poudre pour solution injectable
par flacon(s)
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porfimère sodique | 15 mg |
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Traitement des rechutes des cancers bronchiques non à petites cellules ou du cancer de l’oesophage ayant fait l’objet d’un traitement loco-régional antérieur.
- Reconstitution :
Les flacons de 15 mg sont reconstitués dans 6,6 ml de glucose isotonique, les flacons de 75 mg dans 31,8 ml ; la concentration finale est de 2,5 mg/ml.- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.Posologie :
Elle est de 2 mg/kg administrés au cours d’une injection intraveineuse lente (3 à 5 minutes).- – Photoactivation de Photofrin :
Photofrin est activé par la lumière dans la région spectrale de 630 nm. Environ 40 à 50 heures après l’administration de Photofrin, la lumière laser doit être appliquée sur la tumeur à l’aide d’une fibre optique terminée par un diffuseur cylindrique (une fibre optique à diffuseur cylindrique) ou par le passage d’une fibre optique terminée par une microlentille à travers la cannelure de fonctionnement d’un endoscope/bronchoscope. On peut employer les diffuseurs cylindriques au niveau interstitiel ou intraluminal.- L’activation interstitielle est privilégiée dans le cas des tumeurs bronchiques non circonférentielles de plus petite taille si elles sont assez molles pour permettre la pénétration, étant donné que cette méthode entraîne une moindre exposition de la muqueuse bronchique normale à la lumière.
- La photoactivation de Photofrin est commandée par la puissance de lumière totale (dose de lumière) appliquée au siège de la tumeur. Dans le cas des tumeurs de l’oesophage, une dose de lumière de 300 joules/cm de longueur de la tumeur doit être administrée à l’aide d’un diffuseur cylindrique. Pour les tumeurs endobronchiques, on peut employer soit les fibres optiques à diffuseurs cylindriques, soit les fibres optiques à microlentille, selon la forme, la localisation et la taille de la tumeur. Le diffuseur cylindrique conviendra pour la plupart des tumeurs ; la dose de lumière administrée au moyen d’un diffuseur cylindrique pour le traitement du carcinome endobronchique devrait être de 200 joules/cm de longueur de la tumeur. La microlentille est utile dans les tumeurs de petite taille, planes, non circonférentielles ; une dose de lumière de 100 joules/cm2 doit être appliquée.
- Une irradiation uniforme et complète par lumière laser de la masse tumorale est indispensable. L’emploi de la fibre optique pour la photoactivation de Photofrin nécessite une source laser convenable fonctionnant à une longueur d’onde de 630 nm plus ou moins 3 et produisant un débit de puissance stable. Les fibres optiques sont disponibles en deux modèles, le diffuseur cylindrique et la microlentille.
- – Diffuseur cylindrique :
Le diffuseur cylindrique permet la diffusion uniforme du rayonnement laser selon un motif cylindrique sur toute la longueur d’extrémité de la fibre optique. La formule de dosimétrie lumineuse spécifique suivante est applicable :
Dose de lumière (J/cm) = [Débit de puissance totale du diffuseur (W) × Durée du traitement (s)] / Longueur du diffuseur (cm)
Les diffuseurs cylindriques sont offerts en diverses longueurs et le choix de la longueur d’extrémité dépend de la longueur de la tumeur. La longueur du diffuseur doit être étalonnée afin d’éviter l’exposition du tissu non malin à la lumière et de prévenir le chevauchement du tissu malin précédemment traité. Les tumeurs dont la longueur diffère de celles des diffuseurs disponibles peuvent nécessiter l’emploi multiple d’un seul diffuseur ou l’emploi de deux ou plusieurs diffuseurs de longueurs différentes. Le débit de puissance total à l’extrémité de la fibre, mesuré par un wattmètre à sphère intégrante approprié, est réglé [à 400 mW × cm de longueur de diffuseur] pour délivrer la dose convenable selon des durées d’exposition, soit de 12 minutes 30 secondes (œsophagien), soit de 8 minutes 30 secondes (endobronchique). Les diffuseurs ou combinaisons de diffuseurs doivent être sélectionnés de façon à réduire au maximum le temps de traitement de chaque patient.- – Microlentille :
La fibre optique à microlentille émet un faisceau lumineux divergent, à sens direct, semblable à celui d’une lampe de poche. On l’emploie pour traiter les petites lésions en positionnant l’extrémité de la microlentille de manière à les irradier de façon uniforme par un spot circulaire. Le diamètre de celui-ci peut être augmenté ou diminué en déplaçant l’extrémité de la microlentille pour l’éloigner ou la rapprocher de la lésion.- La formule suivante de dosimètre lumineuse spécifique est applicable :
Dose de lumière (J/cm2) = [Débit de puissance totale à l’embout de fibre optique (W) × Durée de traitement (s)] / Surface de traitement (cm2)
Dans le cas de la microlentille, le débit de puissance à l’embout de la fibre optique, mesuré par un wattmètre, est réglé [à 200 mW × cm2 de surface tumorale] pour délivrer une dose de 100 J/cm2 tumeur à une durée de 8 minutes 20 secondes par zone traitée.- Les patients avec des lésions endobronchiques ou un cancer de l’oesophage peuvent recevoir un second, voire un troisième, cycle de traitement photodynamique, chaque cycle (Photofrin puis irradiation) étant réalisé à un intervalle de 30 jours du cycle précédent. Un maximum de 3 cycles peut être administré.
- L’irradiation de la tumeur doit être complète et uniforme afin d’obtenir l’activation de Photofrin.Surveillance :
– Lésions endobronchiques liées à un cancer du poumon non à petites cellules :
Les patients doivent être surveillés étroitement après l’irradiation par laser ; la survenue ou l’aggravation d’une dyspnée ou d’une hémoptysie peuvent nécessiter une bronchoscopie et un débridement en urgence.- En l’absence de complication, deux jours après l’irradiation, le patient subira une bronchoscopie de débridement afin d’extraire les tissus nécrosés.
- S’il existe une tumeur résiduelle après la bronchoscopie de débridement, une seconde irradiation par laser peut être faite, avec les mêmes caractéristiques que la première ; une seconde injection de Photofrin n’est pas nécessaire dans ce cas précis. Cette seconde irradiation par laser doit être administrée entre 96 et 120 heures après l’injection initiale de Photofrin. Une bronchoscopie de débridement doit être de nouveau faite, 2 jours après l’irradiation, plus tôt si cela est nécessaire.
- – Cancer de l’oesophage :
S’il existe une tumeur résiduelle visible lors de l’endoscopie, après le traitement photodynamique, l’irradiation par laser peut être renouvelée avec les mêmes caractéristiques que l’irradiation précédente ; une seconde injection de Photofrin n’est pas nécessaire dans ce cas précis. Cette seconde irradiation par laser doit être administrée entre 96 et 120 heures après l’injection initiale de Photofrin. - Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.Posologie :
Absolue(s) :
- Porphyrie
- Hypersensibilité aux porphyrines
- Suspicion d’érosion de l’artère pulmonaire ou de l’aorte
- Fistule aérodigestive
- Respecter les conditions d’utilisation du médicament
Photofrin ne doit pas être reconstitué avec du sérum physiologique (précipitation) ; il ne doit pas être mélangé avec d’autres produits. Une fois reconstitué, il doit être administré dans les 4 heures. - Ne pas s’exposer au soleil ou à une lumière artificielle intense pdt 30 jours après l’arrêt du trt
Après l’administration de Photofrin, des précautions doivent être prises pour limiter l’exposition à la lumière solaire ou à une lumière artificielle intense pendant 30 jours, au moins. Chez certains patients, la photosensibilité est susceptible de perdurer pendant 90 jours, voire plus longtemps. Néanmoins, ce type de photosensibilisation n’a que rarement été observé au-delà de 30 jours. - Passé ce délai de 30 jours, la photosensibilité sera testée en exposant une petite surface cutanée (doigt, dos de la main) à la lumière solaire (5 minutes). S’il existe une réaction (érythème, oedème), le patient devra se protéger de la lumière pendant encore deux semaines avant de retester sa photosensibilité.
- Comme la photo-activation est engendrée par la lumière visible, les écrans solaires contre les UV (ultraviolets) conventionnels n’offrent aucune protection contre les réactions de photosensibilisation. Le patient ne doit pas rester dans l’obscurité complète car l’exposition à une luminosité faible peut jouer un rôle important dans la réduction de la période de photosensibilité.
- Pour les malades chez lesquels les possibilités de compréhension de la nécessité d’un isolement sont médiocres, d’autres méthodes doivent être préférées.
- Cancer bronchique
– Cancer du poumon endobronchique :
Une surveillance particulièrement attentive doit être faite entre le traitement photodynamique et la bronchoscopie de débridement, car il y a un risque de détresse respiratoire. En cas de survenue d’une détresse respiratoire, une bronchoscopie doit être faite en urgence afin d’éliminer les sécrétions et les débris, et de libérer les voies aériennes. - Pour les patients ayant une tumeur bronchique avec envahissement de la paroi bronchique, il existe un risque de fistule ou de rupture de vaisseau bronchique après le traitement photodynamique.
- – Traitement des lésions bronchiques obstructives :
Les patients ayant une détresse respiratoire aiguë sévère liée à une obstruction bronchique ne doivent pas recevoir le traitement photodynamique en raison du délai de 2 à 3 jours entre l’injection de Photofrin et l’irradiation par laser. - Cancer de l’oesophage
Dysphagie due à un cancer de l’oesophage :
Les patients qui ont une tumeur oesophagienne au niveau de la carène, ou au-dessus, doivent être examinés par bronchoscopie. S’il existe une érosion de la trachée, le risque de fistule après le traitement photodynamique est suffisamment élevé pour déconseiller ce traitement. - Risque de douleur thoracique
Les patients peuvent ressentir une douleur thoracique rétrosternale, conséquence du traitement photodynamique et de la réponse inflammatoire de la zone traitée ; cette douleur peut être suffisamment intense pour nécessiter la prescription brève d’antalgiques opiacés. - Compatibilité avec certains solvants
– Les flacons de 15 mg sont reconstitués dans 6,6 ml de glucose isotonique, les flacons de 75 mg dans 31,8 ml ; la concentration finale est de 2,5 mg/ml. - – Ne pas reconstituer dans du sérum physiologique mais dans du glucose à 5 %.
- Incompatibilité avec certains solvants
Ne pas reconstituer dans du sérum physiologique. - Incompatibilité avec tous les médicaments
Ne pas mettre en solution en présence d’autres médicaments.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Photofrin n’est pas tératogène chez le rat ou le lapin à des doses comparables à celles utilisées en clinique. Cependant, Photofrin est toxique pour la mère et ne doit être utilisé pendant la grossesse qu’après avoir évalué les risques et bénéfices potentiels.
- Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace.
Allaitement :
- On ignore s’il existe un passage de photofrin dans le lait, l’allaitement est donc déconseillé au cours d’un traitement par Photofrin.
- Aucun effet secondaire observé ne semble avoir une influence sur la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.
- Photosensibilisation (Très fréquent)
- Constipation
- Oedème
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Douleur (Très fréquent)
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Douleur abdominale (Très fréquent)
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Douleur thoracique (Très fréquent)
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Epanchement pleural
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Fièvre (Très fréquent)
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Fibrillation auriculaire
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Nausée
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Vomissement
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Trouble respiratoire
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Dyspnée
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Dyspnée (aggravation) (Très fréquent)
- Cancer bronchique.
- Cancer bronchique.
- Pneumopathie (Très fréquent)
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Insuffisance respiratoire
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Cancer bronchique, Cancer de l’oesophage.
- Hématémèse (Très fréquent)
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Anémie (Très fréquent)
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Diarrhée
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Déshydratation
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Infection
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Fistule oesophagienne
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Dysphagie
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Poids (diminution)
- Cancer de l’oesophage.
- Cancer de l’oesophage.
- Hémoptysie (Très fréquent)
- Cancer bronchique.
- Cancer bronchique.
- Hypersécrétion bronchique
- Cancer bronchique.
- Cancer bronchique.
- Mucite
- Cancer bronchique.
- Cancer bronchique.
- Hémorragie intrapulmonaire
- Cancer bronchique.
- Cancer bronchique.
- Toux (Très fréquent)
- Cancer bronchique.
- Cancer bronchique.
- Bronchite (Très fréquent)
- Cancer bronchique.
- Cancer bronchique.
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Classement ATC :
L01XD01 / PORFIMERE SODIQUE
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Classement Vidal :
Agent photosensibilisant : voie générale (cancérologie)
Liste I
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CIP : 5594903 (PHOTOFRIN 15mg pdre p sol inj : Fl).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Axcan Pharma SAS
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