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ROWASA® comprimé


mésalazine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé enrobé gastrorésistant à 250 mg (brun clair) :  Boîte de 90.
  • Comprimé enrobé gastrorésistant à 500 mg (rouge orangé) :  Boîte de 90.


  • COMPOSITION

     p cp
    Mésalazine (DCI) 
    250 mg
    ou500 mg
    Excipients (communs) : Noyau : carbonate de sodium anhydre, glycine, povidone, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, stéarate de calcium, croscarmellose sodique (cp 500 mg). Enrobage : talc, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune, oxyde de fer rouge, macrogol 6000, povidone, phtalate de dibutyle, copolymère d’acide méthacrylique type C, solution à 12,5 % (Eudragit L 12,5) pour cp 250 mg et 500 mg, copolymère d’acide méthacrylique type B, solution à 12,5 % (Eudragit S 12,5) et copolymère d’acide méthacrylique-acrylate d’éthyle 1/1 dispersion à 30 % (Eudragit L 30 D) pour cp 500 mg.

  • INDICATIONS

    Rowasa 250 mg et 500 mg :
    • Rectocolite hémorragique : traitement d’attaque des poussées légères à modérées.
    • Maladie de Crohn : prévention des poussées aiguës pour les formes fréquemment récidivantes.
    Rowasa 250 mg :
    • Traitement d’entretien des poussées légères à modérées des rectocolites hémorragiques.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Réservé à l’adulte et au grand enfant (à partir de 15 ans).
  • A répartir en 3 à 4 prises au cours des repas.
  • Traitement d’attaque de la rectocolite hémorragique :
    2 à 4 g/jour, soit 8 à 16 comprimés à 250 mg/jour ou 4 à 8 comprimés à 500 mg/jour.
    La posologie sera adaptée en fonction de la réponse au traitement.
    La durée de traitement recommandée est de 4 à 8 semaines.
    Les comprimés à 500 mg sont mieux adaptés au traitement d’attaque.
    Traitement d’entretien de la rectocolite hémorragique :
    0,75 à 1,5 g/jour, soit 3 à 6 comprimés à 250 mg/jour (1 à 2 comprimés 3 fois par jour).
    Traitement d’entretien de la maladie de Crohn :
    1,5 à 2 g par jour, soit 6 à 8 comprimés à 250 mg par jour ou 3 à 4 comprimés à 500 mg par jour.
    La durée du traitement est limitée à 2 ans.
    Coût du traitement journalier :  0,75 à 3,98 euro(s) (cp à 250 mg) ; 1,46 à 3,90 euro(s) (cp à 500 mg).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue aux salicylés.
    • Hypersensibilité connue à l’un des composants.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Des néphropathies (néphrites tubulo-interstitielles ou syndromes néphrotiques) ont été rapportées (exceptionnellement avec la forme rectale). L’hypovolémie constitue un facteur de risque de survenue de ces néphropathies, la réversibilité apparaît dépendre de la durée du traitement. Un calcul de la clairance de la créatinémie et une recherche de la protéinurie doivent être réalisés 2 fois par an.
  • Ce médicament doit être administré avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
  • Concernant les atteintes hépatiques et les réactions d’hypersensibilité, il existe une possibilité de réaction croisée entre la mésalazine et la sulfasalazine.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la mésalazine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

    Cependant, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    Compte tenu de l’indication de ce médicament, le traitement par mésalazine sera poursuivi aux doses efficaces les plus faibles possibles, en évitant de dépasser la posologie de 2 g par jour.

    En effet, au-delà de cette dose, les concentrations plasmatiques de mésalazine, qui est un dérivé salicylé, sont susceptibles d’exposer le foetus à des effets indésirables, notamment rénaux (type AINS). Un cas d’atteinte du parenchyme rénal foetal (avec hyperéchogénicité des reins foetaux) et d’insuffisance rénale à la naissance a été décrit avec 4 g/jour per os de mésalazine au 2e trimestre de la grossesse.

    Il convient donc, si une posologie supérieure à 2 g/jour est requise, de recourir si possible à une autre thérapeutique mieux évaluée en cours de grossesse.

    Dans le cas contraire, une surveillance échographique rénale foetale est nécessaire.


    Allaitement :

    Le passage de la mésalazine dans le lait maternel est faible. Néanmoins, il n’existe pas d’études documentant le passage de la mésalazine dans le lait par des dosages répétés.

    L’allaitement pendant un traitement par ce médicament semble possible. Toutefois, l’innocuité à long terme n’est pas prouvée. De plus, la survenue d’un rash ou d’une diarrhée ne peut être exclue.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Quoique exceptionnelles, des néphrites tubulo-interstitielles parfois non réversibles ont été imputées à la mésalazine. Aucun facteur de risque n’a pu être identifié mais l’évolution vers une insuffisance rénale ne s’observe qu’en cas d’exposition durable.
    • Des pneumopathies interstitielles, s’exprimant initialement par une toux fébrile, ont été imputées à la mésalazine ; même importantes, les lésions radiologiques disparaissent le plus souvent spontanément en quelques semaines après l’arrêt du traitement. Ces pneumopathies peuvent évoluer exceptionnellement vers une fibrose pulmonaire.
    • Augmentation des transaminases, hépatites.
    • Des tableaux évoquant une hypersensibilité ont été observés. Ces tableaux présentent un ou plusieurs des symptômes suivants : fièvre, céphalées, frissons, arthralgies, myalgies, prurit cutané, hyperéosinophilie.
    • Des pancréatites aiguës peuvent être observées, d’évolution bénigne à l’arrêt de la mésalazine, mais imposant l’arrêt définitif du médicament.
    • Atteintes des différentes lignées sanguines.
    • Des péricardites et plus rarement des myocardites se manifestant par des douleurs thoraciques et une dyspnée, ont été décrites ; elles sont en règle générale rapidement réversibles à l’arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité) contre-indique formellement toute réintroduction.

    PHARMACODYNAMIE

    Anti-inflammatoires intestinaux (code ATC : A07EC02).

    Il a été montré que les patients atteints de RCH les plus à risque de développer un cancer colorectal sont ceux ayant une colite ancienne (plus de huit ans d’évolution), des lésions de colite étendue (atteignant ou dépassant le côlon gauche), une cholangite sclérosante primitive associée ou un antécédent familial au premier degré de cancer colique.

    Une méta-analyse de 9 études d’observation (3 études de cohorte et 6 études cas-témoin), ayant inclus 334 cas de cancer colorectal et 140 cas de dysplasie pour un total de 1932 patients atteints de RCH, a montré que le risque de cancer colorectal était d’environ 50 % plus faible chez les patients prenant régulièrement de l’acide 5-aminosalicylique (5-ASA) que chez ceux prenant du 5-ASA de manière irrégulière ou n’en prenant pas. La réduction du risque de cancer colorectal par le 5-ASA, si elle est confirmée, mettrait en jeu à la fois des mécanismes liés aux propriétés anti-inflammatoires et aux propriétés antitumorales intrinsèques de la molécule.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La mésalazine (acide 5-amino salicylique ou 5-ASA) est la fraction de la salazosulfapyridine responsable de l’activité thérapeutique.

    Libération du 5-ASA dans le tractus digestif :
    Des études isotopiques ont montré chez l’homme que le comprimé ne se délitait pas dans l’estomac même après un temps de séjour prolongé.
    Le délitement du comprimé survient en moyenne 3,2 heures après avoir franchi le pylore. Dans tous les cas, ce délitement a lieu dans la partie distale de l’iléon ou dans le côlon ascendant.
    Absorption :
    A la posologie quotidienne de 1,5 g en trois prises, les concentrations plasmatiques en plateau du 5-ASA et de son métabolite principal, l’acétylamino-5-salicylate (5-AS-Ac) sont faibles, respectivement 0,7 µg/ml et 1,2 µg/ml.
    A la posologie quotidienne de 750 mg en trois prises, les valeurs correspondantes sont 0,4 µg/ml et 1 µg/ml. Le pic sérique du 5-ASA et du 5-AS-Ac est observé environ 5 heures après son administration.
    Métabolisme :
    La demi-vie du 5-ASA est courte (de l’ordre d’une heure). Son élimination se fait essentiellement par transformation métabolique ; l’Ac-5-ASA est son principal métabolite. L’acétylation du 5-ASA a lieu en majeure partie dans le foie.
    La demi-vie terminale de l’Ac-5-ASA est de l’ordre de 24 heures.
    Élimination :
    Lors de l’administration réitérée à la dose de 1,5 g par jour en 3 prises, environ 90 % de la dose de 5-ASA ingérée sont retrouvés chez les sujets normaux avec, en moyenne, 40 à 50 % dans les selles et 35 à 50 % dans les urines, dont la majeure partie sous forme du dérivé acétylé (80 à 90 % dans les urines, 65 à 70 % dans les selles).

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400933382544 (1991, RCP rév 10.06.2010) 250 mg.
    3400933382315 (1991, RCP rév 10.06.2010) 500 mg.
      
    Prix :22.37 euros (90 comprimés à 250 mg).
    43.92 euros (90 comprimés à 500 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    ABBOTT PRODUCTS SAS
    42, rue Rouget-de-Lisle
    92150 Suresnes. Tél : 01 46 25 85 00

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