pilocarpine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Pilocarpine chlorhydrate | 5 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Hyposialies et xérostomies post-radiothérapiques chez l’adulte :
- La posologie est de 5 mg (1 comprimé), 3 fois par jour.
- La posologie peut être portée à 10 mg (2 comprimés ), 3 fois par jour, après plusieurs semaines d’utilisation, en cas de réponse insuffisante au traitement, s’il n’existe pas de problème de tolérance.
- Les comprimés seront pris au cours ou immédiatement après les repas. Les comprimés doivent être avalés avec un verre d’eau.
- L’effet thérapeutique maximal est obtenu au bout de 4 à 8 semaines de traitement.
- Le traitement sera interrompu si aucune amélioration n’a été observée au bout de 3 mois de traitement.
- Syndrome de Gougerot-Sjögren :
- La posologie maximale est de 5 mg (1 comprimé), 4 fois par jour.
- Le traitement doit être initié en commençant par une dose faible de 5 mg (soit 1 comprimé). Cette dose sera augmentée progressivement jusqu’à obtention d’une posologie quotidienne efficace pour le patient, soit 15 à 20 mg (3 à 4 comprimés) par jour.
- Les comprimés seront avalés avec un verre d’eau au moment des repas et au coucher.
- L’effet thérapeutique a été démontré après 6 semaines de traitement.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité connue à la pilocarpine ou à l’un des excipients.
- Asthme non contrôlé.
- Iridocyclite.
- Glaucome par fermeture de l’angle.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Un examen ophtalmologique avec réalisation d’un fond d’oeil doit être effectué avant d’instaurer le traitement.
Précautions d’emploi :- Affections pulmonaires :
La pilocarpine augmente la résistance des voies aériennes et les sécrétions bronchiques. Chez les patients asthmatiques, la pilocarpine ne sera administrée que si l’asthme est bien contrôlé et le bénéfice thérapeutique jugé supérieur aux risques. Une surveillance médicale étroite est alors nécessaire. - Les patients atteints de bronchite chronique et/ou de bronchopneumopathie chronique obstructive sont sujets à une hyperréactivité des voies aériennes. La pilocarpine peut induire chez eux une augmentation du tonus du muscle lisse bronchique et des sécrétions bronchiques.
- Maladies cardiovasculaires : la pilocarpine induit des modifications transitoires de l’hémodynamique ou du rythme cardiaque : bradycardie, ralentissement de la conduction, vasodilatation. En cas de maladie cardiovasculaire, le traitement ne sera administré que si la maladie est bien contrôlée et si le bénéfice thérapeutique est jugé supérieur aux risques et sous surveillance médicale étroite.
- Maladies digestives :
La pilocarpine sera administrée avec prudence chez les patients souffrant d’ulcère peptique en raison du risque de sécrétion accrue d’acide gastrique. - La pilocarpine sera administrée avec prudence en présence d’une lithiase ou d’une maladie des voies biliaires connue ou suspectée. Les données expérimentales connues sur la pilocarpine laissent envisager une possibilité de contractions de la vésicule biliaire ou du muscle lisse pouvant induire des complications telles que cholécystite, angiocholite et obstruction biliaire.
- Pathologie rénale ou hépatique :
En l’absence de données suffisantes permettant de déterminer l’importance de l’élimination rénale par rapport à l’inactivation métabolique, la pilocarpine sera administrée avec prudence chez l’insuffisant rénal ou en cas de dysfonctionnement hépatique. - La pilocarpine peut accroître le tonus du muscle lisse urétéral et pourrait théoriquement induire des coliques néphrétiques (ou un « reflux urétéral »), en particulier en cas de lithiase rénale.
- Système nerveux central : les agonistes cholinergiques, tels le chlorhydrate de pilocarpine, peuvent avoir des effets neurologiques centraux dose-dépendants (excitation, convulsions à doses toxiques). Il faut tenir compte de ces effets potentiels lors du traitement des patients atteints de troubles cognitifs ou psychiatriques sous-jacents.
- Hydratation des patients : la pilocarpine induisant une augmentation des sécrétions exocrines, elle sera administrée avec prudence en cas de risque de déshydratation (sueurs excessives, difficultés à boire, forte chaleur).
INTERACTIONS |
- Médicaments bradycardisants :
- De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêtabloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc.
Nécessitant des précautions d’emploi : Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, dysopyramide ) ; antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotatol) ; certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, fluphénazine, pipotiazine) ; benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide, pipampérone, zuclopenthixol) ; autres (bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, mizolastine, moxifloxacine, méthadone, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographie. A prendre en compte :
Anticholinestérasiques : risque d’addition des effets indésirables cholinergiques, notamment digestifs.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
L’utilisation de Salagen est déconseillée au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques et expérimentales sont insuffisantes (cf Sécurité préclinique).
Allaitement :
En l’absence de données sur le passage de la pilocarpine dans le lait maternel et compte tenu du profil d’effets secondaires de cette substance, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par Salagen.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Troubles généraux :
- Très fréquent (>= 10 %) : syndrome grippal.
- Fréquent (1-10 %) : asthénie, frissons.
- Fréquent (1-10 %) : rhinite.
- Très fréquent (>= 10 %) : sueurs.
- Fréquent (1-10 %) : réactions allergiques, incluant rash et prurit.
- Très fréquent (>= 10 %) : céphalées.
- Fréquent (1-10 %) : sensations vertigineuses.
- Très fréquent (>= 10 %) : pollakiurie.
- Peu fréquent (0,1-1 %) : mictions impérieuses.
- Fréquent (1-10 %) : dyspepsie, diarrhées, douleurs abdominales, nausées, vomissements, constipation, augmentation de la salivation.
- Peu fréquent (0,1-1 %) : flatulences.
- Fréquent (1-10 %) : bouffées vasomotrices (vasodilatation), hypertension, palpitations.
- Fréquent (1-10 %) : hypersécrétion lacrymale, vision floue, vision anormale, conjonctivite, douleurs oculaires.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : parasympathomimétique (code ATC : N07AX01).
PHARMACOCINÉTIQUE |
Lors d’une étude pharmacocinétique à doses réitérées chez des volontaires recevant 5 ou 10 mg de chlorhydrate de pilocarpine 3 fois par jour pendant deux jours, le Tmax a été d’environ 1 heure, le T½ d’élimination d’environ 1 heure et la Cmax moyenne de respectivement 15 ng/ml et 41 ng/ml pour les doses de 5 et 10 mg.
Chez des volontaires âgés de sexe masculin, les concentrations plasmatiques ont été plus élevées que chez les sujets plus jeunes. Dans un effectif réduit de volontaires de sexe féminin âgées en bonne santé, la Cmax moyenne et l’AUC ont été environ deux fois plus élevées que celles mesurées chez les volontaires de sexe masculin.
L’absorption orale de la pilocarpine est ralentie par l’alimentation.
Peu d’informations sont disponibles sur le métabolisme et l’élimination de la pilocarpine chez l’homme. L’inactivation du composé semble se produire au niveau des synapses neuronales et probablement dans le plasma. Une étude pharmacocinétique chez l’homme a montré que, en moyenne, 30 % de la dose unique de 10 mg de pilocarpine administrée par voie orale se trouvent dans les urines après 12 heures, dont 14 % sous forme d’acide pilocarpique. Aucun autre métabolite n’a été retrouvé. On suppose que les 70 % restants sont éliminés par d’autres voies ou métabolisés en métabolites inconnus.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
- Toxicité de la reproduction :
- Deux études ont été menées sur des rats mâles et femelles recevant de la pilocarpine avant et après l’accouplement, et pendant 21 jours après la mise bas chez les femelles.
- Une administration chez les rats mâles de doses supérieures ou égales à 18 mg/kg/jour pendant 28 jours ont montré un effet négatif sur la fertilité, une diminution de la mobilité des spermatozoïdes et une augmentation des anomalies du sperme. Chez les femelles recevant les mêmes doses, il y a eu baisse de la fertilité et un dioestrus prolongé. La survie des petits a également été diminuée.
- A la dose de 3 mg/kg/jour, aucune altération de la fonction de reproduction n’a été observée.
- Le développement postnatal des survivants de la génération F1 n’a pas été affecté après administration aux mères de doses allant jusqu’à 72 mg/kg/jour. La génération F2 n’a pas été affectée.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C et à l’abri de la lumière et de l’humidité.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933991784 (1995, RCP rév 08.12.2010). |
Non remb Séc soc. |
Novartis Pharma SAS
2-4, rue Lionel-Terray. 92500 Rueil-Malmaison
Tél : 01 55 47 60 00
Information et Communication Médicales :
Tél : 01 55 47 66 00 E-mail : icm.phfr@novartis.com
Site web : http://www.novartis.fr
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale