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SUPREFACT®


buséréline

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable SC 1 mg/ml :  Flacons multidoses de 6 ml, boîte de 2.
Solution nasale 100 µg/pulvérisation (1 mg/ml) :  Flacon de 10 ml + pompe doseuse, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

    Solution injectable :p ml
    Buséréline (DCI) 
    1 mg
    (sous forme d’acétate : 1,05 mg/ml)
    Excipients : chlorure de sodium, dihydrogénophosphate de sodium dihydraté, alcool benzylique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
  • Solution nasale :p pulv
    Buséréline (DCI) 
    100 µg
    (sous forme d’acétate : 1,05 mg/ml)
    Excipients : acide citrique monohydraté, citrate de sodium, chlorure de sodium, chlorure de benzalkonium, eau pour préparations injectables.

  • INDICATIONS

    Solution injectable et solution nasale :
    Traitement du cancer de la prostate avec métastases.
    Un effet favorable du médicament est susceptible d’être observé principalement chez les patients qui n’ont pas reçu de traitement hormonal antérieur.
    Solution injectable :
    Préparation à l’induction de l’ovulation pour la fécondation in vitro (Fivete).

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Cancer de la prostate :
    L’association à un antiandrogène en début de traitement (administré afin de pallier les effets éventuels d’une élévation transitoire de la testostéronémie : cf Mises en garde et Précautions d’emploi) peut être poursuivie à plus long terme afin de s’opposer à l’action des androgènes d’origine surrénalienne.
    Solution injectable :
    Traitement initial : 500 µg par voie sous-cutanée 3 fois par jour pendant 7 jours.
    Coût du traitement journalier : 5,01 euro(s).
    Solution nasale :
    Le relais est ensuite pris par l’administration de la solution nasale : 2 pulvérisations dans chaque narine 3 fois par jour (soit 1,2 mg par jour).
    Il est nécessaire d’expliquer au patient comment utiliser correctement le nébuliseur et d’insister auprès de lui sur l’importance de respecter la posologie quotidienne ainsi que le caractère continu du traitement. Celui-ci devra être poursuivi sans interruption, même si le malade est enrhumé.
    Préparation à l’induction de l’ovulation pour la fécondation in vitro :
    Solution injectable :
    0,3 ml (300 µg) par voie sous-cutanée 2 fois par jour (matin et soir). Le traitement est commencé le premier ou le second jour du cycle et poursuivi pendant la stimulation par gonadotrophines exogènes jusqu’au déclenchement de l’ovulation par hCG. La stimulation par hMG ou FSH est entreprise lorsque la désensibilisation hypophysaire est satisfaisante.
    Coût du traitement journalier :  2,01 euro(s).

    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité à la LHRH, aux analogues de la LHRH, ou à l’un des excipients.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    Cancer de la prostate :
    Des cas isolés d’aggravation, le plus souvent transitoire, des symptômes cliniques ont été rapportés lors de la mise en route du traitement par un analogue de la LHRH. Ils justifient une surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du traitement, notamment chez les patients porteurs d’une obstruction des voies excrétrices et chez les malades présentant des métastases vertébrales (cf Effets indésirables).
    Pour la même raison, la mise en route du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
    Lors de l’utilisation de la voie nasale, il est utile de faire des dosages réguliers de la testostéronémie afin de s’assurer de l’obtention et du maintien d’un taux inférieur ou égal à 1 ng/ml (cf Précautions d’emploi).
    Préparation à l’induction de l’ovulation pour la fécondation in vitro :
    L’augmentation du recrutement folliculaire induite par l’injection de buséréline lorsqu’elle est associée aux gonadotrophines peut être importante chez certaines patientes prédisposées et en particulier en cas d’ovaires polykystiques.
    La réponse ovarienne à l’association buséréline-gonadotrophines peut varier avec les mêmes doses d’une patiente à l’autre et, dans certains cas, d’un cycle à l’autre pour une même patiente.
    L’association buséréline-gonadotrophines présente un risque élevé de survenue d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne, avec des douleurs pelviennes et/ou abdominales, des nausées, des vomissements, une dyspnée, une oligurie, une hémoconcentration, une hypercoagulabilité. Un abdomen chirurgical peut résulter d’une torsion du pédicule ou d’une rupture de l’ovaire. Des troubles thromboemboliques sévères peuvent survenir. L’évolution est parfois fatale.
    Précautions d’emploi :
    Cancer de la prostate :
    En raison de la stimulation de l’axe hypophysogonadique par les agonistes de la gonadoréline pendant les dix premiers jours de traitement et de la description dans la littérature de quelques cas où est survenue une exacerbation transitoire des manifestations de la maladie, il semble logique d’associer à Suprefact un antiandrogène pendant le premier mois de traitement.
    Il peut être utile de vérifier périodiquement, avec une méthode sensible, la testostéronémie qui ne doit pas être supérieure à 1 ng/ml.
    Préparation à l’induction de l’ovulation pour la fécondation in vitro :
    L’induction de l’ovulation ne doit être réalisée que sous étroite surveillance médicale avec contrôles biologiques et cliniques stricts et réguliers : dosage rapide des estrogènes plasmatiques, échographie (cf Effets indésirables).
    En cas de réponse excessive des ovaires, il est recommandé d’interrompre le cycle de traitement en cessant les injections de gonadotrophines mais en poursuivant 2 ou 3 jours les injections de buséréline pour éviter la survenue spontanée d’un pic de LH.
    Une surveillance régulière sera exercée chez les patientes ayant des antécédents de dépression.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Solution injectable :
    Les analogues de la GnRH sont actuellement utilisés comme inducteurs de l’ovulation, en association avec les gonadotrophines, en vue d’obtenir une grossesse. La grossesse ne représente donc pas une indication de ces produits.
    Toutefois, l’expérience montre que certaines femmes, après induction de l’ovulation lors d’un précédent cycle, développent une grossesse sans en avoir connaissance et entreprennent de ce fait une nouvelle stimulation ovarienne.
    Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivantes :
    • Chez l’animal, les études effectuées n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
    • En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
    • En clinique, l’utilisation des analogues de la GnRH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

    Allaitement :
    Solution injectable :
    Il n’y a pas d’indication à administrer ce médicament à une femme qui allaite.

    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée chez les conducteurs de véhicules ou utilisateurs de machines sur les risques de troubles de la vue, de vertiges et de somnolence attachés à l’utilisation de ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Cancer de la prostate :
    Initiation du traitement (solution injectable, cf Mises en garde et Précautions d’emploi) :
    • Elle peut être accompagnée d’une accentuation des signes cliniques et des symptômes (en particulier d’une discrète augmentation des douleurs osseuses).
    • Quelques cas d’aggravation d’une hématurie préexistante, ou d’une obstruction urinaire, de sensation de faiblesse ou de paresthésies des membres ont été signalés avec les analogues de la LHRH.
      Ces manifestations sont habituellement transitoires, disparaissant en 1 à 2 semaines lors de la poursuite du traitement. Néanmoins, la possibilité d’une exacerbation temporaire des symptômes durant les premières semaines de traitement doit être prise en compte chez des malades menacés par la survenue de désordres neurologiques ou chez ceux qui présentent une obstruction urinaire.
    En cours de traitement (solution nasale et solution injectable) :
    • Les effets indésirables suivants, liés à la suppression de la testostérone, ont été signalés :
      • bouffées de chaleur ;
      • perte de la libido et impuissance.
    • Comme pour d’autres analogues de la LHRH, les effets indésirables suivants pourraient être observés : fièvre, nausées, vomissements, rash cutané, démangeaisons (de l’ordre de 3 à 4 %) ; faiblesse des membres inférieurs, vertiges et dyspnée (moins de 2 %) ; céphalées, palpitations, diarrhée, constipation, dépression, anorexie, sueurs nocturnes, sueurs froides, chute des cheveux, somnolence (moins de 1 %).
    • Pourrait être observée : une gynécomastie.
    Effets spécifiques à la solution nasale :
    • En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, risque de bronchospasme.
    • Une irritation nasale avec la présentation en spray nasal et des troubles de l’odorat peuvent survenir.
    • Un enrouement et des troubles du goût peuvent être observés.
    Préparation à l’induction de l’ovulation pour la fécondation in vitro (solution injectable) :
    • Rarement : bouffées de chaleur, asthénie.
    • Quelques cas d’éruption maculopapuleuse et prurigineuse au point d’injection ont été signalés. L’administration d’antihistaminiques a permis la régression de la symptomatologie ou son amélioration, le traitement pouvant être ainsi poursuivi jusqu’à son terme.
    • L’association de la buséréline avec les gonadotrophines présente un risque élevé de survenue d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) pouvant s’accompagner de troubles thromboemboliques sévères.
    • Des cas isolés de troubles de l’humeur (dépression, épisode hypomaniaque) ont été signalés chez la femme (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Des hémorragies génitales dose-dépendantes peuvent survenir, surtout en début de traitement, ainsi qu’une sécheresse vaginale, des douleurs pelviennes.
    Quelle que soit l’indication :
    Pourraient être observés :
    • Une élévation des enzymes hépatiques (transaminases), une thrombopénie, une leucopénie, des acouphènes.
    • Sensation de tension rétro-oculaire, sécheresse des yeux.
    • De très rares cas de développement d’adénomes hypophysaires ont été décrits lors des traitements par agonistes de la LHRH, y compris avec la buséréline.
    • Solution nasale : De rares cas de réactions anaphylactiques pouvant évoluer vers un bronchospasme ou une dyspnée et, exceptionnellement, un choc ont été observés.
    • Solution injectable :
      Rarement, des réactions anaphylactiques peuvent survenir, évoluant vers un bronchospasme ou une dyspnée. Des cas isolés de réactions anaphylactiques évoluant vers un choc ont été observés.
    • Des myalgies et des douleurs ostéoarticulaires peuvent être observées.

    SURDOSAGE

    Solution injectable :
    Les signes cliniques observés en cas de surdosage sont des signes locaux, des céphalées, des vertiges, une fatigue et des douleurs abdominales.

    PHARMACODYNAMIE

    Analogue de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (L02AE01 : antinéoplasique et immunomodulateur).

    L’acétate de buséréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la LHRH naturelle.

    Les études conduites chez l’homme et la femme, comme chez l’animal, ont montré que, après une stimulation initiale, l’administration prolongée d’acétate de buséréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope supprimant par conséquent les fonctions testiculaires ou ovariennes.

    Chez l’homme et la femme, l’administration d’une dose quotidienne d’acétate de buséréline entraîne une élévation initiale des taux sanguins de LH et de FSH, ce qui a pour corollaire une augmentation initiale des taux des stéroïdes gonadiques (testostérone et dihydrotestostérone chez l’homme et estradiol chez la femme). La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et FSH conduisant les stéroïdes gonadiques, dans un délai de 2 à 4 semaines, à des taux de castration, aussi longtemps que le produit est administré.

    Cancer de la prostate :
    Une élévation transitoire des phosphatases acides en début de traitement a été observée avec les analogues de la LHRH.
    Le traitement est susceptible d’entraîner une amélioration des signes fonctionnels et objectifs.
    Préparation à l’induction de l’ovulation pour la fécondation in vitro :
    L’administration répétée d’acétate de buséréline supprime les pics spontanés et itératifs de LH.
    La désensibilisation hypophysaire permet le développement d’une cohorte folliculaire satisfaisante.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    La biodisponibilité de la buséréline administrée sous forme d’une injection sous-cutanée est de 100 %. Celle d’une administration sous forme de pulvérisation nasale est de 2,5 %.

    La buséréline subit une première dégradation au niveau du foie et de l’hypophyse (organe cible) puis des transformations ultérieures au niveau du foie et des reins. Les métabolites, inactifs, sont excrétés dans les urines.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A une température inférieure à 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932850556 (1986, RCP rév 12.03.2010) sol inj.
    3400932879243 (1986, RCP rév 15.10.2002) sol nasale.
      
    Prix :40.05 euros (2 flacons de solution injectable).
    Remb Séc soc à 100 %. Collect.
    Solution nasale : Non remb Séc soc.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

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