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RHINADVIL®


ibuprofène, pseudoéphédrine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé enrobé (ovale ; imprimé « Rhinadvil » sur une face ; brun rosé) :  Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Ibuprofène (DCI) 
    200 mg
    Pseudoéphédrine (DCI) chlorhydrate 
    30 mg
    Excipients : Noyau : amidon de maïs, acide stéarique, croscarmellose sodique, laurilsulfate de sodium, silice colloïdale anhydre, amidon de pomme de terre prégélatinisé. Enrobage : saccharose, cellulose microcristalline, Opaglos GS-2-0310 (gomme laque, povidone K 30), Opalux AS-3739 (dioxyde de titane E 171, oxyde de fer jaune E 172, oxyde de fer rouge E 172, saccharose, povidone K 30, parahydroxybenzoate de méthyle E 218, parahydroxybenzoate de propyle E 216), encre noire Opacode S-1-27794 (gomme laque, oxyde de fer noir E  172, N-butylalcool, eau purifiée, propylène glycol, alcool éthylique dénaturé, alcool isopropylique), cire de carnauba.
  • Teneur en saccharose : 174,6 mg/cp.


    INDICATIONS

    Indiqué chez l’adolescent (15-17 ans) et l’adulte, dans le traitement symptomatique de la congestion nasale, associée à une rhinosinusite aiguë, présumée virale avec céphalée et/ou fièvre.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Réservé à l’adolescent (15-17 ans) et à l’adulte.

    1 comprimé (200 mg d’ibuprofène/30 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures.

    En cas de symptômes plus intenses, 2 comprimés (400 mg d’ibuprofène/60 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 6 comprimés (1200 mg d’ibuprofène/180 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par jour.

    Dans tous les cas, ne jamais dépasser la posologie maximale de 6 comprimés (1200 mg d’ibuprofène et 180 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par jour.

    La durée maximale du traitement est de 5 jours.

    Si un seul symptôme prédomine, douleur et/ou fièvre, ou congestion nasale, il est préférable d’utiliser une seule molécule.


    Mode d’administration :

    Voie orale.

    Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau, de préférence au cours des repas.


    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Enfant et adolescent de moins de 15 ans.
    • Femme enceinte au cours du 3e trimestre de la grossesse (cf Grossesse et Allaitement).
    • Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise d’ibuprofène ou de substances d’activité proche telles qu’autres AINS, aspirine, ou antécédent d’allergie aux autres constituants du comprimé.
    • Antécédent d’hémorragie ou de perforation gastro-intestinale, liées à un traitement par des anti-inflammatoires.
    • Ulcère gastroduodénal actif ou antécédent d’ulcère/hémorragie récurrents (deux épisodes distincts ou plus d’ulcères ou de saignements avérés).
    • Hémorragie gastro-intestinale, cérébrovasculaire ou autre.
    • Trouble de l’hématopoïèse non élucidé.
    • Insuffisance hépatocellulaire sévère.
    • Insuffisance rénale sévère.
    • Insuffisance cardiaque sévère.
    • Hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
    • Antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptible de favoriser la survenue d’accident vasculaire cérébral, en raison de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
    • Insuffisance coronarienne sévère.
    • Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
    • Antécédents d’infarctus du myocarde.
    • Antécédents de convulsions.
    • Lupus érythémateux disséminé.
    • Autres médicaments vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine…) et méthylphénidate.
    • IMAO non sélectifs (iproniazide).
    • Allaitement (cf Grossesse et Allaitement).
    Relatives :
    • Anticoagulants oraux.
    • Autres AINS (y compris l’aspirine à fortes doses).
    • Corticoïdes.
    • Héparines à doses curatives ou chez le sujet âgé.
    • Antiagrégants plaquettaires.
    • Lithium.
    • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.
    • Méthotrexate (utilisé à des doses > 20 mg/semaine).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Éviter l’utilisation de Rhinadvil en même temps que d’autres AINS contenant des inhibiteurs de la cyclo-oxygénase 2.
    Les effets indésirables peuvent être atténués par l’utilisation de la plus petite dose efficace associée à la plus courte durée nécessaire pour contrôler les symptômes (voir  « Effets gastro-intestinaux et risques cardiovasculaires » ci-après).

  • La persistance des symptômes au-delà du 5e jour de traitement par Rhinadvil impose de réévaluer la conduite à tenir, et notamment l’intérêt éventuel d’un traitement antibiotique.
    La rhinosinusite aiguë présumée virale est définie par des symptômes rhinologiques bilatéraux d’intensité modérée, dominés par une congestion nasale avec rhinorrhée séreuse ou puriforme, survenant dans un contexte épidémique. L’aspect puriforme de la rhinorrhée est fréquent et ne correspond pas systématiquement à une surinfection bactérienne.
  • Les douleurs sinusiennes lors des premiers jours sont liées à une congestion de la muqueuse des sinus (rhinosinusite aiguë congestive) et sont le plus souvent spontanément résolutives.
  • En cas de sinusite aiguë bactérienne, un traitement antibiotique est justifié.


  • Mises en garde :
    • Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou un déficit en sucrase-isomaltase.
    • Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle et de propyle et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
    Liées à la présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine :
    • Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 5 jours, les contre-indications (cf Effets indésirables).
    • Les patients doivent être informés que la survenue d’une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tel que l’apparition ou la majoration de céphalées) impose l’arrêt du traitement.
    • Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical :
      • en cas d’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète ;
      • en cas d’association avec les antimigraineux, notamment les vasoconstricteurs alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle, en raison de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
    • Des troubles neurologiques à type de convulsions, d’hallucinations, de troubles du comportement, d’agitation, d’insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d’épisodes fébriles ou lors de surdosages.
    • Par conséquent, il convient notamment :
      • de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène tels que dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux, ou en cas d’antécédents convulsifs ;
      • de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d’informer le patient des risques de surdosage en cas d’association avec d’autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
    • Le sujet âgé pourrait être plus sensible aux effets sur le système nerveux central.
    Liées à la présence d’ibuprofène :
    • Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
    Effets gastro-intestinaux :
    Des ulcérations, perforations, hémorragies pouvant être fatales ont été signalées avec tous les AINS, quelle que soit la durée de traitement, avec ou sans antécédent ou signe avant-coureur.
    Le risque d’hémorragie, ulcération ou perforation pouvant être fatales, augmente avec les doses d’AINS, chez les patients ayant des antécédents d’ulcère (compliqués en particulier d’hémorragie ou perforation, cf Contre-indications) chez les patients plus âgés. Ceux-ci devront commencer le traitement avec la dose la plus faible. L’association avec des mucoprotecteurs (i.e. misoprostol, inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagée pour ces patients, pour ceux qui prennent en même temps de faibles doses d’aspirine, ou d’autres molécules pouvant augmenter le risque gastro-intestinal (cf ci-après et Interactions).
    Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier les sujets âgés, peuvent présenter des symptômes abdominaux inhabituels en début de traitement (saignements gastro-intestinaux en particulier).
    Prudence particulière chez les patients recevant simultanément des médicaments susceptibles d’augmenter le risque d’ulcère ou d’hémorragie tels que corticoïdes oraux, anticoagulants tels que warfarine, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, antiagrégants plaquettaires tels que l’aspirine (cf Interactions).
    En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, arrêter immédiatement le traitement avec Rhinadvil.
    Les AINS seront prescrits avec précaution chez les patients ayant des antécédents gastro-intestinaux (colite ulcéreuse, maladie de Crohn) pour ne pas exacerber ces pathologies (cf Effets indésirables).
    Effets cardio et cérébrovasculaires :
    Des études cliniques et épidémiologiques suggèrent que l’ibuprofène, particulièrement à doses élevées (supérieures à 2400 mg/jour) et à long terme, peut être associé à une légère augmentation du risque de thrombose artérielle (i.e. infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral). Généralement, d’après les études épidémiologiques, de faibles doses d’ibuprofène (inférieures à 1200 mg/jour) ne semblent pas associées à une augmentation du risque d’infarctus du myocarde.
    Ce traitement ne pourra être envisagé qu’avec prudence chez un patient ayant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque, après avis du médecin et/ou du pharmacien, si une rétention hydrique, une hypertension ou un oedème ont déjà été observés lors d’un traitement par les AINS.
    Réactions cutanées :
    Des réactions cutanées sévères, certaines fatales, telles que dermatite exfoliative, syndrome de Stevens-Johnson, et nécrolyse épidermique toxiques ont été très rarement observées lors de traitement par les AINS (cf Effets indésirables).Le risque le plus élevé est en début de traitement, l’apparition de ces réactions apparaissant au cours du premier mois de traitement dans la plupart des cas. Rhinadvil devra être interrompu dès l’apparition de rash cutané, lésions muqueuses, ou tout autre signe d’hypersensibilité.
    Les inhibiteurs de la cyclo-oxygénase et de la synthèse des prostaglandines peuvent modifier l’ovulation chez la femme en âge de procréer. Le phénomène est réversible à l’arrêt du traitement.
    Précautions d’emploi :

    Pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, ce médicament ne devrait être administré à la femme enceinte qu’en cas d’absolue nécessité (cf Grossesse et Allaitement).

    Liées à la présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine :
    • En cas d’intervention chirurgicale programmée et en cas d’utilisation d’anesthésiques volatils halogénés, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant, en raison du risque de poussée hypertensive (cf Interactions).
    • L’attention des sportifs est attirée sur le fait que le chlorhydrate de pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    Liées à la présence d’ibuprofène :
    • Sujet âgé : l’âge ne modifiant pas la cinétique de l’ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre, mais une surveillance attentive doit être observée chez le sujet âgé, en raison d’une augmentation des effets secondaires liés aux AINS, en particulier des saignements et perforations gastro-intestinaux, pouvant être fatals.
    • L’ibuprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragies digestives…).
    • En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.
    • En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées à la présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine :
    Contre-indiquées :
    • IMAO non sélectifs (iproniazide) : hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la durée d’action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.
    • Autres sympathomimétiques indirects : médicaments vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine), et méthylphénidate : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
    • Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

    Déconseillées :
    • IMAO-A sélectifs, linézolide, alcaloïdes dopaminergiques de l’ergot de seigle, alcaloïdes vasoconstricteurs de l’ergot de seigle : risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anesthésiques volatils halogénés : poussée hypertensive peropératoire. En cas d’intervention programmée, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant l’intervention.

    Liées à la présence d’ibuprofène :
    • Risque lié à l’hyperkaliémie :
      Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
    • La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs de risque associés.
    • Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments sus-cités.
    • Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire :
      Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’acide acétylsalicylique et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost.
    • L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l’héparine ou analogues (hirudines), aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance régulière, clinique et biologique.

    L’administration simultanée d’ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique du malade.


    Déconseillées :
    • Autres AINS (y compris l’aspirine à dose élevée et les autres salicylés) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
    • Corticoïdes : augmentation du risque de saignement ou d’ulcère gastro-intestinal (synergie additive).
    • Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
    • Les AINS peuvent augmenter les effets des anti-coagulants, telle la warfarine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Si l’association ne peut être évitée, étroite surveillance clinique et biologique.
    • Héparines de bas poids moléculaire et apparentés, et non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
    • Anti-agrégants plaquettaires : augmentation du risque de saignement gastro-intestinal (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
    • Inhibiteur sélectifs de la recapture de la sérotonine : augmentation du risque de saignement gastro-intestinal (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Méthotrexate, utilisé pour des doses supérieures à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Méthotrexate, utilisé à faibles doses (<= 20 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
    • Ciclosporine, tacrolimus : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

    A prendre en compte :
    • Autres antiagrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et abciximab, iloprost) : augmentation du risque hémorragique.
    • Autres hyperkaliémiants : risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
    • Héparines de bas poids moléculaires et apparentés, ou non fractionnées (doses préventives) : augmentation du risque hémorragique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Chlorhydrate de pseudoéphédrine :
    Des études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le chlorhydrate de pseudoéphédrine diminue la circulation utérine chez la mère, mais les données cliniques sont insuffisantes pour apprécier les effets sur la grossesse.
    Ibuprofène :
    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter la grossesse ou le développement embryofoetal.
    Des données épidémiologiques ont évoqué une possible augmentation du risque d’interruption de grossesse, de malformations cardiaque ou gastrique, après la prise, en début de grossesse, d’inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
    Le risque augmenterait avec la dose et la durée du traitement.
    Des études chez l’animal ont montré une toxicité reproductible sur la reproduction.
    Pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, l’ibuprofène ne sera administré que si absolument nécessaire.
    Si l’ibuprofène doit être administré à une femme en désir de grossesse, ou pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, la dose sera la plus faible possible, la durée de traitement aussi courte que possible.
    Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
    • le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
    • la mère et l’enfant (en fin de grossesse) à un allongement éventuel du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant apparaître, même à faible dose, une inhibition des contractions utérines allongeant ou modifiant la durée du travail.
    En conséquence, l’utilisation de Rhinadvil est :
    • contre-indiquée pendant le dernier trimestre de la grossesse ;
    • prescrite seulement si absolument nécessaire pendant les deux premiers trimestres.

    Allaitement :

    La présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant l’allaitement, le chlorhydrate de pseudoéphédrine passant dans le lait maternel.

    Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Rhinadvil a peu ou pas d’effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
  • Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Liés au chlorhydrate de pseudoéphédrine :
    • Troubles cardiaques : palpitations, tachycardie, infarctus du myocarde.
    • Troubles visuels : crise de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Troubles gastro-intestinaux : sécheresse buccale, nausées, vomissements.
    • Troubles du système nerveux : accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine ; ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou mésusage chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires ; accidents vasculaires ischémiques, céphalées, convulsions (en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs*).
    • Troubles psychiatriques : anxiété, agitation (en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs*), troubles du comportement (en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs*), hallucinations (en particulier chez l’enfant après administration des vasoconstricteurs*), insomnie (en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs*).
    • Troubles urinaires : dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques), rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques).
    • Troubles cutanés : sueurs, exanthème, prurit, urticaire.
    • Troubles vasculaires : hypertension (poussée hypertensive).
    Liés à l’ibuprofène :
    Des études cliniques et épidémiologiques suggèrent que la prise d’ibuprofène (particulièrement à des doses élevées de 2400 mg/jour) et lors de traitement à long terme, peut être associée à une légère augmentation du risque de thrombose artérielle (i.e. infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) : cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
    Les effets secondaires le plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale :
    Des ulcères gastroduodénaux, des perforations ou des saignements gastro-intestinaux, quelquefois fatals, peuvent être observés en particulier chez le sujet âgé (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Des cas de nausées, vomissements,diarrhée, flatulence, constipation, dyspepsie, douleur abdominale, melaena, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbations de colite ou maladie de Crohn (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) ont été rapportés après administration. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.
    OEdème, hypertension, et insuffisance cardiaque ont été également rapportés lors de traitements par AINS.
    • Troubles du système sanguin et lymphatique : agranulocytose, anémie hémolytique.
    • Troubles visuels : exceptionnels cas de troubles de la vision.
    • Troubles gastro-intestinaux :
      Dyspepsies, gastralgies, hémorragies gastro-intestinales occultes ou non, troubles du transit, nausées, vomissements.
    • Ces effets gastro-intestinaux sont d’autant plus fréquents que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.
    • Troubles généraux : oedème.
    • Modification de l’immunité : réactions d’hypersensibilité.
    • Troubles infectieux : la découverte d’une méningite aseptique chez les patients sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.
    • Biologie : augmentation transitoire des transaminases.
    • Effets sur les tissus mous et l’appareil musculosquelettique : voir « Perturbations des systèmes lymphatique et sanguin » évoquées précédemment.
    • Effets sur le système nerveux central : rares cas de vertiges ou céphalées.
    • Troubles rénaux ou urinaires : modification de la fonction rénale, oligurie.
    • Troubles respiratoires, thoraciques ou médiastinaux : survenue de crise d’asthme chez certains sujets, pouvant être liées à la prise d’acide acétylsalicylique ou d’AINS (cf Contre-indications).
    • Troubles cutanés ou sous-cutanés : aggravation d’urticaire chronique, prurit, rash, éruption cutanée, érythème multiforme, angio-oedème systémique.
    • Éruptions bulleuses, y compris syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (fréquence inconnue).
    *  une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage, ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de tels effets (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).

  • SURDOSAGE

    Le surdosage en chlorhydrate de pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
    • Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    • Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    • Charbon activé pour diminuer l’absorption de l’ibuprofène.
    • Acidifier les urines en donnant du chlorure d’ammonium (pour augmenter l’élimination de la pseudoéphédrine).
    • Traitement symptomatique.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : autres médicaments du rhume ; décongestionnant nasal à usage systémique/pseudoéphédrine en association (code ATC : R05X ; R01BA52).

    Rhinadvil associe un vasoconstricteur (le chlorhydrate de pseudoéphédrine) et un AINS à une dose antalgique (l’ibuprofène).

    L’ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l’acide arylcarboxylique. Il possède les propriétés suivantes :
    • propriété antalgique,
    • propriété antipyrétique,
    • propriété anti-inflammatoire,
    • propriété d’inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    La pseudoéphédrine est un sympathomimétique qui, pris par voie systémique, agit comme décongestionnant nasal.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Ibuprofène :
    La pharmacocinétique de l’ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
    Absorption :
    La concentration sérique maximale est atteinte environ 90 minutes après administration par voie orale.
    Après prise unique, les concentrations sériques maximales, chez l’adulte sain, sont proportionnelles à la dose (Cmax 17 µg/ml ± 3,5 pour une dose de 200 mg et 30,3 µg/ml ± 4,7 pour une dose de 400 mg).
    L’alimentation retarde l’absorption de l’ibuprofène.
    Distribution :
    L’administration de l’ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d’accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
    Dans le liquide synovial, on le retrouve avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
    Après la prise de 400 mg d’ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d’ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
    Métabolisme :
    L’ibuprofène n’a pas d’effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
    Excrétion :
    L’élimination est essentiellement urinaire, elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
    La demi-vie d’élimination est de 2 heures environ.
    Les paramètres cinétiques sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l’insuffisant rénal et chez l’insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
    Chlorhydrate de pseudoéphédrine :
    Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétée essentiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %).
    Sa demi-vie d’élimination est dépendante du pH urinaire.
    L’alcalinisation des urines entraîne une augmentation accrue de la réabsorption tubulaire, avec pour conséquence un allongement de la demi-vie d’élimination de la pseudoéphédrine.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les DL 50 de l’association ibuprofène/chlorhydrate de pseudoéphédrine, en administration orale, dans les études de toxicité aiguë sont respectivement de 2,40 g/kg chez la souris et de 1,45 g/kg chez le rat.

    Aucune étude de toxicité après administration de doses répétées n’a été menée avec les principes actifs pris séparément ou avec l’association ibuprofène/chlorhydrate de pseudoéphédrine.

    Le test d’Ames réalisé avec l’ibuprofène ou l’association chlorhydrate de pseudoéphédrine/ibuprofène n’a pas révélé de mutagénicité.

    Les études de toxicité chronique ou subchronique de l’ibuprofène chez l’animal ont principalement montré des lésions et ulcérations du tractus digestif ; lors des études chez le rat ou la souris, il n’est apparu aucun effet cancérigène induit par l’ibuprofène.

    Les études de reprotoxicité réalisées chez le rat ou la souris, avec chacun des principes actifs (100 mg/kg d’ibuprofène, ou 15 mg/kg de chlorhydrate de pseudoéphédrine), ou avec l’association, n’ont mis en évidence aucune toxicité maternelle, foetale ou tératogène.

    A dose toxique pour la mère, le chlorhydrate de pseudoéphédrine induit une foetotoxicité (diminution du poids foetal, retard d’ossification) chez le rat. Aucune étude de fertilité péri post-natale n’a été menée avec le chlorhydrate de pseudoéphédrine.

    Des études de toxicité sur la reproduction récemment publiées, menées avec l’ibuprofène ont démontré une inhibition de l’ovulation chez le lapin et une altération de l’implantation dans différentes espèces (lapin, rat, souris).

    Des études récemment publiées, chez le rat et le lapin, ont démontré un passage de l’ibuprofène dans le placenta. A des doses toxiques chez la mère, il a été observé une augmentation des malformations (malformation du septum ventriculaire).


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400933408480 (1991 rév 17.06.2008).
      
    Prix :1.97 euros (20 comprimés).
    Remb Séc soc à 15 %. Collect.


    PFIZER Santé Familiale
    Coeur Défense, Tour A
    110, esplanade du Général-de-Gaulle
    La Défense 4
    92931 Paris-La Défense cdx
    Tél : 01 41 02 77 77
    Pharmacovigilance : Tél : 01 41 02 72 99

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