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RETACRIT 1000UI/0,3ml sol inj






solution injectable
par 0,3 ml
par seringue(s) préremplie(s)
0,3ml
époétine zêta (érythropoïétine humaine recombinante). Produit par la technique de l’ADN recombinant dans une lignée cellulaire d’ovaire de hamster chinois (CHO)1000 UI1000 UI
Excipients : phosphate monosodique dihydrate, phosphate disodique dihydrate, sodium chlorure, calcium chlorure dihydrate, polysorbate 20, glycine, leucine, isoleucine, thréonine, acide glutamique, phénylalanine, eau ppi, sodium hydroxyde (pour ajustement du pH), acide chlorhydrique (pour ajustement du pH), sodium.

Traitement de l’anémie symptomatique associée à l’insuffisance rénale chronique (IRC) chez l’adulte et l’enfant :
. Traitement de l’anémie associée à l’insuffisance rénale chronique chez les enfants et les patients adultes hémodialysés et chez les patients adultes en dialyse péritonéale (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

  • . Traitement de l’anémie sévère d’origine rénale accompagnée de symptômes cliniques chez les patients adultes insuffisants rénaux non encore dialysés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • Traitement de l’anémie et réduction des besoins transfusionnels chez les patients adultes recevant une chimiothérapie pour des tumeurs solides, un lymphome malin ou un myélome multiple, et à risque de transfusion tel qu’évalué par l’état général du patient (par exemple statut cardiovasculaire, anémie préexistante au début de la chimiothérapie).
  • Retacrit peut être utilisé pour augmenter la production de sang autologue des patients inclus dans un programme pré-transfusion. Son utilisation pour cette indication doit être pesée contre le risque observé d’événements thromboemboliques. Le traitement ne doit être administré qu’aux patients souffrant d’anémie modérée (absence de carence en fer), si les procédures d’économie de sang ne sont pas disponibles ou insuffisantes lorsque l’intervention chirurgicale majeure programmée requiert un volume élevé de sang (4 unités ou plus de sang pour les femmes et 5 unités ou plus pour les hommes).

  • Le traitement par Retacrit doit être initié sous le contrôle de médecins expérimentés dans le traitement de malades avec les indications ci-dessus.
  • Posologie :
    * Traitement de l’anémie symptomatique chez l’adulte et l’enfant en insuffisance rénale :
    Retacrit doit être administré soit par voie sous-cutanée, soit par voie intraveineuse.
  • Le taux d’hémoglobine cible est de 10 à 12 g/dl (6,2 – 7,5 mmol/l) sauf pour les enfants, pour lesquels le taux d’hémoglobine doit être compris entre 9,5 et 11 g/dl (5,9 – 6,8 mmol/l). La limite supérieure de la concentration en hémoglobine ne doit pas être dépassée.
  • Les symptômes et séquelles de l’anémie peuvent varier selon l’âge, le sexe et l’impact global de la maladie ; une évaluation par le médecin de l’état de santé et de l’évolution clinique de chaque patient est nécessaire. Retacrit doit être administré soit par voie sous-cutanée, soit par voie intraveineuse afin que le taux d’hémoglobine n’augmente pas au-delà de 12 g/dl (7,5 mmol/l). En raison de la variabilité intra-patient, il peut arriver occasionnellement que des taux d’hémoglobine supérieurs ou inférieurs au taux souhaité soient observés. Cette variabilité du taux d’hémoglobine doit être gérée en ajustant la dose de façon à le maintenir dans une marge cible de 10 g/dl (6,2 mmol/l) à 12 g/dl (7,5 mmol/l).
  • Un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) doit être évité sur une période prolongée ; les recommandations relatives à l’adaptation posologique appropriée lorsque le taux d’hémoglobine observé est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) sont décrites ci-dessous. Toute augmentation du taux d’hémoglobine de plus de 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines doit être évitée. Si elle se produit, une adaptation posologique appropriée doit être instaurée.
  • Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de s’assurer que la dose la plus faible approuvée de Retacrit est utilisée pour permettre un contrôle satisfaisant des symptômes de l’anémie.
  • Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique et présentant des signes cliniques d’ischémie myocardique ou d’insuffisance cardiaque congestive, la concentration en hémoglobine pendant la phase d’entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure de la concentration d’hémoglobine cible.
  • . Patients adultes sous hémodialyse :
    Retacrit doit être administré soit par voie sous-cutanée, soit par voie intraveineuse.
  • Le traitement se divise en deux phases :
    1. Phase de correction :
    50 UI/kg 3 fois par semaine. Lorsqu’un ajustement de dose est nécessaire, il doit être effectué par étapes d’au moins quatre semaines.
  • A chaque étape, l’augmentation ou la réduction de dose doit être de 25 UI/kg 3 fois par semaine.
  • 2. Phase d’entretien :
    Un ajustement de dose est nécessaire pour maintenir les valeurs d’hémoglobine (Hb) au niveau souhaité : Hb comprise entre 10 et 12 g/dl (6,2-7,5 mmol/l). La dose hebdomadaire totale recommandée est comprise entre 75 et 300 UI/kg.
  • Les données cliniques disponibles suggèrent que les patients dont le taux d’hémoglobine est très faible (< 6 g/dl ou < 3,75 mmol/l) peuvent nécessiter des doses d’entretien plus élevées que ceux dont l’anémie initiale est moins sévère (Hb > 8 g/dl ou > 5 mmol/l).
  • . Patients pédiatriques sous hémodialyse :
    Le traitement se divise en deux phases :
    1. Phase de correction :
    50 UI/kg, 3 fois par semaine par voie intraveineuse. Lorsqu’un ajustement de dose est nécessaire, il doit s’effectuer par paliers de 25 UI/kg, 3 fois par semaine, à intervalles d’au moins 4 semaines jusqu’à obtention du taux souhaité.
  • 2. Phase d’entretien :
    Un ajustement de dose est nécessaire pour maintenir les valeurs d’hémoglobine (Hb) au niveau souhaité : Hb comprise entre 9,5 et 11 g/dl (5,9-6,8 mmol/l).
  • En règle générale, les enfants et les adolescents de moins de 30 kg requièrent des doses d’entretien plus élevées que les enfants et les adolescents de plus de 30 kg et les adultes. Les doses d’entretien suivantes ont été observées dans des essais cliniques après 6 mois de traitement.
  • Dose (UI/kg administrées 3 fois par semaine) :
     Poids (kg)   Moyenne   Dose d’entretien habituelle 
     < 10   100   75 – 150 
     10 – 30   75   60 – 150 
     > 30   33   30 – 100 

    Les données cliniques disponibles suggèrent que les patients dont le taux d’hémoglobine est très faible (< 6,8 g/dl ou < 4,25 mmol/l) peuvent nécessiter des doses d’entretien plus élevées que ceux dont le taux d’hémoglobine initial est plus élevé (Hb > 6,8 g/dl ou > 4,25 mmol/l).
  • . Patients adultes sous dialyse péritonéale :
    Retacrit doit être administré soit par voie sous-cutanée, soit par voie intraveineuse.
  • Le traitement se divise en deux phases :
    1. Phase de correction : Dose d’attaque de 50 UI/kg 2 fois par semaine.
  • 2. Phase d’entretien : Un ajustement de dose est nécessaire pour maintenir les valeurs d’hémoglobine (Hb) au niveau souhaité : (Hb comprise entre 10 et 12 g/dl (6,2-7,5 mmol/l). Dose d’entretien compris entre 25 et 50 UI/kg, 2 fois par semaine à raison de 2 injections égales.* Patients adultes insuffisants rénaux non encore dialysés :
    Retacrit doit être administré soit par voie sous-cutanée, soit par voie intraveineuse.
  • Le traitement se divise en deux phases :
    1. Phase de correction : Dose d’attaque de 50 UI/kg 3 fois par semaine, suivie si nécessaire d’une augmentation de dose par tranches de 25 UI/kg (3 fois par semaine) jusqu’à obtention du taux souhaité (ceci doit être effectué par étapes d’au moins quatre semaines).
  • 2. Phase d’entretien : Un ajustement de dose est nécessaire pour maintenir les valeurs d’hémoglobine (Hb) au niveau souhaité : Hb comprise entre 10 et 12 g/dl (6,2-7,5 mmol/l). Dose d’entretien compris entre 17 et 33 UI/kg, 3 fois par semaine.
  • La dose maximale ne doit pas excéder 200 UI/kg 3 fois par semaine.* Traitement de l’anémie induite par la chimiothérapie :
    Retacrit doit être administrée par voie sous-cutanée aux patients atteints d’anémie (taux d’hémoglobine =<10 g/dl [6,2 mmol/l], par ex.). Les symptômes et séquelles de l’anémie peuvent varier selon l’âge, le sexe et l’impact global de la maladie ; une évaluation par le médecin de l’état de santé et de l’évolution clinique de chaque patient est nécessaire.
  • En raison de la variabilité intra-patient, il peut arriver occasionnellement que des taux d’hémoglobine supérieurs ou inférieurs au taux souhaité soient observés. Cette variabilité du taux d’hémoglobine doit être gérée en ajustant la dose de façon à le maintenir dans une marge cible de 10 g/dl (6,2 mmol/l) à 12 g/dl (7,5 mmol/l). Un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) doit être évité sur une période prolongée ; les recommandations relatives à l’adaptation posologique appropriée lorsque le taux d’hémoglobine observé est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) sont décrites ci-dessous.
  • Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de s’assurer que la dose la plus faible approuvée de Retacrit est utilisée pour permettre un contrôle satisfaisant des symptômes de l’anémie.
  • Le traitement par Retacrit doit se poursuivre jusqu’à un mois après la chimiothérapie.
  • La dose initiale est de 150 UI/kg, administrée par voie sous-cutanée, 3 fois par semaine. Sinon, Retacrit peut être administré à raison d’une dose initiale de 450 UI/kg par voie sous-cutanée, une fois par semaine.
  • Si le taux d’hémoglobine a augmenté d’au moins 1 g/dl (0,62 mmol/l) ou que le taux de réticulocytes a augmenté à >=40 000 cellules/µl au-dessus des valeurs initiales au bout de 4 semaines de traitement, la dose doit rester de 150 UI/kg 3 fois par semaine ou de 450 UI/kg une fois par semaine. Si la hausse du taux d’hémoglobine est < 1 g/dl (< 0,62 mmol/l) et que le taux de réticulocytes a augmenté < 40 000 cellules/µl au-dessus des valeurs initiales, il convient d’augmenter la dose à 300 UI/kg 3 fois par semaine. Si après 4 semaines de traitement supplémentaires à raison de 300 UI/kg 3 fois par semaine, le taux d’hémoglobine a augmenté >=1 g/dl (0,62 mmol/l) ou que le taux de réticulocytes a augmenté à >=40 000 cellules/µl, la dose doit rester de 300 UI/kg 3 fois par semaine. Cependant, si le taux d’hémoglobine a augmenté de < 1 g/dl (< 0,62 mmol/l) et que le taux de réticulocytes a augmenté < 40 000 cellules/µl au-dessus des valeurs initiales, la réponse est peu probable et le traitement doit être arrêté.
  • Le schéma posologique recommandé est décrit ci-après.[150 UI/kg 3 fois/semaine ou 450 UI/kg 1 fois/semaine] pendant 4 semaines
    1)Si augmentation de : réticulocytes < 40 000/µl, et Hb < 1 g/dl : Passer à 300 UI/kg 3 fois par semaine pendant 4 semaines ; puis :
    a-Si augmentation de : réticulocytes < 40 000/µl, et Hb < 1 g/dl : Arrêt du traitement
    b-Si augmentation de : réticulocytes >= 40 000/µl, ou Hb >= 1 g/dl : Continuer par 300 UI/kg 3 fois par semaine pour avoir : Hb cible = 10-12 g/dl
    2)Si augmentation de : réticulocytes >= 40 000/µl, ou Hb >= 1 g/dl : Continuer par 150 UI/kg 3 fois/semaine ou 450 UI/kg 1 fois/semaine pour avoir : Hb cible = 10-12 g/dlLorsque l’objectif thérapeutique pour un patient donné est atteint, la dose devra être réduite de 25 à 50% afin de maintenir le taux d’hémoglobine à ce niveau. Une titration appropriée de la dose devra être envisagée.
  • Ajustement de dose :
    Si le taux d’hémoglobine augmente de > 2 g/dl (> 1,25 mmol/l) par mois, la dose de Retacrit doit être réduite d’environ 25-50%. Si le taux d’hémoglobine dépasse 12 g/dl (7,5 mmol/l), interrompre le traitement jusqu’à ce que le taux s’abaisse à 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou moins puis réinitier le traitement par Retacrit par une dose de 25% inférieure à la dose précédente.* Patients adultes chirurgicaux inclus dans des programmes de transfusion autologue :
    Retacrit doit être administré par voie intraveineuse.
  • Dans le cas de transfusion sanguine, Retacrit doit être administré après la fin du prélèvement de sang.
  • Les patients légèrement anémiques (hématocrites de 33-39%) nécessitant un pré-dépôt de >= 4 unités de sang doivent être traités par une dose de Retacrit de 600 UI/kg de poids 2 fois par semaine pendant 3 semaines avant l’intervention.
  • Tous les patients traités par Retacrit doivent recevoir un apport adéquat en fer (par ex. 200 mg de fer élémentaire par voie orale chaque jour) pendant toute la durée du traitement. L’apport en fer doit être initié dès que possible, y compris quelques semaines avant l’initiation de la transfusion autologue programmée, afin d’obtenir des réserves en fer élevées avant d’initier le traitement par Retacrit.Mode d’administration
    a) Injection intraveineuse
    La dose doit être administrée au moins 1 à 5 minutes, selon la dose totale. Chez les patients sous hémodialyse, l’injection d’un bolus peut être pratiquée pendant la séance de dialyse via un port veineux adapté sur la ligne de dialyse. Sinon, l’injection peut être pratiquée à l’issue de la séance de dialyse via la tubulure d’une aiguille à fistule, suivie de 10 ml de solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9%) pour rincer la tubulure et garantir l’injection satisfaisante du produit dans le flux sanguin.
  • Une injection plus lente est préférable chez les patients qui réagissent au traitement en souffrant de symptômes grippaux.
  • Retacrit ne doit pas être administré par perfusion intraveineuse.
  • Retacrit ne doit jamais être mélangé avec d’autres médicaments/produits médicaux (cf Incompatibilités).
  • b) Injection sous-cutanée
    Un volume maximum de 1 ml ne doit généralement pas être dépassé à un site d’injection. En cas de volumes plus importants, il convient de choisir plus d’un site pour l’injection.
  • Les injections sont administrées dans les membres inférieurs ou la paroi abdominale antérieure.Mode de manipulation :
    Précautions particulires de manipulation de Retacrit :
    1. Après avoir retiré une seringue du blister, la solution doit être vérifiée pour s’assurer qu’elle est claire, incolore et presque exempte de particules visibles.
  • 2. Le capuchon protecteur est retiré de l’aiguille de la seringue et l’air est expulsé de la seringue et de l’aiguille en tenant la seringue verticalement et en poussant légèrement sur le piston.
  • 3. La seringue est désormais prête à l’emploi.
  • Retacrit ne doit pas être utilisé si :
    – le scellage est cassé ou si le blister est endommagé de quelque façon que ce soit
    – le liquide est coloré ou vous pouvez voir des particules en suspension
    – le liquide a coulé de la seringue préremplie ou si de la condensation est visible dans le blister scellé
    – il a été accidentellement congelé
    Ce médicament est à usage unique exclusivement.
  • Ne pas agiter.
  • Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Hypersensibilité à l’époétine
    • Hypersensibilité aux protéines de hamster
    • Phénylcétonurie
    • Erythroblastopénie due à une érythropoïétine, antécédent (d’)
    • Hypertension artérielle non contrôlée
    • Antécédent récent d’infarctus du myocarde
    • Angor instable
    • Sujet à risque d’accident thromboembolique veineux
    • Accident thromboembolique veineux, antécédent (d’)
    • Patient chez qui la prophylaxie antithrombotique est contre-indiquée

    • Surveillance par un médecin spécialisé en début de traitement
      Le traitement par Retacrit doit être initié sous le contrôle de médecins expérimentés dans le traitement de malades avec les indications énumérées en rubrique Indications.
    • Ne pas administrer en perfusion intraveineuse
      Retacrit ne doit pas être administré par perfusion intraveineuse.
    • Surveillance de la pression artérielle avant et pendant le traitement
      Comme pour tous les patients recevant de l’érythropoïétine, la pression artérielle est susceptible d’augmenter pendant la durée du traitement par Retacrit. La tension artérielle doit être étroitement surveillée et contrôlée adéquatement chez tous les patients naïfs de traitement recevant de l’époïétine ainsi que chez les patients déjà traités avant, à l’initiation et tout au long du traitement par Retacrit. Il peut être nécessaire d’ajouter ou d’augmenter le traitement anti-hypertenseur. Si la pression artérielle ne peut être bien contrôlée, le traitement par Retacrit doit être arrêté.
    • Hypertension artérielle
      Comme pour tous les patients recevant de l’érythropoïétine, la pression artérielle est susceptible d’augmenter pendant la durée du traitement par Retacrit. La tension artérielle doit être étroitement surveillée et contrôlée adéquatement chez tous les patients naïfs de traitement recevant de l’époïétine ainsi que chez les patients déjà traités avant, à l’initiation et tout au long du traitement par Retacrit. Il peut être nécessaire d’ajouter ou d’augmenter le traitement anti-hypertenseur. Si la pression artérielle ne peut être bien contrôlée, le traitement par Retacrit doit être arrêté.
    • Epilepsie
      Retacrit doit être utilisé avec prudence en présence d’épilepsie.
    • Insuffisance hépatique
      Retacrit doit être utilisé avec prudence en présence d’insuffisance hépatique chronique.
    • Surveillance des plaquettes pendant les 8 premières semaines du traitement
      Une hausse modérée du taux de plaquettes, dépendante de la dose, au-delà des limites normales peut être observée pendant le traitement par érythropoïétine. Celle-ci régresse pendant le cours du traitement. Il est conseillé de surveiller régulièrement le taux de plaquettes pendant les 8 premières semaines de traitement.
    • Respecter l’indication officielle
      Toutes les autres causes d’anémie (carence en fer, hémolyse, hémorragie, carences en vitamine B12 ou en acide folique) doivent être considérées et traitées avant l’initiation et pendant le traitement par Retacrit. Dans la plupart des cas, les concentrations sériques en ferritine chutent simultanément à la hausse de la valeur d’hématocrites. Pour garantir une réponse optimale à l’érythropoïétine, des réserves en fer adéquates doivent être assurées :
      . une supplémentation en fer, par ex. 200-300 mg/jour par voie orale (100-200 mg/jour chez les patients pédiatriques) est recommandée chez les patients insuffisants rénaux chroniques dont les valeurs de ferritine sont inférieures à 100 ng/ml ;
      . une substitution en fer de 200-300 mg/jour par voie orale est recommandée chez tous les patients cancéreux dont la saturation en transferrine est inférieure à 20%.
    • Anémie ferriprive
      Toutes les autres causes d’anémie (carence en fer, hémolyse, hémorragie, carences en vitamine B12 ou en acide folique) doivent être considérées et traitées avant l’initiation et pendant le traitement par Retacrit. Tous ces facteurs d’augmentation supplémentaires d’anémie doivent également être considérés lors de la décision d’augmenter la dose d’érythropoétine chez les patients cancéreux.
    • Hémolyse
      Toutes les autres causes d’anémie (carence en fer, hémolyse, hémorragie, carences en vitamine B12 ou en acide folique) doivent être considérées et traitées avant l’initiation et pendant le traitement par Retacrit. Tous ces facteurs d’augmentation supplémentaires d’anémie doivent également être considérés lors de la décision d’augmenter la dose d’érythropoétine chez les patients cancéreux.
    • Hémorragie
      Toutes les autres causes d’anémie (carence en fer, hémolyse, hémorragie, carences en vitamine B12 ou en acide folique) doivent être considérées et traitées avant l’initiation et pendant le traitement par Retacrit. Tous ces facteurs d’augmentation supplémentaires d’anémie doivent également être considérés lors de la décision d’augmenter la dose d’érythropoétine chez les patients cancéreux.
    • Carence en acide folique et en vitamine B12
      Toutes les autres causes d’anémie (carence en fer, hémolyse, hémorragie, carences en vitamine B12 ou en acide folique) doivent être considérées et traitées avant l’initiation et pendant le traitement par Retacrit. Tous ces facteurs d’augmentation supplémentaires d’anémie doivent également être considérés lors de la décision d’augmenter la dose d’érythropoétine chez les patients cancéreux.
    • Surveillance de la ferritinémie avant la mise en route du traitement
      Toutes les autres causes d’anémie (carence en fer, hémolyse, hémorragie, carences en vitamine B12 ou en acide folique) doivent être considérées et traitées avant l’initiation et pendant le traitement par Retacrit. Dans la plupart des cas, les concentrations sériques en ferritine chutent simultanément à la hausse de la valeur d’hématocrites. Pour garantir une réponse optimale à l’érythropoïétine, des réserves en fer adéquates doivent être assurées :
      . une supplémentation en fer, par ex. 200-300 mg/jour par voie orale (100-200 mg/jour chez les patients pédiatriques) est recommandée chez les patients insuffisants rénaux chroniques dont les valeurs de ferritine sont inférieures à 100 ng/ml ;
      . une substitution en fer de 200-300 mg/jour par voie orale est recommandée chez tous les patients cancéreux dont la saturation en transferrine est inférieure à 20%.
    • Sujet sous chimiothérapie
      . Tous les facteurs supplémentaires d’anémie (carence en fer, hémolyse, hémorragie, carences en vitamine B12 ou en acide folique) doivent également être considérés lors de la décision d’augmenter la dose d’érythropoïétine chez les patients cancéreux.
    • . Chez les patients recevant une chimiothérapie, le délai de 2-3 semaines entre l’administration d’érythropoïétine et l’apparition de globules rouges induits par l’érythropoïétine doit être pris en compte lors de l’évaluation de l’adéquation du traitement par Retacrit (patient à risque d’être transfusé).
    • Chez les patients cancéreux recevant une chimiothérapie : si la vitesse d’augmentation du taux d’hémoglobine dépasse 2 g/dl (1,25 mmol/l) par mois, ou si le taux d’hémoglobine excède 12 g/dl (7,5 mmol/l), l’ajustement de dose détaillé dans la section Posologie/Mode d’administration doit être scrupuleusement suivi pour minimiser les facteurs de risque potentiels d’événements thrombotiques (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Une incidence accrue d’événements vasculaires thrombotiques (EVT) a été observée chez les patients cancéreux recevant des agents érythropoïétiques (cf Effets indésirables). Ce risque doit être soigneusement évalué par rapport au bénéfice potentiel dérivé du traitement (par Retacrit), en particulier chez les patients cancéreux présentant un risque accru d’événements vasculaires thrombotiques, tels que l’obésité et les patients ayant des antécédents d’EVT (par ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire).
    • Risque de formation d’anticorps
      Une diminution paradoxale de l’hémoglobine et le développement d’une anémie sévère associée à un faible nombre de réticulocytes doit conduire à l’arrêt du traitement par une époétine et à un contrôle des anticorps anti-érythropoïétine.
    • Hépatite C
      Une diminution paradoxale de l’hémoglobine et le développement d’une anémie sévère associée à un faible nombre de réticulocytes doit conduire à l’arrêt du traitement par une époétine et à un contrôle des anticorps anti-érythropoïétine. Des cas ont été rapportés chez des patients atteints d’hépatite C traités par l’interféron et la ribavirine, avec utilisation concomitante d’une époétine. Les époétines ne sont pas indiquées dans le traitement de l’anémie associée à l’hépatite C.
    • Traçabilité recommandée
      Dans le but de renforcer la traçabilité des agents stimulant l’érythropoïèse (ESA), le nom de l’agent
      stimulant l’érythropoïèse prescrit doit être clairement documenté (ou indiqué) dans le dossier patient.
    • Traitement compatible avec un régime hyposodé
      Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c’est-à-dire qu’il ne contient pratiquement pas de sodium.
    • Insuffisance rénale chronique
      Chez les patients en insuffisance rénale chronique, le taux d’hémoglobine à la dose d’entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux d’hémoglobine cible recommandée en Posologie/Mode d’administration. Lors des essais cliniques, un risque accru de décès et d’événements cardiovasculaires graves a été observé lorsque des agents stimulant l’érythropoïèse (ESA) ont été administrés avec pour cible un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l).
    • Les essais cliniques contrôlés n’ont pas montré d’effets bénéfiques significatifs attribuables à l’administration des époétines lorsque le taux d’hémoglobine dépassait le niveau nécessaire au contrôle des symptômes de l’anémie et pour éviter une transfusion sanguine.
    • Le taux d’hémoglobine doit être mesuré régulièrement jusqu’à ce qu’un taux d’Hb stable soit atteint, puis périodiquement par la suite. La vitesse d’augmentation de l’hémoglobine doit être d’environ 1 g/dl (0,62 mmol/l) par mois et ne doit pas excéder 2 g/dl (1,25 mmol/l) par mois pour minimiser le risque de développer ou d’empirer l’hypertension.
    • Les patients en insuffisance rénale chronique traités par Retacrit par voie sous-cutanée doivent être surveillés régulièrement pour détecter une perte d’efficacité définie par une absence ou une diminution de la réponse ou une réponse réduite au traitement par Retacrit chez des patients ayant préalablement répondu à un tel traitement. Cela se traduit par une diminution prolongée du taux d’hémoglobine malgré une augmentation de la dose de Retacrit.
    • L’absence de réponse au traitement par érythropoïétine doit mener à la recherche des facteurs causaux.
    • Ceux-ci incluent : carence en fer, acide folique ou en vitamine B12, intoxication à l’aluminium, infections intercurrentes, épisodes inflammatoires ou traumatiques, perte de sang occulte, hémolyse et fibrose osseuse quelle que soit son origine.
    • Des cas d’érythroblastopénie (AEPA) véhiculée par les anticorps ont très rarement été signalés chez les patients insuffisants rénaux chroniques recevant de l’érythropoïétine par voie sous-cutanée. Chez les patients développant une perte soudaine d’efficacité se traduisant par une baisse de l’hémoglobine (1-2 g/dl par mois) avec un fort besoin transfusionnel, le taux de réticulocytes doit être déterminé et les causes typiques de non-réponse (par ex. carence en fer, acide folique ou vitamine B12, intoxication à l’aluminium, infection ou inflammation, hémorragie et hémolyse) doivent être recherchées. Si aucune cause n’est identifiée, un examen de la moelle osseuse doit être envisagé pour diagnostiquer l’AEPA.
    • Si une AEPA est diagnostiquée, le traitement par Retacrit doit être immédiatement arrêté et une analyse des anticorps anti-érythropoïétine doit être envisagée. Le traitement ne doit pas être substitué par un autre produit médical, les anticorps anti-érythropoïétine interagissant avec les autres érythropoïétines. Les autres causes d’érythroblastopénie doivent être exclues, et un traitement approprié doit être institué.
    • Le contrôle régulier du taux de réticulocytes est recommandé pour détecter l’occurrence possible de manque d’efficacité chez les patients insuffisants rénaux chroniques.
    • Des cas isolés d’hyperkaliémie ont été observés. Chez les patients insuffisants rénaux chroniques, la correction de l’anémie peut augmenter l’appétit et l’apport en potassium et en protéines. Les prescriptions de dialyse doivent être ajustées régulièrement pour maintenir les taux d’urée, de créatinine et de potassium dans les limites souhaitées. La mesure des électrolytes sériques doit être réalisée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique. Si un taux sérique élevé (ou en hausse) de potassium est détecté, il convient de cesser l’administration d’érythropoïétine jusqu’à ce que l’hyperkaliémie soit corrigée.
    • Une augmentation de la dose d’héparine pendant l’hémodialyse est fréquemment nécessaire pendant le traitement par érythropoïétine en conséquence de la valeur d’hématocrite accrue. L’occlusion du système de dialyse est possible si l’héparinisation n’est pas optimale.
    • Au vu des informations disponibles à ce jour, la correction de l’anémie avec l’érythropoïétine chez les patients adultes souffrant d’insuffisance rénale et ne recevant pas de dialyse n’accélère pas la vitesse de progression de l’insuffisance rénale.
    • Patient soumis à prélévement autologue
      Patients chirurgicaux adultes inclus dans un programme pré-transfusion autologue :
      Toutes les mises en garde et précautions spéciales associées aux programmes pré-transfusion autologue, en particulier le remplacement volumique routinier, doivent être respectées.
    • Risque de stimulation de tumeur
      Les époétines sont des facteurs de croissance qui stimulent principalement la production de globules rouges. Des récepteurs de l’érythropoïétine peuvent également être présents à la surface de certaines cellules tumorales. À l’instar de tous les facteurs de croissance, le risque que les époétines puissent agir comme facteur de croissance sur tout type de tumeur, n’est pas à exclure. Dans plusieurs études contrôlées, les époétines n’ont pas montré d’amélioration de la survie globale ou de diminution du risque de progression tumorale chez les patients souffrant d’anémie associée au cancer.
    • Plusieurs études cliniques contrôlées dans lesquelles les époétines ont été administrées à des patients atteints de différents types de cancers, y compris de la tête et du cou, des poumons et du sein, ont montré une surmortalité inexpliquée.
    • Lors des essais cliniques contrôlés de l’époétine alfa et d’autres agents stimulant l’érythropoïèse (ESA), les résultats suivants ont été mis en évidence :
      – réduction du délai jusqu’à la progression tumorale chez des patients atteints de cancers de la tête et du cou traités par radiothérapie lorsque l’administration visait un taux d’hémoglobine supérieur à 14 g/dl (8,7 mmol/l) ;
      – raccourcissement de la durée de survie globale et augmentation des décès imputables à la progression de la maladie à 4 mois chez des patients atteints de cancers du sein métastatiques traités par chimiothérapie lorsque l’administration visait un taux d’hémoglobine de 12 à 14 g/dl (7,5-8,7 mmol/l) ;
      – augmentation du risque de décès lorsque l’administration visait un taux d’hémoglobine de 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez des patients atteints de tumeurs actives et ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie. L’utilisation des ESA n’est pas indiquée chez cette population de patients.
    • Compte tenu des résultats cités ci-dessus, la transfusion sanguine devrait être le traitement de choix dans la gestion de l’anémie des patients cancéreux lors de certaines situations cliniques. La décision d’administrer des érythropoïétines recombinantes devra se baser sur une évaluation bénéfice-risque avec la participation du patient qui devra tenir compte des spécificités du contexte clinique. Les facteurs à prendre en considération lors de cette évaluation devront inclure le type de la tumeur et son stade ; le degré d’anémie ; l’espérance de vie ; l’environnement dans lequel le patient est traité ; et les préférences du patient (cf Pharmacodynamie).
    • Incompatibilité avec tous les médicaments
      En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
    • Sportif

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Aucune étude adéquate n’a été menée chez la femme enceinte. Des études chez l’animal ont indiqué une toxicité reproductive (cf Sécurité préclinique). Par conséquent, l’érythropoïétine doit être généralement utilisée pendant la grossesse et l’allaitement uniquement si le bénéfice potentiel l’emporte sur le risque potentiel pour le foetus.

     Allaitement :

    Aucune étude adéquate n’a été menée chez la femme enceinte. Des études chez l’animal ont indiqué une toxicité reproductive (cf Sécurité préclinique). Par conséquent, l’érythropoïétine doit être généralement utilisée pendant la grossesse et l’allaitement uniquement si le bénéfice potentiel l’emporte sur le risque potentiel pour le foetus.

    Retacrit n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    • Eruption cutanée
    • Syndrome pseudogrippal
      Debut de traitement.
    • Céphalée
    • Douleur articulaire
      Debut de traitement.
    • Faiblesse
      Debut de traitement.
    • Vertige
      Debut de traitement.
    • Asthénie
      Debut de traitement.
    • Thrombocytose (Très rare)
    • Ischémie myocardique
    • Infarctus du myocarde
    • Accident vasculaire cérébral
    • Hémorragie cérébrale
    • Infarctus vasculaire cérébral
    • Accident ischémique transitoire
    • Thrombophlébite profonde
    • Thrombose artérielle
    • Embolie pulmonaire
    • Anévrisme
    • Thrombose vasculaire rétinienne
    • Coagulation dans le circuit extra-corporel
    • Hypersensibilité (Rare)
    • Oedème de Quincke (Cas isolés)
    • Réaction anaphylactique (Cas isolés)
    • Erythroblastopénie
    • Hypertension artérielle
    • Hypertension artérielle (aggravation)
    • Crise hypertensive
    • Encéphalopathie
    • Etat de mal épileptique
    • Thrombose de la fistule artérioveineuse
    • Accident thromboembolique

    • Classement ATC : 
          B03XA01 / ERYTHROPOÏETINE
    • Classement Vidal : 
          Anémie des insuffisants rénaux chroniques (Époïétine)
          Facteur de croissance érythrocytaire Cancérologie
          Facteur de croissance érythrocytaire Hématopoïèse

    Liste I
    • CIP : 3862819 (RETACRIT 1000UI/0,3ml sol inj : 6Ser prér/0,3ml).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités, Médicament d’exception


    Hospira France


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