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RAMIPRIL TEVA 5mg cp séc






comprimé sécable
par 1 comprimé
ramipril5 mg
Excipients : lactose monohydrate, bicarbonate de sodium, amidon prégélatinisé, croscarmellose sel de Na, sodium stéarylfumarate, colorant PB24877 rose, ( lactose monohydrate, ( lactose monohydrate fer rouge oxyde, fer jaune oxyde ].

– Hypertension artérielle.

  • – Post-infarctus du myocarde compliqué d’insuffisance cardiaque transitoire ou persistante.
  • Le traitement au long cours par ramipril améliore la survie et réduit le risque d’évolution vers l’insuffisance cardiaque sévère ou résistante.

  • POSOLOGIE :
    — Hypertension artérielle :
    – En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) :
    La posologie initiale est de 2,5 mg par jour en une seule prise, pendant ou après le petit déjeuner, la biodisponibilité n’étant pas influencée par la prise d’aliments (cf Pharmacocinétique). En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines jusqu’à 5 mg par jour voire un maximum de 10 mg par jour en une seule prise.
  • Si nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé à 5 mg de ramipril, afin d’obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
  • – Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :
    . soit arrêter le diurétique 3 jours avant d’administrer le ramipril, pour le réintroduire par la suite si nécessaire,
    . soit administrer la dose initiale de 1,25 mg de ramipril (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) et l’ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue et de la tolérance.
  • Il est recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent sa mise en route.
  • – Dans l’hypertension rénovasculaire :
    Il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 1,25 mg par jour en une prise, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle.
  • – En cas d’insuffisance rénale :
    La posologie de ramipril est ajustée au degré de cette insuffisance (cf Pharmacocinétique) :
    . si la clairance de la créatinine est supérieure ou égale à 30 ml/min, il n’est pas nécessaire d’ajuster la posologie initiale.
  • . si la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 30 ml/min, la posologie initiale sera de 1,25 mg en une prise. Cette posologie sera ensuite adaptée à la réponse tensionnelle obtenue, sans dépasser toutefois 5 mg par jour.
  • Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique.
  • Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques de l’anse.
  • – Chez l’hypertendu hémodialysé :
    Le ramipril est faiblement dialysable, la clairance de dialyse du ramiprilate déterminée après administration chronique pendant un mois est de 21 ml/min (variant de 7,9 ml/min à 56 ml/min).
  • – En cas d’insuffisance hépatique :
    Il n’y a pas lieu de prévoir d’ajustement de la posologie (cf Pharmacocinétique et Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • — Infarctus du myocarde :
    Le traitement sera débuté 2 à 10 jours après l’infarctus, chez un malade cliniquement stable (stabilité hémodynamique, prise en charge d’une ischémie résiduelle).
  • La dose initiale est de 5 mg par jour en 2 prises (2,5 mg matin et soir). En cas d’intolérance, la dose sera réduite à 2,5 mg par jour en 2 prises (1,25 mg matin et soir), pendant 2 jours.
  • Dans tous les cas, si la tolérance hémodynamique le permet, la dose sera doublée tous les 2 jours pour atteindre 10 mg par jour (5 mg matin et soir).
  • La mise en route du traitement sera réalisée en milieu hospitalier sous surveillance médicale stricte, notamment tensionnelle (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • En cas d’insuffisance rénale (définie par une clairance de la créatinine comprise entre 10 et 30 ml/min), la dose initiale est de 1,25 mg par jour et la dose maximale de 5 mg par jour.
  • MODE D’ADMINISTRATION :
    Le ramipril, comprimé, peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité (cf Pharmacocinétique).
  • Le ramipril peut être administré en une seule prise quotidienne.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Oedème de Quincke lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion, antécédent (d’)
    • Grossesse, 6 derniers mois (de la)
    • Intolérance génétique au galactose
    • Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
    • Déficit en lactase
    Relative(s) :
    • Sténose artérielle rénale bilatérale
    • Sténose artérielle rénale sur rein unique
    • Hyperkaliémie
    • Grossesse, 3 premiers mois (de la)
    • Allaitement
    • Enfant de moins de 15 ans

    • Risque de toux
      Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance sous traitement ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
    • Patient traité à posologie élevée
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • Insuffisance rénale
      – Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • – En cas d’insuffisance rénale (définie par une clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est initié par une posologie initiale faible ; puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
    • Connectivite
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • Déficit immunitaire
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • Transplantation rénale
      Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
    • Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable.
    • Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    • Patient en hémodialyse
      – Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
    • Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable.
    • Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    • – Des réactions anaphylactoïdes (oedème de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association.
    • Risque d’oedème de Quincke
      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, ramipril inclus. Dans de tels cas, le ramipril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisé pour soulager les symptômes.
    • L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    • La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    • Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    • Antécédent d’oedème de Quincke
      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, ramipril inclus. Dans de tels cas, le ramipril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisé pour soulager les symptômes.
    • L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    • La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    • Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    • Hémaphérèse
      Des réactions anaphylactoïdes (oedème de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association.
    • Des réactions similaires ont été observées au cours de LDL-aphérèses sur sulfate de dextran.
    • Enfant de moins de 15 ans
      L’efficacité et la tolérance du ramipril chez l’enfant n’ayant pas été établies, son utilisation chez l’enfant est déconseillée.
    • Déplétion hydrosodée
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé). Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • L’hypotension artérielle peut comporter un risque particulier chez les patients ayant une insuffisance coronarienne ou une insuffisance circulatoire cérébrale.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Hypotension artérielle
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier chez les patients à pression artérielle initialement basse.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • L’hypotension artérielle peut comporter un risque particulier chez les patients ayant une insuffisance coronarienne ou une insuffisance circulatoire cérébrale.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Sténose artérielle rénale
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier en cas de sténose artérielle rénale.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • L’hypotension artérielle peut comporter un risque particulier chez les patients ayant une insuffisance coronarienne ou une insuffisance circulatoire cérébrale.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Insuffisance cardiaque congestive
      – Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier en cas d’insuffisance cardiaque congestive.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • L’hypotension artérielle peut comporter un risque particulier chez les patients ayant une insuffisance coronarienne ou une insuffisance circulatoire cérébrale.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • – Chez les patients en insuffisance cardiaque congestive, l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    • Cirrhose hépatique décompensée
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier en cas de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • L’hypotension artérielle peut comporter un risque particulier chez les patients ayant une insuffisance coronarienne ou une insuffisance circulatoire cérébrale.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Insuffisance coronarienne
      – Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • L’hypotension artérielle peut comporter un risque particulier chez les patients ayant une insuffisance coronarienne ou une insuffisance circulatoire cérébrale.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • – Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique, en débutant le traitement à faible posologie.
    • Insuffisance vasculaire cérébrale
      – Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • L’hypotension artérielle peut comporter un risque particulier chez les patients ayant une insuffisance coronarienne ou une insuffisance circulatoire cérébrale.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • – Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    • Sujet âgé
      La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement. La dose initiale est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance individuelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
    • Néphropathie glomérulaire
      En cas d’insuffisance rénale (définie par une clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est initié par une posologie initiale faible ; puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique (cf Posologie/Mode d’administration). Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
    • Insuffisance hépatique
      En raison d’une instabilité volémique et hydroélectrolytique chez ces patients, une surveillance particulière s’impose.
    • Hypertension rénovasculaire
      Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement.
    • Diabète insulinodépendant
      Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    • Intervention chirurgicale
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le ramipril.
    • Anesthésie
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le ramipril.
    • Administrer indépendamment de la prise des repas
      Le ramipril, comprimé, peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les études animales ne rapportent pas d’effet tératogène mais une foetotoxicité sur plusieurs espèces.
  • Chez la femme enceinte traitée par inhibiteur de l’enzyme de conversion :
    – il n’y a pas d’étude épidémiologique disponible,
    – des observations isolées de grossesses exposées au premier trimestre sont a priori rassurantes sur le plan malformatif, à l’exception de quelques cas d’anomalies de la voûte crânienne rapportées avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion tout au long de la grossesse,
    – l’administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre, et notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale pouvant entraîner :
    . une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellement oligohydramnios,
    . une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non).
  • En conséquence, le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. Une interruption volontaire de grossesse ne semble pas justifiée en cas de découverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement. Néanmoins, la voûte crânienne sera surveillée par échographie.
  • En revanche, la découverte d’une grossesse sous inhibiteur de l’enzyme de conversion nécessite l’arrêt impératif du traitement, et ce, pendant toute la grossesse.
  • Au 2ème et au 3ème trimestre, la prescription d’un IEC est contre-indiquée.
  •  Allaitement :

    En l’absence de données, l’administration de ramipril est déconseillée chez la femme qui allaite.

    En début de traitement, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

    • Céphalée
    • Asthénie
    • Sensation de vertige
    • Lipothymie
    • Hypotension orthostatique
    • Hypotension artérielle
    • Eruption maculopapuleuse
    • Eruption urticarienne
    • Prurit
    • Bouffée vasomotrice
    • Eruption lichénoïde (Exceptionnel)
    • Eruption psoriasiforme (Exceptionnel)
    • Nausée
    • Vomissement
    • Diarrhée
    • Douleur abdominale
    • Dysgueusie
    • Fièvre
    • Toux
    • Bronchospasme
    • Oedème de Quincke (Exceptionnel)
    • Urémie (augmentation)
      Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
    • Créatininémie (augmentation)
      Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
    • Protéinurie
      Glomerulonephrite.
    • Hyperkaliémie
    • Anémie
      Hemodialyse, Transplanté rénal.
    • Enzymes hépatiques (augmentation) (Cas isolés)
    • Hépatite cholestatique (Exceptionnel)
    • Hépatite mixte (Exceptionnel)

    • Classement ATC : 
          C09AA05 / RAMIPRIL
    • Classement Vidal : 
          Antihypertenseur : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Ramipril)
          Insuffisance cardiaque : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Ramipril)

    Liste I
    • CIP : 3716029 (RAMIPRIL TEVA 5mg cp séc : Plq/30).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
    • CIP : 3787408 (RAMIPRIL TEVA 5mg cp séc : Plq/90).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


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