logo news copy.webp
Search
Close this search box.

PIPORTIL®


pipotiazine

FORMES et PRÉSENTATIONS


Piportil :
Comprimé pelliculé sécable à 10 mg (jaune) :  Étui de 20.
  • Solution buvable à 4 % :  Flacon compte-gouttes de 10 ml (400 gouttes). Piportil L4 :
    Solution injectable à 25 mg/ml IM (huileuse) :  Ampoules de 1 ml, boîte de 3.
  • Solution injectable à 100 mg/4 ml IM (huileuse) :  Ampoule de 4 ml, boîte unitaire.


  • COMPOSITION


    Piportil :
    Comprimé à 10 mg :p cp
    Pipotiazine (DCI) 
    10 mg
    Excipients : Noyau : acide ascorbique, amidon de blé, oxyde d’aluminium hydraté, dextrine blanche, gélatine, stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose.
  • Solution buvable à 4 % :p goutte
    Pipotiazine (DCI) 
    1 mg
    Excipients : acide tartrique, acide ascorbique, saccharose, éthanol à 96 %, glycérol, arôme orange sanguine, eau purifiée.
  • 1 ml de solution correspond à 40 gouttes, soit 40 mg de pipotiazine.


    Piportil L4 :
    Solution injectable :p ampoule
    Pipotiazine (DCI) palmitate ou ester palmitique de pipotiazine 
    25 mg
    ou100 mg
    Excipient (commun) : huile de sésame raffinée (contenant 100 ppm de butylhydroxyanisole).

  • INDICATIONS

    Piportil :
    • États psychotiques aigus.
    • États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
    Piportil L4 :
    Traitement au long cours des états psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte.
  • La posologie minimale efficace sera toujours recherchée.
  • Piportil :
    Si l’état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
    La posologie est de 5 à 20 mg/jour.
    Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 30 mg/jour maximum.
    Coût du traitement journalier : 0,38 à 2,26 euro(s) (cp) ; 0,34 à 2,03 euro(s) (sol buv).
    Piportil L4 :
    Le traitement sera instauré en milieu hospitalier, à dose faible. Le traitement ambulatoire ne sera poursuivi que sous surveillance médicale stricte.
    La posologie est variable, allant de 25 à 200 mg maximum ; en moyenne 75 mg, toutes les 2 à 4 semaines.
    Coût du traitement journalier : 0,16 à 1,81 euro(s).
    Voie injectable intramusculaire profonde.
    Ne pas utiliser par voie intraveineuse.
    Comme pour toutes les solutions injectables à excipient huileux, il est recommandé d’utiliser des seringues en verre.
    Les doses seront réduites chez les personnes âgées.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la pipotiazine ou à l’un des autres constituants.
    • Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétroprostatiques.
    • Antécédents d’agranulocytose.
    • Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.
    • Piportil comprimé à 10 mg : patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration de ce traitement sera interrompue.
    • Syndrome malin des neuroleptiques :
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
    • Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    • Allongement de l’intervalle QT :
      Les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) : cf Effets indésirables.
    • Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      • bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
      • hypokaliémie,
      • allongement congénital de l’intervalle QT,
      • traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT (cf Contre-indications et Interactions).
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
    • Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.
    • Patients âgés déments :
      Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.
    • Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
    • A la fin du traitement d’une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
      Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d’origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d’origine infectieuse (par exemple pneumonie).
      Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
      La part respective de l’antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l’augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n’est pas claire.
    • Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Piportil et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre (cf Effets indésirables)
    • En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    • La survenue d’un iléus paralytique, pouvant être révélée par une distension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge en urgence.
    • La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l’alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone, d’autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (cf Interactions).
    • Piportil comprimé : ce médicament peut être administré en cas de maladie coeliaque. L’amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l’état de trace et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d’une maladie coeliaque.
    • Piportil solution buvable :
      • contient de faibles quantités d’éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose maximale journalière ;
      • contient du saccharose : son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou un déficit en sucrase-isomaltase.
    • Piportil L4 solution injectable : ce médicament contient de l’huile de sésame et peut induire des réactions allergiques sévères.
    Précautions d’emploi :
    • La surveillance du traitement par la pipotiazine doit être renforcée :
      • Chez les épileptiques, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
      • Chez le sujet âgé présentant :
        • une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux ;
        • une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;
        • une éventuelle hypertrophie prostatique.
      • Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
      • En cas d’insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d’accumulation.

    INTERACTIONS

    Médicaments abaissant le seuil épileptogène :

    L’utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru (risque accru de convulsions).

    Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

    Médicaments atropiniques :

    Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc. Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

    Médicaments sédatifs :

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe I a et III, certains neuroleptiques.

    Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.

    L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.

    Toutefois, la méthadone ainsi que certaines sous-classes font exception à cette règle :
    • des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
    • les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.
    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées : Cf Contre-indications.
    • Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    Déconseillées : Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
    • Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe I a (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, propériciazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l’azolé antifongique. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
    • Consommation d’alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
    • Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    • Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
    • Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ropinirole, sélégiline) : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
    • Méthadone : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. De plus, effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif). Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe I a, bêtabloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
    • Piportil (formes orales) : topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l’absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques. Prendre les topiques gastro-intestinaux, antiacides ou charbon à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).

    A prendre en compte :
    • Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension notamment orthostatique.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) et bêtabloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    L’analyse des grossesses exposées n’a révélé aucun effet malformatif particulier de la pipotiazine.

    Chez le nouveau-né, les phénothiazines peuvent parfois être responsables, si elles sont poursuivies en fin de grossesse, en particulier à fortes doses :
    • de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens : tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l’émission du méconium ;
    • de signes extrapyramidaux : hypertonie, trémulations ;
    • de sédation.

    En conséquence, l’utilisation de la pipotiazine est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.

    Piportil solution buvable : ce médicament contenant de l’alcool est déconseillé chez les femmes enceintes. Il est recommandé d’utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d’alcool.


    Allaitement :

    En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Dès les faibles doses :
    Troubles neurovégétatifs :
    • Hypotension orthostatique.
    • Effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation voire iléus paralytique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi), troubles de l’accommodation, risque de rétention urinaire.
    Troubles neuropsychiques :
    • Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
    • Indifférence, réactions anxieuses, variation de l’état thymique.
    A doses plus élevées :
    Troubles neuropsychiques :
    • Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus…).
    • Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées.
    Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
    • Syndrome extrapyramidal :
      • akinétique avec ou sans hypertonie et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
      • hyperkinétohypertonique, excitomoteur,
      • akathisie.
    Troubles endocriniens et métaboliques :
    • Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
    • Prise de poids.
    • Dysrégulation thermique.
    • Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
    Rarement et dose-dépendant :
    Trouble cardiaque :
    • Risque d’allongement de l’intervalle QT.
    Plus rarement et non dose-dépendants :
    Troubles cutanés :
    • Réactions cutanées allergiques.
    • Photosensibilisation.
    Troubles hématologiques :
    • Agranulocytose exceptionnelle : des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
    • Leucopénie.
    Troubles ophtalmologiques :
    • Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
    Autres troubles observés :
    • Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
    • Possibilité d’ictère cholestatique.
    • Syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d’origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par des neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénone ou benzamide (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques : fréquence inconnue (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

    SURDOSAGE

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
  • Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

  • PHARMACODYNAMIE

    Antipsychotique neuroleptique, phénothiazine de structure pipéridinique (N : système nerveux).

    Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables :
    • de l’effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
    • d’effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).

    Dans le cas de la pipotiazine, cette activité antidopaminergique est d’importance moyenne : l’activité antipsychotique est nette ; les effets extrapyramidaux sont marqués.

    La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l’origine d’une sédation, non négligeable, éventuellement recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Piportil (formes orales) :
    Absorption :
    Après administration orale unique, la pipotiazine est rapidement absorbée par le tractus gastro-intestinal, le pic de concentration plasmatique étant atteint en 1 heure 30 environ.
    Métabolisme :
    La pipotiazine est métabolisée au niveau hépatique.
    Demi-vie :
    La demi-vie d’élimination plasmatique de la pipotiazine est de l’ordre de 7 à 8 heures. L’état d’équilibre est obtenu au bout de 2 à 3 jours environ de traitement.
    Excrétion :
    La pipotiazine inchangée et ses métabolites sont éliminés essentiellement dans les fèces après excrétion biliaire : 5 à 10 % de la dose administrée sont éliminés dans les urines.
    Piportil L4 (formes injectables) :
    La pipotiazine est libérée par hydrolyse de l’ester palmitique à partir du lieu d’injection. La différence essentielle entre la pipotiazine (Piportil) et son ester palmitique (Piportil L4) réside dans leur cinétique d’action qui permet de passer d’une administration orale quotidienne à des injections espacées de 4 semaines.
    Absorption :
    Après une première injection IM de Piportil L4, les concentrations plasmatiques sont nulles ou très basses les 3 premiers jours ; elles augmentent ensuite pour atteindre un maximum entre le 5e et le 11e jour, puis elles décroissent lentement jusqu’au 28e jour.
    Lorsque les injections sont effectuées toutes les 4 semaines environ, l’état d’équilibre des concentrations plasmatiques maximales et minimales est atteint dès la 2e injection.
    Métabolisme :
    La pipotiazine est métabolisée au niveau hépatique.
    Élimination :
    La pipotiazine est éliminée dans les urines, et surtout dans les fèces, par l’intermédiaire de l’excrétion biliaire.

    INCOMPATIBILITÉS

    Piportil L4 solution injectable : en l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Piportil solution buvable : conserver à l’abri de la chaleur et de la lumière.

    Piportil L4 25 mg/ml solution injectable : conserver à l’abri de la lumière.

    Piportil L4 100 mg/4 ml solution injectable : à conserver à une température ambiante (entre 10 °C et 25 °C) et à l’abri de la lumière.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Piportil solution buvable : le compte-gouttes doit être tenu verticalement.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400931419136 (1972/91 rév 12.11.2009) cp.
    3400931419716 (1972/94 rév 12.11.2009) sol buv.
    3400931372318 (1973/88 rév 12.11.2009) sol inj 25 mg.
    3400931404866 (1972/88 rév 12.11.2009) sol inj 100 mg.
      
    Prix :15.08 euros (20 comprimés).
    27.08 euros (solution buvable 10 ml).
    13.24 euros (3 ampoules injectables IM à 25 mg).
    12.67 euros (1 ampoule injectable IM à 100 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    ULCAR®

    sucralfate FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé à 1 g (oblong, blanc) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées. Suspension buvable

    Read More »

    VALDOXAN ®

    agomélatine FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé pelliculé à 25 mg (de forme oblongue ; avec le logo

    Read More »

    MYOCET®

    doxorubicine FORMES et PRÉSENTATIONS Poudre et prémélanges pour solution à diluer pour dispersion liposomale

    Read More »

    GALVUS®

    vildagliptine FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé à 50 mg (rond, de 8 mm de diamètre, plat à

    Read More »