurs semaines. - Si, après 6 semaines, la fonction gonadique n’est pas restaurée, la posologie peut être portée à 3 comprimés, voire ultérieurement à 4 comprimés par jour.
- Le schéma thérapeutique est le suivant :
- Coût du traitement journalier : 0,10 à 0,80 euro(s).
- Neurologie :
- L’adaptation de la posologie individuelle sera aussi fonction de la tolérance.
- La prescription de dompéridone 3 jours avant le début du traitement et pendant la progression posologique permet d’instaurer le traitement avec une bonne acceptabilité (cf Effets indésirables).
- En début de traitement, il sera fait appel aux comprimés de Parlodel dosés à 2,5 mg de bromocriptine.
- Le schéma thérapeutique est le suivant :
- ½ comprimé le 1er jour au repas du soir,
- 1 comprimé le 2e jour, puis augmentation progressive par paliers de 1 comprimé tous les deux jours.
- ½ comprimé le 1er jour au repas du soir,
- Coût du traitement journalier : 0,10 à 1,60 euro(s).
- A partir de 20 mg par jour, les gélules de Parlodel 5 mg puis 10 mg se substituent aux comprimés.
- Les posologies efficaces moyennes (à répartir en 3 prises quotidiennes) sont :
- En monothérapie : 10 à 30 mg par jour.
- Coût du traitement journalier : 0,80 euro(s) (cp à 2,5 mg) ; 0,62 à 1,85 euro(s) (gél à 5 mg) ; 0,54 à 1,63 euro(s) (gél à 10 mg).
- En association précoce à la lévodopa : 10 à 25 mg par jour.
- Coût du traitement journalier : 0,62 à 1,54 euro(s) (gél à 5 mg).
- En monothérapie : 10 à 30 mg par jour.
- Toutefois, chez certains patients, des doses plus élevées peuvent être exceptionnellement nécessaires.
- Chez les patients après 65 ans, la posologie journalière est comprise entre 5 et 15 mg (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Coût du traitement journalier : 0,40 à 1,20 euro(s) (cp à 2,5 mg) ; 0,31 à 0,92 euro(s) (gél à 5 mg).
- En association avec la lévodopa, Parlodel permet de réduire de 20 à 60 % les doses quotidiennes de lévodopa.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la bromocriptine ou à d’autres alcaloïdes de l’ergot de seigle.
- Pour le traitement à long terme : signe de valvulopathie cardiaque décelé lors d’une échocardiographie réalisée avant le traitement.
- Toxémie gravidique, hypertension du post-partum ou puerpérale.
- Insuffisance coronaire.
- Patients ayant des troubles psychiques sévères (et/ou des antécédents psychiatriques), présentant des facteurs de risque vasculaire ou une artériopathie périphérique.
- Neuroleptiques antiémétiques, phénylpropanolamine (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- La plupart des incidents ou accidents cardiovasculaires observés (cf Effets indésirables) sont survenus chez des patients présentant des facteurs de risque vasculaire (hypertension artérielle, tabagisme, obésité), une artériopathie périphérique, ou traités de façon concomitante par des médicaments vasoconstricteurs dont l’association est déconseillée. Dans ces cas, il est conseillé au prescripteur d’évaluer le rapport entre le bénéfice attendu et les risques encourus par le patient.
- Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par la bromocriptine, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson.
- Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été très rarement rapporté. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis de se montrer prudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation de machines pendant le traitement par la bromocriptine. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
- Chez les patients traités par la bromocriptine, en particulier à long terme et à fortes doses, il a été occasionnellement rapporté des épanchements pleuraux et péricardiques, des fibroses pleuropulmonaires, et des péricardites constrictives. Les patients présentant des symptômes pleuropulmonaires inexpliqués devront faire l’objet d’un examen approfondi et l’arrêt du traitement par la bromocriptine devra être envisagé.
- Chez quelques patients sous bromocriptine, en particulier à long terme et à fortes doses, une fibrose rétropéritonéale a été rapportée. Pour assurer un diagnostic de fibrose rétropéritonéale à un stade précoce, il est recommandé d’en suivre chez ces patients les manifestations (douleurs lombaires, oedèmes des membres inférieurs, trouble de la fonction rénale).
- La bromocriptine doit être interrompue si des fibroses rétropéritonéales sont diagnostiquées ou suspectées.
- Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d’hypersexualité et d’augmentation de la libido ont été rapportés, chez des patients atteints de la maladie de Parkinson traités par des agonistes dopaminergiques, et notamment par la bromocriptine (Parlodel). Ces cas sont principalement survenus chez des patients traités par des posologies élevées et ont été généralement réversibles après diminution des doses ou arrêt du traitement par agoniste dopaminergique (cf Effets indésirables).
- Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose.
- La tolérance au traitement peut être réduite par absorption simultanée d’alcool.
La pression artérielle sera soigneusement contrôlée, notamment les premiers jours du traitement. La prudence est recommandée chez les patients récemment traités ou traités par des médicaments susceptibles d’élever ou d’abaisser la pression artérielle. La survenue d’une hypertension, de céphalées persistantes ou de tout autre signe neurologique impose l’arrêt du traitement.
- Endocrinologie :
- Avant de traiter une hyperprolactinémie par bromocriptine, il faudra tout d’abord en rechercher l’étiologie (médicamenteuse ou hypothyroïdie, par exemple). Il faut également rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire ou d’une lésion suprahypophysaire, éventuellement relevant d’un traitement substitutif ou neurochirurgical.
- En cas de grossesse chez une patiente porteuse d’un adénome hypophysaire, il faudra surveiller avec soin les signes témoignant d’une reprise de la croissance tumorale (céphalées intenses et persistantes ainsi que troubles visuels). Chez les patientes traitées pour des troubles du cycle menstruel, stérilité ou galactorrhée, si une grossesse survient, il est conseillé d’interrompre le traitement dès que le diagnostic de grossesse est positif.
- En revanche, si une grossesse n’est pas désirée, il est impératif de recourir à des méthodes contraceptives (à l’exclusion des estroprogestatifs).
- Un suivi du champ visuel des patients traités par bromocriptine pour un macroprolactinome est recommandé pour un dépistage précoce de la perte secondaire du champ visuel. Dans ces cas, les troubles du champ visuel peuvent être améliorés en diminuant la posologie de la bromocriptine aux dépens d’une certaine augmentation de la prolactinémie et d’une réexpansion de la tumeur.
- Chez certains patients traités par bromocriptine pour prolactinomes, il a été observé une rhinorrhée cérébrospinale. Les données disponibles suggèrent que ceci peut résulter d’une réduction de la tumeur.
- Neurologie :
- Les patients de plus de 65 ans doivent bénéficier d’une surveillance tensionnelle et psychique et d’une posologie journalière plus faible préconisée (cf Posologie/Mode d’administration).
- Et en cas de :
- détérioration mentale ;
- antécédents de troubles psychiques sous dopathérapie ;
- affection cardiovasculaire sévère ;
- antécédents d’ulcères gastroduodénaux.
- détérioration mentale ;
- Ces patients ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus.
INTERACTIONS |
- Neuroleptiques antiémétiques (alizapride, métoclopramide et métopimazine) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
- Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
- Phénylpropanolamine : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Déconseillées :
- Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) chez les patients parkinsoniens : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. L’agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (l’arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
- Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (ergotamine, dihydroergotamine, méthylergométrine) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
- Macrolides (sauf spiramycine), : augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de l’activité ou apparition de signes de surdosage.
- Sympathomimétiques indirects (sauf phénylpropanolamine) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
- Sympathomimétique alpha (voies orale et/ou nasale) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Antiparkinsoniens anticholinergiques : risque de majoration des troubles neuropsychiques. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la bromocriptine.
En conséquence, la bromocriptine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Troubles psychiatriques :
-
- Peu fréquent : confusion*, agitation psychomotrice*, hallucinations*.
- Rare : troubles psychotiques.
- Peu fréquent : confusion*, agitation psychomotrice*, hallucinations*.
- Ces troubles psychiatriques peuvent être observés plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez des patients présentant déjà des signes de détérioration mentale. Ces troubles nécessitent la réduction de la posologie, voire l’arrêt du traitement.
- Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d’hypersexualité et d’augmentation de la libido ont été rapportés depuis la mise sur le marché principalement à de fortes posologies (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Troubles du système nerveux central :
-
- Fréquent : céphalées*, sensation vertigineuse, assoupissement*.
- Peu fréquent : dyskinésies*
- Rare : somnolence.
- Très rare : somnolence diurne excessive, accès de sommeil d’apparition soudaine.
- Fréquent : céphalées*, sensation vertigineuse, assoupissement*.
- Troubles cardiaques :
-
- Rare : péricardite constrictive.
- Très rare : valvulopathie cardiaque (incluant régurgitation) et troubles associés (péricardite et épanchement péricardique).
- Rare : péricardite constrictive.
- Troubles vasculaires :
-
- Peu fréquent : hypotension, hypotension orthostatique* (conduisant à titre exceptionnel à un collapsus nécessitant la réduction de la posologie, voire l’arrêt du traitement).
- Très rare : pâleur réversible des extrémités, déclenchée par l’exposition au froid, particulièrement chez les patients présentant déjà des antécédents de syndrome de Raynaud.
- Peu fréquent : hypotension, hypotension orthostatique* (conduisant à titre exceptionnel à un collapsus nécessitant la réduction de la posologie, voire l’arrêt du traitement).
- Troubles respiratoires :
-
- Fréquent : congestion nasale*.
- Rare : épanchement pleural et fibrose pleuropulmonaire chez des patients parkinsoniens traités à long terme et à fortes doses (cf Mises en garde/Précautions d’emploi), pleurésie, dyspnée.
- Fréquent : congestion nasale*.
- Troubles gastro-intestinaux :
-
- Fréquent : nausée, constipation*, vomissement.
- Peu fréquent : sécheresse de la bouche*.
- Rare : douleur abdominale, fibrose rétropéritonéale.
- Fréquent : nausée, constipation*, vomissement.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
-
- Peu fréquent : perte des cheveux*, urticaire, eczéma, éruption maculopapuleuse, éruption érythémateuse.
- Peu fréquent : perte des cheveux*, urticaire, eczéma, éruption maculopapuleuse, éruption érythémateuse.
- Troubles musculaires, du tissu conjonctif et osseux :
-
- Peu fréquent : crampes au niveau des jambes*.
- Peu fréquent : crampes au niveau des jambes*.
- Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
-
- Rare : oedème périphérique.
- Très rare : syndrome ressemblant au syndrome malin des neuroleptiques en cas d’arrêt brutal du traitement.
- Rare : oedème périphérique.
* Habituellement, ces effets indésirables sont dose-dépendants et peuvent être contrôlés en diminuant la posologie.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Agoniste dopaminergique (code ATC : N04BC01), inhibiteur de la sécrétion de prolactine (code ATC : G02CB01).
- Au niveau hypothalamohypophysaire, elle freine la sécrétion de la prolactine et réduit l’hyperprolactinémie, qu’elle soit d’origine physiologique (grossesse, post-partum) ou pathologique.
- La bromocriptine peut corriger la sécrétion inappropriée de l’hormone de croissance.
- Au niveau nigro-strié, par stimulation directe et prolongée des récepteurs dopaminergiques post-synaptiques, la bromocriptine pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’absorption est rapide et complète.
Le taux d’absorption estimé, soit après administration de molécules radioactives, soit par dosages radio-immunologiques, est compris entre 75 et 95 %. Le maximum de la concentration plasmatique est atteint en 1 h 30 environ.
Une dose orale de 5 mg de bromocriptine entraîne une Cmax de 0,465 ng/ml.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 96 %. Le produit présente une forte affinité tissulaire. Le volume de distribution est voisin de 3,4 l/kg. L’élimination a lieu essentiellement par voies biliaire et fécale. Seul un faible pourcentage de la dose (6 %) est retrouvé dans les urines.
La bromocriptine subit une biotransformation importante lors du premier passage hépatique, comme en témoignent les profils métaboliques complexes et l’absence quasi complète de molécule mère dans les urines et les fèces. Elle est un substrat du CYP3A4 : les inhibiteurs puissants de cette enzyme, comme les macrolides, par exemple, peuvent entraîner une augmentation de ses concentrations et ralentir son élimination.
L’élimination plasmatique est biphasique, le temps de demi-vie moyen de la première phase alpha est de 6 h, celui de la deuxième phase ß de 15 h.
La cinétique est linéaire dans l’intervalle 1 à 7,5 mg par voie orale. Les taux plasmatiques obtenus après administration de doses nettement plus élevées (12,5 à 100 mg) sont également dans le rapport des doses.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Conserver les plaquettes thermoformées dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932026555 (1976/92 rév 21.04.2009). |
Prix : | 5.99 euros (30 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 5.99 euros . Collect. |
MEDA PHARMA
25, bd Amiral-Bruix. 75116 Paris
Tél : 01 56 64 10 70. Fax : 01 56 64 10 80
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