isotrétinoïne
Capsule molle à 5 mg (brun crème), à 10 mg (brun), à 20 mg (brun crème) et à 40 mg (brun orangé) : Boîtes de 30, sous plaquettes thermoformées.
| p capsule |
Isotrétinoïne (DCI)
| 5 mg |
ou | 10 mg |
ou | 20 mg |
ou | 40 mg |
Excipients :
Capsules à 5 mg, à 10 mg et à 20 mg : huile de soja*, huile de soja partiellement hydrogénée*, cire d’abeille jaune.
Capsule à 40 mg : huile de soja raffinée*, cire d’abeille jaune, huile végétale hydrogénée*.
Enveloppe des capsules à 5 mg, 20 mg et 40 mg : gélatine, glycérol, oxyde de fer rouge E 172, eau purifiée, oxyde de fer jaune E 172 et dioxyde de titane E 171.
Enveloppe de la capsule à 10 mg : gélatine, glycérol, oxyde de fer rouge E 172, eau purifiée.
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excipients à effet notoire
Acnés sévères (telles que acné nodulaire, acné conglobata ou acné susceptible d’entraîner des cicatrices définitives) résistantes à des cures appropriées de traitement classique comportant des antibiotiques systémiques et un traitement topique.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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L’isotrétinoïne doit être uniquement prescrite par ou sous la surveillance de médecins ayant l’expérience de l’utilisation des rétinoïdes systémiques dans le traitement de l’acné sévère ainsi qu’une parfaite connaissance des risques de l’isotrétinoïne et de la surveillance qu’elle impose.
Les capsules doivent être avalées au cours des repas, en une ou deux prises par jour.
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Adolescent, adulte et personne âgée :
- Le traitement par isotrétinoïne doit être débuté à la posologie de 0,5 mg/kg/jour. La réponse thérapeutique à l’isotrétinoïne et certains des effets indésirables sont dose-dépendants et varient d’un patient à l’autre. Cela nécessite un ajustement individuel de la dose au cours du traitement. Pour la plupart des patients, la dose se situe entre 0,5 et 1 mg/kg/jour.
- Coût du traitement journalier : 1,42 à 2,46 euro(s) pour une posologie de 0,5 à 1 mg/kg/jour, soit 30 à 60 mg par jour pour un adulte de 60 kg (de 1 caps de 10 mg + 1 caps de 20 mg à 1 caps de 40 mg + 1 caps de 20 mg).
- Les taux de rémission prolongée et de rechute après une cure d’isotrétinoïne dépendent plus de la dose cumulée totale que de la durée de traitement ou de la posologie quotidienne. Il a été démontré que la poursuite du traitement au-delà d’une dose cumulée de l’ordre de 120 à 150 mg/kg n’entraînait aucun bénéfice supplémentaire notable. La durée de traitement dépend de la dose quotidienne individuelle. Une cure de traitement d’une durée de 16 à 24 semaines suffit habituellement à atteindre la rémission.
- Chez la majorité des patients, une guérison complète de l’acné est obtenue après une seule cure. En cas de rechute confirmée, une nouvelle cure d’isotrétinoïne peut être envisagée avec la même posologie quotidienne et la même dose thérapeutique cumulée. Comme l’amélioration de l’acné peut se poursuivre jusqu’à 8 semaines après l’arrêt du traitement, une nouvelle cure avant la fin de ce délai ne doit pas être envisagée.
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Insuffisant rénal sévère :
- Chez les patients en insuffisance rénale sévère, le traitement doit être initié à une dose plus faible (par ex : 10 mg/jour). La posologie sera ensuite augmentée progressivement, jusqu’à 1 mg/kg/jour, ou jusqu’à la dose maximale tolérée par le patient : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
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Enfant :
- L’isotrétinoïne n’est pas indiquée dans le traitement de l’acné prépubertaire et n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 12 ans.
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Patient intolérant :
- Chez les patients présentant une intolérance sévère à la dose recommandée, le traitement peut être poursuivi à une dose inférieure, exposant ainsi le patient à une plus longue durée de traitement et à un risque accru de rechute. Afin d’assurer la meilleure efficacité possible chez ces patients, le traitement doit normalement être poursuivi à la dose maximale tolérée.
- Femme enceinte ou qui allaite : cf Grossesse/Allaitement.
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- Femme en âge de procréer sauf si toutes les conditions du programme de prévention de la grossesse sont remplies : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
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- Insuffisance hépatique.
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- Hyperlipidémie.
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- Hypervitaminose A.
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- Hypersensibilité à l’isotrétinoïne ou à l’un des excipients du produit.
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- Tétracyclines : cf Interactions.
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- Allergie à l’huile d’arachide ou à l’huile de soja, car Procuta contient de l’huile de soja.
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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Programme de prévention de la grossesse :
- Ce médicament est tératogène.
- L’isotrétinoïne est contre-indiquée chez les femmes en âge de procréer, sauf lorsque sont réunies toutes les conditions suivantes, énoncées dans le programme de prévention de la grossesse :
- La patiente présente une acné sévère (telle que acné nodulaire, acné conglobata ou acné susceptible d’induire des cicatrices définitives) résistante à des cures appropriées de traitement classique comportant des antibiotiques systémiques et un traitement topique (cf Indications).
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- Elle comprend le risque tératogène.
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- Elle comprend la nécessité d’un suivi rigoureux chaque mois.
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- Elle comprend et accepte la nécessité d’une contraception efficace, ininterrompue, débutant 1 mois avant le début du traitement, se poursuivant pendant toute la durée du traitement et se prolongeant 1 mois après la fin du traitement. Au moins une et de préférence deux méthodes complémentaires de contraception incluant une méthode mécanique sont nécessaires.
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- Même en cas d’aménorrhée, la patiente doit suivre toutes les mesures relatives à une contraception efficace.
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- Elle doit être en mesure d’appliquer les mesures de contraception efficaces qui lui sont prescrites.
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- Elle est informée et comprend les conséquences potentielles d’une éventuelle grossesse et la nécessité de consulter rapidement s’il existe un risque de grossesse.
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- Elle comprend la nécessité et accepte de faire un test de grossesse avant le début du traitement, pendant et 5 semaines après la fin du traitement.
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- Elle reconnaît avoir compris les risques et les précautions nécessaires liés à l’utilisation de l’isotrétinoïne.
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- Ces conditions concernent également les femmes qui déclarent n’avoir aucune activité sexuelle, sauf lorsque le prescripteur estime qu’il existe des raisons convaincantes indiquant l’absence de tout risque de grossesse.
- Le prescripteur doit s’assurer que :
- La patiente répond aux conditions du programme de prévention de la grossesse énumérées ci-dessus, incluant la confirmation qu’elle possède un niveau de compréhension adéquat.
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- La patiente a pris connaissance des conditions indiquées ci-dessus.
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- La patiente a utilisé au moins une et de préférence deux méthodes de contraception efficaces incluant une méthode mécanique, au minimum un mois avant le début du traitement et qu’elle poursuit cette contraception pendant toute la durée du traitement et au moins un mois après l’arrêt du traitement.
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- Les tests de grossesse doivent être négatifs avant, pendant et 5 semaines après la fin du traitement. Les dates et les résultats des tests de grossesse doivent être consignés dans le dossier de la patiente.
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Contraception :
- Les patientes doivent recevoir une information exhaustive sur la prévention de la grossesse et être adressées à un spécialiste pour un conseil contraceptif si elles n’utilisent pas une contraception efficace.
- Les patientes en âge de procréer doivent utiliser au minimum une méthode de contraception efficace. De préférence, la patiente doit utiliser 2 méthodes complémentaires de contraception, incluant une méthode mécanique. La contraception doit être poursuivie au moins 1 mois après l’arrêt du traitement par isotrétinoïne, même en cas d’aménorrhée.
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Tests de grossesse :
- Le choix du test de grossesse doit se porter sur des tests validés par les autorités sanitaires locales et effectués sous la responsabilité d’un médecin, avec une sensibilité minimale de 25 m UI/ml. Il est recommandé d’effectuer les tests dans les 3 premiers jours du cycle menstruel, selon le schéma suivant :
- Avant de débuter le traitement :
Afin d’exclure toute grossesse éventuelle avant de débuter une contraception, il est recommandé de prescrire un premier test de grossesse médicalement supervisé et de consigner sa date et son résultat. En l’absence de cycles menstruels réguliers, la chronologie de ce test de grossesse doit refléter l’activité sexuelle de la patiente, c’est-à-dire qu’il doit être effectué environ trois semaines après son dernier rapport sexuel non protégé. Le prescripteur doit fournir à sa patiente une information complète sur la contraception.
- Un test de grossesse médicalement supervisé doit également être effectué lors de la visite de prescription initiale d’isotrétinoïne, ou dans les trois jours qui précèdent cette visite. La date de ce test doit avoir été différée jusqu’à ce que la patiente ait utilisé une contraception efficace pendant au moins un mois. L’objectif de ce test est de confirmer que la patiente n’est pas enceinte quand elle débute le traitement par isotrétinoïne.
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- Consultations de suivi : des consultations de suivi doivent être régulièrement programmées tous les 28 jours. La nécessité de pratiquer chaque mois un test de grossesse médicalement supervisé devra être déterminée en fonction des pratiques locales, en tenant compte notamment de l’activité sexuelle de la patiente et du déroulement des cycles menstruels (troubles des règles, spanioménorrhée, aménorrhée). Lorsqu’ils sont indiqués, les tests de grossesse des visites de suivi devront être effectués le jour de la visite ou dans les 3 jours qui précèdent.
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- Fin du traitement : 5 semaines après l’arrêt du traitement, la patiente devra réaliser un dernier test de grossesse pour exclure une grossesse.
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Restrictions de prescription et de délivrance :
- Chez les femmes en âge de procréer, la prescription d’isotrétinoïne doit être limitée à 30 jours de traitement ; la poursuite du traitement nécessite une nouvelle prescription. Dans les conditions idéales, le test de grossesse, la prescription et la délivrance d’isotrétinoïne devraient être réalisés le même jour. La délivrance de l’isotrétinoïne doit avoir lieu dans les 7 jours au maximum suivant sa prescription.
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Patients de sexe masculin :
- Les données disponibles suggèrent que le niveau d’exposition maternelle à partir du sperme des patients sous isotrétinoïne n’est pas suffisamment important pour être associé aux effets tératogènes de l’isotrétinoïne.
- Il faut rappeler aux patients de sexe masculin qu’ils ne doivent en aucun cas donner ce médicament à d’autres personnes, en particulier de sexe féminin.
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Précautions supplémentaires :
- Les patients doivent être avertis qu’ils ne devront jamais donner ce médicament à une personne de leur entourage, et qu’ils doivent rapporter toutes les capsules non utilisées à leur pharmacien à la fin du traitement.
- Les patients ne doivent pas effectuer de don de sang durant le traitement par isotrétinoïne ni au cours du mois suivant son arrêt, en raison de la présence d’isotrétinoïne dans le sang, des risques de contamination éventuelle de femmes enceintes et du risque potentiel pour le foetus.
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Documents d’aide à la prescription :
- Afin d’aider les prescripteurs, les pharmaciens et les patientes à éviter l’exposition du foetus à l’isotrétinoïne, le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché leur fournira des brochures explicatives destinées à renforcer les mises en garde liées à la tératogénicité de l’isotrétinoïne, à informer sur les méthodes contraceptives et à insister sur la nécessité des tests de grossesse.
- Les prescripteurs doivent fournir une information complète à tous les patients, aussi bien les hommes que les femmes, concernant le risque tératogène de l’isotrétinoïne et les mesures strictes de prévention de la grossesse comme énoncé dans le programme de prévention de la grossesse.
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Troubles psychiatriques :
- Des cas de dépression, de dépression aggravée, d’anxiété, de tendance agressive, de changement d’humeur, de symptômes psychotiques et de très rares cas d’idées suicidaires, de tentatives de suicide et de suicides ont été rapportés chez des patients traités par isotrétinoïne (cf Effets indésirables). Une attention particulière doit être portée aux patients présentant des antécédents de dépression et une surveillance des éventuels signes de dépression doit être effectuée chez tous les patients avec recours à un traitement approprié si nécessaire. L’interruption de l’isotrétinoïne peut cependant être insuffisante pour maîtriser les symptômes et un bilan psychiatrique ou psychologique complémentaire peut alors être nécessaire.
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Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés :
- Une exacerbation aiguë de l’acné est parfois observée en début de traitement ; elle s’amenuise avec la poursuite du traitement habituellement en 7 à 10 jours sans qu’il soit nécessaire d’ajuster les doses.
- L’exposition intense au soleil ou aux rayons UV doit être évitée. Dans le cas contraire, il faut utiliser une crème solaire à haut coefficient de protection (SPF >= 15).
- Les dermabrasions chimiques agressives et le traitement par lasers dermatologiques doivent être évités au cours du traitement par isotrétinoïne, ainsi que durant les 5 à 6 mois qui suivent son arrêt en raison du risque de cicatrices hypertrophiques dans des zones atypiques et plus rarement du risque d’hyper ou d’hypopigmentation post-inflammatoire au niveau des zones traitées. L’épilation à la cire doit être évitée pendant le traitement par isotrétinoïne et au moins 6 mois après son arrêt en raison d’un risque de décollement épidermique.
- L’application de kératolytiques locaux ou d’anti-acnéiques exfoliants doit être évitée pendant le traitement en raison d’un risque accru d’irritation locale.
- Il est recommandé d’appliquer régulièrement des crèmes hydratantes ainsi qu’un baume labial dès le début du traitement pour lutter contre la sécheresse cutanée et labiale induite par l’isotrétinoïne.
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Troubles oculaires :
- Sécheresse oculaire, opacités cornéennes, diminution de la vision nocturne et kératites disparaissent généralement après l’arrêt du traitement. La sécheresse oculaire peut être prévenue par l’application d’une pommade ophtalmique lubrifiante ou de larmes artificielles. Une intolérance au port des lentilles de contact peut nécessiter le recours aux lunettes pendant la durée du traitement.
- Une diminution de la vision nocturne a également été observée, d’installation brutale chez certains patients (cf Conduite/utilisation de machines). Les patients souffrant de troubles de la vision doivent être orientés vers une consultation spécialisée en ophtalmologie. L’arrêt de l’isotrétinoïne est parfois nécessaire.
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Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
- Des myalgies, des arthralgies et une élévation du taux de la créatine phosphokinase sérique (CPK) ont été observées chez des patients traités par isotrétinoïne, notamment en cas d’activité physique intense (cf Effets indésirables).
- Des altérations squelettiques telles que soudure prématurée des cartilages de conjugaison, hyperostoses et calcifications tendineuses ou ligamentaires sont survenues après administration de très fortes doses d’isotrétinoïne durant plusieurs années en traitement de troubles de kératinisation. Les posologies quotidiennes, les durées de traitement et les doses cumulées dépassaient très largement chez ces patients celles habituellement recommandées dans le traitement de l’acné.
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Hypertension intracrânienne bénigne :
- Des cas d’hypertension intracrânienne bénigne ont été observés chez des patients traités par isotrétinoïne. Certains sont survenus lors de l’utilisation concomitante de tétracyclines (cf Contre-indications, Interactions). Les manifestations de l’hypertension intracrânienne bénigne comportent des céphalées, des nausées et des vomissements, des troubles visuels et un oedème papillaire. Le diagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne impose l’interruption immédiate de l’isotrétinoïne.
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Troubles hépatobiliaires :
- Les enzymes hépatiques doivent être contrôlés avant et un mois après le début du traitement, puis tous les trois mois, sauf lorsque des circonstances médicales particulières justifient des contrôles plus fréquents. Des élévations transitoires et réversibles des transaminases hépatiques ont été observées. Très souvent, cette augmentation reste dans les limites de la normale et les taux regagnent leurs valeurs préthérapeutiques malgré la poursuite du traitement. Toutefois, en cas d’élévation significative et persistante des transaminases, une réduction de posologie, voire une interruption de l’isotrétinoïne, doit parfois être envisagée.
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Insuffisance rénale :
- L’insuffisance rénale n’influence pas la pharmacocinétique de l’isotrétinoïne. Le médicament peut donc être prescrit aux patients insuffisants rénaux. Toutefois, il est recommandé de débuter le traitement à faible dose et d’augmenter progressivement jusqu’à la posologie maximum tolérable (cf Posologie/Mode d’administration).
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Troubles du métabolisme lipidique :
- Les lipides sanguins doivent être contrôlés (à jeun) avant et un mois après le début du traitement, et par la suite tous les trois mois, sauf si une surveillance plus rapprochée est indiquée. Une élévation des taux de lipides sanguins peut être observée. Elle régresse habituellement après réduction des doses ou arrêt du traitement ; des mesures diététiques peuvent également être utiles.
- Le traitement par isotrétinoïne peut entraîner une élévation des triglycérides sériques. Il doit être interrompu lorsqu’une hypertriglycéridémie ne peut pas être contrôlée à un niveau acceptable, ou en cas de survenue de signes de pancréatite (cf Effets indésirables). Des taux de triglycérides supérieurs à 8 g/l (ou 9 mmol/l) peuvent être associés à des pancréatites aiguës, parfois fatales.
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Troubles gastro-intestinaux :
- Le traitement par isotrétinoïne a été associé à des poussées de maladies inflammatoires digestives, notamment des iléites régionales, chez des patients sans antécédents digestifs. L’isotrétinoïne doit être immédiatement interrompue chez les patients présentant une diarrhée sévère (hémorragique).
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Réactions allergiques :
- Exceptionnellement, des réactions anaphylactiques ont été rapportées, parfois après exposition préalable aux rétinoïdes topiques. Des réactions cutanées allergiques sont rarement signalées. Des cas de vascularites allergiques sévères, souvent avec purpura (ecchymotique ou pétéchial) des extrémités et manifestations systémiques, ont été rapportés. Les réactions allergiques sévères nécessitent l’interruption du traitement et une surveillance étroite.
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Patients à haut risque :
- Une surveillance plus fréquente des taux de lipides sanguins, et/ou de la glycémie est nécessaire chez certains patients à haut risque (diabète, obésité, alcoolisme ou troubles du métabolisme lipidique). Une élévation de la glycémie à jeun a été observée, et des cas de diabète sont apparus durant le traitement par isotrétinoïne.
Interactions médicamenteuses :
- L’administration concomitante d’isotrétinoïne et de vitamine A doit être évitée en raison du risque d’hypervitaminose A.
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- Des cas d’hypertension intracrânienne bénigne (Pseudotumor cerebri) ont été rapportés lors de l’utilisation concomitante d’isotrétinoïne et de tétracyclines. Par conséquent, un traitement concomitant par tétracyclines doit être évité (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi).
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Grossesse :
La grossesse est une contre-indication absolue au traitement par isotrétinoïne (cf Contre-indications). La survenue, en dépit des mesures contraceptives, d’une grossesse au cours d’un traitement par isotrétinoïne ou dans le mois qui suit son arrêt, comporte un risque très élevé de malformations majeures chez le foetus.
Les malformations foetales associées au traitement par isotrétinoïne comportent des anomalies du système nerveux central (hydrocéphalie, malformations ou anomalies cérébelleuses, microcéphalie), des dysmorphies faciales, des fentes palatines, des anomalies de l’oreille externe (absence d’oreille externe, conduit auditif externe petit ou absent), des anomalies oculaires (microphtalmie), cardiovasculaires (anomalies conotruncales telles que tétralogie de Fallot, transposition des gros vaisseaux, communications interventriculaires), des anomalies du thymus et des glandes parathyroïdes. Il existe également une augmentation du risque d’avortement spontané.
En cas de survenue de grossesse chez une femme traitée par l’isotrétinoïne, le traitement doit être interrompu et la patiente doit être adressée à un médecin spécialiste ou compétent en tératologie pour évaluation et conseil.
Allaitement :
Étant une molécule hautement lipophile, l’isotrétinoïne passe très probablement dans le lait maternel. Compte tenu des effets secondaires potentiels chez la mère et l’enfant exposés, l’isotrétinoïne est contre-indiquée au cours de l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
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Une baisse de la vision nocturne a été observée dans certains cas au cours du traitement par isotrétinoïne ; dans de rares cas elle persiste après l’arrêt du traitement (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Effets indésirables). Cet effet indésirable pouvant apparaître brutalement, les patients doivent être informés de ce risque potentiel qui impose la plus grande prudence en cas de conduite de véhicule ou d’utilisation de machines.
Les effets indésirables le plus fréquemment observés lors du traitement par isotrétinoïne sont une sécheresse des muqueuses, notamment labiale (chéilite), nasale (épistaxis) et oculaire (conjonctivite), et une sécheresse de la peau. Ces effets indésirables, ainsi que certains autres, sont dose-dépendants. D’une manière générale, la plupart des effets indésirables sont réversibles après diminution de la posologie ou interruption du traitement ; certains, cependant, persistent après l’arrêt du traitement.
Infections :
- Très rare (<= 1/10 000) : infection bactérienne (cutanéomuqueuse) à germes Gram +.
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Troubles de la circulation sanguine et lymphatique :
- Très fréquent (>= 1/10) : anémie, augmentation de la vitesse de sédimentation, thrombopénie, thrombocythémie.
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- Fréquent (>= 1/100, < 1/10) : neutropénie.
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- Très rare (<= 1/10 000) : lymphadénopathies.
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Troubles du système immunitaire :
- Rare (>= 1/10 000, < 1/1000) : réactions allergiques cutanées, réactions anaphylactiques, hypersensibilité.
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Troubles du métabolisme et de la nutrition :
- Très rare (<= 1/10 000) : diabète, hyperuricémie.
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Troubles psychiatriques :
- Rare (>= 1/10 000, < 1/1000) : dépression, dépression aggravée, tendance agressive, anxiété et changements d’humeur.
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- Très rare (<= 1/10 000) : troubles du comportement, manifestations psychotiques, idées suicidaires, tentative de suicide, suicide.
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Troubles du système nerveux :
- Fréquent (>= 1/100, < 1/10) : céphalées.
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- Très rare (<= 1/10 000) : hypertension intracrânienne bénigne, convulsions, somnolence.
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Troubles oculaires :
- Très fréquent (>= 1/10) : blépharite, conjonctivite, sécheresse oculaire, irritation oculaire
- Très rare (<= 1/10 000) : troubles visuels, cataracte, achromatopsie (altération de la vision des couleurs), intolérance au port des lentilles de contact, opacités cornéennes, baisse de la vision nocturne, kératite, oedème papillaire (témoignant d’une hypertension intracrânienne bénigne), photophobie.
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Troubles de l’oreille et du conduit auditif :
- Très rare (<= 1/10 000) : baisse de l’acuité auditive.
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Troubles vasculaires :
- Très rare (<= 1/10 000) : vascularite (par exemple maladie de Wegener, vascularite allergique).
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Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
- Fréquent (>= 1/100, < 1/10) : épistaxis, sécheresse nasale, rhinopharyngite.
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- Très rare (<= 1/10 000) : bronchospasme (en particulier chez les patients asthmatiques), voix enrouée.
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Troubles gastro-intestinaux :
- Très rare (<= 1/10 000) : colite, iléite, sécheresse de la gorge, hémorragie digestive, diarrhée sanglante et maladie inflammatoire digestive, nausées, pancréatite (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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Troubles hépatobiliaires :
- Très fréquent (>= 1/10) : élévation des transaminases (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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- Très rare (<= 1/10 000) : hépatite.
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Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés :
- Très fréquent (>= 1/10) : chéilite, dermites, sécheresse de la peau, desquamation localisée, prurit, éruption érythémateuse, fragilité cutanée (lésions dues aux frottements).
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- Rare (>= 1/10 000, < 1/1000) : alopécie.
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- Très rare (<= 1/10 000) : acné fulminans, aggravation de l’acné, érythème (facial), exanthème, anomalies de la texture des cheveux, hirsutisme, dystrophies unguéales, péri-onyxis, réaction de photosensibilité, botriomycome, hyperpigmentation, hypersudation.
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Effets musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
- Très fréquent (>= 1/10) : arthralgies, myalgies, douleurs dorsales (notamment chez les adolescents).
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- Très rare (<= 1/10 000) : arthrites, calcifications (ligaments et tendons), soudure prématurée des épiphyses, exostoses (hyperostose), réduction de la densité osseuse, tendinites.
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Troubles rénaux et urinaires :
- Très rare (<= 1/10 000) : glomérulonéphrite.
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Troubles généraux et accidents liés au site d’administration :
- Très rare (<= 1/10 000) : formation accrue de tissus granulomateux, malaise.
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Investigations :
- Très fréquent (>= 1/10) : élévation des triglycérides sanguins, diminution des HDL circulantes.
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- Fréquent (>= 1/100, < 1/10) : élévation du cholestérol sanguin, élévation de la glycémie, hématurie, protéinurie.
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- Très rare (<= 1/10 000) : augmentation du taux sanguin de la créatine phosphokinase.
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L’incidence des événements indésirables a été calculée à partir de données d’études cliniques poolées ayant inclus 824 patients et à partir de données post-marketing.
L’isotrétinoïne est un dérivé de la vitamine A. Bien que sa toxicité aiguë soit faible, des signes d’hypervitaminose A pourraient survenir en cas de surdosage accidentel. Les symptômes d’hypervitaminose A comportent des céphalées intenses, des nausées ou vomissements, une somnolence, une irritabilité et un prurit. Les symptômes d’un surdosage accidentel ou intentionnel d’isotrétinoïne seraient probablement comparables ; on peut s’attendre à ce qu’ils soient réversibles et spontanément résolutifs.
Classe pharmacothérapeutique : préparations anti-acnéiques à usage systémique (code ATC : D10BA01).
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Mécanisme d’action :
- L’isotrétinoïne est un stéréo-isomère de l’acide tout-trans rétinoïque (trétinoïne). Le mécanisme d’action exact de l’isotrétinoïne n’est pas encore précisément élucidé, mais il a été établi que l’amélioration observée dans le tableau clinique de l’acné sévère est associée à une suppression de l’activité des glandes sébacées et à une diminution histologiquement prouvée de la taille de ces glandes. De plus, il a été démontré que l’isotrétinoïne exerçait un effet anti-inflammatoire au niveau du derme.
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Effets :
- La constitution des comédons et éventuellement des lésions inflammatoires de l’acné passe par plusieurs étapes, dont une hyperkératinisation de l’épithélium du follicule pilosébacé puis une obstruction de l’infundibulum pilaire avec rétention de kératine et un excès de sébum. L’isotrétinoïne inhibe la prolifération des sébocytes et semble favoriser leur dé-différenciation en kératinocytes ; elle réduit donc la production de sébum, qui est le substrat essentiel à la croissance de Propionibacterium acnes et de ce fait diminue la colonisation du canal pilaire par cette bactérie.
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Absorption :
- L’absorption digestive de l’isotrétinoïne est variable, proportionnelle à la posologie pour les doses thérapeutiques. Sa biodisponibilité absolue n’a pas été mesurée car le médicament n’est pas disponible pour la voie intraveineuse chez l’homme. Toutefois, l’extrapolation des résultats obtenus chez le chien suggère une biodisponibilité systémique variable et plutôt faible. Lorsque l’isotrétinoïne est prise au cours des repas, sa biodisponibilité est deux fois plus élevée qu’à jeun.
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Distribution
- L’isotrétinoïne est fortement liée aux protéines plasmatiques, principalement l’albumine (99,9 %). Le volume de distribution d’isotrétinoïne chez l’homme n’a pas été déterminé, car l’isotrétinoïne n’est pas disponible sous forme intraveineuse pour l’homme. Peu d’informations sont disponibles concernant la distribution tissulaire de l’isotrétinoïne chez l’homme. Les concentrations d’isotrétinoïne dans l’épiderme représentent seulement la moitié des concentrations sériques. Les concentrations plasmatiques de l’isotrétinoïne sont approximativement 1,7 fois celles retrouvées dans le sang, en raison de la faible pénétration de l’isotrétinoïne dans les globules rouges.
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Métabolisme :
- Après administration orale d’isotrétinoïne, trois métabolites principaux ont été identifiés dans le plasma : la 4-oxo-isotrétinoïne, la trétinoïne (acide tout-trans rétinoïque) et la 4-oxotrétinoïne. Ces métabolites ont montré une activité biologique dans plusieurs tests in vitro. Un essai thérapeutique avec administration de 4-oxo-isotrétinoïne a confirmé l’importante contribution de cette molécule à l’efficacité thérapeutique de l’isotrétinoïne (réduction du taux d’excrétion sébacée malgré l’absence de modification des taux sanguins d’isotrétinoïne et de trétinoïne). D’autres métabolites mineurs comprennent des dérivés glycuroconjugués. La 4-oxo-isotrétinoïne est le métabolite majoritaire. A l’état d’équilibre, la concentration plasmatique de ce métabolite est de 2,5 fois supérieure à celle de la molécule mère.
- La transformation de l’isotrétinoïne en trétinoïne (acide tout-trans rétinoïque) étant une réaction réversible (interconversion), le métabolisme de la trétinoïne est par conséquent lié avec celui de l’isotrétinoïne. On estime que 20 à 30 % de la dose d’isotrétinoïne est métabolisée par isomérisation.
- La circulation entérohépatique peut jouer un rôle significatif dans la pharmacocinétique de l’isotrétinoïne chez l’homme. Des études du métabolisme in vitro ont montré que plusieurs enzymes CYP sont impliquées dans le métabolisme de l’isotrétinoïne en 4-oxo-isotrétinoïne et en trétinoïne. Aucun isomère ne semble avoir un rôle prédominant. L’isotrétinoïne et ses métabolites n’ont pas d’influence significative sur l’activité CYP.
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Élimination :
- Après administration orale d’isotrétinoïne marquée, des quantités approximativement équivalentes sont retrouvées dans les urines et dans les fèces. Après une administration orale d’isotrétinoïne à des patients atteints d’acné, la demi-vie d’élimination de la substance inchangée est en moyenne de 19 heures. La demi-vie de la 4-oxo-isotrétinoïne est plus longue, avec une moyenne de 29 heures.
- L’isotrétinoïne est présente dans l’organisme à l’état physiologique et le retour à des concentrations endogènes de rétinoïdes est atteint environ deux semaines après l’arrêt du traitement par isotrétinoïne.
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Pharmacocinétique dans des situations cliniques particulières :
- L’isotrétinoïne étant contre-indiquée chez les insuffisants hépatiques, peu de données sont disponibles sur la cinétique du médicament dans cette population de patients. L’insuffisance rénale ne réduit pas significativement la clairance plasmatique de l’isotrétinoïne ou de la 4-oxo-isotrétinoïne.
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Toxicité aiguë :
- La toxicité aiguë d’une dose orale d’isotrétinoïne a été déterminée chez plusieurs espèces animales. La DL50 est d’environ 2000 mg/kg chez le lapin, 3000 mg/kg chez la souris et plus de 4000 mg/kg chez le rat.
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Toxicité chronique :
- Les effets de l’administration prolongée d’isotrétinoïne à des rats pendant plus de deux ans (aux posologies de 2, 8 et 32 mg/kg/jour) consistaient en une chute partielle de poils et une augmentation des triglycérides plasmatiques dans le groupe traité à forte posologie. Le spectre des effets secondaires de l’isotrétinoïne chez les rongeurs ressemble étroitement à celui de la vitamine A, mais sans les calcifications massives observées avec la vitamine A chez le rat. Les altérations hépatocytaires observées avec la vitamine A n’ont pas été observées avec l’isotrétinoïne.
- Tous les effets secondaires évocateurs d’hypervitaminose A ont été spontanément réversibles après interruption de l’isotrétinoïne. Même l’altération de l’état général observée chez certains animaux a largement régressé en 1 à 2 semaines.
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Tératogénicité :
- Comme d’autres dérivés de la vitamine A, l’isotrétinoïne a montré chez l’animal des propriétés tératogènes et embryotoxiques.
- Il est fondamental de tenir compte du caractère tératogène de l’isotrétinoïne avant d’envisager la prescription de ce médicament à une femme en âge de procréer (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi et Grossesse/Allaitement).
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Fertilité :
- Aux doses thérapeutiques, l’isotrétinoïne n’affecte pas le nombre ni la mobilité ni la morphologie des spermatozoïdes ; la prise d’isotrétinoïne par un homme n’affecte pas le développement embryonnaire.
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Mutagénicité :
- L’isotrétinoïne n’a pas montré chez l’animal d’effets mutagènes in vitro ni d’effets carcinogènes in vivo.
CONDITIONS DE CONSERVATION
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A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION
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A la fin du traitement, les patients et les patientes devront rapporter les capsules non utilisées à leur pharmacien.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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LISTE I
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. |
La prescription nécessite préalablement le recueil de l’accord de soins et de contraception de la patiente et la remise d’un carnet-patiente complété.
La prescription est limitée à 1 mois de traitement dont la poursuite nécessite une nouvelle prescription ; elle est subordonnée à l’obtention d’un résultat négatif de test de grossesse, qui doit être réalisé tous les mois, dans les 3 jours précédant la prescription ; la date et le résultat du test de grossesse doivent être mentionnés dans le carnet-patiente.
La délivrance doit être effectuée au plus tard 7 jours après la prescription.
La délivrance ne peut se faire qu’après avoir vérifié que toutes les mentions obligatoires suivantes figurent dans le carnet-patiente : Lors de la première prescription :
- signature de l’accord de soins et de contraception ;
- mise en place d’au moins une méthode de contraception efficace depuis au moins 1 mois ;
- évaluation du niveau de compréhension de la patiente ;
- date du test de grossesse (hCG plasmatiques).
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Lors des prescriptions suivantes :
- poursuite d’une contraception efficace ;
- évaluation du niveau de compréhension de la patiente ;
- date du test de grossesse (hCG plasmatiques).
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La date de délivrance doit être mentionnée dans le carnet-patiente.
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AMM | 3400935784032 (2001 rév 28.07.2009) 5 mg. |
| 3400935783899 (2001 rév 28.07.2009) 10 mg. |
| 3400935783660 (2001 rév 28.07.2009) 20 mg. |
| 3400936788084 (2005 rév 28.07.2009) 40 mg. |
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Prix : | 9.50 euros (30 capsules à 5 mg). |
| 15.69 euros (30 capsules à 10 mg). |
| 26.80 euros (30 capsules à 20 mg). |
| 46.99 euros (30 capsules à 40 mg). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Pour obtenir des exemplaires de l’accord de soins et de consentement nécessaires à la prescription, appeler le n° suivant : 01 43 34 60 00. |
Laboratoires Expanscience
10, avenue de l’Arche. 92419 Courbevoie cdx
Tél : 01 43 34 60 00. Fax : 01 43 34 61 00
Site web :
http://www.expanscience.com
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