poudre pour solution pour perfusion
par flacon(s) de poudre
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immunoglobulines humaines teneur maximale en IgA de 40 mg/g de protéines | 3 g |
Soit immunoglobulines A | 120 mg |
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– Traitement de substitution :
. déficits immunitaires primitifs avec hypogammaglobulinémie ou atteinte fonctionnelle de l’immunité humorale ;
. infections bactériennes récidivantes chez l’enfant infecté par le VIH ;
. déficits immunitaires secondaires de l’immunité humorale, en particulier la leucémie lymphoïde chronique ou le myélome, avec hypogammaglobulinémie et associés à des infections à répétition.- – Traitement immunomodulateur dans :
. purpura thrombopénique idiopathique (PTI) aigu de l’enfant ou phase aiguë du PTI de l’adulte en cas de syndrome hémorragique, prévention en cas d’acte médical ou chirurgical exposant à un risque hémorragique et (ou) avec un taux de plaquettes inférieur à 20 × 109/l ;
. syndrome de Guillain et Barré de l’adulte ;
. maladie de Kawasaki.- – Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
- – Traitement immunomodulateur dans :
- POSOLOGIE :
La posologie et l’intervalle entre les administrations dépendent de l’usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie des immunoglobulines humaines normales (IgIV) in vivo chez les patients atteints d’un déficit immunitaire.- Par conséquent, les posologies ne sont pas normalisées. Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.
- — Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :
Le traitement doit avoir pour but d’assurer un taux d’IgG résiduel (c’est-à-dire avant l’injection suivante de Sandoglobuline) d’au moins 4 à 6 g/l. Après le début d’un traitement par IgIV, l’équilibre s’effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection), puis une perfusion à 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d’IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 4 à 6 g/l sont de l’ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. La fréquence de perfusion varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d’infections peut nécessiter l’emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.- Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d’IgG avant la perfusion s’avère nécessaire pour contrôler l’activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l’intervalle d’administration.
- — Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :
On peut recommander une perfusion de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.- – Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :
Pour le traitement d’attaque, 0,8 à 1 g/kg/jour au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/jour pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d’une thrombopénie sévère.- – Syndrome de Guillain et Barré de l’adulte :
0,4 g/kg de poids corporel/jour pendant 5 jours.- – Maladie de Kawasaki :
1,6 à 2 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2 g/kg en une seule prise, associées à l’acide acétylsalicylique.- — Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques :
Les IgIV sont généralement utilisées avant et après l’allogreffe.- Les IgIV ont un effet préventif vis-à-vis de la survenue de complications infectieuses et réduisent la fréquence et la sévérité de la maladie du greffon contre l’hôte chez les receveurs d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
- La posologie est déterminée sur une base individuelle et commence habituellement par une dose de 0,5 g/kg/semaine de J-7 à J+90.
- En cas de défaut persistant de la production d’anticorps, on recommande actuellement la posologie de 0,5 g/kg/mois jusqu’à J+360.
Indication Posologie Rythme des injections Traitement associé Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs dose d’entretien : 0,2 à 0,8 g/kg toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l Traitement substitutif dans les déficits immunitaires secondaires 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’igG d’au moins 4 à 6 g/l Traitement immunomodulateur : purpura thrombopénique idiopathique 0,8 à 1 g/kg ou 0,4 g/kg/j à J1, éventuellement répété à J3 pendant 2 à 5 jours Traitement immunomodulateur : syndrome de Guillain et Barré de l’adulte 0,4 g/kg/j pendant 5 jours Traitement immunomodulateur : maladie de kawasaki 1,6 à 2,0 g/kg ou en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours acide acétylsalicylique Traitement immunomodulateur : maladie de Kawasaki 2 g/kg en une seule prise Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : prévention des complications infectieuses et de la maladie du greffon contre l’hôte 0,5 g/kg chaque semaine de J-7 à J+90 Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : en cas de défaut persistant de la production d’anticorps 0,5 g/kg Chaque mois jusqu’à J+360
MODE D’ADMINISTRATION
Cette préparation d’IgIV se présente sous la forme d’une poudre à reconstituer extemporanément avec de l’eau pour préparations injectables ou avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou une solution de glucose à 5 %, selon les modalités décrites dans la rubrique Modalités de manipulation.- La solution doit être exclusivement perfusée par voie intraveineuse.
- La vitesse de la perfusion doit être attentivement contrôlée :
Chez les patients traités pour la première fois par Sandoglobuline, il convient de perfuser une solution à 6 %. Le débit initial sera adapté en fonction de la tolérance clinique sans dépasser 1 ml/kg/h pendant la première demi-heure, puis en augmentant progressivement jusqu’à un maximum de 4 ml/kg/h.- Après s’être assuré de la parfaite tolérance de la solution à 6 % au débit de 4 ml/kg/h, le débit de la perfusion pourra alors, lors des perfusions suivantes, être augmenté progressivement jusqu’à un maximum de 8 ml/kg/h.
- Chez les patients ayant toléré la solution de Sandoglobuline à 6 % au débit de 8 ml/kg/h, une solution à 12 % peut être utilisée. Le débit devra être adapté en fonction de la tolérance clinique sans dépasser 1 ml/kg/h pendant la première demi-heure, puis en augmentant progressivement jusqu’à un maximum de 4 ml/kg/h.
- Après s’être assuré de la parfaite tolérance de la solution à 12 % au débit de 4 ml/kg/h, le débit de perfusion pourra alors, lors des perfusions suivantes, être augmenté progressivement jusqu’à un maximum de 8 ml/kg/h.
- MODALITES DE MANIPULATION
Préparation de la solution :
Cette préparation d’IgIV se présente sous la forme d’une poudre à reconstituer extemporanément avec de l’eau pour préparations injectables ou avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou avec une solution de glucose à 5 %. La nature et le volume du solvant seront choisis en fonction des besoins individuels du patient en liquide, en électrolytes ou en calories.- La concentration finale en IgG doit être de 6 % ou de 12 % en fonction du volume utilisé.
- Le volume de solvant nécessaire pour obtenir la concentration recherchée en IgG est défini pour le dosage de 3 g de la façon suivante :
Concentration en IgG recherchée Volume de solvant nécessaire 6 % 50 ml 12 % 25 ml
Selon le solvant utilisé et la concentration recherchée en IgG, on obtient les osmolalités (en mOsm/kg) suivantes :
Concentration en IgG recherchée Eau p.p.i. Glucose 5 % NaCl 0,9 % 6 % 384 636 690 12 % 768 1020 1074
– Respecter les volumes de solvant indiqués dans le tableau plus haut.- – Enlever le capuchon protecteur du flacon de poudre. Désinfecter le bouchon de caoutchouc à l’alcool.
- – Prélever le solvant choisi à l’aide d’une aiguille et d’une seringue graduée, puis l’injecter dans le flacon de poudre.Préparation de la solution à perfuser avec le solvant contenu dans un flacon à l’aide du dispositif de transfert fourni :
– Respecter les volumes de solvant indiqués dans le tableau plus haut.- – Enlever les capuchons protecteurs des flacons de poudre et de solvant. Désinfecter les bouchons de caoutchouc à l’alcool.
- – Fermer le clamp du dispositif de transfert.
- – Retirer la protection de l’aiguille avec aération du dispositif de transfert et enfoncer cette aiguille dans le flacon de solvant, ce qui permet l’aération stérile du solvant.
- – Retirer la protection de la seconde aiguille du dispositif de transfert et enfoncer cette aiguille dans le flacon de poudre.
- – Placer les deux flacons verticalement, le flacon de solvant au dessus du flacon de poudre. Ouvrir le clamp et laisser couler la quantité désirée de solvant.
- – Fermer le clamp.
- – Remettre le flacon de solvant dans la position initiale.
- – Ouvrir le clamp.
- – Le flacon de poudre est ainsi aéré de façon stérile.
- – Retirer le flacon de solvant ainsi que le système de transfert.Instructions générales :
Agiter modérément par un mouvement de rotation doux, jusqu’à dissolution complète de la poudre en moins de 20 minutes. Ne pas secouer, éviter de faire mousser.- La solution reconstituée doit être examinée à l’œil afin de s’assurer qu’elle ne contient pas de particules.
- Ne pas utiliser de solutions présentant un aspect non homogène ou contenant un dépôt.
- Ne perfuser que des solutions limpides, à une température proche de celle du corps.
- Le produit doit être utilisé immédiatement après reconstitution.Préparation de la perfusion :
– Retirer la protection de l’aiguille du nécessaire de perfusion et enfoncer cette aiguille dans le bouchon en caoutchouc du flacon de Sandoglobuline.- – Bien fermer la tubulure de perfusion à l’aide du curseur à molette.
- – Presser légèrement le goutte-à-goutte pour y faire couler la solution à perfuser.
- – Relier le nécessaire de perfusion à l’aiguille. Ouvrir le curseur à molette et remplir le nécessaire avec la solution.
- – Si le patient porte un cathéter à demeure, il convient de purger l’air dans la tubulure de perfusion avant de la relier au cathéter.
- La perfusion peut alors commencer.
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
- Par conséquent, les posologies ne sont pas normalisées. Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines
- Hypersensibilité aux protéines porcines
- Respecter le débit de perfusion recommandé
Certains effets indésirables peuvent être associés au débit d’administration. Le débit recommandé en Posologie/Mode d’administration doit être scrupuleusement observé, et les patients doivent rester sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance. - Le risque de réactions anaphylactoïdes voire anaphylactiques avec état de choc, est plus fréquent en cas de perfusion intraveineuse rapide (cf Posologie/Mode d’administration).
- Les complications potentielles peuvent être souvent évitées. Il est souhaitable :
– de surveiller attentivement le débit des perfusions ;
– de s’assurer initialement de la tolérance de l’administration des IgIV par la perfusion d’une solution à 6 % administrée lentement (0,5 à 1 ml/kg/heure). - Le risque d’accidents thrombotiques artériels et veineux est plus fréquent en cas de perfusion intraveineuse rapide (cf Posologie/Mode d’administration), plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.
- En cas d’apparition d’effets indésirables, la vitesse de perfusion doit être réduite ou la perfusion doit être arrêtée jusqu’à la disparition du symptôme.
- Surveillance clinique pendant le traitement puis après l’arrêt du traitement
Certains effets indésirables peuvent être associés au débit d’administration. Le débit recommandé en Posologie/Mode d’administration doit être scrupuleusement observé, et les patients doivent rester sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance. - Les vraies réponses allergiques à ce médicament sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti-IgA.
- Très rarement, les IgIV peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d’IgIV.
- Les complications potentielles peuvent être souvent évitées. Il est souhaitable :
– de s’assurer initialement de la tolérance de l’administration des IgIV par la perfusion d’une solution à 6 % administrée lentement (0,5 à 1,0 ml/kg/heure) ;
– de garder les patients sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion et 20 minutes au moins après la fin de cette perfusion. En cas de première perfusion d’IgIV, le patient doit être maintenu sous observation pendant au moins 1 heure après la fin de la perfusion. - Risque de réaction d’hypersensibilité
Le risque de réactions anaphylactoïdes, voire anaphylactiques avec état de choc, est plus fréquent :
– en cas de perfusion intraveineuse rapide (cf Posologie/Mode d’administration) ;
– chez les patients hypo ou agammaglobulinémiques avec ou sans déficit en IgA, et plus particulièrement lors de la première perfusion d’IgIV, ou lorsque le dernier traitement par les IgIV remonte à plus de 8 semaines. - Les vraies réponses allergiques à ce médicament sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti-IgA.
- Très rarement, les IgIV peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d’IgIV.
- Hypogammaglobulinémie
Le risque de réactions anaphylactoïdes voire anaphylactiques avec état de choc, est plus fréquent chez des patients hypo- ou agammaglobulinémiques avec ou sans déficit en IgA, et plus particulièrement lors de la première perfusion d’IgIV, ou lorsque le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines. - Les vraies réponses allergiques à ce médicament sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti-IgA.
- Très rarement, les IgIV peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d’gIV.
- Risque d’hypotension artérielle
Très rarement, les IgIV peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d’IgIV. - Diabète
– Les complications potentielles peuvent être souvent évitées. Il est souhaitable en cas de diabète latent, de diabète ou de régime hypoglucidique, de tenir compte de la teneur en saccharose : 1,67 g par g d’IgG. - – Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tel un diabète.
- Chez ces patients, l’administration d’IgIV impose :
– une hydratation correcte avant l’administration d’IgIV,
– de surveiller la diurèse,
– de doser la créatininémie,
– d’éviter d’associer des diurétiques de l’anse. - Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
- Sujet sous régime hypoglucidique
Les complications potentielles peuvent être souvent évitées. Il est souhaitable en cas de diabète latent, de diabète ou de régime hypoglucidique, de tenir compte de la teneur en saccharose : 1,67 g par g d’IgG. - Pathologie vasculaire
Le risque d’accidents thrombotiques artériels et veineux est plus fréquent en cas de perfusion intraveineuse rapide(cf Posologie/Mode d’administration), plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire. - Risque d’insuffisance rénale aigüe
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, une obésité, la prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65
ans. - Chez ces patients, l’administration d’IgIV impose :
– une hydratation correcte avant l’administration d’IgIV,
– de surveiller la diurèse,
– de doser la créatininémie,
– d’éviter d’associer des diurétiques de l’anse. - Bien que ces cas d’insuffisance rénale aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.
- Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
- Insuffisance rénale
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, telle une insuffisance rénale préexistante. - Chez ces patients, l’administration d’IgIV impose :
– une hydratation correcte avant l’administration d’IgIV,
– de surveiller la diurèse,
– de doser la créatininémie,
– d’éviter d’associer des diurétiques de l’anse. - Bien que ces cas d’insuffisance rénale aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.
- Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
- Hypovolémie
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, telle une hypovolémie. - Chez ces patients, l’administration d’IgIV impose :
– une hydratation correcte avant l’administration d’IgIV,
– de surveiller la diurèse,
– de doser la créatininémie,
– d’éviter d’associer des diurétiques de l’anse. - Bien que ces cas d’insuffisance rénale aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.
- Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
- Obésité
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, telle une obésité. - Chez ces patients, l’administration d’IgIV impose :
– une hydratation correcte avant l’administration d’IgIV,
– de surveiller la diurèse,
– de doser la créatininémie,
– d’éviter d’associer des diurétiques de l’anse. - Bien que ces cas d’insuffisance rénale aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.
- Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
- Sujet âgé
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tel un âge supérieur à 65 ans. - Chez ces patients, l’administration d’IgIV impose :
– une hydratation correcte avant l’administration d’IgIV,
– de surveiller la diurèse,
– de doser la créatininémie,
– d’éviter d’associer des diurétiques de l’anse. - Bien que ces cas d’insuffisance rénale aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.
- Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
- Etat de choc
En cas de choc, le traitement symptomatique de l’état de choc devra être instauré. - Risque de transmission d’agent infectieux
Le risque de transmission d’agents infectieux, y compris ceux dont la nature est encore inconnue, ne peut pas être définitivement exclu, lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain. - Ce risque est cependant limité par :
– de stricts contrôles effectués lors de la sélection des dons par un entretien médical avec les donneurs et la réalisation de tests de dépistage sur chaque don, en particulier pour trois virus pathogènes majeurs, VIH, VHC, VHB ;
– la recherche du matériel génomique du virus VHC sur les pools de plasma ;
– le procédé d’extraction/purification, qui inclut des étapes d’élimination et/ou d’inactivation virale, dont la capacité a été validée pour le VIH, le VHC et le VHB, à l’aide de virus modèles. - L’efficacité de l’élimination et/ou de l’inactivation virale reste cependant limitée vis-à-vis de certains virus non enveloppés particulièrement résistants.
- Produit dérivé du sang
- Vaccination
L’administration d’IgIV peut entraver l’efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués, tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après la perfusion d’IgIV, attendre au moins 6 semaines (de préférence 3 mois) avant d’administrer ce type de vaccins. - Si le patient a reçu des vaccins constitués de virus vivants atténués (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) au cours des 2 semaines précédant la perfusion, un contrôle des anticorps protecteurs postvaccinaux peut être nécessaire en vue d’un éventuel rappel.
- Compatibilité avec certains solvants
Cette préparation d’IgIV se présente sous la forme d’une poudre à reconstituer extemporanément avec de l’eau pour préparations injectables ou avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou avec une solution de glucose à 5 %. - Incompatibilité avec certains produits chimiques ou biologiques
Les IgIV ne doivent pas être mélangées dans le même flacon de perfusion avec un autre produit et doivent donc toujours être administrées par une ligne de perfusion séparée. - Incompatibilité avec tous les médicaments
Les IgIV ne doivent pas être mélangées dans le même flacon de perfusion avec un autre produit et doivent donc toujours être administrées par une ligne de perfusion séparée.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Aucune étude de reproduction chez l’animal n’a été conduite avec Sandoglobuline, et l’expérience chez la femme enceinte est limitée. Bien qu’aucune réaction indésirable sur le foetus n’ait été observée, Sandoglobuline ne doit être administrée qu’en cas de nécessité bien établie.
Allaitement :
- Les protéines contenues dans les IgG étant des constituants normaux du plasma humain, leur passage dans le lait maternel ne doit pas provoquer d’effets indésirables chez le nouveau-né.
- Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé.
- Frisson
- Fièvre
- Céphalée
- Nausée
- Vomissement
- Hypersensibilité
- Trouble tensionnel
- Douleur articulaire
- Douleur lombaire
- Réaction anaphylactique
- Hypotension artérielle (Rare)
- Choc anaphylactique (Rare)
- Accident thromboembolique
- Crise hypertensive (Rare)
- Dermatose (Rare)
- Eruption eczématiforme (Rare)
- Anémie hémolytique (Rare)
- Hémolyse (Rare)
- Créatininémie (augmentation)
- Insuffisance rénale aiguë
- Transaminases (augmentation) (Très rare)
- Méningite aseptique
- Thrombose (Rare)
-
Classement ATC :
J06BA02 / IMMUNOGLOBULINES HUMAINES POLYVALENTES, POUR ADMINISTRATION INTRAVASCULAIRE
-
Classement Vidal :
Immunoglobulines humaines polyvalentes
Immunologie et transplantation/Immunomodulateur
Syndrome de Guillain Barré
Liste I
-
CIP : 5657791 (SANDOGLOBULINE 3g pdre p sol p perf : Fl pdre/3g).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
CSL Berhing SA
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- Traitement D’Urgence
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- Infirmiers En Urgences
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