logo news copy.webp
Search
Close this search box.

PHOTOBARR 15mg pdre p sol inj






poudre pour solution injectable
par 1 flacon poudre
porfimère sodique15 mg
Excipients : acide chlorhydrique, sodium hydroxyde (pour ajuster le pH).

La thérapie photodynamique (PDT) avec PhotoBarr est indiquée dans l’ablation de la dysplasie de haut grade (DHG) chez les patients présentant un endobrachyoesophage (EBO) ou oesophage de Barrett associé.


La thérapie photodynamique avec PhotoBarr ne doit être réalisée que par ou sous le contrôle d’un médecin expérimenté en matière de techniques endoscopiques au laser.
  • Posologie
    La dose recommandée de PhotoBarr est de 2 mg/kg de poids corporel.
  • Solution PhotoBarr reconstituée (ml) = poids du patient (kg) x 2 mg/kg / 2,5 mg/ml = 0,8 x poids du patient
    Après reconstitution, PhotoBarr devient une solution opaque, de couleur rouge foncé à brun rouge.
  • Seule une solution sans particules et ne présentant aucun signe visible de détérioration doit être utilisée.
  • La thérapie photodynamique par PhotoBarr est un processus en deux étapes nécessitant l’administration à la fois d’un médicament et de lumière. Une cure de PDT comprend une injection et une ou deux irradiations de lumière.
  • En cas de DHG résiduelle, d’autres cures de traitement (trois au maximum) peuvent être administrées (séparées d’au moins 90 jours) pour augmenter le taux de réponse. Ceci doit être pesé au regard du risque accru de formation de sténose (voir rubriques Effets secondaires et Pharmacodynamie).
  • L’évolution vers le cancer a été corrélée au nombre de cures de PDT administrées. Les patients ayant reçu une cure de PDT étaient exposés à un risque plus élevé d’évolution vers un cancer que les patients ayant reçu deux ou trois cures de PDT (50 % contre 39 % et 11 % respectivement).- Mode d’administration :
    Les instructions relatives à la reconstitution du produit avant l’administration se trouvent dans la rubrique Modalités de manipulation.
  • Les médecins doivent être entraînés à l’utilisation de la PDT. La première étape de la PDT consiste en une injection intraveineuse lente de PhotoBarr. La deuxième étape du traitement est une irradiation de lumière laser 40 à 50 heures après l’injection de PhotoBarr. Les patients peuvent recevoir une deuxième irradiation de lumière laser 96 à 120 heures après l’administration.
  • Photobarr doit être administré sous forme d’une injection intraveineuse unique lente sur 3 à 5 minutes. L’injection paraveineuse accidentelle peut entraîner des lésions des tissus entourant la veine. Il faut donc prendre les précautions requises pour éviter toute extravasation au niveau du site d’injection. En cas d’extravasation, il faut protéger la zone de la lumière pendant au moins 90 jours. L’injection d’une autre substance au niveau du site d’extravasation ne présente aucun bénéfice connu.
  • Environ 40 à 50 heures après l’administration de PhotoBarr, administrer la lumière à l’aide d’une fibre optique à diffuseur passée à travers le canal central d’un ballonnet de centrage. Le choix de la combinaison fibre optique / diffuseur à ballonnet dépend de la longueur de l’oesophage à traiter (Tableau 1).Tableau 1 : combinaison fibre optique à diffuseur / ballonnet *
     Longueur de muqueuse de
    Barrett à traiter (cm) 
     Taille du diffuseur de
    la fibre optique (cm) 
     Taille de la fenêtre du
    ballonnet (cm) 
     6-7   9   7 
     4-5   7   5 
     1-3   5   3 

    * Lorsque cela est possible, le segment d’EBO sélectionné pour le traitement doit comprendre une marge de tissu sain de quelques millimètres à l’extrémité proximale et à l’extrémité distale.- Doses de lumière :
    La photoactivation est contrôlée par la dose totale de lumière administrée. L’objectif est d’exposer et de traiter toutes les surfaces de DHG et l’EBO sur toute sa longueur. La dose de lumière administrée sera de 130 Joules/cm (J/cm) de longueur du diffuseur à l’aide d’un ballonnet de centrage. D’après les études précliniques, l’intensité acceptable de lumière pour la combinaison ballonnet / diffuseur varie entre 175 et 270 mW/cm de diffuseur.
  • Pour calculer la dose de lumière, la formule de dosimétrie lumineuse spécifique suivante est applicable pour tous les diffuseurs à fibre optique :
    Dose de lumière (J/cm) = puissance de sortie du diffuseur (W) x temps de traitement (s) / Longueur du diffuseur (cm)
    Le Tableau 2 indique les réglages qui devraient être utilisés pour administrer la dose sur une période la plus courte possible (intensité lumineuse de 270 mW/cm). Une seconde option (intensité lumineuse de 200 mW/cm) a également été incluse quand cela s’avérait nécessaire pour s’adapter aux lasers dont la capacité totale ne dépasse pas 2,5 W.
  • Tableau 2 : Puissances de sortie de la fibre optique et temps de traitement nécessaire pour administrer 130 J/cm de longueur de diffuseur à l’aide d’un ballonnet de centrage
     Taille de la fenêtre du
    balonnet (cm) 
     Longueur du diffuseur (cm)   Intensité lumineuse
    (mW/cm) 
     Puissance de sortie nécessaire
    au niveau du
    diffuseur* (W) 
     Temps de traitement (s)   Temps de traitement (mn:s) 
     3   5   270   1,35   480   8:00 
     5   7   270
    200 
     1,90
    1,40 
     480
    650 
     8:00
    10:50 
     7   9   270
    200 
     2,44
    1,80 
     480
    650 
     8:00
    10:50 

    * Mesurée en immergeant le diffuseur dans la cuve cylindrique du wattmètre et en augmentant lentement la puissance du laser.
  • Remarque : la puissance de sortie nécessaire au niveau du laser ne devrait pas être plus de 1,5 fois celle requise au niveau du diffuseur. Si ce n’est pas suffisant, il faut vérifier le système.
  • Les fibres optiques à diffuseur court (=< 2,5 cm) sont utilisées pour pré-traiter les nodules avec 50 J/cm de diffuseur avant le traitement normal par ballonnet au cours de la première session de laser ou pour le retraitement des zones épargnées. Pour ce traitement, on utilise la fibre optique à diffuseur sans ballonnet et une intensité lumineuse de 400 mW/cm. Le Tableau 3 énumère les puissances de sortie appropriées de la fibre optique et les temps de traitement avec une intensité lumineuse de 400 mW/cm.
  • Tableau 3 : Fibres optiques à diffuseur court devant être utilisés sans ballonnet de centrage pour délivrer 50 J/cm de diffuseur avec une intensité lumineuse de 400 mW/cm
     Longueur du diffuseur (cm)   Puissance de sortie nécessaire
    au niveau du diffuseur* (W) 
     Temps de traitement (s)   Temps de traitement (mn:s) 
     1,0   0,4   125   2:05 
     1,5   0,6   125   2:05 
     2,0   0,8   125   2:05 
     2,5   1,0   125   2:05 

    * Mesurée en immergeant le diffuseur dans la cuve cylindrique du wattmètre et en augmentant lentement la puissance du laser.
  • Remarque : La puissance de sortie nécessaire au niveau du laser ne devrait pas être plus de 1,5 fois celle requise au niveau du diffuseur. Si ce n’est pas suffisant, il faut vérifier le système.- Première application de lumière :
    Traiter au maximum 7 cm de la muqueuse de Barrett lors de la première session à l’aide d’un ballonnet de centrage et d’une fibre optique à diffuseur de taille appropriée (Tableau 1). Chaque fois que cela est possible, le segment sélectionné pour la première application de lumière doit comprendre toutes les zones de la DHG. De même, lorsque cela est possible, le segment EBO sélectionné pour les premières applications de lumière doit comprendre une marge de tissu sain de quelques millimètres à l’extrémité proximale et à l’extrémité distale. Les nodules doivent être pré-traités avec des doses de lumière de 50 J/cm de diffuseur avec une fibre optique à diffuseur court placé directement contre les nodules puis par une application classique à l’aide du ballonnet selon les modalités expliquées précédemment.- Renouvellement de l’application de lumière :
    Il est possible d’administrer une deuxième irradiation de lumière laser au niveau d’un segment traité précédemment et montrant une zone épargnée (c.-à-d. une zone présentant une réponse insuffisante de la muqueuse) à l’aide d’une fibre optique à diffuseur court =< 2,5 cm avec une intensité lumineuse de 50 J/cm de diffuseur (voir Tableau 3). Le Tableau 4 résume le schéma thérapeutique. Pour les patients présentant un EBO > 7 cm, la longueur restante non traitée de l’épithélium de Barrett doit être traitée grâce à une deuxième cure de PDT après un délai d’au moins 90 jours.
  • TABLEAU 4. Dysplasie de haut grade dans l’oesophage de Barrett =< 7 cm
     Procédure   Jour de l’étude   Dispositifs d’administration de la lumière   But du traitement 
     Injection de
    Photobarr 
     Jour 1   Sans objet   Prise de l’agent photosensibilisant 
     Application de la lumière laser   Jour 3*   Ballon de 3,5 ou 7 cm (130 J/cm)   Photoactivation 
     Application de la lumière laser   Jour 5   Fibre optique à diffuseur court (=< 2,5 cm) (50 J/cm)   Traitement des zones « épargnées » uniquement 

    * Les petits nodules recevront une application initiale de lumière à 50 J/cm (à l’aide d’un diffuseur court) avant l’application de lumière à l’aide du ballonnet.Les patients peuvent recevoir une deuxième cure de PDT au moins 90 jours après la cure initiale.
  • Administrer au maximum trois cures de PDT (les injections étant espacées d’au moins 90 jours) au niveau d’un segment déjà traité présentant une DHG résiduelle ou d’un nouveau segment si la longueur du segment initial de Barrett dépassait 7 cm. Les segments résiduels et supplémentaires peuvent être traités au cours de la (des) même(s) session(s) de lumière si la longueur totale des segments traités avec la combinaison ballonnet/diffuseur ne dépasse pas 7 cm. Pour les segments d’oesophage déjà traités, si la cicatrisation est insuffisante ou si l’examen des biopsies n’est pas clair, la cure suivante de PDT peut être repoussée de 1 à 2 mois supplémentaires.
  • Il est essentiel de prendre toutes les précautions nécessaires pour garantir l’administration précise de PhotoBarr et de la dose de lumière, car les erreurs de calcul concernant le médicament ou la dose de lumière peuvent être à l’origine d’un traitement moins efficace ou provoquer des effets délétères pour le patient. La thérapie photodynamique avec PhotoBarr doit être administrée par des médecins expérimentés en PDT par endoscopie et uniquement dans les établissements correctement équipés pour cette technique.Populations particulières
    – Enfants et adolescents
    L’utilisation de PhotoBarr n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans compte tenu de l’absence de données de sécurité et d’efficacité.
  • – Personnes âgées (65 ans et plus)
    Il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie en fonction de l’âge.
  • – Altération de la fonction rénale
    L’influence d’une altération de la fonction rénale sur l’exposition au porfimère sodique n’a pas été évaluée (voir rubrique contre-Indications).
  • – Altération de la fonction hépatique
    L’influence d’une altération de la fonction hépatique sur l’exposition au porfimère sodique n’a pas été évaluée (voir les rubriques Contre-Indications et Mises en garde/Précautions d’emploi)Modalités de manipulation :
    instructions pour la reconstitution
    Le flacon de PhotoBarr 15 mg doit être reconstitué avec une solution injectable de 6,6 ml de glucose à 5 %, ce qui conduit à une concentration finale de porfimère sodique de 2,5 mg/ml dans la solution destinée à l’injection.
  • Ne pas utiliser d’autres solvants. Ne pas mélanger PhotoBarr avec d’autres médicaments dans la même solution.
  • Reconstituer un nombre suffisant de flacons de PhotoBarr pour administrer au patient une dose de 2 mg/kg. Pour la plupart des patients (jusqu’à 75 kg), deux flacons de PhotoBarr 75 mg suffisent. Un flacon de PhotoBarr 15 mg sera nécessaire pour traiter 7,5 kg supplémentaires de poids corporel.
  • Exposition au produit et élimination
    La surface sur laquelle PhotoBar aurait été renversé doit être nettoyée à l’aide d’un chiffon humide. Tout contact avec la peau et les yeux doit être évité en raison des réactions potentielles de photosensibilité suite à une exposition à la lumière ; il est recommandé d’utiliser des gants en caoutchouc et des lunettes de protection lors de la manipulation du produit.
  • PhotoBarr est seulement à usage unique. Toute solution non utilisée doit être jetée.
  • Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
  • Exposition accidentelle
    PhotoBarr n’est ni un irritant oculaire primaire, ni un irritant dermique primaire. Toutefois, compte tenu de sa capacité à induire une photosensibilité, PhotoBarr peut être irritant pour les yeux et/ou la peau en présence de lumière vive. Il est important d’éviter tout contact avec les yeux et la peau au cours de la préparation et/ou de l’administration du produit. De même qu’en cas de surdosage thérapeutique, une personne exposée accidentellement au produit doit être protégée de toute source de lumière vive.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Porphyrie
    • Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
    • Insuffisance hépatique sévère
    • Varices oeso-gastriques
    • Ulcère oesophagien de diamètre > 1cm
    • Fistule aérodigestive
    • Suspicion d’érosion de l’artère pulmonaire ou de l’aorte

    • Patient chez qui l’oesophagectomie est contre-indiquée
      L’efficacité et particulièrement l’innocuité de la PDT avec PhotoBarr n’ont pas été établies pour les patients présentant des contre-indications à l’oesophagectomie ou ne pouvant bénéficier de cette intervention.
    • Insuffisance cardiaque congestive sévère
      La thérapie photodynamique avec PhotoBarr n’a été étudiée que chez les patients ne présentant pas de pathologie grave, comme une insuffisance cardiaque congestive à un stade avancé pouvant entraver la pratique d’une intervention chirurgicale chez ces patients.
    • Pneumopathie
      La thérapie photodynamique avec PhotoBarr n’a été étudiée que chez les patients ne présentant pas de pathologie grave, comme une pathologie pulmonaire grave pouvant entraver la pratique d’une intervention chirurgicale chez ces patients.
    • Mucosectomie, antécédent
      Lors des essais cliniques, la PDT avec PhotoBarr a été étudiée uniquement chez les patients traités pour la première fois par ablation mucosale. L’innocuité et l’efficacité chez les patients présentant un échec de traitement suite à une autre ablation mucosale locale n’a pas été évaluée.
    • Sujet de plus de 75 ans
      Les patients âgés de plus de 75 ans peuvent être exposés à un risque plus élevé d’événements indésirables au niveau respiratoire tels l’épanchement pleural ou la dyspnée.
    • Antécédent de pneumopathie
      Les patients présentant une pathologie pulmonaire ou cardiaque ou un antécédent d’une telle pathologie doivent être traités avec précaution. Ces patients peuvent être exposés à un risque plus élevé de développement d’un événement indésirable cardiaque ou pulmonaire tel que troubles du rythme cardiaque, angor, dyspnée, toux, épanchement pleural, pharyngite, atélectasie, et événements de type déshydratation (voir également Effets secondaires).
    • Antécédent de cardiopathie
      Les patients présentant une pathologie pulmonaire ou cardiaque ou un antécédent d’une telle pathologie doivent être traités avec précaution. Ces patients peuvent être exposés à un risque plus élevé de développement d’un événement indésirable cardiaque ou pulmonaire tel que troubles du rythme cardiaque, angor, dyspnée, toux, épanchement pleural, pharyngite, atélectasie, et événements de type déshydratation (voir également Effets secondaires).
    • Insuffisance hépatique
      Chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique, aucune donnée en terme de pharmacocinétique et de tolérance n’est disponible. Basé sur la preuve d’une élimination essentiellement hépatique/biliaire des substances photoactives, la sévérité des réactions de phototoxicité et la durée de la période de photosensibilité peuvent être augmentées chez les patients ayant une quelconque altération de la fonction hépatique. L’utilisation de PhotoBarr est contre-indiquée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. Les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée doivent être clairement informés que la période pendant laquelle des mesures de précautions sont nécessaires peut dépasser 90 jours.
    • Ne pas s’exposer directement au soleil ou aux rayonnements UV
      Tous les patients recevant PhotoBarr sont photosensibles et doivent observer quelques précautions pour éviter toute exposition de la peau et des yeux à la lumière directe du soleil ou aux lumières intérieures vives (provenant des lampes d’examen, y compris les lampes dentaires, les lampes de bloc opératoire, de la proximité des ampoules sans abat-jour, lumières des néons, etc.) pendant au moins 90 jours après le traitement car certains patients restent photosensibles pendant 90 jours, voire plus.
    • Pendant cette période, les patients doivent porter lorsqu’ils sont à l’extérieur des lunettes de soleil foncées, possédant une transmittance de la lumière blanche inférieure à 4 %. La photosensibilité est due aux substances photoactives résiduelles, présentes dans toutes les parties de la peau. L’exposition de la peau à la lumière ambiante intérieure est cependant bénéfique car elle permet d’inactiver progressivement le médicament résiduel par un processus de photo-destruction. En conséquence, les patients ne doivent pas rester dans une pièce sombre pendant cette période. Il faut conseiller à ces patients d’exposer leur peau à la lumière ambiante intérieure. Le niveau de photosensibilité varie en fonction des différentes parties du corps, en fonction du degré d’exposition antérieure à la lumière.
    • Avant d’exposer une partie de la peau à la lumière directe du soleil ou à une lumière intérieure de forte intensité, le patient doit la tester afin de détecter la photosensibilité résiduelle. Exposer une petite surface de la peau à la lumière du soleil pendant 10 minutes. Le tissu entourant les yeux peut être plus sensible. Il n’est donc pas recommandé d’effectuer le test au niveau du visage. Si aucune réaction de photosensibilité (érythème, oedème, formation de cloques) ne se produit dans les 24 heures, le patient peut progressivement reprendre ses activités extérieures normales, en continuant à prendre des précautions au départ puis en augmentant progressivement l’exposition. S’il se produit une réaction de photosensibilité au niveau de la petite surface de peau testée, le patient doit continuer à prendre des précautions pendant deux autres semaines avant de renouveler le test. Si les patients se rendent dans une zone géographique où la lumière du soleil est plus importante, ils doivent tester de nouveau leur niveau de photosensibilité. Les écrans solaires classiques contre les rayonnements ultraviolets (UV) ne protègent pas contre les réactions de photosensibilité car la photoactivation est provoquée par la lumière visible.
    • Risque de photosensibilisation
      Tous les patients recevant PhotoBarr sont photosensibles et doivent observer quelques précautions pour éviter toute exposition de la peau et des yeux à la lumière directe du soleil ou aux lumières intérieures vives (provenant des lampes d’examen, y compris les lampes dentaires, les lampes de bloc opératoire, de la proximité des ampoules sans abat-jour, lumières des néons, etc.) pendant au moins 90 jours après le traitement car certains patients restent photosensibles pendant 90 jours, voire plus.
    • Pendant cette période, les patients doivent porter lorsqu’ils sont à l’extérieur des lunettes de soleil foncées, possédant une transmittance de la lumière blanche inférieure à 4 %. La photosensibilité est due aux substances photoactives résiduelles, présentes dans toutes les parties de la peau. L’exposition de la peau à la lumière ambiante intérieure est cependant bénéfique car elle permet d’inactiver progressivement le médicament résiduel par un processus de photo-destruction. En conséquence, les patients ne doivent pas rester dans une pièce sombre pendant cette période. Il faut conseiller à ces patients d’exposer leur peau à la lumière ambiante intérieure. Le niveau de photosensibilité varie en fonction des différentes parties du corps, en fonction du degré d’exposition antérieure à la lumière.
    • Avant d’exposer une partie de la peau à la lumière directe du soleil ou à une lumière intérieure de forte intensité, le patient doit la tester afin de détecter la photosensibilité résiduelle. Exposer une petite surface de la peau à la lumière du soleil pendant 10 minutes. Le tissu entourant les yeux peut être plus sensible. Il n’est donc pas recommandé d’effectuer le test au niveau du visage. Si aucune réaction de photosensibilité (érythème, oedème, formation de cloques) ne se produit dans les 24 heures, le patient peut progressivement reprendre ses activités extérieures normales, en continuant à prendre des précautions au départ puis en augmentant progressivement l’exposition. S’il se produit une réaction de photosensibilité au niveau de la petite surface de peau testée, le patient doit continuer à prendre des précautions pendant deux autres semaines avant de renouveler le test. Si les patients se rendent dans une zone géographique où la lumière du soleil est plus importante, ils doivent tester de nouveau leur niveau de photosensibilité. Les écrans solaires classiques contre les rayonnements ultraviolets (UV) ne protègent pas contre les réactions de photosensibilité car la photoactivation est provoquée par la lumière visible.
    • Risque de trouble ophtalmique
      Il faut recommander aux patients de consulter leur ophtalmologiste s’ils constatent un changement de la vision après la thérapie PDT avec PhotoBarr.
    • Risque de douleur thoracique
      A la suite de la thérapie photodynamique, les patients peuvent se plaindre d’une douleur thoracique sous le sternum, en raison des réponses inflammatoires dans la zone de traitement. Cette douleur peut être suffisamment intense pour justifier la prescription d’analgésiques morphiniques sur une courte période.
    • Sténose de l’oesophage
      Eviter l’utilisation prophylactique de corticoïdes pour réduire la formation de sténose pendant la PDT car on a montré que leur utilisation ne réduisait pas la formation de sténose, mais au contraire l’aggravait.
    • Risque de dysphagie
      La PDT avec PhotoBarr provoque normalement une dysphagie, une odynophagie, des nausées et des vomissements. Il faut donc conseiller aux patients de prendre une alimentation liquide pendant les premiers jours (jusqu’à 4 semaines) après l’application de lumière laser. Si la prise d’aliments ou de boissons devient impossible ou en cas de vomissements répétés, il faut conseiller aux patients de revenir au sein de l’établissement pour des examens et pour recevoir des solutés intraveineux si nécessaire.
    • Risque de nausée
      La PDT avec PhotoBarr provoque normalement une dysphagie, une odynophagie, des nausées et des vomissements. Il faut donc conseiller aux patients de prendre une alimentation liquide pendant les premiers jours (jusqu’à 4 semaines) après l’application de lumière laser. Si la prise d’aliments ou de boissons devient impossible ou en cas de vomissements répétés, il faut conseiller aux patients de revenir au sein de l’établissement pour des examens et pour recevoir des solutés intraveineux si nécessaire.
    • Risque de vomissement
      La PDT avec PhotoBarr provoque normalement une dysphagie, une odynophagie, des nausées et des vomissements. Il faut donc conseiller aux patients de prendre une alimentation liquide pendant les premiers jours (jusqu’à 4 semaines) après l’application de lumière laser. Si la prise d’aliments ou de boissons devient impossible ou en cas de vomissements répétés, il faut conseiller aux patients de revenir au sein de l’établissement pour des examens et pour recevoir des solutés intraveineux si nécessaire.
    • Radiothérapie
      Si la PDT doit être administrée avant ou après une radiothérapie, laisser suffisamment de temps entre les thérapies pour vous assurer que la réaction inflammatoire produite par le premier traitement a disparu avant de débuter le deuxième traitement.
    • Traitement prolongé
      Aucune donnée sur l’effet à long terme de PhotoBarr (au delà de deux ans) n’est disponible actuellement. Les médecins traitants doivent donc être informés de la possibilité de prolifération des cellules squameuses et du risque de cancer non détecté.
    • Surveillance clinique pendant le traitement puis après l’arrêt du traitement
      En conséquence, il convient de poursuivre une surveillance appropriée et rigoureuse malgré la réparation endoscopique possible, partielle ou complète, de la muqueuse squameuse saine.
    • Lors des essais cliniques avec PhotoBarr, une surveillance était exercée par un suivi tous les trois mois ou tous les six mois après quatre résultats consécutifs de biopsie montrant la disparition de la dysplasie de haut grade (voir Données de sécurité précliniques).
    • Les recommandations en vigueur sur le traitement et sa surveillance doivent être prises en compte.
    • Information du patient
      – Tous les patients recevant PhotoBarr sont photosensibles et doivent observer quelques précautions pour éviter toute exposition de la peau et des yeux à la lumière directe du soleil ou aux lumières intérieures vives (provenant des lampes d’examen, y compris les lampes dentaires, les lampes de bloc opératoire, de la proximité des ampoules sans abat-jour, lumières des néons, etc.) pendant au moins 90 jours après le traitement car certains patients restent photosensibles pendant 90 jours, voire plus.
    • Pendant cette période, les patients doivent porter lorsqu’ils sont à l’extérieur des lunettes de soleil foncées, possédant une transmittance de la lumière blanche inférieure à 4 %. La photosensibilité est due aux substances photoactives résiduelles, présentes dans toutes les parties de la peau. L’exposition de la peau à la lumière ambiante intérieure est cependant bénéfique car elle permet d’inactiver progressivement le médicament résiduel par un processus de photo-destruction. En conséquence, les patients ne doivent pas rester dans une pièce sombre pendant cette période. Il faut conseiller à ces patients d’exposer leur peau à la lumière ambiante intérieure. Le niveau de photosensibilité varie en fonction des différentes parties du corps, en fonction du degré d’exposition antérieure à la lumière.
    • Avant d’exposer une partie de la peau à la lumière directe du soleil ou à une lumière intérieure de forte intensité, le patient doit la tester afin de détecter la photosensibilité résiduelle. Exposer une petite surface de la peau à la lumière du soleil pendant 10 minutes. Le tissu entourant les yeux peut être plus sensible. Il n’est donc pas recommandé d’effectuer le test au niveau du visage. Si aucune réaction de photosensibilité (érythème, oedème, formation de cloques) ne se produit dans les 24 heures, le patient peut progressivement reprendre ses activités extérieures normales, en continuant à prendre des précautions au départ puis en augmentant progressivement l’exposition. S’il se produit une réaction de photosensibilité au niveau de la petite surface de peau testée, le patient doit continuer à prendre des précautions pendant deux autres semaines avant de renouveler le test. Si les patients se rendent dans une zone géographique où la lumière du soleil est plus importante, ils doivent tester de nouveau leur niveau de photosensibilité. Les écrans solaires classiques contre les rayonnements ultraviolets (UV) ne protègent pas contre les réactions de photosensibilité car la photoactivation est provoquée par la lumière visible.
    • – Il faut recommander aux patients de consulter leur ophtalmologiste s’ils constatent un changement de la vision après la thérapie PDT avec PhotoBarr.
    • – La PDT avec PhotoBarr provoque normalement une dysphagie, une odynophagie, des nausées et des vomissements. Il faut donc conseiller aux patients de prendre une alimentation liquide pendant les premiers jours (jusqu’à 4 semaines) après l’application de lumière laser. Si la prise d’aliments ou de boissons devient impossible ou en cas de vomissements répétés, il faut conseiller aux patients de revenir au sein de l’établissement pour des examens et pour recevoir des solutés intraveineux si nécessaire.
    • Utiliser une contraception efficace avant la mise en route du traitement
      Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace avant le traitement.
    • Utiliser une contraception efficace pdt le traitement puis pdt 3 mois après l’arrêt du traitement
      Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant et au moins 90 jours après le traitement.
    • Incompatibilité avec tous les médicaments
      Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans le paragraphe mode de Manipulation..
    • Compatibilité avec certains solvants
      Le flacon de PhotoBarr 15 mg doit être reconstitué avec une solution injectable de 6,6 ml de glucose à 5 %, ce qui conduit à une concentration finale de porfimère sodique de 2,5 mg/ml dans la solution destinée à l’injection.
    • Ne pas utiliser d’autres solvants. Ne pas mélanger PhotoBarr avec d’autres médicaments dans la même solution.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Il n’existe pas de données cliniques concernant des grossesses exposées au porfimère sodique. Les études animales ne sont pas concluantes pour ce qui est des effets délétères sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l’accouchement et le développement post-natal (voir sectionsécurité préclinique). Le risque potentiel en clinique n’est pas connu. Ne pas utiliser le porfimère sodique pendant la grossesse sauf en cas d’absolue nécessité. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace avant, pendant et au moins 90 jours après le traitement.

     Allaitement :

    On ne sait pas si le porfimère sodique est excrété dans le lait maternel humain. Chez les rates, le porfimère sodique passait dans le lait. L’allaitement doit être arrêté avant le traitement.

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Pour la procédure de photothérapie, une sédation peut s’avérer nécessaire, et il faut donc prendre les précautions nécessaires. Les patients ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines après le traitement lumineux s’ils ont été sédatés pour cela.

    • Photosensibilisation (Très fréquent)
    • Sténose de l’oesophage (Très fréquent)
    • Vomissement (Très fréquent)
    • Douleur thoracique (Très fréquent)
    • Fièvre (Très fréquent)
    • Dysphagie (Très fréquent)
    • Constipation (Très fréquent)
    • Déshydratation (Très fréquent)
    • Nausée (Très fréquent)
    • Bronchite (Rare)
    • Onychomycose (Rare)
    • Sinusite (Rare)
    • Infection cutanée (Rare)
    • Cancer de la peau (Rare)
    • Lentigo (Rare)
    • Leucocytose (Rare)
    • Anorexie (Fréquent)
    • Trouble hydroélectrolytique (Fréquent)
    • Hypokaliémie (Rare)
    • Anxiété (Fréquent)
    • Insomnie (Fréquent)
    • Agitation (Rare)
    • Céphalée (Fréquent)
    • Paresthésie (Fréquent)
    • Dysgueusie (Fréquent)
    • Vertige (Rare)
    • Hypoesthésie (Rare)
    • Tremblement (Rare)
    • Irritation oculaire (Rare)
    • Oedème oculaire (Rare)
    • Surdité (Rare)
    • Acouphène (Rare)
    • Tachycardie (Fréquent)
    • Angor (Rare)
    • Fibrillation auriculaire (Rare)
    • Flutter auriculaire (Rare)
    • Hypertension artérielle (Rare)
    • Hémorragie (Rare)
    • Bouffée vasomotrice (Rare)
    • Hypotension orthostatique (Rare)
    • Epanchement pleural (Fréquent)
    • Pharyngite (Fréquent)
    • Atélectasie (Fréquent)
    • Dyspnée (Fréquent)
    • Suffocation (Rare)
    • Dyspnée d’effort (Rare)
    • Hémoptysie (Rare)
    • Hypoxie (Rare)
    • Congestion nasale (Rare)
    • Trouble de la déglutition (Rare)
    • Toux (Rare)
    • Dépression respiratoire (Rare)
    • Congestion pulmonaire (Rare)
    • Râle bronchique sibilant (Rare)
    • Hoquet (Fréquent)
    • Diarrhée (Fréquent)
    • Dyspepsie (Fréquent)
    • Ulcère oesophagien (Fréquent)
    • Douleur abdominale (Fréquent)
    • Hématémèse (Fréquent)
    • Douleur oesophagienne (Fréquent)
    • Eructation (Fréquent)
    • Méléna (Fréquent)
    • Trouble oesophagien (Fréquent)
    • Régurgitation (Fréquent)
    • Contracture abdominale (Fréquent)
    • Spasme oesophagien (Fréquent)
    • Oesophagite (Fréquent)
    • Selle molle (Rare)
    • Gêne abdominale (Rare)
    • Dilatation abdominale (Rare)
    • Sténose du pylore (Rare)
    • Gerçure labiale (Rare)
    • Colite (Rare)
    • Flatulence (Rare)
    • Gastrite (Rare)
    • Hémorragie gastro-intestinale (Rare)
    • Halitose (Rare)
    • Hémorragie oesophagienne (Rare)
    • Perforation oesophagienne (Rare)
    • Prurit (Fréquent)
    • Eruption cutanée (Fréquent)
    • Fragilité cutanée (Fréquent)
    • Dépigmentation de la peau (Fréquent)
    • Ulcère cutané (Fréquent)
    • Dermatite exfoliative (Fréquent)
    • Sécheresse cutanée (Fréquent)
    • Milium colloïde (Fréquent)
    • Eruption maculopapuleuse (Fréquent)
    • Eruption papuleuse (Fréquent)
    • Hypermélanose (Fréquent)
    • Lésion cutanée (Fréquent)
    • Nodule sous-cutané (Fréquent)
    • Urticaire (Fréquent)
    • Sueur froide (Rare)
    • Pousse du cheveu (anomalie) (Rare)
    • Ecchymose (Rare)
    • Chéloïde (Rare)
    • Hypersudation nocturne (Rare)
    • Eruption maculeuse (Rare)
    • Desquamation cutanée (Rare)
    • Douleur au niveau de la cicatrice (Rare)
    • Vitiligo (Rare)
    • Dorsalgie (Fréquent)
    • Douleur des membres (Fréquent)
    • Réaction articulaire (Rare)
    • Fasciite plantaire (Rare)
    • Rétention urinaire (Rare)
    • Gynécomastie (Rare)
    • Naevus mélanocytaire (Rare)
    • Rigidité musculaire (Fréquent)
    • Asthénie (Fréquent)
    • Sensation de chaleur (Rare)
    • Erythème au point d’injection (Rare)
    • Léthargie (Rare)
    • Malaise (Rare)
    • Oedème périphérique (Rare)
    • Douleur (Rare)
    • Oedème prenant le godet (Rare)
    • Intolérance à la chaleur (Rare)
    • Faiblesse musculaire (Rare)
    • Poids (diminution) (Fréquent)
    • Chaleur cutanée (Fréquent)
    • Hypoalbuminémie (Rare)
    • Hyperchlorémie (Rare)
    • Urémie (augmentation) (Rare)
    • Hématocrite (diminution) (Rare)
    • Hémoglobinémie (diminution) (Rare)
    • Hypoprotéinémie
    • Effet indésirable lié à la technique
    • Cataracte

    • Classement ATC : 
          L01XD01 / PORFIMERE SODIQUE
    • Classement Vidal : 
          Agent photosensibilisant : voie générale (cancérologie)

    • CIP : 5658112 (PHOTOBARR 15mg pdre p sol inj : Fl/1).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Axcan Pharma SA


    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    KOREC®

    quinapril FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé pelliculé sécable à 5 mg (jaune) :  Boîte de 28, sous plaquettes

    Read More »

    MP CONTROL® (VELPEAU®)

    MP CONTROL® (VELPEAU®) Dispositif médical pour correction orthopédique (main, attelle MP, flexion/pouce abduction). Immobilisation relative et ajustable de

    Read More »