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PREVENAR 13®


vaccin pneumococcique polyosidique conjugué, 13-valent, adsorbé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Suspension (homogène blanche) injectable (IM) :  Seringue préremplie de 0,5 ml avec aiguille, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

     p 0,5 ml
    Polyosides pneumococciques :

    – sérotype 1* 
    2,2 µg

    – sérotype 3* 
    2,2 µg

    – sérotype 4* 
    2,2 µg

    – sérotype 5* 
    2,2 µg

    – sérotype 6A* 
    2,2 µg

    – sérotype 6B* 
    4,4 µg

    – sérotype 7F* 
    2,2 µg

    – sérotype 9V* 
    2,2 µg

    – sérotype 14* 
    2,2 µg

    – sérotype 18C* 
    2,2 µg

    – sérotype 19A* 
    2,2 µg

    – sérotype 19F* 
    2,2 µg

    – sérotype 23F* 
    2,2 µg
    Excipients : chlorure de sodium, acide succinique, polysorbate 80, eau ppi. *  Conjugué à la protéine vectrice CRM197 et adsorbé sur phosphate d’aluminium (0,125 mg d’aluminium).

  • INDICATIONS

    Immunisation active pour la prévention des maladies invasives, pneumonie et otite moyenne aiguë causées par Streptococcus pneumoniae chez les nourrissons et les enfants âgés de 6 semaines à 5 ans. cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Pharmacodynamie, pour l’information sur la protection contre les sérotypes pneumococciques spécifiques.
  • Prevenar 13 doit être utilisé selon les recommandations officielles qui tiennent compte de l’impact des infections invasives dans les différentes classes d’âge ainsi que de la variabilité de l’épidémiologie des sérotypes en fonction des zones géographiques.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Les schémas vaccinaux avec Prevenar 13 doivent suivre les recommandations officielles.

    Il est recommandé que les nourrissons qui ont reçu une première dose de Prevenar 13 terminent le schéma de vaccination avec Prevenar 13.

    Nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois :
    • Primovaccination en trois doses : Le schéma vaccinal recommandé comprend quatre doses, de 0,5 ml chacune. La primovaccination chez le nourrisson comprend trois doses, la première dose étant généralement administrée à l’âge de 2 mois et avec un intervalle d’au moins 1 mois entre les doses. La première dose peut être administrée dès l’âge de 6 semaines. La quatrième dose (rappel) est recommandée entre l’âge de 11 et 15 mois.
    • Primovaccination en deux doses : Comme alternative, lorsque Prevenar 13 est administré dans le cadre d’un programme de vaccination généralisé chez le nourrisson, un schéma à trois doses, de 0,5 ml chacune, peut être utilisé. La première dose peut être administrée à partir de l’âge de 2 mois puis une deuxième dose 2 mois plus tard. La troisième dose (rappel) est recommandée entre l’âge de 11 et 15 mois (cf Pharmacodynamie).
    Nourrissons et enfants non vaccinés âgés >= 7 mois :
    • Nourrissons âgés de 7 à 11 mois : Deux doses, de 0,5 ml chacune, avec un intervalle d’au moins 1 mois entre les doses. Une troisième dose est recommandée au cours de la 2e année de vie.
    • Enfants âgés de 12 à 23 mois : Deux doses, de 0,5 ml chacune, avec un intervalle d’au moins 2 mois entre les doses.
    • Enfants âgés de 2 à 5 ans : Une seule dose de 0,5 ml.
    Schéma vaccinal de Prevenar 13 pour les nourrissons et enfants préalablement vaccinés par Prevenar (7-valent) [sérotypes 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F de Streptococcus pneumoniae] :
    Prevenar 13 contient les sept mêmes sérotypes que ceux inclus dans Prevenar et utilise la même protéine vectrice CRM197. Les nourrissons et enfants qui ont commencé la vaccination par Prevenar peuvent passer à Prevenar 13 à tout moment du schéma.
    • Enfants âgés de 12 à 23 mois : Les enfants n’ayant pas reçu deux doses de Prevenar 13 durant la primovaccination du nourrisson, doivent recevoir deux doses du vaccin (avec un intervalle d’au moins 2 mois entre les doses) afin de compléter le schéma d’immunisation pour les six sérotypes additionnels. Comme alternative, compléter la vaccination conformément aux recommandations officielles.
    • Enfants âgés de 2 à 5 ans : Une seule dose.

    Mode d’administration :

    Le vaccin doit être administré par voie intramusculaire. Les sites recommandés sont la face antérolatérale de la cuisse (muscle vaste externe) chez les nourrissons, ou le muscle deltoïde du bras chez les jeunes enfants.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients (cf Composition), ou à l’anatoxine diphtérique.
    • Comme pour les autres vaccins, l’administration de Prevenar 13 doit être différée chez un enfant présentant une maladie fébrile aiguë sévère. En revanche, une infection mineure, telle qu’un rhume, ne doit pas conduire à différer la vaccination.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Prevenar 13 ne doit pas être administré par voie intraveineuse.
  • Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d’un traitement médical approprié et d’assurer une surveillance dans les rares cas de survenue d’une réaction anaphylactique suivant l’administration du vaccin.
  • Ce vaccin ne doit pas être administré par injection intramusculaire à des nourrissons ou à des enfants ayant une thrombocytopénie ou tout autre trouble de la coagulation qui serait une contre-indication à une injection intramusculaire, mais peut être administré par voie sous-cutanée si le bénéfice potentiel est clairement supérieur aux risques (cf Pharmacodynamie).
  • Prevenar 13 protège uniquement contre les sérotypes de Streptococcus pneumoniae inclus dans le vaccin et ne protège pas contre d’autres micro-organismes causant une maladie invasive, une pneumonie, ou une otite moyenne. Comme tout autre vaccin, Prevenar 13 peut ne pas protéger contre les maladies pneumococciques tous les sujets vaccinés.
  • Au cours des études cliniques, Prevenar 13 a induit une réponse immunitaire vis-à-vis de la totalité des treize sérotypes inclus dans le vaccin. La réponse immunitaire pour le sérotype 3, après la dose de rappel, n’était pas plus élevée que les niveaux observés après la primovaccination chez le nourrisson ; la pertinence clinique de cette observation concernant l’induction de la mémoire immunitaire pour le sérotype 3 n’est pas connue (cf Pharmacodynamie).
  • Les proportions de répondeurs avec des anticorps fonctionnels (titres OPA >= 1:8) aux sérotypes 1, 3 et 5 étaient élevées. Cependant, les titres des moyennes géométriques en OPA étaient plus bas que ceux contre chacun des autres sérotypes vaccinaux additionnels ; la pertinence clinique de cette observation concernant l’efficacité protectrice n’est pas connue (cf Pharmacodynamie).
  • Les enfants ayant une altération de la réponse immunitaire, suite à un traitement immunosuppresseur, à une anomalie génétique, à une infection par le VIH, ou d’une autre origine, peuvent avoir une réponse vaccinale en anticorps réduite.
  • Des données limitées ont démontré que Prevenar 7-valent (avec une primovaccination de trois doses) induit une réponse immune convenable chez les nourrissons drépanocytaires, avec un profil de tolérance similaire à celui observé chez les groupes qui ne sont pas à haut risque (cf Pharmacodynamie). Les données de tolérance et d’immunogénicité ne sont pas encore disponibles chez les enfants d’autres groupes spécifiques à haut risque de maladie invasive à pneumocoque (tels que les enfants ayant un autre dysfonctionnement splénique congénital ou acquis, une infection par le VIH, une maladie maligne, un syndrome néphrotique). La vaccination dans les groupes à haut risque doit être envisagée au cas par cas. Il n’y a pas encore de données spécifiques disponibles pour Prevenar 13.
  • Les enfants de moins de 2 ans doivent recevoir le nombre de doses de Prevenar 13 approprié à leur âge (cf Posologie et Mode d’administration). L’utilisation d’un vaccin pneumococcique conjugué ne se substitue pas à celle de vaccins pneumococciques polysaccharidiques 23-valents chez les enfants d’au moins 2 ans présentant un risque accru de maladie invasive due à Streptococcus pneumoniae (par exemple drépanocytose, asplénie, infection par le VIH, maladie chronique ou immunosuppression). Les enfants à risque âgés de 24 mois et plus et ayant déjà reçu une primovaccination avec Prevenar 13 doivent recevoir le vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent lorsque celui-ci est recommandé. L’intervalle entre le vaccin pneumococcique conjugué 13-valent (Prevenar 13) et le vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent ne doit pas être inférieur à 8 semaines. Il n’y a pas de données disponibles indiquant si l’administration du vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent à des enfants ayant ou non reçu une primovaccination par Prevenar 13 pourrait entraîner une diminution de la réponse immunitaire lors de l’administration ultérieure de doses de Prevenar 13.
  • Le risque potentiel d’apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 heures doit être soigneusement pris en compte lors de l’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d’immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l’administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
  • Pour les sérotypes vaccinaux, la protection attendue contre les otites moyennes est plus faible que la protection contre les maladies invasives. La protection attendue contre toutes les otites moyennes est faible car les otites moyennes sont dues à de nombreux organismes autres que les sérotypes pneumococciques contenus dans le vaccin (cf Pharmacodynamie).
  • Un traitement antipyrétique doit être instauré conformément aux recommandations thérapeutiques en vigueur pour les enfants ayant des antécédents de convulsions avec ou sans fièvre et les enfants recevant Prevenar 13 simultanément à un vaccin coquelucheux à germes entiers.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Prevenar 13 peut être administré avec chacun des antigènes vaccinaux suivants, sous forme de vaccins monovalents ou de vaccins combinés : diphtérique, tétanique, coquelucheux acellulaire ou à germes entiers, Haemophilus influenzae type b, poliomyélitique inactivé, hépatite B, méningococcique de sérogroupe C, rougeole, oreillons, rubéole et varicelle. Les études cliniques ont montré que les réponses immunitaires et les profils de tolérance des vaccins coadministrés n’étaient pas affectés.
  • Au cours des études cliniques avec coadministration de Prevenar 13 et d’un vaccin contre le rotavirus, aucune modification des profils de tolérance de ces vaccins n’a été observée.
  • Les différents vaccins injectables doivent toujours être administrés en différents points d’injection.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Prevenar 13 n’est pas destiné à l’adulte. On ne dispose pas de données humaines sur l’utilisation de ce vaccin au cours de la grossesse ou de l’allaitement ni d’études de reproduction chez l’animal.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La tolérance du vaccin a été évaluée lors d’études cliniques contrôlées, au cours desquelles 14 267 doses ont été administrées à 4429 nourrissons en bonne santé âgés d’au moins 6 semaines lors de la première vaccination et de 11 à 16 mois lors de la dose de rappel. Dans toutes les études chez les nourrissons, Prevenar 13 a été coadministré avec les vaccins pédiatriques habituels (cf Interactions).
  • La tolérance chez 354 enfants (âgés de 7 mois à 5 ans) non préalablement vaccinés a également été évaluée.
  • Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés ont été des réactions au site d’injection, de la fièvre, de l’irritabilité, une perte d’appétit et une hypersomnie et/ou un sommeil diminué.
  • Une augmentation des réactions au site d’injection a été rapportée chez les enfants âgés de plus de 12 mois par rapport aux taux observés chez les nourrissons au cours de la primovaccination par Prevenar 13.
  • Les effets indésirables rapportés lors des études cliniques ou depuis la commercialisation sont listés ci-après par système organe et par fréquence pour tous les groupes d’âge. La fréquence est définie comme : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000).
  • Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
  • Effets indésirables au cours des études cliniques :
    Au cours des études cliniques, le profil de tolérance de Prevenar 13 a été comparable à celui de Prevenar. Les fréquences suivantes sont basées sur les effets indésirables issus des études cliniques Prevenar 13 et considérés comme liés à la vaccination.
    Affections du système immunitaire :
    • Rare : réaction d’hypersensibilité dont oedème facial, dyspnée, bronchospasme.
    Affections du système nerveux :
    • Rare : convulsions (y compris convulsions fébriles), épisode d’hypotonie-hyporéactivité.
    Affections gastro-intestinales :
    • Très fréquent : perte d’appétit.
    • Peu fréquent : vomissement, diarrhée.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Rare : éruption, urticaire ou éruption de type urticarienne.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Très fréquent : fièvre, irritabilité, érythème, induration/tuméfaction ou douleur/sensibilité au site d’injection, somnolence, sommeil de mauvaise qualité ; érythème ou induration/tuméfaction au site d’injection de 2,5-7 cm (après la dose de rappel et chez les enfants plus âgés [âgés de 2 à 5 ans]).
    • Fréquent : fièvre 39 °C, altération des mouvements au site d’injection (due à la douleur), érythème ou induration/tuméfaction au site d’injection de 2,5-7 cm (après vaccination chez le nourrisson).
    • Peu fréquent : érythème, induration/tuméfaction > 7 cm au site d’injection, pleurs.
    Effets indésirables de Prevenar depuis la commercialisation :
    Bien que les effets indésirables suivants n’aient pas été observés au cours des études cliniques avec Prevenar 13, étant considérés comme des effets indésirables de Prevenar, ils le sont également pour Prevenar 13. Les fréquences mentionnées sont basées sur les taux de notification spontanée avec Prevenar.
    Affections hématologiques et du système lymphatique :
    • Très rare : lymphadénopathie (localisée à la région du site d’injection).
    Affections du système immunitaire :
    • Rare : réaction anaphylactique/anaphylactoïde comprenant le choc, angioedème.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Très rare : érythème polymorphe.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Rare : urticaire au site d’injection, dermite au site d’injection, prurit au site d’injection, bouffée vasomotrice.
    Information supplémentaire chez les populations particulières :
    • Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) : cf Mises en garde et Précautions d’emploi.

    SURDOSAGE

    Un surdosage avec Prevenar 13 est peu probable compte tenu de sa présentation en seringue préremplie. Des cas de surdosage avec Prevenar 13 ont toutefois été rapportés, définis comme des situations où l’intervalle entre l’administration de doses consécutives était inférieur au délai minimal recommandé. En général, les événements indésirables rapportés suite à un surdosage étaient cohérents avec ceux rapportés avec les doses administrées conformément aux schémas vaccinaux recommandés de Prevenar 13.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : vaccins, vaccins pneumococciques (code ATC : J07AL02).

    Prevenar 13 contient les sept polyosides capsulaires pneumococciques contenus dans Prevenar (4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F, 23F) plus six polyosides supplémentaires (1, 3, 5, 6A, 7F, 19A), tous conjugués à la protéine vectrice CRM197.

    Sur la base de la surveillance des sérotypes effectuée en Europe avant la commercialisation de Prevenar, il est estimé que Prevenar 13 devrait couvrir entre 73 % et 100 % (selon le pays) des sérotypes à l’origine des maladies pneumococciques invasives (MPI) chez les enfants âgés de moins de 5 ans. Dans cette classe d’âge, les sérotypes 1, 3, 5, 6A, 7F et 19A sont à l’origine de 15,6 % à 59,7 % des maladies invasives, selon le pays, la période étudiée et l’utilisation de Prevenar.

    L’otite moyenne aiguë (OMA) est une maladie infantile fréquente d’étiologies variées. Les bactéries peuvent être responsables de 60-70 % des épisodes cliniques d’OMA. Streptococcus pneumoniae est l’une des causes les plus fréquentes d’OMA bactérienne dans le monde.

    Il est estimé que Prevenar 13 devrait couvrir plus de 90 % des sérotypes à l’origine des MPI résistantes aux antibiotiques.

    Immunogénicité de Prevenar 13 au cours des études cliniques :
    L’efficacité protectrice de Prevenar 13 contre les MPI n’a pas été étudiée. Comme recommandé par l’organisation mondiale de la Santé (OMS), l’évaluation de l’efficacité potentielle contre les MPI est basée sur une comparaison des réponses immunitaires aux sept sérotypes communs à Prevenar 13 et à Prevenar, contre lesquels l’efficacité protectrice a été prouvée. Les réponses immunitaires aux six sérotypes supplémentaires ont également été mesurées.
    Réponses immunitaires après une primovaccination en trois doses chez le nourrisson :
    Des études cliniques ont été conduites dans un certain nombre de pays européens et aux États-Unis avec différents schémas vaccinaux, dont deux études randomisées de non-infériorité (Allemagne utilisant un schéma de primovaccination à 2, 3, 4 mois [006] et États-Unis utilisant un schéma de primovaccination à 2, 4, 6 mois [004]). Dans ces deux études, les réponses immunitaires pneumococciques ont été comparées en utilisant un ensemble de critères de non-infériorité, dont le pourcentage de sujets avec un taux sérique d’IgG spécifiques du sérotype antipneumococcique >= 0,35 µg/ml un mois après la primovaccination et la comparaison des moyennes géométriques des concentrations d’IgG (MGCs mesurées par Elisa) ; en outre, les titres d’anticorps fonctionnels (OPA) entre les sujets recevant Prevenar 13 et ceux recevant Prevenar étaient comparés. Pour les six sérotypes supplémentaires, ces valeurs ont été comparées à la réponse la plus faible observée parmi l’ensemble des sept sérotypes communs chez les sujets recevant Prevenar.
    Pour l’étude 006, les comparaisons des réponses immunitaires de non-infériorité, basées sur la proportion de nourrissons atteignant des concentrations d’IgG antipolyosidiques >= 0,35 µg/ml, sont présentées dans le tableau 1. Les résultats pour l’étude 004 étaient similaires. La non-infériorité de Prevenar 13 (la borne inférieure de l’IC 95 % pour la différence de pourcentage de répondeurs à 0,35 µg/ml entre les groupes était > – 10 %) a été démontrée pour l’ensemble des sept sérotypes communs, à l’exception du sérotype 6B dans l’étude 006, et des sérotypes 6B et 9V dans l’étude 004, pour lesquels le critère de non-infériorité n’était pas tout à fait atteint. L’ensemble des sept sérotypes communs a satisfait au critère de non-infériorité prédéfini pour les MGCs en IgG mesurés par Elisa. Prevenar 13 a induit des taux d’anticorps comparables à ceux de Prevenar pour les sept sérotypes communs, bien que légèrement plus faibles. La pertinence clinique de ces différences n’est pas connue.
    Les résultats étaient compatibles avec l’hypothèse prédéfinie de non-infériorité, basée sur la proportion de nourrissons atteignant des concentrations d’anticorps >= 0,35 µg/ml et la comparaison des MGCs en IgG mesurés par Elisa, pour les six sérotypes additionnels dans l’étude 006 et pour cinq des six sérotypes, à l’exception du sérotype 3, dans l’étude 004. Pour le sérotype 3, le pourcentage de sujets ayant reçu Prevenar 13 présentant des IgG sériques >= 0,35 µg/ml était de 98,2 % (étude 006) et 63,5 % (étude 004).
    Tableau 1 : comparaison des proportions de sujets atteignant une concentration en anticorps IgG antipolyosidiques pneumococciques >= 0,35 µg/ml après la dose 3 de la primovaccination chez le nourrisson – étude 006
    SérotypesPrevenar 13
    %
    (N = 282-285)
    Prevenar 7-valent
    %
    (N = 277-279)
    Différence
    (IC 95 %)
    sérotypes de Prevenar 7-valent
    498,298,20,0 (-2,5 ; 2,6)
    6B77,587,1– 9,6 (- 16,0 ; – 3,3)
    9V98,696,42,2 (- 0,4 ; 5,2)
    1498,997,51,5 (- 0,9 ; 4,1)
    18C97,298,6– 1,4 (- 4,2 ; 1,2)
    19F95,896,0– 0,3 (- 3,8 ; 3,3)
    23F88,789,5– 0,8 (- 6,0 ; 4,5)
    sérotypes additionnels de Prevenar 13
    1 96,187,1*9,1 (4,5 ; 13,9)
    398,287,111,2 (7,0 ; 15,8)
    593,087,15,9 (0,8 ; 11,1)
    6A 91,987,14,8 (- 0,3 ; 10,1)
    7F 98,687,111,5 (7,4 ; 16,1)
    19A 99,387,112,2 (8,3 ; 16,8)
    *  Le sérotype de Prevenar présentant le taux de réponse en pourcentage le plus faible était le 6B dans l’étude 006 (87,1 %).
  • Prevenar 13 a induit des anticorps fonctionnels pour chacun des treize sérotypes vaccinaux dans les études 004 et 006. Pour les sept sérotypes communs, il n’y avait pas de différence entre les groupes quant à la proportion de sujets présentant des titres OPA >= 1:8. Pour chacun des sept sérotypes communs, plus de 96 % et plus de 90 % des sujets ayant reçu Prevenar 13 ont atteint un titre OPA >= 1:8 1 mois après la primovaccination dans les études 006 et 004, respectivement.
    Pour chacun des six sérotypes additionnels, Prevenar 13 a induit des titres OPA >= 1:8 1 mois après la primovaccination dans les études 004 et 006 chez 91,4 % à 100 % des enfants vaccinés. Les moyennes géométriques des titres en anticorps fonctionnels (OPA) pour les sérotypes 1, 3 et 5 étaient plus faibles que les moyennes géométriques des titres pour chacun des autres sérotypes additionnels ; la pertinence clinique de cette observation concernant l’efficacité protectrice n’est pas connue.
    Réponses immunitaires après une primovaccination en deux doses :
    L’immunogénicité après l’administration de deux doses chez le nourrisson a été documentée dans quatre études. La proportion de nourrissons atteignant une concentration d’IgG polyosidiques anticapsulaires pneumococciques >= 0,35 µg/ml 1 mois après la seconde dose a été comprise entre 79,6 % et 98,5 % pour onze des treize sérotypes vaccinaux. Des proportions plus faibles de nourrissons ont atteint ce seuil de concentration en anticorps pour le sérotype 6B (27,9 % à 57,3 %) et le sérotype 23F (55,8 % à 68,1 %) pour toutes les études utilisant un schéma à 2, 4 mois contre 58,4 % pour le sérotype 6B et 68,6 % pour le sérotype 23F dans une étude utilisant un schéma à 3, 5 mois. Après la dose de rappel, tous les sérotypes vaccinaux, y compris le 6B et le 23F, ont présenté des réponses immunitaires témoignant de l’induction d’une mémoire immunitaire (« priming ») satisfaisante avec la primovaccination en deux doses. Dans une étude conduite au Royaume-Uni, les réponses en anticorps fonctionnels (OPA) ont été comparables dans les bras Prevenar et Prevenar 13 pour tous les sérotypes, y compris le 6B et le 23F, après la primovaccination à l’âge de 2 mois et de 4 mois et après la dose de rappel à l’âge de 12 mois. Chez les enfants recevant Prevenar 13, la proportion de répondeurs avec des titres OPA >= 1:8 était d’au moins 87 % après la primovaccination du nourrisson, et d’au moins 93 % après la dose de rappel. Les moyennes géométriques des titres en OPA pour les sérotypes 1, 3 et 5 étaient plus faibles que les moyennes géométriques des titres pour chacun des autres sérotypes additionnels ; la pertinence clinique de cette observation n’est pas connue.
    Réponses à la dose de rappel suite à une primovaccination en deux ou trois doses :
    Suite à la dose de rappel, les concentrations en anticorps ont augmenté par rapport aux taux observés avant le rappel, pour chacun des treize sérotypes. Les concentrations en anticorps après la dose de rappel ont été plus élevées pour douze sérotypes que celles atteintes après la primovaccination chez le nourrisson. Ces observations sont cohérentes avec une primovaccination adéquate (induction de la mémoire immunitaire). La réponse immune pour le sérotype 3, suivant la dose de rappel, n’était pas augmentée au-delà des niveaux observés après la primovaccination chez le nourrisson ; la pertinence clinique de cette observation concernant l’induction de la mémoire immunitaire pour le sérotype 3 n’est pas connue.
    Les réponses en anticorps après des doses de rappel suivant une primovaccination en deux ou trois doses chez le nourrisson ont été comparables pour les treize sérotypes vaccinaux.
    Pour les enfants âgés de 7 mois à 5 ans, des schémas vaccinaux de rattrapage appropriés à l’âge (tels que décrits à la rubrique Posologie et Mode d’administration) se traduisent par des taux d’anticorps IgG polyosidiques anticapsulaires pour chacun des treize sérotypes qui sont au moins comparables à ceux atteints après une primovaccination en trois doses chez le nourrisson.
    La persistance à long terme d’anticorps n’a pas été étudiée après administration de Prevenar 13 en primovaccination suivie d’un rappel chez le nourrisson, ni en primovaccination en une seule dose chez les enfants plus âgés. Depuis la commercialisation de Prevenar 7-valent en 2000, les données de surveillance des maladies pneumococciques n’ont pas montré que l’immunité induite par Prevenar chez le nourrisson diminuait avec le temps.
    Réponses immunitaires après administration sous-cutanée :
    L’administration sous-cutanée de Prevenar 13 a été évaluée dans une étude non comparative chez 185 nourrissons et enfants japonais en bonne santé qui ont reçu 4 doses à 2, 4, 6 et 12-15 mois. L’étude a démontré que la sécurité et l’immunogénicité étaient généralement comparables à celles observées dans les études où l’administration était intramusculaire.
    Efficacité protectrice de Prevenar (vaccin 7-valent) :
    L’efficacité de Prevenar 7-valent a été évaluée au cours de deux grandes études : l’étude Kaiser Permanente en Californie du Nord (NCKP) et l’étude finlandaise dans l’otite moyenne (FinOM). Les deux études étaient des études randomisées, en double aveugle, contrôlées, dans lesquelles les nourrissons étaient randomisés pour recevoir soit Prevenar soit un vaccin témoin (NCKP : vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué à la protéine CRM [MnCC] ; FinOM : vaccin contre l’hépatite B) selon un schéma en quatre doses à l’âge de 2, 4, 6 et 12-15 mois. Les résultats d’efficacité de ces études (pour les maladies pneumococciques invasives, la pneumonie et l’otite moyenne aiguë) sont présentés ci-dessous (tableau 2).
    Tableau 2 : Résumé d’efficacité de Prevenar 7-valent(1)
    TestNEV(2)IC 95 %
    NCKP : MPI à sérotype vaccinal(3)30 258 97 %85 ; 100
    NCKP : pneumonie clinique avec examen radiographique pulmonaire anormal23 746 35 %4 ; 56
    NCKP : otite moyenne aiguë (OMA)(4) :23 746          
    – Nombre total d’épisodes
         7 %4 ; 10
    – OMA récidivantes (3 épisodes en 6 mois, ou 4 épisodes en 1 an)
         9 %3 ; 15
    – OMA récidivantes (5 épisodes en 6 mois, ou 6 épisodes en 1 an)
         23 %7 ; 36
    – Mise en place d’aérateurs transtympaniques
         20 %2 ; 35
    FinOM (OMA) :1662          
    – Nombre total d’épisodes
         6 %– 4 ; 16
    – Toutes les OMA pneumococciques
         34 %21 ; 45
    – OMA dues à un sérotype vaccinal
         57 %44 ; 67
    (1)  Per protocole.
  • (2)  Efficacité du vaccin.
  • (3)  Octobre 1995 au 20 avril 1999.
  • (4)  Octobre 1995 au 30 avril 1998.
  • Efficacité sur le terrain de Prevenar (7-valent) :
    L’efficacité sur le terrain (effet aussi bien direct qu’indirect) de Prevenar 7-valent contre les maladies pneumococciques a été évaluée dans deux programmes de vaccination utilisant une primovaccination chez le nourrisson en trois doses ou deux doses, chacune suivie d’une dose de rappel (tableau 3). Suite à l’utilisation large de Prevenar, l’incidence des MPI a été réduite de façon régulière et substantielle. Une augmentation de l’incidence des cas de MPI dus aux sérotypes non contenus dans Prevenar, tels que les sérotypes 1, 7F et 19A, a été rapportée dans certains pays. La surveillance se poursuivra avec Prevenar 13 et à mesure que les pays actualiseront leurs données de surveillance, les informations de ce tableau pourront être modifiées.
    En utilisant la méthode de criblage, les estimations de l’efficacité sur le terrain spécifique d’un sérotype pour 2 doses administrées avant l’âge de 1 an au Royaume-Uni ont été de 66 % (-29 ; 91 %) et 100 % (25 ; 100 %) pour respectivement le sérotype 6B et le sérotype 23F.
    Tableau 3 : Résumé de l’efficacité sur le terrain de Prevenar 7-valent dans les maladies pneumococciques invasives
    Pays (année de commercialisation)Schéma recommandéRéduction de la maladie
    %
    IC 95 %
    Royaume-Uni (Angleterre et Pays de Galles)(1) (2006)2, 4, + 13 moisSérotypes vaccinaux : Deux doses avant l’âge de 1 an : 85 %49 ; 95 %
    États-Unis (2000)2, 4, 6, + 12 – 15 mois          
    – Enfants < 5(2)
    Sérotypes vaccinaux : 98 %97 ; 99%
    Tous sérotypes : 77 %73 ; 79 %
    – Personnes >= 65(3)
    Sérotypes vaccinaux : 76 %NA
    Tous sérotypes : 38 %NA
    Canada (Québec)(4) (2004)2, 4, + 12 moisTous sérotypes : 73 %NA
    Sérotypes vaccinaux :     
    – Schéma en 2 doses chez le nourrisson : 99 %
    92 ; 100 %
    – Schéma complet : 100 %
    82 ; 100%
    (1)  Enfants âgés < 2 ans. Efficacité sur le terrain du vaccin calculée en juin 2008 (méthode de Broome).
  • (2)  Données 2005.
  • (3)  Données 2004.
  • (4)  Enfants âgés < 5 ans. Janvier 2005 à décembre 2007. Données finalisées sur l’efficacité sur le terrain du schéma de routine 2 + 1 non encore disponibles.
  • L’efficacité de Prevenar sur le terrain dans le cadre d’un schéma 3 + 1 a également été observée vis-à-vis de l’otite moyenne aiguë et de la pneumonie depuis son introduction dans un programme national de vaccination. Dans une évaluation rétrospective d’une vaste base de données de compagnies d’assurances aux États-Unis, les visites pour OMA ont été réduites de 42,7 % (IC 95 % : 42,4 – 43,1 %) et les prescriptions pour OMA de 41,9 % chez les enfants âgés de moins de 2 ans, par rapport aux valeurs avant l’introduction de Prevenar (2004 versus 1997-99). Dans une analyse similaire, les hospitalisations et les visites ambulatoires pour pneumonie, toutes causes confondues, ont été réduites respectivement de 52,4 % et 41,1 %. Pour ces pathologies spécifiquement identifiées comme étant des pneumonies pneumococciques, les réductions observées des hospitalisations et des visites ambulatoires ont été respectivement de 57,6 % et 46,9 % chez les enfants âgés de moins de 2 ans, par rapport aux valeurs avant l’introduction de Prevenar (2004 versus 1997-99). S’il n’est pas possible de déduire une relation directe de cause à effet à partir d’analyses observationnelles de ce type, ces observations suggèrent que Prevenar joue un rôle important dans la réduction du fardeau des maladies muqueuses (OMA et pneumonie) dans la population cible.
    Données complémentaires d’immunogénicité de Prevenar (7-valent) : enfants drépanocytaires :
    L’immunogénicité de Prevenar a été étudiée au cours d’une étude en ouvert, multicentrique chez 49 nourrissons drépanocytaires. Les enfants ont été vaccinés par Prevenar (trois doses à 1 mois d’intervalle à partir de l’âge de 2 mois) et 46 de ces enfants ont également reçu le vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent à l’âge de 15-18 mois. Après la primovaccination, 95,6 % des sujets avaient des taux d’anticorps d’au moins 0,35 µg/ml pour les sept sérotypes contenus dans Prevenar. Une augmentation significative des concentrations d’anticorps contre les sept sérotypes a été observée après vaccination par le vaccin polysaccharidique, ce qui suggère la bonne mise en place de la mémoire immunitaire.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques n’est pas disponible pour les vaccins.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données issues d’études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité dose répétée, de toxicité juvénile et de tolérance locale conduites avec un vaccin de formulation représentative de Prevenar 13 n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Lors du stockage, un dépôt blanc et un surnageant clair peuvent être observés.

    Le vaccin doit être bien agité afin d’obtenir une suspension homogène blanche avant d’expulser l’air de la seringue et doit être vérifié visuellement afin de détecter toute matière particulaire et/ou toute variation d’aspect physique, avant toute administration. Ne pas utiliser si le contenu présente un autre aspect.

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMMEU/1/09/590/002 ; CIP3400939901152 (RCP rév 26.11.2010).
      
    Prix :57.34 euros (seringue préremplie de 0,5 ml).
    Remb Séc soc à 65 % dans l’immunisation active contre les infections invasives à pneumocoques provoquées par 13 sérotypes de Streptococcus pneumoniae (1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14, 18C, 19A, 19F, et 23F) pour :
    1. Tous les enfants de moins de 2 ans.
    2. Les enfants de 2 à 5 ans non préalablement vaccinés présentant une pathologie les exposant à un risque élevé d’infection invasive à pneumocoque*.
    Cette vaccination est réalisée selon le schéma suivant :
    1. Pour les enfants âgés de 2 à 6 mois sans facteur de risque : deux doses à l’âge de 2 et 4 mois suivies d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois.
    2. Pour les prématurés et nourrissons à haut risque de faire une infection invasive à pneumocoque* : trois doses à l’âge de 2, 3 et 4 mois suivies d’une dose de rappel entre 12 et 15 mois.
    3. Pour les enfants âgés de 2 ans à moins de 5 ans, non préalablement vaccinés, et présentant une pathologie les exposant à un risque élevé d’infection invasive à pneumocoque* : deux doses à 2 mois d’intervalle suivies, au moins 2 mois après cette seconde dose, d’une dose de vaccin polyosidique 23-valent.

    Durant la phase de transition du vaccin pneumococcique conjugué 7-valent (Prevenar) vers le vaccin pneumococcique 13-valent (Prevenar 13), les schémas de vaccination sont ceux décrits dans les tableaux du calendrier vaccinal 2010 (Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 14-15 du 22 avril 2010).

    Collect.


    *  C’est-à-dire présentant l’une des affections suivantes : asplénie fonctionnelle ou splénectomie, drépanocytose homozygote, infection par le VIH, déficits immunitaires congénitaux (ou secondaires à une insuffisance rénale chronique ou un syndrome néphrotique, à un traitement immuno-suppresseur ou une radiothérapie pour néoplasie, lymphome ou maladie de Hodgkin, leucémie, transplantation d’organe), cardiopathie congénitale cyanogène, insuffisance cardiaque, pneumopathie chronique (à l’exception de l’asthme, sauf les asthmes sous corticothérapie prolongée), brèche ostéoméningée, diabète, candidats à l’implantation ou porteurs d’implants cochléaires.


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    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
    Info médic : Tél : 01 58 07 34 40

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