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PERIKABIVEN®


FORMES et PRÉSENTATIONS

Émulsion pour perfusion à 900 kcal et à 1200 kcal :  Poches tricompartimentées suremballées de 1440 ml et de 1920 ml, boîtes de 4.
  • Émulsion pour perfusion à 1500 kcal :  Poches tricompartimentées suremballées de 2400 ml, boîte de 3.
  • Chaque compartiment contient respectivement une solution de glucose, une solution d’acides aminés (toutes deux limpides et incolores à légèrement jaunes) et une émulsion lipidique (blanche et homogène).



    COMPOSITION


    Volumes respectifs de chaque compartimentPerikabiven 900 kcalPerikabiven 1200 kcalPerikabiven 1500 kcal
    Glucose (glucose 11 %) ml88511801475
    Acides aminés et électrolytes (Vamin18Novum) ml300400500
    Émulsion lipidique (Intralipide 20 %) ml255340425

    Correspondant aux compositions complètes suivantes :
    Principes actifsPar poche de mélange
    Perikabiven 900 kcal (1440 ml)Perikabiven 1200 kcal (1920 ml)Perikabiven 1500 kcal (2400 ml)
    Huile de soja purifiée g516885
    Glucose monohydraté g107143178
    soit en glucose anhydre g97130162
    Alanine g4,86,48
    Arginine g3,44,55,6
    Acide aspartique g11,41,7
    Acide glutamique g1,72,22,8
    Glycine g2,43,24
    Histidine g22,73,4
    Isoleucine g1,72,22,8
    Leucine g2,43,24
    Chlorhydrate de lysine g3,44,55,6
    équivalent à lysine g2,73,64,5
    Méthionine g1,72,22,8
    Phénylalanine g2,43,24
    Proline g22,73,4
    Sérine g1,41,82,2
    Thréonine g1,72,22,8
    Tryptophane g0,570,760,95
    Tyrosine g0,0690,0920,12
    Valine g2,22,93,6
    Chlorure de calcium dihydraté g0,290,390,49
    soit en chlorure de calcium anhydre g0,220,300,37
    Glycérophosphate de sodium anhydre g1,522,5
    Sulfate de magnésium heptahydraté g0,991,31,6
    soit en sulfate de magnésium anhydre g0,480,640,80
    Chlorure de potassium g1,82,43
    Acétate de sodium trihydraté g2,53,34,1
    soit en acétate de sodium anhydre g1,522,4

    Composition correspondant àPar poche de mélange
    Perikabiven 900 kcal (1440 ml)Perikabiven 1200 kcal (1920 ml)Perikabiven 1500 kcal (2400 ml)
    Acides aminés g344557
    Azote g5,47,29
    Lipides g516885
    Glucides :                    
    – Glucose anhydre 
    g97130162
    Apport calorique :                     
    – total (égal environ) 
    kcal100014001700
    – non protéique (égal environ) 
    kcal90012001500
    Électrolytes :                     
    – sodium 
    mmol324353
    – potassium 
    mmol243240
    – magnésium 
    mmol4,05,36,7
    – calcium 
    mmol2,02,73,3
    – phosphate* 
    mmol111418
    – sulfate 
    mmol4,05,36,7
    – chlorure 
    mmol476278
    – acétate 
    mmol395265

    * apportés par Intralipide® et Vamine®.
  • Osmolalité : environ 830 mOsmol/kg d’eau.

    Osmolarité : environ 750 mOsmol /l.

    pH : environ 5,6.

    Excipients (communs) : lécithine d’oeuf purifiée, glycérol, hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), acide acétique glacial (pour ajustement du pH), eau ppi.

  • INDICATIONS

    Nutrition parentérale chez l’adulte et l’enfant âgé de plus de 2 ans, quand la nutrition orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contre-indiquée.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La capacité des patients à éliminer les lipides et à métaboliser le glucose déterminera la posologie et le débit de perfusion (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • Posologie :

    La dose administrée doit être individualisée et le choix du volume de poche doit être fait en fonction de l’état clinique du patient, du poids corporel et des besoins nutritionnels.

    • Adulte :
      Les besoins en azote pour maintenir la masse protéique corporelle dépendent de l’état clinique du patient (exemple : l’état nutritionnel et le degré de catabolisme lié au stress).
    • Les besoins sont de 0,10 à 0,15 g d’azote/kg de poids corporel/jour pour un état nutritionnel normal. Pour les patients dans un état de stress métabolique modéré à élevé et présentant ou non une malnutrition, les besoins sont de l’ordre de 0,15 à 0,30 g d’azote/kg de poids corporel/jour (1 à 2 g d’acides aminés/kg de poids corporel/jour). Les besoins habituellement estimés en glucose et en lipides sont de 2 à 6 g pour le glucose et de 1 à 2 g pour les lipides/kg de poids corporel/jour.
    • Les besoins énergétiques totaux dépendent de l’état clinique du patient et sont le plus souvent compris entre 20 et 30 kcal/kg de poids corporel/jour. Chez les patients obèses, les apports doivent être basés sur le poids idéal estimé.
    • Perikabiven existe sous trois présentations destinées aux patients dont les besoins nutritionnels sont modérément augmentés, de base ou peu élevés. Dans le cadre d’une nutrition parentérale totale, il peut être nécessaire d’apporter en complément des oligoéléments, des vitamines et des électrolytes.
    • La dose de 0,10 à 0,20 g d’azote/kg de poids corporel/jour (0,7 à 1 g d’acides aminés/kg de poids corporel/jour) et un apport énergétique total de 20 à 30 kcal/kg de poids corporel/jour, correspondent à environ 27 à 40 ml de Perikabiven/kg de poids corporel/jour.
    • Enfant :
      La capacité à métaboliser les nutriments doit déterminer la posologie.
    • Généralement, pour les jeunes enfants (2 à 10 ans), la perfusion doit débuter avec une posologie faible telle que 14 à 28 ml/kg (soit 0,49 à 0,98 g d’acides aminés/kg/jour et 0,95 à 1,9 g de glucose/kg/jour) puis sera augmentée par palier de 10 à 15 ml/kg/jour jusqu’à une posologie maximale de 40 ml/kg/jour.
    • Pour les enfants âgés de plus de 10 ans, la posologie adulte peut être utilisée.
    Débit de perfusion :
    Le débit de perfusion maximal pour le glucose est de 0,25 g/kg/heure.
    L’apport d’acides aminés ne doit pas dépasser 0,1 g/kg/heure.
    L’apport de lipides ne doit pas dépasser 0,15 g/kg/heure.
    Le débit de perfusion de cette émulsion ne doit pas dépasser 3,7 ml/kg de poids corporel/heure (correspondant à 0,25 g de glucose, 0,09 g d’acides aminés et 0,13 g de lipides/kg de poids corporel). La durée de perfusion recommandée d’une poche de Perikabiven est de 12 à 24 h.
    Posologie journalière maximale :
    Elle est de 40 ml/kg/jour. Ceci correspond à l’administration d’une poche (de la plus grande contenance) pour un patient de 64 kg qui recevra 0,96 g d’acides aminés/kg/jour (0,16 g d’azote/kg/jour), un apport calorique non protéique de 25 kcal/kg/jour (2,7 g de glucose/kg/jour et 1,4 g de lipide/kg/jour).
    La posologie journalière maximale varie en fonction de l’état clinique du patient et peut même être modifiée d’un jour à l’autre.
    Coût du traitement journalier : 32,90 à 42,33 euro(s).
    Mode d’administration :

    Perfusion par veine centrale ou périphérique.

    Afin de diminuer le risque de thrombophlébite (en veine périphérique), il est conseillé de changer quotidiennement le site de perfusion.

    Durée d’administration :
    L’administration pourra être poursuivie aussi longtemps que l’état clinique du patient le rendra nécessaire.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue aux protéines d’oeuf, de soja ou d’arachide, ou à toute autre substance active ou excipient contenu dans le produit.
    • Hyperlipidémie importante.
    • Insuffisance hépatique sévère.
    • Troubles sévères de la coagulation sanguine.
    • Anomalies congénitales du métabolisme des acides aminés.
    • Insuffisance rénale sévère sans possibilité d’hémofiltration ou de dialyse.
    • État de choc en phase aiguë.
    • Hyperglycémie nécessitant l’administration de plus de 6 unités d’insuline/heure.
    • Taux plasmatiques élevés et pathologiques de l’un des électrolytes inclus dans le produit.
    • Syndrome d’activation macrophagique.
    • Contre-indications générales d’un traitement par perfusion : oedème pulmonaire aigu, hyperhydratation, insuffisance cardiaque décompensée, déshydratation hypotonique.
    • États instables (par exemple : état post-traumatique sévère, diabète décompensé, phase aiguë d’infarctus du myocarde, acidose métabolique, infection sévère et coma hyperosmolaire).
    • Nouveau-né et enfant de moins de 2 ans d’âge.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    La capacité d’élimination des lipides doit être surveillée. Il est recommandé de réaliser ce contrôle en mesurant les triglycérides plasmatiques après une période de 5 à 6 heures sans administration de lipide. La concentration sérique en triglycérides ne doit pas dépasser 3 mmol/l pendant la perfusion.
  • La taille de la poche, en particulier son volume et sa composition quantitative, doit être choisie soigneusement en fonction du statut hydrique et nutritionnel de l’enfant. La poche reconstituée est à usage unique.
  • Les troubles de la balance hydroélectrolytique (à savoir des taux plasmatiques anormalement élevés ou anormalement bas d’électrolytes) doivent être corrigés avant de commencer la perfusion.
  • Une surveillance clinique particulière est nécessaire au début de toute perfusion intraveineuse. La perfusion doit être arrêtée en cas d’apparition de tout signe anormal.
  • En raison de l’augmentation du risque infectieux lié à l’utilisation d’une voie centrale, des précautions d’asepsie strictes devront être prises pour éviter toute contamination lors de l’insertion ou de la manipulation du cathéter.
  • Perikabiven doit être administré avec précaution chez les patients ayant un métabolisme lipidique altéré, notamment dans les cas d’insuffisance rénale, de diabète sucré incontrôlé, de pancréatite, de fonction hépatique altérée, d’hypothyroïdisme (avec hypertriglycéridémie) et de septicémie. Une surveillance attentive des triglycérides est nécessaire en cas d’administration de Perikabiven chez ce type de patients.
  • La glycémie, les électrolytes et l’osmolarité ainsi que la balance hydroélectrolytique, l’équilibre acidobasique et les tests de la fonction hépatique (phosphatases alcalines, ASAT, ALAT) doivent être surveillés régulièrement.
  • La numération globulaire et les facteurs de coagulation devront être surveillés si les lipides sont administrés sur une longue période.
  • Chez les insuffisants rénaux, les apports en phosphate et en potassium doivent être contrôlés soigneusement pour prévenir une hyperphosphatémie et une hyperkaliémie.
  • Les apports individuels en électrolytes, qui doivent être réalisés en complément, dépendent de l’état clinique du patient et de la surveillance fréquente des taux plasmatiques.
  • Cette émulsion ne contient pas de vitamines ni d’oligoéléments. Un apport complémentaire d’oligoéléments et de vitamines est toujours nécessaire.
  • La nutrition parentérale doit être réalisée avec précaution en cas d’acidose métabolique (exemple : acidose lactique), d’augmentation de l’osmolarité sérique et chez les patients qui nécessitent l’administration de solutions de remplissage en réanimation.
  • Perikabiven doit être administré avec précaution aux patients ayant une tendance à la rétention hydroélectrolytique.
  • Tout signe ou symptôme de réaction anaphylactique (tel que fièvre, frissons, éruption cutanée ou dyspnée) doit conduire à un arrêt immédiat de la perfusion.
  • Les lipides contenus dans Perikabiven peuvent interférer avec les résultats de certains examens de laboratoire (par exemple : bilirubine, lactate déshydrogénase, saturation en oxygène, hémoglobinémie), si le prélèvement sanguin est réalisé avant que les lipides aient été éliminés du torrent sanguin de façon adéquate. Les lipides sont éliminés après une période sans apport de lipide de 5 à 6 heures chez la plupart des patients.
  • Ce médicament contient de l’huile de soja et des phospholipides d’oeufs, qui peuvent provoquer de rares réactions allergiques. Des réactions d’allergie croisée ont été observées entre le soja et l’arachide.
  • La perfusion intraveineuse d’acides aminés s’accompagne d’une augmentation de l’excrétion urinaire de certains oligoéléments comme le cuivre et, plus particulièrement, le zinc. Un apport complémentaire en oligoéléments peut être nécessaire, particulièrement chez les patients en nutrition intraveineuse de longue durée.
  • Chez les patients dénutris, la mise en place d’une nutrition parentérale peut aggraver un déséquilibre liquidien et entraîner un oedème pulmonaire ou une syncope congestive.
  • De plus, une diminution de la concentration plasmatique en potassium, phosphore, magnésium et vitamines hydrosolubles peut survenir dans les 24 à 48 heures. C’est pourquoi il est recommandé de commencer la nutrition parentérale lentement et avec précaution ainsi que d’assurer une surveillance attentive et un ajustement approprié des liquides, électrolytes, éléments minéraux et vitamines.
  • Perikabiven ne doit pas être administré simultanément avec du sang ou des produits sanguins par la même tubulure de perfusion en raison d’un risque de pseudoagglutination.
  • Chez les patients en hyperglycémie, l’administration d’insuline exogène peut être nécessaire.
  • Perfusion en veine périphérique :
    Comme pour toute solution hypertonique, des thrombophlébites peuvent se produire si les veines périphériques sont utilisées pour réaliser des perfusions intraveineuses. Plusieurs facteurs contribuent à la survenue des thrombophlébites. Parmi ceux-ci interviennent le type de cathéter utilisé, son diamètre et sa longueur, la durée de perfusion, le pH et l’osmolarité du mélange à perfuser, l’état infectieux et le nombre des manipulations.
    Il est recommandé de ne pas utiliser les sites d’accès veineux de la nutrition parentérale pour administrer d’autres additifs ou solutions.

    INTERACTIONS

    Certains médicaments, tels que l’insuline, peuvent influencer l’activité lipasique. Cependant, ce type d’interaction semble n’avoir que peu de signification sur le plan clinique.
  • L’héparine administrée à dose thérapeutique provoque une libération transitoire de la lipoprotéine lipase plasmatique. Ceci peut entraîner d’abord une augmentation de la lipolyse plasmatique suivie d’une diminution transitoire de la clairance en triglycérides.
  • L’huile de soja renferme naturellement de la vitamine K1 qui pourrait avoir un effet sur la coagulation, en particulier chez les patients traités avec des dérivés de la coumarine. Cette situation est rare en pratique mais, dans ce cas, il est recommandé d’effectuer une étroite surveillance des facteurs de coagulation chez les patients traités par de tels médicaments.
  • Il n’existe aucune donnée montrant que les interactions mentionnées ci-dessus aient une quelconque conséquence clinique.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Aucune donnée permettant d’évaluer la sécurité de Perikabiven chez la femme enceinte et lors de l’allaitement n’est disponible. Le prescripteur doit évaluer le rapport bénéfice/risque avant d’administrer Perikabiven en cas de grossesse ou d’allaitement.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1000, < 1/100), très rare (< 1/10 000).
  • Troubles sanguins et du système lymphatique :
    • Très rare : Hémolyse réticulocytose.
    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
    • Très rare : Tachypnée.
    Troubles gastro-intestinaux :
    • Peu fréquent : Douleurs abdominales, nausées, vomissements.
    Troubles du système immunitaire :
    • Très rare : Réactions d’hypersensibilité (réaction anaphylactique, rash cutané, urticaire).
    Investigations :
    • Peu fréquent : Augmentation des taux plasmatiques d’enzymes hépatiques.
    Troubles du système nerveux :
    • Peu fréquent : Maux de tête.
    Troubles génitaux et mammaires :
    • Très rare : Priapisme.
    Troubles vasculaires :
    • Fréquent : Thrombophlébites.
    • Très rare : Hypotension, hypertension.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Fréquent : Élévation de la température corporelle.
    • Peu fréquent : Frissons, fatigue.
    Comme avec toute solution hypertonique, des thrombophlébites peuvent apparaître dans le cas d’administration par veine périphérique.
  • Syndrome de surcharge graisseuse :
    Une diminution de la capacité d’élimination des lipides (contenus dans Perikabiven) peut conduire à un syndrome de surcharge graisseuse qui peut avoir pour origine un surdosage, mais qui peut également, au débit de perfusion recommandé, être associé à une brusque modification de l’état clinique du patient, telle qu’une altération de la fonction rénale ou hépatique.
    La survenue d’un syndrome de surcharge graisseuse se caractérise par : hyperlipidémie, fièvre, hépatomégalie, splénomégalie, anémie, leucopénie, thrombocytopénie, troubles de la coagulation et coma.
    Tous ces symptômes sont également réversibles si la perfusion de l’émulsion lipidique est interrompue.

  • SURDOSAGE

    Syndrome de surcharge graisseuse : cf Effets indésirables.
  • Nausées, vomissements et sudation excessive ont été observés lors de la perfusion d’acides aminés à des débits dépassant le débit maximal recommandé.
  • Si des symptômes de surcharge apparaissaient, la perfusion doit être ralentie ou interrompue.
  • De plus, un surdosage peut entraîner une surcharge liquidienne, des déséquilibres de la balance électrolytique, une hyperglycémie et une hyperosmolarité.
  • Dans quelques cas sévères, une hémodialyse, une hémofiltration ou une hémodiafiltration peuvent être nécessaires.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : solution pour nutrition parentérale (code ATC : B05BA10).

    Lipides :
    L’émulsion lipidique utilisée dans Perikabiven apporte des acides gras à chaîne longue essentiels et non essentiels, nécessaires au métabolisme énergétique et à l’intégrité structurelle des membranes cellulaires.
    A la dose recommandée, cette émulsion lipidique n’entraîne pas de modifications hémodynamiques. Aucune modification clinique significative de la fonction pulmonaire n’a été décrite quand l’émulsion lipidique est utilisée de façon adéquate. L’augmentation transitoire des enzymes hépatiques, observée chez certains patients sous nutrition parentérale, est réversible et disparaît à l’arrêt de la nutrition parentérale. Des modifications similaires ont aussi été observées en nutrition parentérale n’apportant pas d’émulsion lipidique.
    Acides aminés et électrolytes :
    Les acides aminés, constituants des protéines de l’alimentation, sont utilisés pour la synthèse du tissu protéique et tout excès est orienté vers la néoglucogenèse.
    Les perfusions d’acides aminés entraînent de faibles augmentations du métabolisme et de la thermogenèse.
    Glucose :
    Le glucose n’a pas d’effet pharmacodynamique, hormis celui de contribuer à maintenir une homéostasie normale.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Émulsion lipidique :
    L’émulsion lipidique contenue dans Perikabiven a des propriétés biologiques similaires à celles des chylomicrons endogènes. Contrairement aux chylomicrons, elle ne contient pas d’esters du cholestérol ou d’apolipoprotéines, tandis que son contenu en phospholipides est significativement plus élevé.
    L’émulsion lipidique est éliminée de la circulation sanguine par une voie similaire à celle des chylomicrons endogènes. Les particules lipidiques exogènes sont d’abord hydrolysées au niveau de la circulation et transportées jusqu’aux récepteurs LDL au niveau périphérique et au foie. Le taux d’élimination est fonction de la composition des particules lipidiques, du statut nutritionnel et clinique du patient, et du débit de la perfusion.
    Chez les volontaires sains, la clairance maximale de l’émulsion lipidique contenue dans Perikabiven après une nuit de jeûne est équivalente à 3,8 g ± 1,5 de triglycérides/kg de poids corporel/24 heures.
    Les taux d’élimination et d’oxydation dépendent de l’état clinique des patients ; l’élimination est plus rapide et l’oxydation est augmentée dans les états infectieux et traumatiques, tandis que les patients atteints d’insuffisance rénale ou d’hypertriglycéridémie montrent une élimination et une oxydation ralenties.
    Acides aminés et électrolytes :
    Le principe des propriétés pharmacocinétiques des acides aminés et des électrolytes administrés par la voie intraveineuse est essentiellement le même que pour les acides aminés et les électrolytes apportés par l’alimentation orale.
    Cependant, les acides aminés des protéines de l’alimentation passent d’abord par la veine porte puis dans la circulation systémique, tandis que, par voie intraveineuse, les acides aminés perfusés atteignent directement la circulation systémique.
    Glucose :
    Les propriétés pharmacocinétiques du glucose sont essentiellement les mêmes que celles du glucose apporté par l’alimentation.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Il n’a pas été réalisé d’études précliniques de tolérance avec Perikabiven.

    Cependant, des études de tolérance préclinique ont été réalisées avec l’émulsion lipidique ainsi qu’avec des solutions d’acides aminés et de glucose, de composition et de concentration variées. Ces études ont montré une bonne tolérance.


    INCOMPATIBILITÉS

    Ne mélanger qu’avec des médicaments dont la compatibilité a été étudiée (cf Modalités manipulation/élimination).


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Conserver la poche dans le suremballage.

    Ne pas congeler.

    Après ouverture et réalisation du mélange :
    Après rupture des soudures délimitant les compartiments, il a été démontré que le mélange était chimiquement et physiquement stable 24 heures à une température de 25 °C.
    En cas de supplémentation avec des additifs :
    Après ouverture des soudures pelables et le mélange des 3 solutions, des additifs peuvent être ajoutés par l’intermédiaire du site de supplémentation.
    Pour des raisons de sécurité bactériologique, le mélange doit être utilisé immédiatement après ajout des additifs. Si l’utilisation n’est pas immédiate, la durée de conservation et les conditions de stockage avant utilisation sont de la responsabilité de l’utilisateur et normalement celles-ci ne devraient pas dépasser 24 heures entre 2 et 8 °C. Si le stockage ne peut être évité et qu’il est réalisé dans des conditions aseptiques contrôlées et validées, le mélange peut être conservé 6 jours entre 2 et 8 °C avant d’être utilisé. Après retrait du stockage entre 2 et 8 °C, le mélange doit être administré dans les 24 heures.

    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    A usage unique.

    Ne pas utiliser si l’emballage est défectueux. Les contenus des 3 compartiments doivent être mélangés avant administration.

    Après séparation des soudures pelables, la poche doit être retournée plusieurs fois pour s’assurer que le mélange est homogène.

    N’utiliser la poche à 3 compartiments que si les solutions d’acides aminés et de glucose sont limpides et incolores à légèrement jaune et l’émulsion lipidique blanche et homogène.

    Compatibilité :
    En cas de supplémentation avec des additifs :
    Seuls les additifs médicamenteux ou nutritionnels dont la compatibilité a été étudiée peuvent être ajoutés à Perikabiven.
    Toute addition doit être réalisée dans des conditions aseptiques.
    Les données de compatibilité après supplémentation peuvent être fournies sur demande.

    Tout mélange restant après la perfusion d’une poche doit être jeté.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400937774567 (2000 rév 17.09.2009) 900 kcal.
    3400937774796 (2000 rév 17.09.2009) 1200 kcal.
    3400937774918 (2000 rév 17.09.2009) 1500 kcal.
      
    Prix :131.62 euros (1440 ml, 4 poches).
    149.67 euros (1920 ml, 4 poches).
    124.39 euros (2400 ml, 3 poches).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    FRESENIUS KABI FRANCE
    5, place du Marivel. 92316 Sèvres cdx
    Tél : 01 41 14 26 00. Fax : 01 41 14 62 60
    Site web :  http://www.fresenius-kabi.fr

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