comprimé pelliculé sécable
par 1 comprimé
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paroxétine chlorhydrate anhydre | |
Exprimé en paroxétine | 20 mg |
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Traitement de :
– Episode dépressif majeur,
– Troubles Obsessionnels Compulsifs.- – Trouble Panique avec ou sans agoraphobie,
– Trouble Anxiété Sociale / Phobie sociale,
– Trouble Anxiété Généralisée,
– Etat de stress post-traumatique. - – Trouble Panique avec ou sans agoraphobie,
- EPISODE DÉPRESSIF MAJEUR
La posologie recommandée est de 20 mg par jour.- En général, l’amélioration du patient débute après une semaine de traitement mais peut ne devenir manifeste qu’à partir de la deuxième semaine.
- Comme avec tous les médicaments antidépresseurs, la posologie doit être revue et ajustée si nécessaire au cours des 3 à 4 semaines suivant le début du traitement et par la suite si cela est cliniquement justifié.
- Chez certains patients présentant une réponse insuffisante sous 20 mg, la posologie peut être augmentée graduellement par paliers de 10 mg en fonction de la réponse thérapeutique, jusqu’à un maximum de 50 mg par jour
Les patients souffrant de dépression doivent être traités pendant une période suffisante d’au moins 6 mois afin d’assurer la disparition des symptômes.- TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS
La posologie recommandée est de 40 mg par jour. Le traitement sera débuté à la dose de 20 mg par jour, qui pourra être augmentée progressivement par paliers de 10 mg jusqu’à la dose recommandée.- En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d’une augmentation progressive de dose, jusqu’à un maximum de 60 mg par jour.
- Les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs doivent être traités pendant une période suffisante afin d’assurer la disparition des symptômes. Cette période peut durer plusieurs mois voire même plus longtemps (voir Propriétés pharmacologiques).
- TROUBLE PANIQUE
La posologie recommandée est de 40 mg par jour. Le traitement sera débuté à la dose de 10 mg par jour, qui pourra être augmentée progressivement par paliers de 10 mg en fonction de la réponse thérapeutique jusqu’à la dose recommandée.- Une faible dose initiale est recommandée afin de minimiser l’aggravation potentielle des symptômes du trouble panique, pouvant survenir en début de traitement. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d’une augmentation progressive de dose, jusqu’à un maximum de 60 mg par jour.
- Les patients atteints de trouble panique doivent être traités pendant une période suffisante afin d’assurer la disparition des symptômes. Cette période peut durer plusieurs mois voire même plus longtemps (voir Propriétés pharmacologiques).
- TROUBLE ANXIÉTÉ SOCIALE/PHOBIE SOCIALE
La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d’une augmentation progressive de dose par paliers de 10 mg, jusqu’à un maximum de 50 mg par jour.- L’utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir Propriétés pharmacologiques).
- TROUBLE ANXIÉTÉ GÉNÉRALISÉE
La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d’une augmentation progressive de dose par paliers de 10 mg, jusqu’à un maximum de 50 mg par jour.- L’utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir Propriétés pharmacologiques).
- ETAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE
La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d’une augmentation progressive de dose par palier de 10 mg par semaine, jusqu’à un maximum de 50 mg par jour. L’utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir Propriétés pharmacologiques).- INFORMATIONS GÉNÉRALES
SYMPTÔMES DE SEVRAGE OBSERVÉS LORS DE L’ARRÊT DE LA PAROXÉTINE
Un arrêt brutal du traitement doit être évité (voir Mises en garde et précautions d’emploi et Effets indésirables).- Le schéma utilisé au cours des essais cliniques comportait une interruption progressive de traitement avec diminution de la dose journalière par palier de 10 mg par semaine.
- La survenue de symptômes gênants lors de la diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement pourra nécessiter la reprise de la dose précédemment prescrite. Le médecin pourra ensuite poursuivre la diminution de la dose à un rythme plus progressif.
- Populations particulières
– Sujets âgés :
Une augmentation des concentrations plasmatiques est observée chez les sujets âgés mais elles demeurent cependant dans les limites de celles observées chez les patients plus jeunes. La posologie initiale est la même que chez l’adulte. Une augmentation de dose pourra être utile chez certains patients, mais la dose maximale ne devra pas excéder 40 mg par jour.- – Enfants et adolescents (7-17 ans) :
La paroxétine est déconseillée chez l’enfant et l’adolescent, des études cliniques contrôlées ayant montré que la paroxétine était associée à un risque accru de comportement suicidaire et d’hostilité. De plus, l’efficacité de la paroxétine n’a pas été suffisamment démontrée dans ces essais (voir Mises en garde et précautions d’emploi et Effets indésirables).- – Enfants âgés de moins de 7 ans :
L’utilisation de la paroxétine n’a pas été étudiée chez l’enfant de moins de 7 ans. La paroxétine est déconseillée tant que son efficacité et sa sécurité d’emploi n’ont pas été démontrées dans cette tranche d’âge.- – Insuffisance hépatique ou rénale :
Une augmentation des concentrations plasmatiques de la paroxétine est observée chez l’insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min.) ainsi que chez l’insuffisant hépatique. La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.Mode d’administration :
Il est recommandé d’administrer la paroxétine en une prise journalière, le matin au cours du petit déjeuner.- Les comprimés doivent être avalés plutôt que croqués.
- En général, l’amélioration du patient débute après une semaine de traitement mais peut ne devenir manifeste qu’à partir de la deuxième semaine.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité au soja
- Hypersensibilité à l’arachide
- Respecter les conditions d’utilisation du médicament
Le traitement par la paroxétine doit être initié avec prudence 2 semaines après l’arrêt d’un traitement par IMAO irréversible ou 24 heures après l’arrêt d’un IMAO réversible. La dose de paroxétine doit être augmentée progressivement jusqu’à obtention d’une réponse thérapeutique optimale (voir Contre-indications). - Sujet de moins de 18 ans
Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans
L’utilisation de Paroxétine Alter est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicides et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés aux cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. - Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
- Risque suicidaire
La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. - L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
- Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la paroxétine est prescrite peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles prises pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
- Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement.
- Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo (voir aussi Propriétés pharmacologiques).
- Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose.
- Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
- Patient à tendance suicidaire
La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. - L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
- Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la paroxétine est prescrite peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles prises pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
- Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement.
- Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo (voir aussi Propriétés pharmacologiques).
- Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose.
- Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
- Risque d’akathisie
L’utilisation de la paroxétine a été associée à l’apparition d’akathisie, caractérisée par une sensation intérieure d’impatience et d’agitation psychomotrice, telle qu’une impossibilité de rester assis ou debout tranquillement, associée en général à un sentiment de désarroi. Ces symptômes surviennent plutôt dans les premières semaines de traitement. Chez les patients développant ces symptômes, une augmentation de posologie peut être préjudiciable. - Risque de syndrome sérotoninergique
Dans de rares cas, un syndrome sérotoninergique peut survenir lors du traitement par la paroxétine, en particulier lorsque celle-ci est associée à des médicaments sérotoninergiques et/ou des neuroleptiques. Ces syndromes pouvant menacer le pronostic vital, le traitement par la paroxétine devra être arrêté si de tels effets surviennent (caractérisés par un ensemble de symptômes tels que hyperthermie, rigidité, myoclonies, dysautonomie accompagnée de possibles fluctuations rapides des constantes vitales, modification de l’état psychique incluant confusion, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma). - Un traitement symptomatique devra être instauré.
- La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec les précurseurs de la sérotonine (comme le L-tryptophane, l’oxitriptan) en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir Contre-indications).
- Risque de syndrome malin des neuroleptiques
Dans de rares cas, un tableau évocateur de syndrome malin des neuroleptiques peut survenir lors du traitement par la paroxétine, en particulier lorsque celle-ci est associée à des médicaments sérotoninergiques et/ou des neuroleptiques. Ces syndromes pouvant menacer le pronostic vital, le traitement par la paroxétine devra être arrêté si de tels effets surviennent (caractérisés par un ensemble de symptômes tels que hyperthermie, rigidité, myoclonies, dysautonomie accompagnée de possibles fluctuations rapides des constantes vitales, modification de l’état psychique incluant confusion, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma). - Un traitement symptomatique devra être instauré.
- La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec las précurseurs de la sérotonine (comme le L-tryptophane, l’oxitriptan) en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir Contre-indications).
- Accès maniaque, antécédent
Comme pour tous les antidépresseurs, la paroxétine doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant des antécédents d’épisode maniaque. En cas de virage maniaque, le traitement par la paroxétine devra être arrêté. - Insuffisance rénale sévère
Une attention particulière est recommandée chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir Posologie et mode d’administration). - Insuffisance hépatique
Une attention particulière est recommandée chez des patients présentant une insuffisance hépatique (voir Posologie et mode d’administration). - Diabète
Les traitements par Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) peuvent déséquilibrer le contrôle glycémique des patients diabétiques. L’adaptation des doses d’insuline et/ou de l’hypoglycémiant oral peut s’avérer nécessaire, - Epilepsie
Comme d’autres antidépresseurs, la paroxétine doit être utilisée avec précaution chez les patients épileptiques. - Risque de convulsions
L’incidence globale des crises convulsives est inférieure à 0,1% chez les patients traités par la paroxétine. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement. - Electrochoc
II existe peu de données cliniques sur l’administration concomitante de paroxétine et d’électroconvulsivothérapie. - Glaucome à angle étroit
Comme d’autres ISRS, la paroxétine provoque parfois une mydriase et devra être utilisée avec prudence chez les patients ayant un glaucome à angle étroit. - Antécédent familial de glaucome
Comme d’autres ISRS, la paroxétine provoque parfois une mydriase et devra être utilisée avec prudence chez les patients ayant un antécédent de glaucome. - Cardiopathie
Les précautions d’usage doivent être observées chez les patients présentant des pathologies cardiaques. - Risque d’hyponatrémie
Une hyponatrémie a été rarement rapportée, principalement chez le sujet âgé. - Une attention particulière devra également être portée aux patients présentant un risque d’hyponatrémie lié à un traitement concomitant ou une cirrhose.
- L’hyponatrémie est généralement réversible à l’arrêt de la paroxétine.
- Risque d’accident hémorragique
Des saignements cutanés tels que ecchymoses et des purpuras ont été rapportés avec les ISRS. D’autres manifestations hémorragiques, telles des hémorragies gastro-intestinales ont été rapportées. - Le risque peut être accru chez les patients âgés.
- La prudence est conseillée chez les patients traités simultanément par des ISRS et des anticoagulants oraux, des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire ou d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque de saignement (ex : antipsychotiques atypiques tels que la clozapine, tes phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l’aspirine, les AINS et les inhibiteurs de la COX-2) ainsi que chez les patients ayant des antécédents d’anomalies de l’hémostase ou souffrant de pathologies qui les prédisposent à des saignements.
- Risque de syndrome de sevrage
Les symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement sont fréquents, particulièrement si l’arrêt est brutal (voir Effets indésirables). - Dans les essais cliniques, des effets indésirables ont été observés lors de l’arrêt du traitement chez 30% des patients traités par la paroxétine contre 20% des patients recevant un placebo.
- La survenue de symptômes de sevrage n’est pas synonyme d’addiction ou de dépendance.
- Le risque de symptômes de sevrage peut être fonction de plusieurs facteurs incluant la durée du traitement, la posologie et le taux de réduction de la dose.
- Ont été rapportés : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies et sensations à type de décharge électrique et acouphènes), troubles du sommeil (incluant rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées, tremblement, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhées, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée, mais ils peuvent être d’intensité plus sévère chez certains patients.
- Ils surviennent généralement dans les premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais quelques très rares cas ont été rapportés chez des patients ayant accidentellement sauté une prise. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs en 2 semaines même si, chez certaines personnes, ils peuvent se prolonger (2-3 mois, voire plus). Il est donc conseillé de diminuer progressivement la dose de paroxétine sur une période de plusieurs semaines ou mois, selon les besoins des patients (voir « Symptômes de sevrage observés lors de l’arrêt de la paroxétine », en Posologie et mode d’administration).
- Risque de réaction d’hypersensibilité
En raison de la présence de lécithine de soja dans les excipients, risque de survenue de réaction d’hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire). - Risque de choc anaphylactique
En raison de la présence de lécithine de soja dans les excipients, risque de survenue de réaction d’hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire). - Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
Bien qu’aucune interaction nette n’ait été mise en évidence avec l’alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope. - Interaction alimentaire : alcool
Bien qu’aucune interaction nette n’ait été mise en évidence avec l’alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope. - Interaction phytothérapique : millepertuis
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique. - – Conduite à tenir :
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association. - Administrer entier
Le comprimé doit être avalé plutôt que croqué. - Administrer le matin
II est recommandé d’administrer la paroxétine en une prise journalière, le matin au cours du petit déjeuner.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Quelques études épidémiologiques suggèrent une légère augmentation du risque de malformation cardiovasculaire (communication inter-ventriculaire en particulier et inter-auriculaire) chez les enfants de mère traitée par la paroxétine pendant le premier trimestre de grossesse. Le mécanisme n’est pas connu. Ces données suggèrent que le risque d’avoir un enfant avec une malformation cardiovasculaire est inférieur à 2 % pour une mère exposée à la paroxétine, alors que le taux attendu de ce type d’anomalie est d’environ 1 % dans la population générale. Les données disponibles ne suggèrent pas une augmentation du taux de l’ensemble des malformations congénitales.
- La paroxétine ne sera utilisée pendant la grossesse que si elle est strictement nécessaire. Le médecin devra évaluer l’intérêt d’un traitement alternatif chez une femme enceinte ou envisageant de l’être. Une interruption brutale du traitement doit être évitée au cours de la grossesse (voir « Symptômes de sevrage observés lors de l’arrêt de la paroxétine » dans Posologie et mode d’administration).
- Une surveillance du nouveau-né devra être effectuée si l’utilisation de la paroxétine est poursuivie jusqu’en fin de grossesse, particulièrement au troisième trimestre.
- Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né après administration de paroxétine chez la mère pendant le troisième trimestre de la grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, instabilité de la température, difficulté d’alimentation, vomissements, hypoglycémie, hypotonie, hypertonie, hyperréflexie, tremblements, nervosité, irritabilité, léthargie, pleurs permanents, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent être dus soit à des effets sérotoninergiques soit à des symptômes de sevrage. Dans la majorité des cas, ces symptômes surviennent immédiatement ou presque après l’accouchement (moins de 24h).
- Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction, mais n’indiquent pas d’effets délétères directs sur la grossesse, le développement embryo/foetal, l’accouchement ou le développement postnatal (voir Données de sécurité pré-clinique).
- La paroxétine ne sera utilisée pendant la grossesse que si elle est strictement nécessaire. Le médecin devra évaluer l’intérêt d’un traitement alternatif chez une femme enceinte ou envisageant de l’être. Une interruption brutale du traitement doit être évitée au cours de la grossesse (voir « Symptômes de sevrage observés lors de l’arrêt de la paroxétine » dans Posologie et mode d’administration).
Allaitement :
- De faibles quantités de paroxétine sont excrétées dans le lait maternel.
- Dans les études publiées, les concentrations sériques des nourrissons allaités étaient indétectables (<2 ng/ml) ou très faibles (<4 ng/ml). Aucun signe d’un effet du médicament n’a été observé chez ces nourrissons.
- Aucun effet n’étant attendu, l’allaitement est envisageable.
- Dans les études publiées, les concentrations sériques des nourrissons allaités étaient indétectables (<2 ng/ml) ou très faibles (<4 ng/ml). Aucun signe d’un effet du médicament n’a été observé chez ces nourrissons.
- L’expérience clinique a montré qu’un traitement par paroxétine n’entraîne pas d’altération des fonctions cognitives ou psychomotrices. Néanmoins, comme avec tout médicament psycho-actif, les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être mis en garde concernant leur aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.
- Bien que la paroxétine n’augmente pas les atteintes mentales et motrices causées par l’alcool, l’utilisation concomitante de îa paroxétine et de l’alcool est déconseillée.
- Effets secondaires généraux
- Ecchymose (Peu fréquent)
- Thrombopénie (Très rare)
- Hypersensibilité (Très rare)
- Urticaire (Très rare)
- Oedème de Quincke (Exceptionnel)
- Sécrétion inappropriée d’ADH (Très rare)
- Hypercholestérolémie (Peu fréquent)
- Anorexie (Fréquent)
- Hyponatrémie
- Somnolence (Fréquent)
- Insomnie (Fréquent)
- Agitation (Fréquent)
- Confusion mentale (Peu fréquent)
- Hallucination (Peu fréquent)
- Accès maniaque (Rare)
- Anxiété (Rare)
- Dépersonnalisation (Rare)
- Attaque de panique (Rare)
- Akathisie (Rare)
- Idée suicidaire
- Sensation de vertige (Fréquent)
- Tremblement (Fréquent)
- Céphalée (Fréquent)
- Syndrome extrapyramidal (Peu fréquent)
- Dyskinésie buccofaciale (Rare)
- Convulsions (Rare)
- Syndrome sérotoninergique (Très rare)
- Vision floue (Fréquent)
- Mydriase (Peu fréquent)
- Glaucome aigu (crise de) (Très rare)
- Acouphène
- Tachycardie sinusale (Peu fréquent)
- Bradycardie (Rare)
- Trouble tensionnel (Peu fréquent)
- Hypotension orthostatique (Peu fréquent)
- Baillement (Fréquent)
- Nausée (Très fréquent)
- Constipation (Fréquent)
- Diarrhée (Fréquent)
- Hyposialie (Fréquent)
- Hémorragie digestive (Très rare)
- Enzymes hépatiques (augmentation) (Rare)
- Hépatite (Très rare)
- Hypersudation (Fréquent)
- Eruption cutanée (Peu fréquent)
- Prurit (Peu fréquent)
- Photosensibilisation (Très rare)
- Rétention urinaire (Peu fréquent)
- Incontinence urinaire (Peu fréquent)
- Trouble sexuel (Très fréquent)
- Hyperprolactinémie (Rare)
- Galactorrhée (Rare)
- Priapisme (Très rare)
- Douleur articulaire (Rare)
- Douleur musculaire (Rare)
- Asthénie (Fréquent)
- Poids (augmentation) (Fréquent)
- Oedème périphérique (Très rare)
- Syndrome de sevrage
-
Classement ATC :
N06AB05 / PAROXETINE
-
Classement Vidal :
Antidépresseur : inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (Paroxétine)
Liste I
-
CIP : 3742742 (PAROXETINE ALTER 20mg cp pellic séc : Plq/14).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Alter
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale