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SÉDASPIR®

acide acétylsalicylique, codéine, caféine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé (blanc)  :  Tubes de 10, boîte de 2.


  • COMPOSITION

     p cp
    Acide acétylsalicylique 
    500 mg
    Caféine monohydratée 
    50 mg
    (soit en caféine anhydre : 45,80 mg/cp)
    Codéine phosphate hémihydraté 
    20 mg
    Excipients : amidon (Starch 1500), silice (Aérosil 300), monostéarate de glycérol, talc.

  • INDICATIONS

    Traitement symptomatique des douleurs d’intensité modérée à intense et/ou ne répondant pas à l’utilisation d’antalgiques périphériques utilisés seuls.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte.
  • Posologie :

    1 comprimé, à renouveler si nécessaire au bout de 4 heures, ou éventuellement 2 comprimés par prise en cas de douleur sévère, sans dépasser 6 comprimés par jour.

    La posologie quotidienne maximale est de 3 g d’acide acétylsalicylique et de 120 mg de codéine.


    Mode d’administration :

    Les prises doivent être espacées de 4 heures au minimum.

    En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de créatinine inférieure à 10 ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures.

    Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur.

    Les comprimés sont à prendre avec un verre d’eau.


    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Enfant de moins de 15 ans.
    • Hypersensibilité à l’un des constituants et aux substances d’activité proche, notamment anti-inflammatoires non stéroïdiens.
    • Ulcère gastroduodénal en évolution.
    • Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise.
    • Risque hémorragique.
    • Insuffisance hépatocellulaire.
    • Insuffisance respiratoire, quel que soit son degré, en raison de l’effet dépresseur de la codéine sur les centres respiratoires.
    • Méthotrexate à des doses >= 15 mg par semaine, anticoagulants oraux (lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses : >= 3 g/jour chez l’adulte), agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : cf Interactions.
    • Femme enceinte (à partir du 6e mois) ou qui allaite : cf Grossesse/Allaitement.
    Relatives :
    • Énoxacine, alcool et médicaments contenant de l’alcool, autres AINS lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses (>= 3 g/jour chez l’adulte), anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à faibles doses (< 3 g/jour chez l’adulte), héparines par voie parentérale, ticlopidine, uricosuriques : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    L’usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance.

    Les douleurs neurogènes par désafférentation ne répondent pas à l’association aspirine/codéine.

    L’aspirine est déconseillée en cas de goutte.

    L’aspirine doit être utilisée avec précaution en cas :

    • d’antécédents d’ulcère gastrique ou duodénal, ou d’hémorragie digestive ;
    • d’insuffisance rénale ;
    • d’asthme : la survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une hypersensibilité aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l’aspirine. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué ;
    • de métrorragies ou de ménorragies ;
    • d’utilisation de stérilet (cf Interactions).

    Compte tenu de l’effet antiagrégant plaquettaire de l’aspirine, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical, même mineur (exemple : extraction dentaire).

    En raison de la présence de caféine, ce médicament peut entraîner une insomnie ; il ne doit pas être pris en fin de journée.

    L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Précautions d’emploi :

    Sujet âgé, insuffisant hépatique : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.

    La prise de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée, en raison de la présence de codéine.

    En cas d’hypertension intracrânienne, la codéine peut majorer l’importance de cette hypertension.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées à la présence d’aspirine :
    Contre-indiquées :
    • Anticoagulants oraux (salicylés à fortes doses >= 3 g/jour chez l’adulte) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale ainsi que déplacement de l’anticoagulant oral de ses liaisons aux protéines plasmatiques).
    • Méthotrexate utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques par les salicylés).

    Déconseillées :
    • Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale). Salicylés à faibles doses : nécessité d’un contrôle, en particulier du temps de saignement.
    • Autres AINS (y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
    • Héparines : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les salicylés). Utiliser d’autres substances que les salicylés pour un effet antalgique et antipyrétique (paracétamol notamment).
    • Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
    • Uricosuriques (benzbromarone, probénécide) : diminution de l’effet uricosurique (compétition de l’élimination de l’acide urique au niveau des tubules rénaux). Utiliser un autre analgésique.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Antidiabétiques (insulines, chlorpropamide) : majoration de l’effet hypoglycémiant par de fortes doses d’acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l’acide acétylsalicylique et déplacement du sulfamide de sa liaison aux protéines plasmatiques). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique.
    • Corticoïdes (gluco-, voie générale) : diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après leur arrêt (augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes). Adaptation des doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par les glucocorticoïdes.
    • Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), pour les salicylés à fortes doses : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Interféron alfa : risque d’inhibition de l’action de l’interféron. Utiliser de préférence un analgésique antipyrétique non salicylé.
    • Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques par les salicylés). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
    • Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance et contrôle plus fréquent du temps de saignement.

    A prendre en compte :
    • Dispositif intra-utérin : risque (controversé) de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.
    • Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique.
    • Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d’aluminium et de calcium) : augmentation de l’excrétion rénale des salicylés par alcalinisation des urines.

    Liées à la présence de codéine :
    Contre-indiquées :
    • Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs.

    Déconseillées :
    • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet de la codéine. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    A prendre en compte :
    • Autres dépresseurs du système nerveux central (antidépresseurs, sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, anxiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques, clonidine et apparentés) : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
    • Analgésiques morphiniques (y compris traitements de substitution) : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.

    Liées à la présence de caféine :
    Déconseillées :
    • Énoxacine : augmentation importante des taux de caféine dans l’organisme pouvant entraîner excitation et hallucinations (diminution du métabolisme hépatique de la caféine).

    A prendre en compte :
    • Ciprofloxacine, norfloxacine : augmentation importante des concentrations de caféine dans l’organisme (diminution du métabolisme hépatique de la caféine).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Données concernant l’aspirine :
    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
    Aspect malformatif (1er trimestre) :
    • Aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine, prise au cours du 1er trimestre.
    • Aspirine en traitement chronique : il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’aspirine lorsqu’elle est administrée en traitement chronique au-delà de 150 mg/jour pendant le 1er trimestre de la grossesse.
    Aspect foetotoxique (2e et 3e trimestres) :
    • Pendant les 4e et 5e mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n’a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
    • À partir du 6e mois de la grossesse, l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires (>= 500 mg/prise et par jour), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer :
      • le foetus à  une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
      • la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement. Cet effet antiagrégant peut se manifester même à très faibles doses.
    Données concernant la codéine :
    Les études chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
    En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine.
    Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né ; en fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
    En conséquence :
    • pendant les cinq premiers mois de la grossesse, l’utilisation ponctuelle de ce médicament ne doit être envisagée que si nécessaire ;
    • à partir du 6e mois de la grossesse, ce médicament est contre-indiqué.

    Allaitement :

    La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères de codéine à des doses suprathérapeutiques.

    En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention des utilisateurs de machines et des conducteurs de véhicules est attirée sur les risques de somnolence liés à l’emploi de ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Liés à l’aspirine :
    • Effets sur le système nerveux central : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, qui sont habituellement la marque d’un surdosage.
    • Effets gastro-intestinaux : ulcères gastriques, hémorragies digestives patentes (hématémèse, mélaena…) ou occultes, responsables d’une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est plus élevée.
    • Effets hématologiques : syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura…) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours après arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d’intervention chirurgicale.
    • Réaction d’hypersensibilité : accidents de sensibilisation : oedème de Quincke, urticaire, asthme, accidents anaphylactiques.
    • Autres : douleurs abdominales.
    Liés à la codéine :
    • Aux doses thérapeutiques : les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    • Possibilité de : constipation, nausées, vomissements ; somnolence, états vertigineux ; réactions cutanées allergiques ; bronchospasme, dépression respiratoire (cf Contre-indications).
    • Aux doses suprathérapeutiques : il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
    Liés à la caféine :
    • Possibilité d’excitation, d’insomnie, de palpitations.

    SURDOSAGE

    Surdosage en aspirine :
    L’intoxication liée à l’aspirine est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente), chez qui elle peut être mortelle.
    • Symptômes cliniques :
      • intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie ;
      • intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
    • Traitement :
      • transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé ;
      • évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique ;
      • contrôle de l’équilibre acide-base ;
      • diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale, si nécessaire ;
      • traitement symptomatique.
    Surdosage en codéine :
    • Symptômes chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, oedème pulmonaire (plus rare).
    • Symptômes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) : bradypnée, pauses respiratoires, myosis, convulsions, signes d’histamino-libération : flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d’urine.
    • Conduite à tenir :
      • stimulation-ventilation assistée avant réanimation cardiorespiratoire en service spécialisé ;
      • traitement spécifique par la naloxone : mise en place d’une voie d’abord avec surveillance pendant le temps nécessaire à la disparition des symptômes.

    PHARMACODYNAMIE

    Antalgique central et périphérique (N : système nerveux central).

    Ce médicament est une association de 3 principes actifs :

    • aspirine : antalgique périphérique, antipyrétique ;
    • codéine phosphate hémihydraté : antalgique central ;
    • caféine : stimulant central.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’aspirine, la codéine et la caféine ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu’ils sont associés.

    Aspirine :
    L’aspirine (acide acétylsalicylique) est hydrolysée dans le plasma en métabolite actif, l’acide salicylique. Celui-ci est en grande partie lié aux protéines du plasma. Sa concentration sanguine maximale est atteinte en 2 ou 4 heures. L’élimination urinaire augmente le pH urinaire. La demi-vie de l’acide salicylique est de 3 à 9 heures et augmente avec la dose administrée.
    Codéine :
    Elle est assez rapidement absorbée au niveau intestinal ; la concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 minutes. La demi-vie plasmatique est de l’ordre de 3 heures. La codéine est métabolisée au niveau hépatique et excrétée par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Elle passe la barrière placentaire. Son passage dans le lait est faible en prise unique, mal connu en prises répétées.
    Caféine :
    Elle est rapidement et complètement absorbée ; ses concentrations plasmatiques maximales sont en général atteintes en moins d’une heure après ingestion. Elle est principalement métabolisée par le foie ; son élimination s’effectue en grande partie par voie urinaire.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400934830976 (1997 rév 16.06.2008).
    Non remb Séc soc.


    Laboratoire BRIDE
    271, av de Laon. 51100 Reims
    Tél : 03 26 83 96 24

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