FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Metformine (DCI) embonate | 700 mg |
(soit en metformine : 280 mg/cp) |
INDICATIONS |
- Diabète non acidocétosique, non insulinodépendant de l’adulte (diabète de type II), en particulier avec surcharge pondérale, lorsque le régime prescrit n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibre glycémique.
- Diabète insulinotraité en complément de l’insulinothérapie :
- dans le diabète de type I (DID),
- dans le diabète de type II, en particulier en cas de surcharge pondérale importante associée à une résistance secondaire à l’action de l’insuline.
- dans le diabète de type I (DID),
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Diabète non insulinodépendant de type II :
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- La posologie moyenne est de 3 comprimés par jour en 3 prises, matin, midi et soir (administrés au cours ou à la fin des repas).
- Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction des résultats biologiques.
- Adapter ensuite en fonction des résultats.
- Association aux sulfamides hypoglycémiants : associer Stagid à la posologie de 3 comprimés par jour, 1 le matin, 1 à midi et 1 le soir.
- La posologie moyenne est de 3 comprimés par jour en 3 prises, matin, midi et soir (administrés au cours ou à la fin des repas).
- Diabète insulinotraité :
- Dans le diabète insulinodépendant, la metformine ne remplace jamais l’insuline mais son association avec elle permet d’en réduire les doses et d’obtenir une meilleure stabilisation de la glycémie. La mesure de la glycémie capillaire permet une adaptation quotidienne de la posologie d’insuline.
-
- Si la dose d’insuline est inférieure à 40 unités par jour, Stagid est administré à la posologie habituelle de 3 comprimés par jour : 1 le matin, 1 à midi et 1 le soir. Simultanément, l’insuline est réduite de 2 à 4 unités tous les deux jours.
- Si la dose d’insuline dépasse 40 unités par jour, il est préférable d’hospitaliser le malade pour réaliser l’association ; la dose quotidienne d’insuline sera réduite le premier jour de 30 à 50 %. Les glycémies capillaires obtenues guideront ensuite la diminution progressive des doses d’insuline.
- Si la dose d’insuline est inférieure à 40 unités par jour, Stagid est administré à la posologie habituelle de 3 comprimés par jour : 1 le matin, 1 à midi et 1 le soir. Simultanément, l’insuline est réduite de 2 à 4 unités tous les deux jours.
- Coût du traitement journalier : 0,43 euro(s) (bte de 30 cp) ; 0,34 euro(s) (bte de 100 cp).
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
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- Insuffisance rénale même modérée, organique ou fonctionnelle (créatininémie >= 135 µmol/l chez l’homme et >= 110 µmol/l chez la femme : cette valeur limite est à réduire en fonction de l’âge physiologique et de la masse musculaire).
- Explorations par produits de contraste (UIV, angiographies) : en règle générale, à éviter chez le diabétique ; en cas de nécessité, la metformine doit être suspendue avant ou au moment de l’examen, pour n’être réintroduite que 48 heures après, et après s’être assuré de la normalité de la fonction rénale.
- Pathologie aiguë comportant un risque d’altération de la fonction rénale : déshydratation (diarrhées, vomissements), fièvre, états infectieux et/ou hypoxiques sévères (état de choc, septicémie, infection urinaire, pneumopathie).
- Insuffisance hépatocellulaire, intoxication alcoolique aiguë.
- Décompensation acidocétosique, précoma diabétique.
- Expression clinique d’une affection aiguë ou chronique susceptible d’entraîner une hypoxie tissulaire sévère (insuffisance cardiaque ou respiratoire, infarctus du myocarde récent…).
- Insuffisance rénale même modérée, organique ou fonctionnelle (créatininémie >= 135 µmol/l chez l’homme et >= 110 µmol/l chez la femme : cette valeur limite est à réduire en fonction de l’âge physiologique et de la masse musculaire).
- Relatives :
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- Tous les antidiabétiques (insuline, sulfamides hypoglycémiants…) et danazol (cf Interactions).
- Femme enceinte (cf Grossesse/Allaitement).
- Tous les antidiabétiques (insuline, sulfamides hypoglycémiants…) et danazol (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Acidose lactique :
- La metformine peut entraîner ou favoriser la survenue d’un état d’acidose lactique, complication métabolique entraînant une mortalité élevée en l’absence de traitement précoce. Son incidence peut et doit être réduite par une bonne surveillance des facteurs de risque.
-
- Circonstances :
l’insuffisance rénale aiguë, organique ou fonctionnelle, joue un rôle prédominant ; elle explique l’accumulation de metformine par défaut d’excrétion urinaire ;
le diabète mal équilibré, la cétose, le jeûne prolongé, l’éthylisme, l’insuffisance hépatocellulaire ainsi que tout état d’hypoxémie sont des facteurs prédisposants.
- Signes prémonitoires : la survenue de crampes musculaires accompagnées de troubles digestifs, de douleurs abdominales et d’une grande asthénie chez un malade traité doit attirer l’attention du médecin. Une lactacidémie veineuse supérieure à la normale accompagnée d’une élévation de la créatininémie doit entraîner l’arrêt du traitement.
- Nota : prélèvement pour dosage de lactacidémie à effectuer au repos sans garrot, dosage immédiat ou transport sur glace.
- Diagnostic : l’acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, des douleurs abdominales, une hypothermie, puis un état comateux. Le diagnostic biologique comporte un abaissement du pH sanguin, une lactacidémie supérieure à 5 mmol/l, une élévation du rapport lactates/pyruvates. Devant toute suspicion d’acidose métabolique, il convient d’arrêter la metformine et d’hospitaliser d’urgence le malade.
- Incidence : en France, l’incidence apparente de l’acidose lactique chez les diabétiques traités par la metformine est d’un cas pour 40 000 patients-années.
- Circonstances :
- L’utilisation de ce médicament ne dispense pas du régime hypoglucidique dans tous les cas, ou hypocalorique et hypoglucidique en cas de surpoids.
Les contrôles biologiques habituels du diabète doivent être régulièrement pratiqués. - La créatinine sérique doit être mesurée avant l’établissement du traitement (créatininémie normale < 135 µmol/l chez l’homme et < 110 µmol/l chez la femme) et ensuite régulièrement surveillée :
- une fois par an chez les sujets à fonction rénale normale ;
- deux à quatre fois par an lorsque la créatininémie est à la limite supérieure de normalité, particulièrement chez les sujets âgés pour lesquels cette limite est abaissée.
- une fois par an chez les sujets à fonction rénale normale ;
- Une élévation de la créatininémie, par exemple au début d’un traitement diurétique antihypertenseur, impose la prudence.
- En cas de radiographie avec produits de contraste IV (urographie intraveineuse, angiographie…), la metformine doit être suspendue avant ou au moment de l’examen, pour n’être réintroduite que 48 heures après, et après s’être assuré de la normalité de la fonction rénale.
- En cas d’intervention chirurgicale ou d’autres causes de décompensation du diabète, la mise à l’insuline doit être envisagée.
- Certains produits hyperglycémiants (corticoïdes, diurétiques thiazidiques, contraceptifs oraux, danazol…) sont susceptibles de modifier l’évolution du diabète et de nécessiter soit une augmentation des doses, soit l’association à des sulfamides hypoglycémiants, soit une mise à l’insuline.
- La metformine utilisée seule n’entraîne jamais d’hypoglycémie ; toutefois, il faut se méfier des potentialisations d’action en cas d’administration du produit en association avec l’insuline ou les sulfamides hypoglycémiants.
INTERACTIONS |
Déconseillées :
- Danazol : effet diabétogène du danazol. Si l’association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Chlorpromazine à fortes posologies (100 mg par jour) : élévation de la glycémie (diminution de la libération d’insuline). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par le neuroleptique et après son arrêt.
- Corticoïdes (gluco, voies générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal) et tétracosactide : élévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
- Progestatifs macrodosés : effet diabétogène des progestatifs macrodosés. Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les progestatifs et après son arrêt.
- Sympathomimétiques bêta-2 : ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie injectable) : élévation de la glycémie par le bêta-2-stimulant. Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à l’insuline.
Liées à la metformine :
Déconseillées :
- Alcool : risque majoré d’acidose lactique lors d’intoxication alcoolique aiguë, particulièrement en cas de jeûne ou dénutrition, d’insuffisance hépatocellulaire. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Diurétiques : acidose lactique due à la metformine, déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle, liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l’anse.
- Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l’homme, et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.
- Produits de contraste iodés : acidose lactique déclenchée par l’insuffisance rénale fonctionnelle, induite par l’exploration radiologique chez un diabétique. La metformine doit être suspendue avant ou au moment de l’examen pour n’être réintroduite que 48 heures après, et après s’être assuré de la normalité de la fonction rénale.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
- Risque lié au diabète :
- Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu’il n’est pas équilibré, est à l’origine d’une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale.
- Risque lié à la metformine :
- La metformine est tératogène chez le rat à doses suprathérapeutiques.
- En clinique, quelques études épidémiologiques portant sur de très faibles effectifs n’ont pas montré d’effet malformatif propre à la metformine.
- Une hypoglycémie néonatale prolongée a été observée dans quelques cas.
- Conduite à tenir :
- La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes. Cette rééquilibration fait appel à l’insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II, gestationnel ou permanent. Dans ce dernier cas, il est recommandé d’effectuer le relais d’un traitement oral par l’insuline dès l’instant qu’une grossesse est envisagée.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, diarrhées : ils surviennent le plus souvent lors de l’installation du traitement ; ils régressent spontanément dans la plupart des cas. Il est possible de les atténuer par absorption, à titre momentané, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de dérivés atropiniques, ou d’antispasmodiques. Pour prévenir ces troubles digestifs, il est recommandé d’administrer la metformine en plusieurs prises dans la journée, au cours ou à la fin des repas. Leur persistance impose l’arrêt du traitement.
- Acidose lactique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Antidiabétiques oraux (A : appareil digestif et métabolisme ; A10BA02).
La metformine est un biguanide antidiabétique à distinguer des sulfamides hypoglycémiants par son mécanisme d’action, ses indications et ses précautions d’emploi.
Contrairement aux sulfamides, la metformine ne stimule pas la sécrétion d’insuline : elle n’a pas d’effet hypoglycémiant chez le sujet non diabétique ; chez le diabétique, elle permet de réduire l’hyperglycémie sans entraîner d’accident hypoglycémique (sauf en cas de jeûne ou d’association synergique, cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
Le mode d’action périphérique de la metformine est objectivé par :- une augmentation de la sensibilité périphérique à l’insuline et de l’utilisation cellulaire du glucose ;
- une diminution de la production hépatique de glucose ;
- un ralentissement de l’absorption intestinale du glucose.
Chez l’homme, indépendamment de son action sur la glycémie, la metformine a des effets favorables sur le métabolisme lipidique. Ceci a été démontré à dose thérapeutique dans des études contrôlées à moyen ou long terme : la metformine réduit le cholestérol et les triglycérides totaux, ainsi que le LDL-cholestérol.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Par voie orale, l’absorption de la metformine est relativement rapide mais incomplète. Le pic plasmatique est atteint en moyenne en 2 heures.
La biodisponibilité est d’environ 50 %.
La metformine n’est pas métabolisée. Sa fixation sur les protéines plasmatiques est négligeable.
La metformine est excrétée par voie rénale sous forme inchangée. Sa clairance rénale est élevée (en moyenne 440 ml/min), témoignant de l’existence d’une filtration glomérulaire et d’une sécrétion tubulaire.
La demi-vie plasmatique d’élimination de la metformine est en moyenne de 3 heures.
En cas d’insuffisance rénale, la demi-vie de la metformine est augmentée, exposant à un risque d’accumulation.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400931927501 (1975/96 rév 13.12.2006) 30 cp. |
3400931927679 (1975/96 rév 13.12.2006) 100 cp. |
Prix : | 4.25 euros (30 comprimés). |
11.44 euros (100 comprimés). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Titulaire de l’AMM : Merck Santé s.a.s.
MERCK SERONO
37, rue Saint-Romain. 69379 Lyon cdx 08
Tél : 04 72 78 25 25
Info médic/Pharmacovigilance :
Tél Vert : 08 00 88 80 24 E-mail : infoqualit@merck.fr
Site web : http://www.merckserono.fr
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