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TARGOCID®


teicoplanine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Lyophilisat et solution pour usage parentéral à 100 mg, 200 mg et 400 mg :  Flacon de lyophilisat + ampoule de solution, boîtes unitaires.


  • COMPOSITION

    Lyophilisat :p flacon
    Teicoplanine (DCI) 
    100 mg200 mg400 mg
    Excipient (commun) : chlorure de sodium.
  • Solvant :p ampoule
    Eau ppi 
    1,8 ml3,2 ml3,2 ml

    Teneur en sodium : 5,5 mg (Targocid 100 mg) et 11 mg (Targocid 200 et 400 mg) par unité de prise.


    INDICATIONS

    Les indications sont limitées aux infections dues à des bactéries à Gram +, qu’elles soient sensibles ou résistantes à la méticilline, ainsi que chez les patients allergiques aux bêtalactamines.
    Chez l’adulte :
    Traitement curatif :
    • Infections de la peau et des parties molles.
    • Infections urinaires hautes et basses, compliquées ou non.
    • Infections pulmonaires.
    • Infections ORL.
    • Infections ostéoarticulaires.
    • Septicémies.
    • Endocardites.
    • Péritonites compliquant la dialyse péritonéale chronique ambulatoire.
    Traitement prophylactique :
    Prophylaxie de l’endocardite infectieuse en cas d’allergie aux bêtalactamines :
    • au cours de soins dentaires ou d’actes portant sur les voies aériennes supérieures lors d’une anesthésie générale ;
    • au cours d’interventions urogénitales et digestives.
    Chez l’enfant et le nourrisson (à l’exclusion du nouveau-né) :
    Traitement curatif :
    • Infections de la peau et des parties molles.
    • Infections urinaires hautes et basses, compliquées ou non.
    • Infections pulmonaires.
    • Infections ORL.
    • Infections ostéoarticulaires.
    • Septicémies.
    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    Traitement prophylactique :
    Adulte :
    Prophylaxie de l’endocardite infectieuse :
    400 mg par voie IV au moment de l’induction anesthésique.
    Chez les sujets porteurs d’une prothèse valvulaire cardiaque, la teicoplanine sera associée à un aminoside.
    Traitement curatif :
    Adulte et sujet âgé normorénaux :
    • Infections pulmonaires communes, infections de la peau et des parties molles, infections urinaires, infections ORL et autres infections de gravité modérée :
      • Traitement d’attaque : 400 mg habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg) par voie IV en une injection le premier jour.
      • Traitement d’entretien : 200 mg/jour habituellement (correspondant usuellement à 3 mg/kg/jour) en une injection IV ou IM.
    • Septicémies, infections ostéoarticulaires, endocardites, pneumopathies graves et autres infections sévères :
      • Traitement d’attaque : 400 mg habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg) toutes les 12 heures par voie IV pendant 1 à 4 jours.
      • Traitement d’entretien : 400 mg/jour habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg/jour) en une injection IV ou IM.
      • La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l’antibiotique aide à l’obtention d’une posologie optimale. Que ce soit dans le cadre d’infections de gravité modérée ou d’infections plus sévères, le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d’attaque afin de vérifier qu’une concentration plasmatique résiduelle stable d’au moins 10 mg/l (HPLC) ou 15 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d’entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
      • Dans le traitement d’entretien des septicémies et des endocardites, le moment du passage à la voie IM doit dépendre de l’appréciation clinique.
      • Dans certaines situations cliniques particulièrement sévères, où la CMI de la teicoplanine vis-à-vis des bactéries impliquées est élevée (4-8 mg/l), où la pharmacocinétique sérique est difficilement prévisible (grands brûlés, malades de réanimation…), où la diffusion tissulaire est moindre (os, valve cardiaque), une dose de charge de 3 à 5 injections de 12 mg/kg toutes les 12 heures, peut être recommandée. Les doses unitaires d’entretien peuvent aller jusqu’à 12 mg/kg et plus si nécessaire.
      • La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l’antibiotique aide à l’obtention d’une posologie optimale. Le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d’attaque afin de vérifier qu’une concentration plasmatique résiduelle comprise entre 20 et 30 mg/l (HPLC) ou 30 à 40 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d’entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
    Enfant et nourrisson (à l’exclusion du nouveau-né) normorénaux :
    • Traitement d’attaque : 10 à 12 mg/kg toutes les 12 heures pour les 3 premières injections.
    • Traitement d’entretien : 10 mg/kg/jour.
    Dans certaines infections modérées survenant chez des enfants non neutropéniques :
    • Traitement d’attaque : 10 mg/kg toutes les 12 heures pour les 3 premières injections.
    • Traitement d’entretien : 6 mg/kg/jour.
    La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l’antibiotique aide à l’obtention d’une posologie optimale. Que ce soit dans le cadre d’infections de gravité modérée ou d’infections plus sévères, le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d’attaque afin de vérifier qu’une concentration plasmatique résiduelle stable d’au moins 10 mg/l (HPLC) ou 15 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d’entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
    Dans certaines situations cliniques particulièrement sévères, où la CMI de la teicoplanine vis-à-vis des bactéries impliquées est élevée (4-8 mg/l), où la pharmacocinétique sérique est difficilement prévisible (grands brûlés, malades de réanimation…), où la diffusion tissulaire est moindre (os, valve cardiaque), le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d’attaque afin de vérifier qu’une concentration plasmatique résiduelle comprise entre 20 et 30 mg/l (HPLC) ou 30 à 40 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d’entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
    Adulte et sujet âgé insuffisants rénaux :
    Le schéma thérapeutique habituel est recommandé pendant les 3 premiers jours ; la posologie ne doit être adaptée qu’à partir du quatrième jour :
    • Clairance de la créatinine entre 40 et 60 ml/min : réduire la posologie normale de moitié (soit avec la dose unitaire initiale tous les deux jours, soit avec la moitié de cette dose une fois par jour).
    • Clairance de la créatinine < 40 ml/min et chez les patients hémodialysés : réduire la posologie au tiers (soit avec la même dose unitaire tous les trois jours, soit avec le tiers de cette dose une fois par jour). La teicoplanine n’est pas dialysable.
    Chez les patients insuffisants rénaux et atteints d’une péritonite secondaire à une dialyse péritonéale chronique ambulatoire, le schéma posologique recommandé est de 20 mg de teicoplanine par litre de liquide de dialyse, plus une dose de charge de 200 mg par voie IV si le patient est fébrile.
    La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l’antibiotique aide à l’obtention d’une posologie optimale. Que ce soit dans le cadre d’infections de gravité modérée ou d’infections plus sévères, le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d’attaque afin de vérifier qu’une concentration plasmatique résiduelle stable d’au moins 10 mg/l (HPLC) ou 15 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d’entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
    Dans certaines situations cliniques particulièrement sévères, où la CMI de la teicoplanine vis à vis des bactéries impliquées est élevée (4-8 mg/l), où la pharmacocinétique sérique est difficilement prévisible (grands brûlés, malades de réanimation…), où la diffusion tissulaire est moindre (os, valve cardiaque), le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d’attaque afin de vérifier qu’une concentration plasmatique résiduelle comprise entre 20 et 30 mg/l (HPLC) ou 30 à 40 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d’entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.

    Mode d’administration :

    Ce médicament peut être administré soit par voie IV, soit par voie IM. L’administration IV est réalisée en une minute ou en perfusion de 30 minutes.

    Préparation de l’injection :
    • Ajouter la totalité du solvant lentement dans le flacon, rouler ensuite le flacon doucement jusqu’à ce que la poudre soit complètement dissoute. Si de la mousse apparaît, laisser reposer le flacon pour que la mousse disparaisse.
    • La solution ainsi reconstituée conserve son activité pendant 48 heures à température ambiante et 7 jours à 4 °C.
    • La solution reconstituée peut être injectée directement ou diluée avec les produits suivants :
      • Solution à 0,9 % de chlorure de sodium.
      • Solution à base de lactate de sodium (solution de Ringer-lactate, solution de Hartmann).
        Ces préparations laissées à température ambiante pendant plus de 24 heures doivent être éliminées. Si besoin, elles peuvent être stockées à 4 °C pendant 7 jours.
      • Solution à 5 % de glucose.
      • Solution à 0,18 % de chlorure de sodium et à 4 % de dextrose.
        Ces préparations doivent être utilisées dans les 24 heures.
      • Solution pour dialyse péritonéale à 1,36 % ou à 3,86 % de glucose.
        Ces préparations sont stables jusqu’à 28 jours à 4 °C.
    • La teicoplanine est également stable 48 heures à 37 °C dans les solutés pour administrations péritonéales contenant de l’insuline ou de l’héparine.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité à la teicoplanine.
    • Chez le nouveau-né.
    Relatives :
    • Pendant l’allaitement (cf Grossesse/Allaitement).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • La posologie doit être adaptée chez les sujets présentant une insuffisance rénale (cf Posologie/Mode d’administration).
    • En cas de traitement prolongé et/ou à des doses élevées, il est conseillé d’effectuer une surveillance régulière de l’hémogramme (en particulier durant le premier mois de traitement) et une surveillance régulière des fonctions hépatique et rénale.
    • Des examens répétés des fonctions rénale et auditive doivent être effectués, notamment dans les circonstances suivantes :
      • Traitement prolongé chez des patients ayant une insuffisance rénale.
      • Administration concomitante ou successive de médicaments pouvant avoir des effets neurotoxiques et/ou néphrotoxiques (aminosides, colistine, amphotéricine, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique).
    • Ce médicament doit être administré avec prudence chez les patients ayant une hypersensibilité connue à la vancomycine car il peut apparaître une hypersensibilité croisée. Cependant, un antécédent de « red man syndrome » imputé à la vancomycine n’est pas une contre-indication à l’utilisation de la teicoplanine.
    • Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose, c’est-à-dire sans sodium.

    INTERACTIONS

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les données animales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène, et les données cliniques sont encore insuffisantes. Cependant, le bénéfice thérapeutique élevé de cette molécule justifie que son utilisation puisse être envisagée si besoin au cours de la grossesse, quel qu’en soit le terme. Dans ce cas, compte tenu de l’ototoxicité de la teicoplanine, une évaluation de la fonction auditive (oto-émissions) du nouveau-né peut être réalisée.


    Allaitement :

    En l’absence de données concernant les concentrations de teicoplanine dans le lait, par mesure de prudence, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Il convient d’avertir les patients du risque potentiel de vertiges et de leur recommander de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    • Manifestations d’hypersensibilité : éruption cutanée, érythème, prurit, fièvre, réactions anaphylactiques (oedème de Quincke, bronchospasme, choc anaphylactique).
    • Manifestations cutanées : très rarement, réactions cutanées bulleuses sévères (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell et, exceptionnellement, érythème polymorphe).
    • Manifestations hépatiques : élévation transitoire des transaminases et/ou des phosphatases alcalines.
    • Manifestations hématologiques : éosinophilie, thrombopénie ; neutropénie rarement sévère ou agranulocytose réversibles à l’arrêt du traitement, survenant notamment lors de traitement à dose élevée et en particulier durant le premier mois de traitement.
    • Manifestations digestives : nausées, vomissements, diarrhées.
    • Manifestations rénales : élévation transitoire de la créatinine ; très rarement, insuffisance rénale survenant généralement chez des patients ayant une infection grave, une pathologie sous-jacente et/ou prenant d’autres médicaments potentiellement néphrotoxiques.
    • Manifestations neurologiques : vertiges, céphalées, légère perte de l’audition, acouphènes, troubles vestibulaires.
    • Réactions locales : douleur, phlébite, érythème, abcès.

    SURDOSAGE

    La teicoplanine n’est pas dialysable. Le traitement d’un surdosage doit être symptomatique.

  • PHARMACODYNAMIE

    Glycopeptides antibactériens (code ATC : J01XA02).

    La teicoplanine est un antibiotique glycopeptidique, bactéricide, produit par la fermentation d’Actinoplanes teichomyceticus.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 16 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : bacillus, entérocoques, listeria, rhodococcus, Staphylococcus aureus, staphylococcus non aureus (5 – 15 %), streptococcus, Streptococcus pneumoniae.
    • Anaérobies : clostridium, eubacterium, peptostreptococcus, Propionibacterium acnes.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : actinomyces, erysipelothrix, lactobacillus hétérofermentaires, leuconostoc, Nocardia asteroides, pediococcus.
    • Aérobies à Gram – : cocci et bacilles.
    • Autres : chlamydia, mycobactéries, mycoplasma, rickettsia, treponema.
    La teicoplanine ne présente pas de résistance croisée avec les autres familles d’antibiotiques.
    Une synergie en bactéricidie a été démontrée in vitro avec les aminosides sur les entérocoques et sur les staphylocoques. L’adjonction à la teicoplanine de quinolones fluorées donne lieu le plus souvent à des effets additifs et parfois synergiques sur les staphylocoques.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    La teicoplanine n’est pas absorbée lorsqu’elle est administrée par voie orale. La biodisponibilité après administration par voie intramusculaire est de 94 %.
    Distribution (concentrations sériques) :
    Chez l’homme, le profil des concentrations sériques après administration intraveineuse montre une distribution biphasique (avec une phase de distribution rapide suivie d’une phase de distribution plus longue) dont les demi-vies sont respectivement de 0,3 et de 3 heures environ. Cette phase de distribution est suivie d’une élimination lente dont la demi-vie est de 70 à 100 heures.
    • Dose unique :
      Les concentrations sériques, 5 minutes après injection intraveineuse d’une dose de 3 ou de 6 mg/kg chez des sujets sains, sont respectivement de 53,4 et 111,8 mg/l. Les concentrations sériques résiduelles, 24 heures après l’injection, sont respectivement de 2,1 et de 4,2 mg/l.
    • Doses répétées :
      Lorsque la teicoplanine est administrée en perfusion de 30 minutes à raison de 400 mg toutes les 12 heures, pendant 5 jours, chez des sujets sains, les concentrations sériques résiduelles moyennes sont de 5,6 ± 0,7 mg/l après la première injection, et de 9,4 ± 1,5 mg/l après la deuxième injection. Les concentrations sériques à la 12e heure restent toujours supérieures à 10 mg/l après les injections suivantes.
      Lorsque la teicoplanine est administrée par voie IV à la dose de 400 mg toutes les 12 heures le premier jour du traitement chez des patients neutropéniques, la concentration résiduelle, 24 heures après la seconde injection, est de 10,8 ± 5,7 mg/l.
      Après 6 injections IM de 200 mg chez des sujets sains, injections espacées de 12 heures pour les 3 premières puis de 24 heures pour les 3 dernières injections, la concentration résiduelle, 24 heures après la dernière injection, est de 6,1 mg/l.
    Liaison aux protéines plasmatiques :
    La liaison est de 90 à 95 % à l’albumine.
    Diffusion tissulaire :
    Le volume apparent de distribution à l’état d’équilibre varie de 0,6 à 1,2 l/kg :
    Après injection de teicoplanine radiomarquée, la diffusion s’effectue rapidement dans les tissus (en particulier la peau et l’os) et atteint ensuite de fortes concentrations dans le rein, la trachée, les poumons et les surrénales. La teicoplanine semble pénétrer dans les leucocytes et augmente leur activité antibactérienne.
    La teicoplanine ne diffuse ni dans les hématies, ni dans le LCR, ni dans les graisses.
    Les concentrations tissulaires obtenues chez l’homme après administration d’une dose unique de 400 mg IV sont les suivantes :
    • Os spongieux : 10,8 µg/g et 7,1 µg/g respectivement 0,5 et 24 heures après l’injection.
    • Os compact : 6,1 µg/g et 4,9 µg/g respectivement 0,5 et 24 heures après l’injection.
    • Liquide synovial inflammatoire : 6 et 24 heures après l’injection, les concentrations obtenues sont respectivement de 4 et 1,4 mg/l.
    • Tissu pulmonaire : 30 et 60 minutes après l’injection, les concentrations obtenues sont respectivement de 7,9 et 4,5 µg/g.
    • Liquide pleural : la valeur maximale moyenne de 2,8 mg/l est atteinte 6 heures après administration.
    • Liquide péritonéal : une concentration de 27,9 mg/l est atteinte dans l’heure qui suit l’administration.
    Biotransformation :
    Aucun métabolite de la teicoplanine n’a été identifié. Plus de 80 % de la teicoplanine administrée sont excrétés dans les urines sous forme inchangée en 16 jours.
    Excrétion :
    • Chez les sujets à fonction rénale normale : la quasi-totalité de la teicoplanine administrée est éliminée sous forme inchangée dans les urines. La demi-vie d’élimination terminale du produit est de 70 à 100 heures.
    • Chez l’insuffisant rénal : la teicoplanine est éliminée plus lentement que chez les patients à fonction rénale normale. Il y a une corrélation entre la demi-vie d’élimination terminale et la clairance de la créatinine.
    • Chez le sujet âgé : la modification de l’excrétion de la teicoplanine n’est que le reflet d’une altération de la fonction rénale en rapport avec l’âge.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A l’abri de la chaleur.

    Après reconstitution : Le produit conserve son activité pendant 48 heures à température ambiante, et 7 jours à 4 °C.

    Après dilution : En fonction de la solution utilisée, cf Posologie/Mode d’administration.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament soumis à prescription hospitalière.
    AMM3400955605485 (1988 rév 02.12.2004) 100 mg.
    3400955605546 (1988 rév 02.12.2004) 200 mg.
    3400955605317 (1988 rév 02.12.2004) 400 mg.
    Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD :UCD 9125157 (flacon à 100 mg) : 13.159 euros.
    UCD 9125163 (flacon à 200 mg) : 25.611 euros.
    UCD 9125186 (flacon à 400 mg) : 46.278 euros.
    Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 65 %. Collect. AP.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

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