gaz pour inhalation
par 1 bout gaz
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protoxyde d’azote Chaque bouteille contient 90 % de liquide et 10 % de gaz, à 15°C (exprimé par rapport au volume interne de la bouteille). |
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– Adjuvant de l’anesthésie générale, en association avec tous les agents d’anesthésie administrés par voie intraveineuse ou par inhalation.
- – Adjuvant de l’analgésie au bloc opératoire ou en salle de travail.
- Le protoxyde d’azote ne doit être administré qu’au bloc opératoire ou en salle de travail. (En dehors du bloc opératoire et de la salle de travail, l’utilisation du protoxyde d’azote en analgésie doit faire appel à un mélange équimolaire préfabriqué protoxyde d’azote/oxygène 50 %-50 %.)
Conformément à la réglementation, son utilisation nécessite :
– un mélangeur protoxyde d’azote – oxygène assurant une FiO2 toujours supérieure ou égale à 21 %, offrant la possibilité d’une FiO2 à 100 %, muni d’un dispositif de valve anti-retour et d’un système d’alarme en cas de défaut d’alimentation en oxygène ;
– et un monitorage de la FiO2 dans l’air inspiré en cas de ventilation artificielle.- Posologie :
Le protoxyde d’azote doit être administré par inhalation, en mélange avec l’oxygène, à des concentrations comprises entre 50 et 70 %.- Chez la femme enceinte, la concentration administrée est de 50 %.
- Le protoxyde d’azote ne doit pas être administré pendant plus de 24 heures en raison de sa toxicité médullaire (cf Effets indésirables).Modalités de manipulation
Les bouteilles de protoxyde d’azote médicinal sont réservées exclusivement à l’usage médical.- Le protoxyde d’azote médicinal doit être utilisé exclusivement en mélange avec l’oxygène médicinal, la FiO2 ne doit jamais être inférieure à 21 %.
- Pour éviter tout incident, respecter impérativement les consignes suivantes :
– Maintenir la bouteille toujours en position verticale pour éviter le risque de projection de liquide entraînant des brûlures graves de type cryogénique (très froid). En cas de brûlure, rincer abondamment à l’eau.- – Prendre en considération que la pression du gaz dans la bouteille reste constante (44 bar à 15 °C), quel que soit le niveau de liquide résiduel, et n’est pas le reflet de la quantité restante. Lorsque la bouteille ne contient plus que du gaz, et seulement à ce moment, la pression chute rapidement. Seul le poids de la bouteille permet d’estimer son contenu en cours d’ utilisation.
- – Vérifier le bon état des matériels avant utilisation.
- – Ne pas manipuler une bouteille dont le robinet n’est pas protégé par un chapeau ou une enveloppe protectrice.
- – Manipuler le matériel avec des mains propres, exemptes de graisse.
- – Manipuler les bouteilles de 47 l et plus en portant des gants de manutention propres et des chaussures de sécurité.
- – Arrimer les bouteilles avec un moyen approprié (chaînes, crochets…) afin de les maintenir en position verticale et d’éviter toute chute intempestive.
- – Ne jamais forcer une bouteille dans un support où elle entre difficilement.
- – Ne pas soulever la bouteille par son robinet.
- – Utiliser un raccord spécifique de type G conforme à la norme NF E 29-650.
- – Utiliser un manodétendeur avec débitmètre pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille.
- – Dans le cas des cadres, n’utiliser que des manodétendeurs gradués au minimum à 315 bar.
- – Utiliser des flexibles de raccordement aux prises murales munis d’embouts spécifiques du protoxyde d’azote médicinal.
- – Ne pas utiliser de raccord intermédiaire qui permettrait de raccorder deux dispositifs qui ne s’emboîtent pas.
- – Ouvrir progressivement le robinet.
- – Ne jamais forcer le robinet pour l’ouvrir, ni l’ouvrir en butée.
- – Purger le raccord de sortie de la bouteille avant le branchement du manodétendeur pour éliminer les poussières éventuelles. Maintenir propres les interfaces entre la bouteille et le manodétendeur.
- – Ne jamais procéder à plusieurs mises en pression successives du manodétendeur.
- – Ne jamais se placer face à la sortie du robinet, mais toujours du côté opposé au manodétendeur, derrière la bouteille et en retrait de celle-ci. Ne jamais exposer le patient au flux gazeux.
- – Vérifier au préalable la compatibilité des matériaux en contact avec le protoxyde d’azote médicinal, en particulier utiliser des joints de connexion au manodétendeur prévus pour ce gaz. Vérifier l’état des joints.
- – Ne pas fumer.
- – Ne pas approcher une flamme.
- – Ne pas graisser.
- – Notamment ne jamais introduire ce gaz dans un appareil pouvant être suspecté de contenir des corps combustibles, et spécialement des corps gras ; ne jamais nettoyer avec des produits combustibles, et spécialement des corps gras, les appareils contenant ce gaz, les robinets, les joints, les garnitures, les dispositifs de fermeture et les soupapes, ainsi que les circuits.
- – Ne pas enduire de corps gras (vaseline, pommades…) le visage des patients.
- – Ne pas utiliser de générateurs d’aérosols (laque, désodorisant…), de solvant (alcool, essence) sur le matériel ni à sa proximité.
- – Fermer le robinet de la bouteille après usage, laisser chuter la pression du manodétendeur en laissant ouvert le débitmètre, fermer le débitmètre et desserrer ensuite la vis de réglage du manodétendeur.
- – Ne pas tenter de réparer un robinet défectueux.
- – Ne pas transvaser de gaz sous pression d’une bouteille à l’autre.
- – Ne pas serrer à la pince le manodétendeur-débitmètre sous peine de risque de détérioration du joint.
- – En cas de fuite, fermer le robinet ou la vanne d’alimentation présentant un défaut d’étanchéité. Ventiler fortement le local et l’évacuer. Ne jamais utiliser une bouteille présentant un défaut d’étanchéité, et vérifier la mise en service du secours.
- – En cas d’ouverture du robinet à très fort débit avec formation de givre au niveau du manodétendeur, ne pas utiliser la bouteille et la rendre à la pharmacie.
- – Lorsque la température ambiante est basse ou en cas de forte consommation entraînant le refroidissement de la bouteille, le débit peut diminuer, voire s’interrompre, par suite d’une pression insuffisante dans la bouteille.
- – Eviter d’utiliser les bouteilles de protoxyde d’azote médicinal à une température inférieure à 0 °C pour ne pas provoquer de chute de pression en cas d’utilisation intensive.
- – Conserver les bouteilles vides robinets fermés et les cadres vides vannes fermées (pour éviter toute corrosion en présence d’humidité).
- – Ne jamais utiliser le protoxyde d’azote médicinal pour des essais d’étanchéité, pour l’alimentation d’outillage pneumatique, et pour le soufflage de tuyauterie.
- – La valeur limite moyenne d’exposition (pendant 8 heures) au protoxyde d’azote est fixée à 25 ppm pour l’exposition du personnel.
- – Effectuer une ventilation systématique du lieu d’utilisation, en évacuant les gaz expirés à l’extérieur et en évitant les lieux où ils pourraient s’accumuler. Il convient, avant toute utilisation, de s’assurer de la possibilité d’évacuer les gaz en cas d’accident ou de fuite intempestive.
- Posologie :
Absolue(s) :
- Patient nécessitant une ventilation en oxygène pur
- Hypertension intracrânienne
- Pneumothorax
- Bulles d’emphysème
- Durée d’administration supérieure à 24 heures
- Respecter les conditions d’utilisation du médicament
Comme tout gaz anesthésique, le protoxyde d’azote nécessite une bonne ventilation du lieu d’utilisation. Gaz comburant, plus lourd que l’air, il s’accumule dans les points bas. - L’administration du protoxyde d’azote est susceptible d’augmenter la pression dans les ballonnets des sondes d’intubation trachéale.
- Lors de l’introduction du protoxyde d’azote dans le circuit du gaz inspiré, le protoxyde d’azote augmente la concentration des anesthésiques halogénés (effet deuxième gaz) et facilite l’induction de l’anesthésie. L’adjonction de protoxyde d’azote dans le circuit diminue le débit de vapeur d’halogéné délivré par le vaporisateur. Réciproquement, l’arrêt du protoxyde d’azote augmentera la concentration d’halogéné délivrée. Il est donc conseillé d’arrêter l’anesthésique volatil halogéné avant le protoxyde d’azote.
- Dans les minutes suivant l’arrêt du protoxyde d’azote, il existe une hypoxémie de diffusion. La FiO2 dans l’air inhalé par le patient devra donc être augmenté durant cette période.
- Risque de méthémoglobinémie
Si une cyanose imprévue apparaît lors de l’anesthésie avec un appareil alimenté en protoxyde d’azote et en oxygène, il est impératif d’arrêter, dans un premier temps, l’administration de protoxyde d’azote, et si très rapidement la cyanose ne régresse pas, de ventiler le patient avec un ballon manuel rempli d’air ambiant. - Insuffisance cardiaque
Si une hypotension ou une insuffisance circulatoire apparaît lors de l’administration de protoxyde d’azote, chez un insuffisant cardiaque, il faut arrêter le protoxyde d’azote. - Intervention chirurgicale
L’utilisation du protoxyde d’azote se fera avec une attention particulière dans les cas suivants : chirurgie des sinus et de l’oreille interne. - Incompatibilité avec certains produits chimiques ou biologiques
Le protoxyde d’azote est un comburant, il permet puis accélère la combustion. Il est incolore, inodore, plus dense que l’air et asphyxiant. Le degré d’incompatibilité des matériaux avec le protoxyde d’azote dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. - Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence de protoxyde d’azote concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvent s’enflammer au contact du protoxyde d’azote soit spontanément, soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition.
- Le protoxyde d’azote peut former des mélanges explosifs en association avec des gaz ou des vapeurs d’anesthésiques inflammables, même en l’absence d’oxygène, et des vapeurs nitreuses toxiques en cas d’incendie.
- Incompatibilité avec certains matériaux
Le protoxyde d’azote est un comburant, il permet puis accélère la combustion. Il est incolore, inodore, plus dense que l’air et asphyxiant. Le degré d’incompatibilité des matériaux avec le protoxyde d’azote dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. - Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence de protoxyde d’azote concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvent s’enflammer au contact du protoxyde d’azote soit spontanément, soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition.
- Le protoxyde d’azote peut former des mélanges explosifs en association avec des gaz ou des vapeurs d’anesthésiques inflammables, même en l’absence d’oxygène, et des vapeurs nitreuses toxiques en cas d’incendie.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Pendant la grossesse, il est recommandé de ne pas dépasser une concentration de 50 % en protoxyde d’azote dans le mélange inhalé.Anesthésie obstétricale :
En raison du passage rapide de la barrière foetoplacentaire, il est recommandé d’interrompre l’administration de protoxyde d’azote si le délai séparant l’induction de l’anesthésie et l’extraction du foetus dépasse 20 minutes, et d’éviter l’utilisation du protoxyde d’azote en cas de souffrance foetale.Analgésie obstétricale en salle de travail :
L’utilisation du protoxyde d’azote dans cette indication ne peut être réalisée qu’en disposant d’un débitmètre de sécurité interdisant l’administration de protoxyde d’azote à une concentration supérieure à 50 %.
- Il est recommandé de ne pas conduire de véhicule et de ne pas utiliser de machines dans les 24 heures suivant une anesthésie ayant comporté du protoxyde d’azote.
- Nausée
- Vomissement
- Volume ou pression des cavités aériennes de l’organisme (augmentation)
- Anémie mégaloblastique
- Administration prolongee.
- Administration prolongee.
- Agranulocytose
- Administration prolongee.
- Administration prolongee.
- Euphorie
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Classement ATC :
N01AX13 / PROTOXYDE D’AZOTE
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Classement Vidal :
Anesthésique général : protoxyde d’azote
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CIP : 5625584 (PROTOXYDE D’AZOTE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE France gaz p inhal : Bout/15 l).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Air Liquide Santé
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