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SERTRALINE ALTER 50 mg gél






gélule
par 1 gélule
sertraline chlorhydrate
  Exprimé en sertraline50 mg
Excipients : lactose anhydre, amidon prégélatinisé, sodium laurylsulfate, magnésium stéarate, gélatine, titane dioxyde, fer jaune oxyde, encre noire, ( fer noir oxyde ).

La sertraline est indiquée dans le traitement de :
– Episodes dépressifs majeurs.

  • – Prévention des récidives d’épisodes dépressifs majeurs.
  • – Trouble panique, avec ou sans agoraphobie.
  • – Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) chez l’adulte ainsi que chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans.
  • – Trouble Anxiété Sociale.
  • – Etat de stress post-traumatique (ESPT).

  • – Traitement initial
    . Dépression et TOC
    Le traitement par la sertraline doit être débuté à la dose de 50 mg/jour.
  • .Trouble panique, ESPT et Trouble Anxiété Sociale
    Le traitement sera débuté à la dose de 25 mg/jour. Après une semaine, la dose sera augmentée à 50 mg une fois par jour. Ce schéma posologique a montré qu’il réduisait la fréquence des effets indésirables précoces caractéristiques du trouble panique.- Adaptation posologique
    . Dépression, TOC, trouble panique, Trouble Anxiété Sociale et ESPT
    Chez les patients ne répondant pas à une dose de 50 mg, une augmentation de dose est possible. Les modifications de dose doivent être effectuées par paliers de 50 mg à des intervalles d’au moins une semaine, jusqu’à un maximum de 200 mg/jour. Les changements de dose ne doivent pas être effectués plus d’une fois par semaine, compte tenu de la demi-vie d’élimination de la sertraline qui est de 24 heures.
  • L’effet thérapeutique peut se manifester dans les 7 jours. Cependant, des périodes plus longues sont généralement nécessaires pour obtenir une réponse thérapeutique, en particulier pour les TOCs.- Entretien
    La dose administrée au cours d’un traitement à long terme doit correspondre à la dose minimale efficace, les adaptations posologiques étant fonction de la réponse thérapeutique individuelle.
  • . Dépression
    Un traitement à plus long terme peut également être approprié pour la prévention des récidives d’épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la majorité des cas, la dose recommandée pour la prévention des récidives d’EDM est identique à celle utilisée pendant l’épisode en cours. Les patients dépressifs doivent être traités sur une période suffisamment longue d’au moins 6 mois pour assurer la disparition des symptômes.
  • . Trouble panique et TOC
    Tout traitement continu dans le trouble panique ou les TOC doit être réévalué régulièrement, car la prévention des rechutes n’a pas été démontrée dans ces troubles.- Patients pédiatriques
    . Enfants et adolescents présentant un trouble obsessionnel compulsif
    Entre 13 et 17 ans : dose initiale de 50 mg une fois par jour.
  • Entre 6 et 12 ans : dose initiale de 25 mg une fois par jour. La dose peut être augmentée jusqu’à 50 mg une fois par jour après une semaine.
  • En cas de réponse insuffisante, une augmentation secondaire de la dose est possible par paliers de 50 mg sur une période de plusieurs semaines si nécessaire. La dose maximale est de 200 mg par jour.
  • Il faut cependant tenir compte du poids généralement plus faible des enfants par rapport à celui des adultes en cas d’augmentation de dose au-delà de 50 mg. Les modifications de dose ne doivent pas être effectuées à des intervalles de moins d’une semaine.
  • L’efficacité n’est pas démontrée dans le trouble dépressif majeur de l’enfant.
  • Aucune donnée n’est disponible chez l’enfant de moins de 6 ans (voir Mises en garde et précautions d’emploi).- Utilisation chez le sujet âgé
    Chez le sujet âgé, la dose doit être soigneusement adaptée en raison du risque accru d’hyponatrémie (voir Mises en garde et précautions d’emploi).- Utilisation en cas d’insuffisance hépatique
    L’utilisation de sertraline chez les patients présentant une maladie hépatique doit être effectuée avec précaution. Les insuffisants hépatiques doivent recevoir des doses plus faibles ou plus espacées (voir Mises en garde/Précautions d’emploi). La sertraline ne doit pas être utilisée en cas d’insuffisance hépatique sévère, compte tenu de l’absence de données cliniques disponibles (voir Mises en garde et précautions d’emploi).- Utilisation en cas d’insuffisance rénale
    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les insuffisants rénaux (voir Mises en garde et précautions d’emploi).- Symptômes de sevrage observés lors de l’interruption du traitement par la sertraline
    Une interruption brutale doit être évitée. Lors de l’arrêt du traitement par la sertraline, la dose doit être progressivement réduite sur une période d’au moins une à deux semaines, afin de réduire les risques de réactions de sevrage (voir Mises en garde et précautions d’emploi et Effets indésirables). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou lors de l’interruption du traitement, une reprise de la dose précédemment prescrite peut être envisagée. Par la suite, le médecin pourra continuer à diminuer la dose, mais de façon plus progressive.Mode d’administration :
    La sertraline doit être administrée une fois par jour, le matin ou le soir.
  • Les gélules de sertraline doivent être administrées pendant le repas.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Intolérance génétique au galactose
    • Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
    • Déficit en lactase
    Relative(s) :
    • Allaitement

    • Risque d’accès maniaque
      Des symptômes maniaques ou hypomaniaques ont été rapportés chez une faible proportion de patients traités par des médicaments antidépresseurs et anti-obsessionnels commercialisés, notamment la sertraline.
    • La sertraline doit donc être utilisée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de manie/hypomanie. Une surveillance attentive par le médecin est nécessaire. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient entrant dans une phase maniaque.
    • Accès maniaque
      La sertraline doit donc être utilisée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de manie/hypomanie. Une surveillance attentive par le médecin est nécessaire. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient entrant dans une phase maniaque.
    • Schizophrénie
      Les symptômes psychotiques peuvent être aggravés chez les patients schizophrènes.
    • Risque de convulsions
      Des convulsions peuvent survenir au cours du traitement par sertraline : la sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une épilepsie instable et les patients présentant une épilepsie bien contrôlée doivent être attentivement surveillés. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient développant des convulsions.
    • Epilepsie
      Des convulsions peuvent survenir au cours du traitement par sertraline : la sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une épilepsie instable et les patients présentant une épilepsie bien contrôlée doivent être attentivement surveillés. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient développant des convulsions.
    • Antécédent d’épilepsie
      Des convulsions peuvent survenir au cours du traitement par sertraline : la sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une épilepsie instable et les patients présentant une épilepsie bien contrôlée doivent être attentivement surveillés. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient développant des convulsions.
    • Risque suicidaire
      Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique
      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    • Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
    • Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
    • Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose.
    • Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et si ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.
    • Surveillance de l’état psychique pendant le traitement
      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    • Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
    • Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
    • Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose.
    • Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et si ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.
    • Sujet de moins de 18 ans
      La sertraline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs âgés de 6 à 17 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
    • Le médecin devra exercer une surveillance des patients pédiatriques poursuivant un traitement à long terme pour détecter toute anomalie de ces systèmes organiques.
    • Risque d’accident hémorragique
      Des saignements cutanés anormaux, notamment ecchymoses et purpura ainsi que d’autres événements hémorragiques tels qu’hémorragie gastro-intestinale ou gynécologique, ont été rapportés avec les ISRS. La prudence est de mise chez les patients traités par ISRS, en particulier en cas d’utilisation concomitante de médicaments connus pour affecter la fonction plaquettaire (par exemple, anticoagulants, antipsychotiques atypiques et phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, acide acétylsalicylique et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)), ainsi que chez les patients présentant des antécédents de troubles hémorragiques.
    • Sujet à risque hémorragique
      Des saignements cutanés anormaux, notamment ecchymoses et purpura ainsi que d’autres événements hémorragiques tels qu’hémorragie gastro-intestinale ou gynécologique, ont été rapportés avec les ISRS. La prudence est de mise chez les patients traités par ISRS, en particulier en cas d’utilisation concomitante de médicaments connus pour affecter la fonction plaquettaire (par exemple, anticoagulants, antipsychotiques atypiques et phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, acide acétylsalicylique et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)), ainsi que chez les patients présentant des antécédents de troubles hémorragiques.
    • Risque d’hyponatrémie
      Une hyponatrémie peut survenir à la suite d’un traitement par ISRS ou IRSN, notamment la sertraline. Dans de nombreux cas, l’hyponatrémie semble résulter d’un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH). Une diminution des concentrations sériques de sodium à moins de 110 mmol/l a été rapportée dans certains cas.
    • Les sujets âgés peuvent présenter un risque supérieur d’hyponatrémie avec les ISRS et IRSN. De même, les patients traités par des diurétiques ou qui présentent une déplétion volumique d’autre origine présentent un risque aggravé. L’interruption de la sertraline doit être envisagée chez les patients présentant une hyponatrémie symptomatique, et les mesures médicales appropriées doivent être mises en œuvre. Les signes et les symptômes d’hyponatrémie comprennent céphalées, difficultés de concentration, troubles de mémoire, confusion, faiblesse et instabilité pouvant conduire à des chutes. Les signes et les symptômes associés aux cas plus sévères et/ou aigus incluaient hallucinations, syncope, convulsions, coma, arrêt respiratoire et décès.
    • Hypovolémie
      Une hyponatrémie peut survenir à la suite d’un traitement par ISRS ou IRSN, notamment la sertraline. Dans de nombreux cas, l’hyponatrémie semble résulter d’un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH). Une diminution des concentrations sériques de sodium à moins de 110 mmol/l a été rapportée dans certains cas.
    • Les sujets âgés peuvent présenter un risque supérieur d’hyponatrémie avec les ISRS et IRSN. De même, les patients traités par des diurétiques ou qui présentent une déplétion volumique d’autre origine présentent un risque aggravé. L’interruption de la sertraline doit être envisagée chez les patients présentant une hyponatrémie symptomatique, et les mesures médicales appropriées doivent être mises en œuvre. Les signes et les symptômes d’hyponatrémie comprennent céphalées, difficultés de concentration, troubles de mémoire, confusion, faiblesse et instabilité pouvant conduire à des chutes. Les signes et les symptômes associés aux cas plus sévères et/ou aigus incluaient hallucinations, syncope, convulsions, coma, arrêt respiratoire et décès.
    • Risque de syndrome de sevrage
      – Des symptômes de sevrage sont fréquemment observés à l’interruption du traitement, en particulier si l’arrêt est brutal (voir Effets indésirables). Au cours des études cliniques, chez les patients traités par la sertraline, l’incidence des réactions de sevrage rapportées a été de 23 % chez les patients interrompant la sertraline par rapport à 12 % chez ceux ayant poursuivi le traitement par la sertraline.
    • Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment de la durée du traitement et de la posologie, ainsi que du taux de réduction posologique. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies), troubles du sommeil (y compris insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées. D’une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant l’interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. D’une manière générale, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent le plus souvent en deux semaines, mais peuvent être plus prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus). Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie de la sertraline lors de l’interruption du traitement sur une période de plusieurs semaines ou mois, en fonction des besoins du patient.
    • – Une interruption brutale doit être évitée. Lors de l’arrêt du traitement par la sertraline, la dose doit être progressivement réduite sur une période d’au moins une à deux semaines, afin de réduire les risques de réactions de sevrage (voir Effets indésirables). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou lors de l’interruption du traitement, une reprise de la dose précédemment prescrite peut être envisagée. Par la suite, le médecin pourra continuer à diminuer la dose, mais de façon plus progressive.
    • Traitement à arrêter progressivement
      – Des symptômes de sevrage sont fréquemment observés à l’interruption du traitement, en particulier si l’arrêt est brutal (voir Effets indésirables). Au cours des études cliniques, chez les patients traités par la sertraline, l’incidence des réactions de sevrage rapportées a été de 23 % chez les patients interrompant la sertraline par rapport à 12 % chez ceux ayant poursuivi le traitement par la sertraline.
    • Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment de la durée du traitement et de la posologie, ainsi que du taux de réduction posologique. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies), troubles du sommeil (y compris insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées. D’une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant l’interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. D’une manière générale, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent le plus souvent en deux semaines, mais peuvent être plus prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus). Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie de la sertraline lors de l’interruption du traitement sur une période de plusieurs semaines ou mois, en fonction des besoins du patient.
    • – Une interruption brutale doit être évitée. Lors de l’arrêt du traitement par la sertraline, la dose doit être progressivement réduite sur une période d’au moins une à deux semaines, afin de réduire les risques de réactions de sevrage (voir Effets indésirables). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou lors de l’interruption du traitement, une reprise de la dose précédemment prescrite peut être envisagée. Par la suite, le médecin pourra continuer à diminuer la dose, mais de façon plus progressive.
    • Risque d’akathisie
      L’utilisation de la sertraline a été associée à la survenue d’une akathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme gênante ou pénible pour le sujet, et le besoin de bouger souvent, accompagné d’une incapacité à rester assis ou debout tranquillement. Ces symptômes apparaissent le plus souvent au cours des premières semaines de traitement. Chez les patients présentant ces manifestations, l’augmentation de la posologie peut être préjudiciable.
    • Insuffisance hépatique
      – La sertraline est fortement métabolisée par le foie. Une étude pharmacocinétique à doses multiples effectuée chez des sujets présentant une cirrhose légère et stable a démontré un allongement de la demi-vie d’élimination et une augmentation d’un facteur 3 de l’ASC et de la Cmax par rapport aux sujets normaux. Aucune différence significative n’a été observée dans la liaison aux protéines plasmatiques entre les deux groupes.
    • L’utilisation de la sertraline chez les patients présentant une maladie hépatique doit être effectuée avec précaution. Si la sertraline est administrée à des patients souffrant d’insuffisance hépatique, une réduction de la dose ou de la fréquence des administrations doit être envisagée. La sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère.
    • – L’utilisation de sertraline chez les patients présentant une maladie hépatique doit être effectuée avec précaution. Les insuffisants hépatiques doivent recevoir des doses plus faibles ou plus espacées. La sertraline ne doit pas être utilisée en cas d’insuffisance hépatique sévère, compte tenu de l’absence de données cliniques disponibles.
    • Sujet âgé
      – Plus de 700 patients âgés (de plus de 65 ans) ont participé aux études cliniques. Le schéma de survenue et l’incidence des effets indésirables chez les sujets âgés ont été similaires à ceux des patients plus jeunes.
    • Les ISRS ou les IRSN, y compris la sertraline, ont cependant été associés à des cas d’hyponatrémie cliniquement significative chez les sujets âgés, qui peuvent présenter un risque majoré de présenter cet effet indésirable.
    • – Chez le sujet âgé, la dose doit être soigneusement adaptée en raison du risque accru d’hyponatrémie.
    • Diabète
      Chez les patients diabétiques, le traitement par un ISRS peut altérer le contrôle de la glycémie, éventuellement à cause d’une amélioration des symptômes dépressifs. Le contrôle de la glycémie doit être surveillé avec soin chez les patients traités par la sertraline et la dose d’insuline et/ou d’hypoglycémiant oral pourra devoir être adaptée.
    • Interaction phytothérapique : millepertuis
      – Niveau de gravité :
      Précaution d’emploi
      – Nature du risque :
      Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
    • – Conduite à tenir :
      Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
    • Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
      Bien qu’aucune interaction nette n’ait été mise en évidence avec l’alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.
    • Administrer pendant le repas
      Les gélules de sertraline doivent être administrées pendant le repas.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Aucune étude bien contrôlée n’a été effectuée chez la femme enceinte. Cependant, les nombreuses données disponibles n’ont pas démontré d’induction de malformations congénitales par la sertraline. Les études animales ont mis en évidence des effets sur la reproduction, probablement dus à la toxicité maternelle liée à l’action pharmacodynamique du produit et/ou à l’effet pharmacodynamique direct du produit sur le foetus (voir Données de sécurité préclinique).
  • Lors de l’utilisation de la sertraline pendant la grossesse, la survenue de symptômes, compatibles avec des réactions de sevrage, a été rapportée chez certains nouveau-nés dont les mères avaient été traitées par sertraline. Ce phénomène a également été observé avec d’autres antidépresseurs de type ISRS. L’utilisation de la sertraline n’est pas recommandée pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu du traitement pour la mère l’emporte sur le risque potentiel.
  • Les nouveau-nés doivent être surveillés en cas d’utilisation de sertraline par la mère à un stade ultérieur de la grossesse, en particulier le troisième trimestre. Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né en cas d’utilisation maternelle de sertraline au cours des stades ultérieurs de la grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, instabilité thermique, troubles de l’alimentation, vomissement, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements, nervosité, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes pourraient être dus aux effets sérotoninergiques ou aux symptômes de sevrage. Dans la majorité des cas, les complications débutent immédiatement ou peu de temps (< 24 heures) après l’accouchement.
  •  Allaitement :

    Les données de la littérature concernant les concentrations de sertraline dans le lait maternel montrent que de faibles quantités de sertraline et de son métabolite, la N-desméthylsertraline, sont excrétées dans le lait. Les nourrissons ont généralement présenté des taux sériques négligeables ou indétectables, à l’exception d’un nourrisson dont les taux sériques étaient égaux à environ 50 % du taux maternel (mais sans effet notable sur la santé de ce nourrisson). A ce jour, aucun effet indésirable sur la santé des nourrissons allaités par des mères utilisant la sertraline n’a été rapporté, mais un risque ne peut être exclu. L’utilisation chez la mère allaitante est déconseillée sauf, si selon l’avis du médecin, les bénéfices l’emportent sur les risques.

    Les études de pharmacologie clinique ont montré que la sertraline n’avait aucun effet sur les performances psychomotrices. Cependant, dans la mesure où les médicaments psychotropes sont susceptibles d’altérer les capacités mentales ou physiques nécessaires à la réalisation de tâches potentiellement dangereuses, notamment la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines, le patient doit être averti en conséquence.

    • Effets secondaires généraux
    • Pharyngite (Fréquent)
    • Infection respiratoire (Peu fréquent)
    • Rhinite (Peu fréquent)
    • Diverticulite (Rare)
    • Gastroentérite (Rare)
    • Otite externe
    • Tumeur (Rare)
    • Lymphadénopathie (Rare)
    • Leucopénie
    • Thrombopénie
    • Réaction anaphylactoïde
    • Hypersensibilité
    • Hyperprolactinémie
    • Hypothyroïdie
    • Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH)
    • Anorexie (Fréquent)
    • Appétit (augmentation) (Fréquent)
    • Hypercholestérolémie (Rare)
    • Hypoglycémie (Rare)
    • Hyponatrémie
    • Insomnie (Très fréquent)
    • Dépression
    • Dépersonnalisation (Fréquent)
    • Cauchemar (Fréquent)
    • Anxiété (Fréquent)
    • Agitation (Fréquent)
    • Nervosité (Fréquent)
    • Libido (diminution) (Fréquent)
    • Bruxisme
    • Hallucination (Peu fréquent)
    • Euphorie (Peu fréquent)
    • Indifférence (Peu fréquent)
    • Trouble psychique (Peu fréquent)
    • Toxicomanie (Rare)
    • Episode psychotique (Rare)
    • Agressivité (Rare)
    • Réaction paranoïde (Rare)
    • Idée suicidaire (Rare)
    • Somnambulisme (Rare)
    • Trouble de l’éjaculation (Rare)
    • Trouble onirique
    • Sensation de vertige
    • Somnolence
    • Céphalée (Très fréquent)
    • Paresthésie
    • Tremblement (Fréquent)
    • Hypertonie (Fréquent)
    • Dysgueusie (Fréquent)
    • Trouble de l’attention (Fréquent)
    • Convulsions (Peu fréquent)
    • Ataxie (Peu fréquent)
    • Hyperkinésie (Fréquent)
    • Amnésie (Peu fréquent)
    • Hypoesthésie (Peu fréquent)
    • Trouble de la parole (Peu fréquent)
    • Hypotension orthostatique (Peu fréquent)
    • Migraine
    • Coma (Rare)
    • Mouvement choréoathétosique (Rare)
    • Dyskinésie (Rare)
    • Hyperesthésie (Rare)
    • Trouble neurosensoriel (Rare)
    • Syndrome extrapyramidal
    • Syncope
    • Syndrome sérotoninergique
    • Akathisie
    • Vision (modification) (Fréquent)
    • Glaucome (Rare)
    • Trouble lacrymal (Rare)
    • Scotome (Rare)
    • Diplopie (Rare)
    • Photophobie (Rare)
    • Hyphéma (Rare)
    • Mydriase
    • Acouphène (Fréquent)
    • Otalgie (Peu fréquent)
    • Palpitation (Fréquent)
    • Tachycardie (Peu fréquent)
    • Infarctus du myocarde (Rare)
    • Bradycardie (Rare)
    • Cardiopathie (Rare)
    • Bouffée vasomotrice
    • Hypertension artérielle (Peu fréquent)
    • Ischémie des extrémités (Rare)
    • Epistaxis
    • Hémorragie gastro-intestinale
    • Hématurie
    • Baillement (Fréquent)
    • Bronchospasme (Peu fréquent)
    • Dyspnée (Fréquent)
    • Laryngospasme (Rare)
    • Hyperventilation
    • Hypoventilation (Rare)
    • Inspiration striduleuse (Rare)
    • Dysphonie (Rare)
    • Hoquet (Rare)
    • Diarrhée (Très fréquent)
    • Nausée (Très fréquent)
    • Hyposialie
    • Douleur abdominale (Fréquent)
    • Vomissement (Fréquent)
    • Constipation (Fréquent)
    • Dyspepsie (Fréquent)
    • Flatulence (Fréquent)
    • Oesophagite (Peu fréquent)
    • Dysphagie (Peu fréquent)
    • Hémorroïde (Peu fréquent)
    • Sialorrhée (Peu fréquent)
    • Langue (modification) (Peu fréquent)
    • Eructation (Peu fréquent)
    • Méléna (Rare)
    • Rectorragie (Rare)
    • Stomatite (Rare)
    • Ulcère de la langue (Rare)
    • Altération des dents (Rare)
    • Glossite (Rare)
    • Ulcération buccale (Rare)
    • Pancréatite
    • Trouble hépatique (Rare)
    • Hépatite
    • Ictère
    • Insuffisance hépatique
    • Eruption cutanée (Fréquent)
    • Hyperhidrose (Fréquent)
    • Oedème périorbitaire (Peu fréquent)
    • Purpura (Peu fréquent)
    • Alopécie (Peu fréquent)
    • Sueur froide (Peu fréquent)
    • Sécheresse cutanée (Peu fréquent)
    • Urticaire (Peu fréquent)
    • Dermatite
    • Dermatose bulleuse (Rare)
    • Eruption folliculaire (Rare)
    • Pilosité (modification) (Rare)
    • Odeur corporelle (modification)
    • Syndrome de Stevens-Johnson
    • Syndrome de Lyell
    • Oedème de Quincke
    • Oedème de la face
    • Photosensibilisation
    • Prurit
    • Douleur musculaire (Fréquent)
    • Arthrose (Peu fréquent)
    • Faiblesse musculaire (Peu fréquent)
    • Dorsalgie (Peu fréquent)
    • Spasme musculaire (Peu fréquent)
    • Douleur osseuse (Rare)
    • Douleur articulaire (Peu fréquent)
    • Crampe
    • Nycturie (Peu fréquent)
    • Rétention urinaire (Peu fréquent)
    • Polyurie (Peu fréquent)
    • Pollakiurie (Peu fréquent)
    • Dysurie (Peu fréquent)
    • Oligurie (Rare)
    • Incontinence urinaire
    • Anéjaculation (Très fréquent)
    • Trouble sexuel (Fréquent)
    • Trouble de l’érection (Fréquent)
    • Hémorragie génitale (Peu fréquent)
    • Ménorragie (Rare)
    • Vaginite atrophique (Rare)
    • Balanoposthite (Rare)
    • Leucorrhée (Rare)
    • Priapisme (Rare)
    • Galactorrhée (Rare)
    • Gynécomastie
    • Irrégularité menstruelle
    • Fatigue
    • Douleur thoracique (Fréquent)
    • Malaise (Peu fréquent)
    • Frisson (Peu fréquent)
    • Fièvre
    • Asthénie (Peu fréquent)
    • Polydypsie (Peu fréquent)
    • Hernie (Rare)
    • Fibrose au site d’insertion (Rare)
    • Trouble de la marche (Rare)
    • Oedème périphérique
    • Poids (diminution) (Peu fréquent)
    • Poids (augmentation) (Peu fréquent)
    • Transaminases (augmentation) (Rare)
    • Spermogramme (anomalie) (Rare)
    • Paramètres biologiques (anomalie)
    • Trouble de la coagulation
    • Syndrome de sevrage
    • Accès maniaque (Fréquent)
    • Acné (Fréquent)
    • Trouble émotif (Peu fréquent)
    • Allongement de l’espace QT (Peu fréquent)
    • Hypersudation (Fréquent)
    • Anémie (Peu fréquent)
    • Cystite (Peu fréquent)
    • Herpès (réveil) (Peu fréquent)
    • Douleur oculaire (Peu fréquent)
    • Eruption pustuleuse (Peu fréquent)
    • Protéinurie (Peu fréquent)
    • Trouble menstruel (Peu fréquent)

    • Classement ATC : 
          N06AB06 / SERTRALINE
    • Classement Vidal : 
          Antidépresseur : inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (Sertraline)

    Liste I
    • CIP : 3998513 (SERTRALINE ALTER 50 mg gél : Plq/28).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


    Alter


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