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TARGRETIN®


bexarotène

FORMES et PRÉSENTATIONS

Capsule molle à 75 mg (blanc cassé, contenant une suspension liquide) : Flacon de 100.


  • COMPOSITION

     p capsule
    Bexarotène (DCI) 
    75 mg
    Excipients : macrogol, polysorbate, povidone, hydroxyanisole butylé. Enveloppe de la capsule : gélatine, mélange spécial glycérine-sorbitol (glycérine, sorbitol, anhydrides de sorbitol [1,4-sorbitan], mannitol et eau), dioxyde de titane (E 171) ; encre d’imprimerie : alcool dénaturé à 35° (éthanol et acétate d’éthyle), propylène glycol (E 1520), oxyde de fer noir (E 172), acétylphtalate de polyvinyle, eau purifiée, isopropanol, macrogol 400, hydroxyde d’ammonium à 28 %.

  • INDICATIONS

    Traitement des manifestations cutanées des lymphomes cutanés T épidermotropes (LCT), au stade avancé et réfractaires à au moins un traitement systémique.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La thérapie par bexarotène ne doit être commencée et poursuivie que par des médecins ayant acquis une expérience suffisante dans le traitement des patients atteints de LCT.
  • La dose initiale recommandée est de 300 mg/m2/jour.
  • Les capsules molles de Targretin seront administrées par voie orale en une prise par jour lors d’un repas (cf Interactions).
  • Le calcul de la dose initiale est fait d’après la surface corporelle du patient :
    Concentration initiale de la dose (300 mg/m2/jour)Nombre de capsules à 75 mg de Targretin
    Zone de surface corporelle (m2)Dose quotidienne totale (mg/jour)
    0,88 – 1,123004
    1,13 – 1,373755
    1,38 – 1,624506
    1,63 – 1,875257
    1,88 – 2,126008
    2,13 – 2,376759
    2,38 – 2,6275010
    Recommandations concernant la modification de la dose :
    La dose de 300 mg/m2/jour peut être diminuée à 200 mg/m2/jour puis à 100 mg/m2/jour ou le traitement interrompu temporairement, en cas de toxicité. Lorsque la toxicité est contrôlée, la posologie peut être à nouveau prudemment augmentée. Avec un suivi clinique approprié, certains patients peuvent être traités par des doses supérieures à 300 mg/m2/jour. Chez les patients atteints de LCT, des doses supérieures à 650 mg/m2/jour n’ont pas été évaluées. Chez ces patients, lors d’essais cliniques, le bexarotène a été administré jusqu’à 118 semaines.
    Utilisation chez les enfants et les adolescents :
    La sécurité et l’efficacité cliniques du bexarotène dans la population pédiatrique (moins de 18 ans) n’ont pas été étudiées et ce médicament ne doit pas être utilisé chez cette population avant d’obtenir des données supplémentaires.
    Utilisation chez les personnes âgées :
    Sur le nombre total de patients atteints de LCT dans les études cliniques, 61 % avaient 60 ans ou plus, tandis que 30 % avaient 70 ans ou plus. Dans l’ensemble, il n’y avait pas de différence de tolérance entre les patients de 70 ans ou plus et les patients plus jeunes, mais une plus grande sensibilité au bexarotène chez des personnes plus âgées ne peut être exclue. La dose standard peut être utilisée chez les personnes âgées.
    Insuffisance rénale :
    Aucune étude spécifique n’a été réalisée chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Les données pharmacocinétiques cliniques indiquent que l’élimination urinaire du bexarotène et de ses métabolites est une voie mineure d’excrétion pour le bexarotène. Chez tous les patients évalués, la clairance rénale du bexarotène était estimée inférieure à 1 ml/minute. Les données étant limitées, les patients avec une insuffisance rénale seront étroitement surveillés lors du traitement par bexarotène.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue au bexarotène ou à l’un des excipients du médicament.
    • Grossesse et allaitement.
    • Femmes en âge de procréer sans contraception efficace.
    • Antécédents de pancréatite.
    • Hypercholestérolémie incontrôlée.
    • Hypertriglycéridémie incontrôlée.
    • Hypervitaminose A.
    • Maladie thyroïdienne incontrôlée.
    • Insuffisance hépatique.
    • Infection systémique en cours.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Généralité :
    Ce traitement sera utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue aux rétinoïdes. Aucun signe clinique de réactivité croisée n’a été noté. Les patients sous bexarotène ne doivent pas donner de sang pour une transfusion. L’hydroxyanisole butylé, un des constituants de Targretin, peut causer une irritation des muqueuses ; il faut donc avaler les capsules molles intactes et ne pas les croquer.
    Lipides :
    L’hyperlipidémie a été identifiée comme un effet associé à l’utilisation du bexarotène dans des études cliniques. Les taux des lipides (triglycérides et cholestérol) seront dosés à jeun avant le début du traitement par bexarotène ainsi qu’à intervalles hebdomadaires jusqu’à ce que la réponse des lipides au bexarotène soit établie, ce qui se produit le plus souvent entre deux et quatre semaines et, ensuite, à des intervalles d’au moins un mois. Le taux des triglycérides à jeun doit être normal ou normalisé avant d’administrer le bexarotène. Il devrait être maintenu en dessous de 4,52 mmol/l afin de réduire le risque de séquelles cliniques. Si le taux des triglycérides à jeun est élevé ou augmente pendant le traitement, il est recommandé de commencer un traitement antilipémique et, le cas échéant, de diminuer les doses de bexarotène (de 300 mg/m2/jour de bexarotène à 200 mg/m2/jour, voire à 100 mg/m2/jour, en cas de nécessité) ou d’arrêter le traitement. Les données provenant des études cliniques indiquent que les concentrations plasmatiques de bexarotène n’ont pas été affectées par l’administration concomitante d’atorvastatine. Toutefois, l’administration concomitante de gemfibrozil a entraîné une importante augmentation de la concentration plasmatique de bexarotène et n’est pas recommandée (cf Interactions). L’augmentation du cholestérol sérique sera traitée selon la pratique médicale en vigueur.
    Pancréatite :
    La pancréatite aiguë associée à l’augmentation des triglycérides sériques a été rapportée dans les études cliniques. Les patients atteints de LCT et présentant des facteurs de risques de pancréatite (antécédents d’épisodes de pancréatite, hyperlipidémie incontrôlée, une consommation excessive d’alcool, diabète sucré incontrôlé, maladie des voies biliaires et traitement hyperlipémiant ou associé à une toxicité pancréatique) ne seront traités avec le bexarotène que si le bénéfice potentiel apporté au patient dépasse les risques encourus.
    Anomalies du bilan hépatique :
    Une élévation des transaminases au cours du traitement par bexarotène a été rapportée. D’après les données d’études cliniques en cours, l’élévation observée s’est normalisée en un mois, après une diminution de la dose ou un arrêt de la thérapie chez 80 % des patients. Le bilan hépatique sera fait avant le début du traitement, toutes les semaines pendant le premier mois et ensuite mensuellement. Le traitement par bexarotène sera temporairement interrompu ou arrêté si les valeurs des SGPT/ALT, SGOT/AST ou de la bilirubine dépassent trois fois les valeurs normales (3N).
    Modifications de la fonction thyroïdienne (TFT) :
    Les modifications de la fonction thyroïdienne observées chez les patients sous bexarotène étaient le plus souvent une diminution réversible des taux des hormones thyroïdiennes (thyroxine T4) et en thyrotropine (TSH). Ces hormones doivent être dosées avant le début du traitement, ensuite surveillées au moins mensuellement pendant le traitement et, par la suite, en fonction de l’apparition de symptômes d’hypothyroïdie. Les patients avec une hypothyroïdie symptomatique due au bexarotène ont été traités avec des suppléments d’hormones thyroïdiennes, ce qui a entraîné la résolution des symptômes.
    Leucopénie :
    Lors d’études cliniques, une leucopénie associée à la thérapie par bexarotène a été rapportée. Dans la plupart des cas, elle a été normalisée après la diminution de la dose ou l’arrêt du traitement. La numération des globules blancs avec la formule leucocytaire sera effectuée avant le début du traitement, chaque semaine pendant le premier mois et, par la suite, mensuellement.
    Anémie :
    Lors d’études cliniques, une anémie associée à la thérapie par bexarotène a été rapportée. Le taux de l’hémoglobine sera analysé, avant le début du traitement, ensuite chaque semaine pendant le premier mois et, par la suite, mensuellement. La baisse de l’hémoglobine sera traitée selon la pratique médicale en vigueur.
    Opacité du cristallin :
    Chez certains patients, et suite au traitement par bexarotène, une opacité cristallinienne non détectée au préalable ou un changement de l’opacité préexistante du cristallin ont été constatés ; ces lésions n’ont pas été associées à la durée du traitement ou à la dose administrée. Étant donné la forte prévalence et l’augmentation naturelle du taux de formation d’une cataracte chez les patients plus âgés, il n’y avait pas d’association apparente entre l’incidence de la formation d’une opacité cristallinienne et l’administration du bexarotène chez ces patients inclus dans les études cliniques. Toutefois, un effet indésirable du traitement à long terme par bexarotène sur la formation d’une opacité cristallinienne n’est pas exclu chez l’homme. Tout patient traité par bexarotène et ayant des troubles visuels doit avoir un examen ophtalmologique approprié.
    Supplément en vitamine A :
    Étant donné la relation entre le bexarotène et la vitamine A, les patients devraient restreindre les suppléments en vitamine A à <= 15 000 UI/jour pour éviter tout effet toxique cumulatif potentiel.
    Patients atteints d’un diabète sucré :
    Le bexarotène doit être prudemment administré aux patients sous insuline, sous agents améliorant la sécrétion de l’insuline (par exemple les sulfonylurés) ou sous sensibilisateurs à l’insuline (par exemple les thiazolidinediones). D’après son mécanisme d’action connu, le bexarotène peut potentialiser l’action de ces agents, ce qui entraîne une hypoglycémie. Aucun cas d’hypoglycémie associé à l’utilisation du bexarotène sous forme de monothérapie n’a été rapporté.
    Photosensibilité :
    L’utilisation de certains rétinoïdes a été associée à la photosensibilité. Il est conseillé aux patients de minimiser leur exposition au soleil et d’éviter les lampes à bronzer pendant le traitement par bexarotène, les données in vitro indiquant que le bexarotène peut avoir un effet photosensibilisant.
    Contraceptifs oraux :
    Le bexarotène est un inducteur potentiel du métabolisme enzymatique et peut théoriquement réduire l’efficacité des contraceptifs oestroprogestatifs. Si le traitement par bexarotène est prescrit chez une femme en âge de procréer, une méthode de contraception non hormonale doit être ajoutée, du fait que le bexarotène appartient à une classe thérapeutique dont le risque de malformation est élevé chez l’homme.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Effets d’autres substances sur le bexarotène :

    Aucune étude spécifique n’a été conduite pour évaluer les interactions médicamenteuses avec le bexarotène. Étant donné le métabolisme oxydatif du bexarotène par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4), la coadministration d’autres substrats de CYP3A4 comme le kétoconazole, l’itraconazole, les inhibiteurs de la protéase, la clarithromycine et l’érythromycine, peut théoriquement augmenter les concentrations plasmatiques de bexarotène. En outre, la coadministration des inducteurs de CYP3A4 comme la rifampicine, la phénytoïne, le dexaméthasone ou le phénobarbital peut, en principe, diminuer les concentrations plasmatiques de bexarotène.

    On recommande la prudence en cas d’association à des substrats du CYP3A4 ayant un indice thérapeutique étroit, tels que les immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus), ainsi qu’aux cytotoxiques métabolisés par le CYP3A4 tels que le cyclophosphamide, l’étoposide, le finastéride, l’ifosfamide, le tamoxifène, les alcaloïdes de la pervenche.

    Une analyse des concentrations plasmatiques de bexarotène chez les patients atteints de LCT a démontré que l’administration concomitante de gemfibrozil provoquait d’importantes augmentations de concentrations de bexarotène dans le plasma. Le mécanisme de cette interaction est inconnu. Dans des conditions similaires, les concentrations de bexarotène n’ont pas été affectées par l’administration concomitante d’atorvastatine ou de lévothyroxine. L’administration concomitante du gemfibrozil et du bexarotène n’est pas recommandée.


    Effets du bexarotène sur d’autres substances :

    Le bexarotène semble être l’inducteur du CYP3A4. L’administration répétée du bexarotène pourrait entraîner une auto-induction de son propre métabolisme et, surtout à des doses supérieures à 300 mg/m2/jour, et réduire les concentrations plasmatiques d’autres substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4, tel que le tamoxifène. Par exemple, le bexarotène peut diminuer l’efficacité des contraceptifs oraux (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Grossesse/Allaitement).


    Interactions des tests de laboratoire :

    Les taux de CA125 peuvent être augmentés pendant le traitement par bexarotène chez les patientes ayant un cancer ovarien.


    Interactions alimentaires :

    Dans tous les essais cliniques, on a demandé aux patients de prendre les capsules molles de Targretin pendant ou immédiatement après un repas. Dans une étude clinique, les valeurs plasmatiques (AUC et Cmax) de bexarotène étaient nettement supérieures, après l’administration d’un repas riche en graisses, à celles relevées après l’administration d’une solution de glucose. Les données sur la sécurité et l’efficacité, provenant des essais cliniques, ont été obtenues à partir de l’administration du médicament avec un repas et il est recommandé d’administrer les capsules molles de Targretin avec la nourriture.

    Étant donné le métabolisme oxydatif du bexarotène par le cytochrome P450 3A4, le jus de pamplemousse peut théoriquement augmenter les concentrations plasmatiques de bexarotène.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l’utilisation du bexarotène chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction. La comparaison de l’exposition animale et humaine au bexarotène n’a pas permis de calculer une marge de sécurité quant à la tératogénicité humaine (cf Sécurité préclinique). Le bexarotène est contre-indiqué pendant la grossesse (cf Contre-indications).

    Si ce médicament est utilisé par accident au cours de la grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant qu’elle suit ce traitement, elle devra être informée du danger potentiel que peut encourir le foetus.

    Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des moyens de contraception efficaces pendant le traitement par bexarotène. Le dosage de ß-HCG plasmatiques doit être négatif au cours de la semaine qui précède le début du traitement par bexarotène. Une contraception efficace sera utilisée dès le dosage de ß-HCG plasmatiques, pendant le traitement et pendant au moins un mois après l’arrêt de celui-ci. Lorsque la contraception est nécessaire, il est recommandé d’utiliser simultanément deux méthodes fiables de contraception. Le bexarotène peut induire les enzymes métaboliques et, de ce fait, réduire, en théorie, l’efficacité des contraceptifs oestroprogestatifs (cf Interactions). Donc, si un traitement par bexarotène est envisagé chez une femme en âge de procréer, une méthode fiable de contraception, non hormonale, est également recommandée. Les patients de sexe masculin dont les partenaires sexuelles sont enceintes, pourraient l’être ou pourraient le devenir, utiliseront des préservatifs lors des rapports sexuels pendant le traitement et pendant au moins un mois après la dernière dose de bexarotène.


    Allaitement :

    On ne sait pas si le bexarotène est excrété dans le lait maternel. Le bexarotène ne doit pas être prescrit aux mères allaitant leurs enfants.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Toutefois, des cas d’étourdissements et de problèmes de vision chez les patients sous Targretin ont été rapportés. Les patients ayant des étourdissements ou des problèmes de vision pendant la thérapie ne doivent pas conduire de véhicules ni utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La sécurité du bexarotène a été évaluée lors d’études cliniques sur 193 patients atteints de LCT qui avaient reçu du bexarotène pendant 118 semaines et sur 420 patients atteints d’un cancer non-LCT dans d’autres études.
  • Chez 109 patients atteints de LCT, traités avec la dose initiale recommandée de 300 mg /m2/jour, les effets indésirables le plus souvent rapportés étaient l’hyperlipémie ([principalement une augmentation des triglycérides] 74 %), l’hypothyroïdie (29 %), l’hypercholestérolémie (28 %), les céphalées (27 %), la leucopénie (20 %), le prurit (20 %), l’asthénie (19 %), les éruptions cutanées (16 %), la dermatite exfoliative (15 %) et les douleurs (12 %).
  • Les effets indésirables suivants, associés au médicament, ont été rapportés pendant les études cliniques sur des patients atteints de LCT (n = 109), traités avec la dose initiale recommandée de 300 mg/m2/jour.
  • La fréquence des effets indésirables est classée comme étant : très fréquente (> 1/10), fréquente (> 1/100, < 1/10), peu fréquente (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10 000, < 1/1 000) ou très rare (< 1/10 000).
  • Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
  • Affections hématologiques et du système lymphatique :
    • Très fréquent : leucopénie.
    • Fréquent : réaction ressemblant au lymphome, lymphadénopathie, anémie hypochrome(1)(2)(3).
    • Peu fréquent : dyscrasie sanguine, purpura, trouble de la coagulation, augmentation du temps de coagulation(2)(3), anémie(1), thrombocytopénie(3), thrombocytémie, éosinophilie(1), leucocytose(2), lymphocytose.
    Affections endocriniennes :
    • Très fréquent : hypothyroïdie.
    • Fréquent : trouble thyroïdien.
    • Peu fréquent : hyperthyroïdie.
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    • Très fréquent : hyperlipémie, hypercholestérolémie.
    • Fréquent : prise de poids, augmentation de la SGOT, augmentation de la SGPT, augmentation de la déshydrogénase lactique, augmentation de la créatinine, hypoprotéinémie.
    • Peu fréquent : goutte, bilirubinémie(1)(2)(3), augmentation de l’urémie(1), diminution des lipoprotéines à haute densité (LDH).
    Affections du système nerveux :
    • Fréquent : étourdissements, hypoesthésie, insomnie.
    • Peu fréquent : ataxie, neuropathie, vertiges, hyperesthésie, dépression(1)(2)(3), agitation.
    Affections oculaires :
    • Fréquent : sécheresse oculaire, troubles oculaires.
    • Peu fréquent : cataracte spécifiée(1)(2)(3), amblyopie(3), troubles du champ visuel, lésion de la cornée, vision anormale(1)(2)(3), blépharite, conjonctivite(3).
    Affections de l’oreille et du labyrinthe :
    • Fréquent : surdité.
    • Peu fréquent : troubles auditifs.
    Affections cardiaques :
    • Peu fréquent : tachycardie.
    Affections vasculaires :
    • Fréquent : oedème périphérique.
    • Peu fréquent : hémorragie, hypertension, oedème(3), vasodilatation(1)(2)(3), varices.
    Affections gastro-intestinales :
    • Fréquent : vomissements, diarrhée(1)(3), nausées(3), anorexie(1), anomalie du bilan hépatique, chéilite(2), sécheresse buccale(2)(3), constipation, météorisme.
    • Peu fréquent : pancréatite(1)(3), insuffisance hépatique, troubles gastro-intestinaux(1).
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Très fréquent : dermatite exfoliative, prurit, éruption cutanée.
    • Fréquent : ulcères cutanés, alopécie(1), hypertrophie cutanée, nodules cutanés, acné, sueurs, sécheresse cutanée(2)(3), troubles cutanés.
    • Peu fréquent : drainage séreux(1), herpès, éruption cutanée pustuleuse, décoloration cutanée(3), affections du cuir chevelu(1), affections des ongles(1)(3).
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    • Fréquent : douleur osseuse, arthralgie, myalgie.
    • Peu fréquent : myasthénie(1).
    Affections du rein et des voies urinaires :
    • Peu fréquent : albuminurie(1)(3), anomalie des fonctions rénales.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Très fréquent : douleurs, céphalées, asthénie.
    • Fréquent : réaction allergique, infection, frissons(1), douleurs abdominales, modifications hormonales(1).
    • Peu fréquent : néoplasme, fièvre(1)(2)(3), cellulite, infection parasitaire, trouble des muqueuses(3), douleur dorsale(1)(2)(3), anomalies biologiques.

    (1)  Effets indésirables observés avec une fréquence accrue quand le bexarotène était administré à une dose > 300 mg/m2/jour.

  • (2)  Effets indésirables observés avec une fréquence accrue quand le bexarotène était administré à une dose de 300 mg/m2/jour chez des patients souffrant d’un cancer non-LCT.

  • (3)  Effets indésirables observés avec une fréquence accrue quand le bexarotène était administré à une dose > 300 mg/m2/jour (par rapport à l’administration à des patients avec LCT, à raison de 300 mg/m2/jour) chez des patients souffrant d’un cancer non-LCT.
  • Autres effets indésirables observés quand le produit est utilisé en dehors des doses et des indications recommandées (à savoir, utilisé dans le LCT à une dose initiale > 300 mg/m2/jour ou pour des indications relatives au cancer non-LCT) :
    • Réactions indésirables nouvellement observées : ecchymoses, pétéchie, anomalie des globules blancs, diminution de la thromboplastine, anomalie érythrocytaire, déshydratation, augmentation de l’hormone gonadotrope lutéinisante, perte de poids, augmentation de la phosphatase alcaline, augmentation de la créatinine-phosphokinase, augmentation de la lipase, hypercalcémie, céphalées, névrite périphérique, paresthésie, hypertonie, confusion, anxiété, labilité émotionnelle, somnolence, baisse de la libido, nervosité, cécité nocturne, nystagmus, troubles de la sécrétion des larmes, acouphène, perversion du goût, douleurs thoraciques, arythmie, troubles vasculaires périphériques, oedème généralisé, hémoptysie, dyspnée, toux accrue, sinusite, pharyngite, dysphagie, ulcère buccal, candidose orale, stomatite, dyspepsie, soif, selles anormales, éructation, éruption vésicobulleuse, éruption maculopapuleuse, crampes dans les jambes, hématurie, syndrome grippal, douleurs pelviennes et changement des odeurs corporelles.
    • Des observations uniques des effets suivants ont également été rapportées : dépression médullaire, diminution de la prothrombine, diminution de l’hormone gonadotrope lutéinisante, augmentation de l’amylase, hyponatrémie, hypokaliémie, hyperuricémie, hypocholestérolémie, hypolipémie, hypomagnésémie, démarche anormale, stupeur, paresthésie péribuccale, troubles de la pensée, douleur oculaire, hypovolémie, hématome sous-dural, insuffisance cardiaque congestive, palpitations, épistaxis, anomalie vasculaire, trouble vasculaire, pâleur, pneumonie, troubles de la respiration, trouble pulmonaire, trouble pleural, cholécystite, lésions hépatiques, ictère, ictère cholestatique, méléna, vomissements, laryngisme, ténesme, rhinite, augmentation de l’appétit, gingivite, zona, psoriasis, furonculose, dermatite de contact, séborrhée, dermatite lichénoïde, arthrite, trouble des articulations, rétention des urines, insuffisance urinaire, polyurie, nycturie, impotence, anomalie des urines, distension mammaire, carcinome, réaction de photosensibilité, oedème du visage, malaise, infection virale, distension abdominale.
    La majorité des effets indésirables a été observée plus fréquemment avec des doses supérieures à 300 mg/m2/jour. Généralement, ces effets disparaissent sans laisser de séquelles en réduisant la dose ou en arrêtant le médicament. Toutefois, sur un total de 810 patients, y compris ceux sans malignité traités par bexarotène, trois effets indésirables graves avec issue fatale ont été observés (pancréatite aiguë, hématome sous-dural et insuffisance hépatique). Seule l’insuffisance hépatique, jugée non liée au bexarotène, est survenue chez un patient atteint de LCT.
  • L’hypothyroïdie apparaît généralement 4 à 8 semaines après le début du traitement. Elle peut être asymptomatique et répond au traitement par thyroxine. Elle disparaît après l’arrêt du médicament.
  • Le bexarotène a un profil d’effets indésirables différent de celui rapporté avec les autres rétinoïdes oraux, non-RXR (rétinoïde-X récepteur) sélectifs. Grâce à son activité principalement sélective pour le RXR, le bexarotène est moins susceptible de provoquer des toxicités mucocutanées, des affections des ongles et du cuir chevelu, de l’arthralgie et de la myalgie, effets fréquemment rapportés avec les agents de liaison récepteurs de l’acide rétinoïque (RAR).

  • SURDOSAGE

    Aucun surdosage avec Targretin n’a été rapporté. Tout surdosage sera traité avec les soins appropriés correspondant aux signes et symptômes présents chez le patient.
  • Des doses allant jusqu’à 1000 mg/m2/jour de bexarotène ont été administrées dans des études cliniques sans effets toxiques aigus. Des doses uniques de 1500 mg/kg (9000 mg/m2) et de 720 mg/kg (14 400 mg/m2) ont été tolérées sans toxicité significative chez le rat et le chien.

  • PHARMACODYNAMIE

    Groupe pharmacothérapeutique : autres agents antinéoplasiques (code ATC : L01XX25).

    Le bexarotène est un composé synthétique qui exerce son action biologique par une liaison sélective et une activation de trois RXR : alpha, ß et gamma. Une fois activés, ces récepteurs fonctionnent comme facteurs de transcription qui régulent les processus tels que la différenciation et la prolifération cellulaires, l’apoptose et la sensibilisation à l’insuline. La capacité des RXR à former des hétérodimères avec divers récepteurs, qui sont importants pour la fonction cellulaire et en physiologie, indique que les activités biologiques du bexarotène sont plus variées que celles des composés qui activent les récepteurs de l’acide rétinoïque (RAR). In vitro, le bexarotène inhibe la croissance des lignées de cellules tumorales d’origine hématopoïétique et épithéliale. In vivo, le bexarotène cause une régression tumorale dans certains modèles animaux et empêche l’induction tumorale dans d’autres. Cependant, le mécanisme exact de l’action du bexarotène dans le traitement des lymphomes cutanés T (LCT) n’est pas connu.

    Le bexarotène a été évalué dans des essais cliniques chez 193 patients atteints de LCT : 93 d’entre eux étaient au stade avancé réfractaire à au moins une thérapie systémique antérieure. Parmi les 61 patients traités initialement par 300 mg/m2/jour, le taux général de réponse, d’après une évaluation globale du médecin, était de 51 % (31/61) avec un taux de réponse clinique complète de 3 %. Les réponses ont également été déterminées par un score composé de cinq signes cliniques (surface des lésions cibles, érythème, infiltration des plaques, desquamation, et hypo/hyperpigmentation) ; ce score tenait également compte de toutes les manifestations extracutanées de LCT. Le taux de réponse globale, d’après cette évaluation composite, était de 31 % (19/61) avec un taux réponse clinique complète de 7 % (4/61).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption/proportionnalité de la dose :
    La pharmacocinétique était linéaire jusqu’à une dose de 650 mg/m2. Les valeurs de la demi-vie d’élimination finale étaient généralement comprises entre une et trois heures. Après une administration répétée de doses >= 230 mg/m2/jour, chez certains patients la Cmax et l’ASC étaient inférieures aux valeurs obtenues après administration des doses uniques. Aucune accumulation prolongée n’a été observée. Avec la dose initiale recommandée (300 mg/m2/jour), les paramètres pharmacocinétiques obtenus après administration des doses uniques et des doses répétées de bexarotène étaient similaires.
    Liaison aux protéines/distribution :
    Le bexarotène est fortement lié (> 99 %) aux protéines plasmatiques. La distribution du bexarotène dans les organes ou les tissus n’a pas été évaluée.
    Métabolisme :
    Parmi les métabolites plasmatiques du bexarotène, on note le 6- et 7-hydroxy-bexarotène et le 6- et 7-oxo-bexarotène. Des études in vitro semblent indiquer que la glucuroconjugaison est la voie métabolique principale et que le cytochrome P450 3A4 est le principal isozyme cytochrome P450 responsable de la formation des métabolites oxydatifs. La liaison in vitro, le profil d’activation du récepteur rétinoïde pour les métabolites et les quantités relatives de métabolites individuels dans le plasma indiquent que les métabolites ont peu d’impact sur le profil pharmacologique de l’activation du récepteur des rétinoïdes par le bexarotène.
    Excrétion :
    Le bexarotène et ses métabolites ne sont pas excrétés dans l’urine en quantités appréciables. La clairance rénale du bexarotène est inférieure à 1 ml/minute. L’excrétion rénale n’est pas une voie significative d’élimination du bexarotène.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Carcinogenèse, mutagenèse, troubles de la fertilité : le bexarotène n’est pas génotoxique. Aucune étude de carcinogénicité n’a été réalisée. Les études sur la fertilité n’ont pas été conduites ; toutefois, chez les chiens mâles sexuellement immatures, l’aspermatogenèse réversible (étude de 28 jours) et la dégénérescence testiculaire (étude de 91 jours) ont été constatées. Lorsque le bexarotène a été administré pendant six mois à des chiens sexuellement matures, aucun effet testiculaire n’a été noté. Des effets sur la fertilité ne peuvent être exclus. Le bexarotène, comme la plupart des autres rétinoïdes, a une activité tératogène et embryotoxique chez les espèces animales testées, à des expositions systémiques qui sont atteintes cliniquement chez l’homme. Des cataractes irréversibles de la partie postérieure du cristallin se sont développées chez des rats et des chiens traités avec le bexarotène, à des expositions systémiques qui sont atteintes cliniquement chez l’homme. L’étiologie de ce phénomène est inconnue. Un effet indésirable du traitement à long terme avec le bexarotène sur la formation de la cataracte chez l’homme n’a pas été exclu.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. Maintenir le flacon bien fermé.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes et services de cancérologie ou d’hématologie, ou d’oncologie médicale.
    Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
    AMMEU/1/01/178/001 ; CIP 3400936574793 (rév 21.08.2009).
    Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD :UCD 9233728 (capsule) : 8.00 euros.
    Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. Collect.

    Titulaire de l’AMM : Eisai Ltd, European Knowledge Centre, Mosquito Way, Hatfield, Hertfordshire, AL10 9SN, Royaume-Uni.


    CEPHALON FRANCE
    20, rue Charles-Martigny. 94700 Maisons-Alfort
    Tél : 01 49 81 81 00
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