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RHINUREFLEX®


ibuprofène, pseudoéphédrine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé (jaune) :  Boîte de 20, sous plaquette thermoformée.


  • COMPOSITION

     p cp
    Ibuprofène (DCI) 
    200 mg
    Pseudoéphédrine (DCI) chlorhydrate 
    30 mg
    Excipients : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, povidone, phosphate de calcium, stéarate de magnésium, hypromellose, talc, jaune Mastercote (alcool dénaturé, eau purifiée, hypromellose, dioxyde de titane, laque aluminique jaune de quinoléine, laque aluminique jaune orangé S).

    INDICATIONS

    Traitement symptomatique de la congestion nasale au cours des affections rhinopharyngées aiguës avec céphalée et/ou fièvre.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans).
    Posologie :

    1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 comprimés par jour.

    En cas de symptômes plus intenses, prendre 2 comprimés par prise, sans dépasser 4 comprimés par jour.

    La durée maximale du traitement est de 5 jours.

    Coût du traitement journalier : 0,09 à 0,36 euro(s).
    Mode d’administration :

    Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau, de préférence au cours des repas.


    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Enfant de moins de 15 ans.
    • A partir du 6e mois de la grossesse (cf Grossesse/Allaitement).
    • En cas d’allaitement (cf Grossesse/Allaitement).
    • Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise d’ibuprofène ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
    • Antécédent d’allergie aux autres constituants du comprimé.
    • Ulcère gastroduodénal en évolution.
    • Insuffisance hépatocellulaire sévère.
    • Insuffisance rénale sévère.
    • Hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
    • Antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d’accident vasculaire cérébral, en raison de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
    • Insuffisance coronarienne sévère.
    • Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
    • Antécédents de convulsions.
    • Lupus érythémateux disséminé.
    • En association à des médicaments vasoconstricteurs tels que bromocriptine, pergolide, lisuride, cabergoline, ergotamine, dihydroergotamine ou autres médicaments destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine…), méthylphénidate et avec les IMAO non sélectifs (iproniazide).
    Relatives :
    • Jusqu’au 5e mois inclus de la grossesse (cf Grossesse/Allaitement).
    • En association avec les anticoagulants oraux, d’autres AINS (y compris l’aspirine à fortes doses), des héparines à doses curatives ou chez le sujet âgé, le lithium, le méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes de surinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 5 jours, une réévaluation du traitement doit être faite.

    En raison de la présence de pseudoéphédrine :
    Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 5 jours, les contre-indications (cf Effets indésirables).
    Les patients doivent être informés que la survenue d’une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l’apparition ou la majoration de céphalées) impose l’arrêt du traitement.
    Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical :
    • en cas d’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète,
    • en cas d’association avec les antimigraineux, notamment les vasoconstricteurs alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle,
    en raison de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
    Des troubles neurologiques à type de convulsions, d’hallucinations, de troubles du comportement, d’agitation, d’insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d’épisodes fébriles ou lors de surdosages.
    Par conséquent, il convient notamment :
    • de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux… ou en cas d’antécédents convulsifs ;
    • de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée et d’informer le patient des risques de surdosage en cas d’association avec d’autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
    En raison de la présence d’ibuprofène :
    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population.
    L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
    Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment au cours du traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (cf Interactions).
    En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
    Précautions d’emploi :
    En raison de la présence de pseudoéphédrine :
    • En cas d’intervention chirurgicale programmée et en cas d’utilisation d’anesthésiques volatils halogénés, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant, en raison du risque de poussée hypertensive (cf Interactions).
    • L’attention des sportifs est attirée sur le fait que la pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    En raison de la présence d’ibuprofène :
    • Sujet âgé : l’âge ne modifiant pas la cinétique de l’ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre.
    • L’ibuprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragies digestives…).
    • En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.
    • En cas de troubles de la vue, apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées à la présence de pseudoéphédrine :


    Contre-indiquées :
    • IMAO non sélectifs : hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.
    • Remarque : IMAO sélectifs (toloxatone et moclobémide) : En l’absence de données disponibles à ce jour (études cliniques ou cas rapportés dans la littérature), l’existence d’une interaction entre les IMAO sélectifs (toloxatone et moclobémide) et les amines sympathomimétiques, notamment vasoconstrictives, n’a pu être évaluée, contrairement à l’interaction cliniquement documentée, entre les IMAO non sélectifs et ces produits. Mais, par analogie avec les IMAO non sélectifs, il convient par conséquent d’être prudent et de ne prescrire de pseudoéphédrine qu’en cas de besoin réel de médicament de ce type et en respectant scrupuleusement les doses préconisées.
    • Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) et alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide) : risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive.
    • Sympathomimétique alpha (voie orale et/ou nasale) : risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive.
    • Autres sympathomimétiques indirects (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine, méthylphénidate) : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

    Déconseillées :
    • IMAO-A sélectifs et linézolide : risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anesthésiques volatils halogénés : poussée hypertensive peropératoire. En cas d’intervention programmée, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant l’intervention.

    A prendre en compte :
    • Guanéthidine et apparentés : abolition de l’effet de la guanéthidine (déplacement de la guanéthidine de son site d’action neuronal).

    Liées à la présence d’ibuprofène :
    Risque lié à l’hyperkaliémie :
    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
    La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs de risque associés.
    Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments sus-cités.
    Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire :
    Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost.
    L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l’héparine ou analogues (hirudines), aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance régulière, clinique et biologique.

    L’administration simultanée d’ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique du malade :


    Déconseillées :
    • Autres AINS (y compris l’aspirine à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive). Pour l’acide acétylsalicylique sont concernées les doses anti-inflammatoires (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) et les doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou <  3 g par jour).
    • Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
    • Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées, à doses curatives et/ou sujet âgé : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. Ne pas dépasser quelques jours de traitement par les AINS.
    • Lithium : augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
    • Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité, notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
    • Pémétrexed chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min) : risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs, risque de réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
    • Pémétrexed chez les patients ayant une fonction rénale normale : surveillance biologique de la fonction rénale. Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).
    • Ciclosporine et tacrolimus : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

    A prendre en compte :
    • Autres antiagrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et abciximab, iloprost, fondaparinux) : augmentation du risque hémorragique.
    • Acide acétylsalicylique : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif avec des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises).
    • Autres hyperkaliémiants (sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, inhibiteurs de l’angiotensine II, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, héparines de bas poids moléculaires ou non fractionnées, ciclosporine et tacrolimus, triméthoprime) : risque d’hyperkaliémie.
    • Bêtabloquants : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
    • Dispositif intra-utérin : risque controversé de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.
    • Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées, à doses prophylactiques (en dehors du sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique.
    • Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) : augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
    • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : majoration du risque hémorragique.
    • Déferasirox : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Données cliniques concernant la pseudoéphédrine :
    Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
    En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif lié à l’utilisation de la pseudoéphédrine.
    Données cliniques concernant l’ibuprofène :
    Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
    Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
    • le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
    • la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
    En conséquence :
    En raison des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament liées à la présence de pseudoéphédrine, son utilisation est déconseillée jusqu’au 5e mois inclus de la grossesse.
    En raison des propriétés foetotoxiques de l’ibuprofène, ce médicament est contre-indiqué à partir du 6e mois de la grossesse.

    Allaitement :

    La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant l’allaitement : la pseudoéphédrine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Liés à la pseudoéphédrine :
    • Céphalées.
    • Palpitations, tachycardie, poussée hypertensive.
    • Sueurs.
    • Crise de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Troubles urinaires (dysurie, rétention), en particulier en cas de troubles urétroprostatiques.
    • Anxiété, insomnie.
    • Sécheresse buccale, nausées, vomissements.
    Ont été décrits, en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs :
    • Convulsions.
    • Hallucinations.
    • Agitation, troubles du comportement et insomnie.
    Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Exceptionnellement, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques sont survenus chez des patients ayant utilisé des spécialités contenant de la pseudoéphédrine. Ces accidents vasculaires cérébraux sont notamment survenus en cas de surdosage, de mésusage et/ou chez des patients présentant des facteurs de risque vasculaire.
    Liés à l’ibuprofène :
    • Effets gastro-intestinaux : Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, troubles du transit, hémorragies occultes ou non ; celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée du traitement prolongée.
    • Réactions d’hypersensibilité :
      • Dermatologiques : Éruptions, rash, prurit, oedème, aggravation d’urticaire chronique.
      • Respiratoires : La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (cf Contre-indications).
      • Générales : OEdème de Quincke.
    • Effets sur le système nerveux central : L’ibuprofène peut exceptionnellement être responsable de vertiges et de céphalées.
    • Autres :
      • Quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés.
      • Oligurie, insuffisance rénale.
      • La découverte d’une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.
    • Quelques modifications biologiques ont pu être observées :
      • Hépatiques : Augmentation transitoire des transaminases.
      • Hématologiques : Agranulocytose, anémie hémolytique.

    SURDOSAGE

    Le surdosage en pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
    • Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    • Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    • Charbon activé pour diminuer l’absorption de l’ibuprofène.
    • Acidifier les urines en donnant du chlorure d’ammonium (pour augmenter l’élimination de la pseudoéphédrine).
    • Traitement symptomatique.

    PHARMACODYNAMIE

    R05X : Autres médicaments du rhume en association.

    Rhinureflex associe un AINS à dose antalgique (l’ibuprofène) et un vasoconstricteur (la pseudoéphédrine).

    L’ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l’acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :
    • propriété antalgique,
    • propriété antipyrétique,
    • propriété anti-inflammatoire,
    • propriété d’inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    La pseudoéphédrine est un sympathomimétique qui, pris par voie systémique, a une action décongestionnant nasal.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Ibuprofène :
    La pharmacocinétique de l’ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
    Absorption :
    La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.
    Après prise unique, les concentrations sériques maximales, chez l’adulte, sont proportionnelles à la dose (Cmax = 17 µg/ml ± 3,5 pour une dose de 200 mg et 30,3 µg/ml ± 4,7 pour une dose de 400 mg).
    L’alimentation retarde l’absorption de l’ibuprofène.
    Distribution :
    L’administration de l’ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d’accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
    Dans le liquide synovial, on retrouve l’ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
    Après la prise de 400 mg d’ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d’ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
    Métabolisme :
    L’ibuprofène n’a pas d’effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
    Excrétion :
    L’élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
    La demi-vie d’élimination est de 2 h environ.
    Les paramètres cinétiques de l’ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, l’insuffisant rénal et l’insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
    Pseudoéphédrine :
    Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétée essentiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %).
    Sa demi-vie d’élimination est dépendante du pH urinaire.
    L’alcalinisation des urines entraîne une augmentation accrue de la réabsorption tubulaire, avec pour conséquence, un allongement de la demi-vie d’élimination de la pseudoéphédrine.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A l’abri de l’humidité et à une température inférieure à 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400933885656 (1995 rév 24.09.2004).
      
    Prix :1.82 euros (20 comprimés).
    Remb Séc soc à 15 %. Collect.


    RECKITT BENCKISER HEALTHCARE France
    15, rue Ampère. 91748 Massy cdx
    Tél : 01 69 93 19 00. Fax : 01 69 93 18 71
    Pharmacovigilance et info médic :
    Tél : 01 69 93 19 00

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