comprimé pelliculé
par 1 comprimé
|
|
spiramycine | 3 M UI |
-
Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la spiramycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
– Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.- – Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
- – Surinfections des bronchites aiguës.
- – Exacerbations des bronchites chroniques.
- – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
. sans facteurs de risque,
. sans signes de gravité clinique,
. en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.- En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
- – Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.
- – Infections stomatologiques.
- – Infections génitales non gonococciques.
- – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêta-lactamines.
- – Toxoplasmose de la femme enceinte.
- – Prophylaxie des méningites à méningocoques en cas de contre-indication à la rifampicine :
. le but est d’éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx ;
. la spiramycine n’est pas un traitement de la méningite à méningocoque ;
. elle est préconisée en prophylaxie chez le malade après son traitement curatif et avant sa réintégration en collectivité, et les sujets ayant été exposés aux sécrétions oropharyngées du malade dans les dix jours précédant son hospitalisation.- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
- Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
- POSOLOGIE :
— Chez le sujet aux fonctions rénales normales :
Ce dosage n’est pas adapté à l’enfant. Il est réservé à l’adulte.- – En général :
6 à 9 millions d’U.I./24 heures, soit 2 à 3 comprimés par jour en 2 à 3 prises.- Durée du traitement :
La durée du traitement des angines est de 10 jours.- – Prophylaxie des méningites à méningocoque :
3 millions d’U.I./12 heures pendant 5 jours.- — Chez le sujet insuffisant rénal :
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.- MODE D’ADMINISTRATION :
Les comprimés sont à avaler tels quels avec un verre d’eau. - – En général :
Absolue(s) :
- Hypersensibilité aux macrolides
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Pustulose exanthématique aiguë généralisée due à la spiramycine, antécédent (de)
- Allaitement
- Déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase
- Risque de pustulose exanthématique aiguë généralisée
La survenue, en début de traitement, d’un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée (cf Effets secondaires) ; elle impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ou associée. - Réservé à l’adulte
Ce dosage n’est pas adapté à l’enfant. Il est réservé à l’adulte. - Administrer avec une quantité suffisante d’eau
Les comprimés sont à avaler tels quels avec un verre d’eau
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- L’utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l’utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif ou foetotoxique de cette molécule.
Allaitement :
- Le passage de la spiramycine dans le lait maternel est non négligeable. Des troubles digestifs ont été décrits chez le nouveau-né. En conséquence, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement parce médicament.
- Douleur épigastrique
- Nausée
- Vomissement
- Diarrhée
- Entérocolite pseudomembraneuse (Très rare)
- Eruption cutanée
- Urticaire
- Prurit
- Oedème de Quincke (Très rare)
- Choc anaphylactique (Très rare)
- Pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (Très rare)
- Paresthésie (Occasionnel)
- Bilan hépatique (anomalie) (Très rare)
- Anémie hémolytique (Très rare)
- Deficit en g6pd.
- Deficit en g6pd.
-
Classement ATC :
J01FA02 / SPIRAMYCINE
-
Classement Vidal :
Antibiotiques : macrolides Infectiologie
Antiparasitaire : toxoplasmose (Spiramycine)
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et, ces dernières des résistantes : S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses :
ESPECES SENSIBLES :
– Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphteriae, entérocoques (50 – 70 %), Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 – 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 – 40 %), Streptococcus pneumoniae (35 – 70 %), Streptococcus pyogenes (16 – 31%).- – Aérobies à Gram – : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, campylobacter, legionella, moraxella.
- – Anaérobies : actinomyces, bacteroides (30 – 60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30 – 40 %), porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes.
- – Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum.
- ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
– Aérobies à Gram – : Neisseria gonorrhoeae.- – Anaérobies : Clostridium perfringens.
- – Autres : Ureaplasma urealyticum.
- ESPECES RESISTANTES :
– Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroïdes.- – Aérobies à Gram – : acinetobacter, entérobactéries, haemophilus, pseudomonas.
- – Anaérobies : fusobacterium.
- – Autres : Mycoplasma hominis.
- La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
- * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Liste I
-
CIP : 3763431 (SPIRAMYCINE EG 3 MUI cp pellic : Plq/10).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
-
CIP : 3763448 (SPIRAMYCINE EG 3 MUI cp pellic : Plq/16).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
EG Labo
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale