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TÉNORDATE®

nifédipine, aténolol

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule contenant 1 comprimé et des granulés (rose et violet) :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées de 15.


  • COMPOSITION

     p gélule
    Comprimé* : Nifédipine (DCI) 
    20 mg
    Granulés : Aténolol (DCI) 
    50 mg
    Excipients : comprimé : cellulose microcristalline, amidon de maïs, lactose, polysorbate 80, stéarate de magnésium, hypromellose, macrogol 4000, dioxyde de titane, oxyde de fer rouge ; granulés : carbonate de magnésium lourd, laurylsulfate de sodium, gélatine, amidon de maïs, stéarate de magnésium. Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane, érythrosine, indigotine. *  forme à libération prolongée.


  • INDICATIONS

    Hypertension artérielle.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    1 gélule par jour.
  • Coût du traitement journalier : 0,48 à 0,54 euro(s).Plus rarement, si le contrôle tensionnel est insuffisant, la posologie pourra être augmentée à 1 gélule 2 fois par jour.
  • La plaquette thermoformée, avec identification aux jours de la semaine, permet une observance aisée du traitement.

  • CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères.
    • Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
    • Choc cardiogénique.
    • Blocs auriculoventriculaires des 2e et 3e degrés non appareillés.
    • Infarctus du myocarde datant de moins de 1 mois, angor instable.
    • Angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie).
    • Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
    • Bradycardie (< 45-50 battements par minute).
    • Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques, dans leurs formes sévères.
    • Phéochromocytome non traité.
    • Hypotension.
    • Hypersensibilité à l’aténolol et à la nifédipine.
    • Antécédent de réaction anaphylactique.
    • Floctafénine, sultopride (cf Interactions).
    Relatives :
    • Dantrolène (perfusion), ciclosporine, amiodarone, certains antagonistes du calcium tels que bépridil, diltiazem et vérapamil : cf Interactions.
    • Pendant la grossesse ou l’allaitement : cf Grossesse/Allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.


    En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.

    Précautions d’emploi :
    Liées à l’aténolol :
    • Arrêt du traitement : le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    • Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives :
      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
    • En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêtamimétiques.
    • Insuffisance cardiaque : Ténordate ne doit pas être administré dans l’insuffisance cardiaque (l’administration progressive des doses n’étant pas possible).
    • Bradycardie : si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    • Bloc auriculoventriculaire du premier degré : étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré.
    • Angor de Prinzmetal : les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
    • Troubles artériels périphériques : chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.
    • Phéochromocytome : l’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    • Sujet âgé : chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    • Insuffisant rénal : en cas d’insuffisance rénale, il convient d’adapter la posologie à l’état de la fonction rénale ; en pratique, il suffit de surveiller le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s’il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 battements/min au repos).
    • Sujet diabétique : prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    • Psoriasis : des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    • Réactions allergiques : chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf Interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    • Anesthésie générale :
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
    • Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
    • Dans certains cas, le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
      • Chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.
      • En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
      • Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    • Thyrotoxicose : les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    • Sportifs : l’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    Liées à la nifédipine :
    La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).
    La nifédipine n’affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s’impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d’anomalie de la conduction.
    Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.
    En cas de constipation sévère, il est conseillé d’administrer des lubrifiants pour éviter l’aggravation excessive de la constipation.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées à l’aténolol :

    De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas des antiarythmiques de classe I a (quinidiniques, disopyramide), des bêta-bloquants, de l’amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de classe IV, et enfin des digitaliques, de la clonidine, de la guanfacine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques (donépézil, galantamine, rivastigmine, tacrine, ambénonium, pyridostigmine, néostigmine).

    De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.

    L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol) est contre-indiquée.

    L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnels, en raison du risque accru d’effets indésirables cardiaques.

    L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculoventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l’ECG.


    Contre-indiquées :
    • Floctafénine : en cas de choc ou d’hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
    • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Déconseillées :
    • Amiodarone (pour bêta-bloquants autres que sotalol) : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
    • Antagonistes du calcium (pour bépridil, diltiazem et vérapamil) : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque (synergie des effets). Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez les sujets âgés ou en début de traitement.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anesthésiques volatils halogénés : réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l’intervention par les bêta-stimulants.) En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l’arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de ce traitement.
    • Anticholinestérasiques (donépézil, galantamine, rivastigmine, tacrine, ambénonium, pyridostigmine, néostigmine) : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants). Surveillance clinique régulière.
    • Clonidine et autres antihypertenseurs centraux (alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine) : augmentation importante de la pression artérielle en cas d’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central. Éviter l’arrêt brutal de l’antihypertenseur central. Surveillance clinique.
    • Insuline, sulfamides hypoglycémiants : tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l’hypoglycémie (les palpitations et la tachycardie). La plupart des bêta-bloquants non cardiosélectifs augmentent l’incidence et la sévérité de l’hypoglycémie. Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l’autosurveillance sanguine.
    • Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride) : antiarythmiques de classe I a (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ; antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol) ; certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ; autres : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Propafénone : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
    • Topiques gastro-intestinaux : diminution de l’absorption digestive du bêtabloquant. Prendre des topiques gastro-intestinaux à distance des bêtabloquants (plus de 2 heures, si possible).

    A prendre en compte :
    • AINS (voie générale) y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2 : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
    • Antagonistes du calcium (pour les dihydropyridines) : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s’additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d’un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Méfloquine : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

    Liées à la nifédipine :
    Déconseillées :
    • Ciclosporine : risque d’addition d’effets indésirables à type de gingivopathies. Utiliser un autre antihypertenseur.
    • Dantrolène (perfusion), par mesure de prudence : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) : diminution des concentrations plasmatiques de nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
    • Cimétidine (>= 800 mg/j) : augmentation de l’effet hypotenseur de la nifédipine par inhibition du métabolisme de la nifédipine par la cimétidine. Surveillance clinique accrue : adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
    • Itraconazole, kétoconazole : risque majoré d’effets indésirables, notamment d’oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la nifédipine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par l’itraconazole et après son arrêt.
    • Phénytoïne : augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (en particulier neurologiques). Mécanisme invoqué : déplacement de la fixation protéique de la phénytoïne et inhibition de son métabolisme. Surveillance clinique et réduction des doses de phénytoïne dès l’apparition des signes de surdosage. Contrôler les concentrations plasmatiques de phénytoïne.
    • Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de la nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    A prendre en compte :
    • Bêta-bloquants : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s’additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d’un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

    Liées à l’association :
    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
    • Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d’isosorbide, isosorbide, linsidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine) : majoration du risque d’hypotension orthostatique.

    A prendre en compte :
    • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
    • Amifostine : majoration de l’effet antihypertenseur.
    • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).
    • Corticoïdes, tétracosactide (voie générale), sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    La présence de nifédipine conditionne le fait que l’utilisation de l’association soit déconseillée pendant la grossesse.

    Liée à la nifédipine :
    Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence des effets tératogène et foetotoxique de la nifédipine.
    En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la nifédipine est insuffisant à ce jour pour pouvoir exclure tout risque.
    En conséquence, l’utilisation de la nifédipine est déconseillée pendant la grossesse. Toutefois, la découverte d’une grossesse sous nifédipine n’en justifie pas l’interruption.
    Liée à l’aténolol :
    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
    En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
    Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence est le plus souvent sans conséquence clinique, il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (cf Surdosage), tout en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP).
    En conséquence, l’aténolol, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.

    Allaitement :
    Lié à l’aténolol :
    Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (cf Pharmacocinétique). Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter de l’administrer chez la femme qui allaite.
    Lié à la nifédipine :
    La nifédipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter de l’administrer chez la femme qui allaite.

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Liés à la nifédipine :
    Les effets indésirables se manifestent plutôt au début du traitement. Ils sont pour la plupart bénins et disparaissent dès l’arrêt de celui-ci : maux de tête, rougeurs du visage accompagnées ou non de bouffées de chaleur, oedèmes des membres inférieurs.
    Plus rarement : étourdissements pouvant être liés à une hypotension, asthénie, allergie.
    Possibilité de survenue de crampes, diarrhée, réactions d’hypersensibilité à type de prurit, urticaire, oedème de Quincke ainsi que des réactions cutanées diverses.
    Rares cas de gingivites régressant à l’arrêt du traitement.
    Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.
    Ainsi que les autres substances vasoactives, la nifédipine peut entraîner des douleurs angineuses survenant dans les 30 minutes suivant la prise. Elles imposent l’arrêt du traitement.
    Des atteintes fonctionnelles hépatiques (cholestase intrahépatique, augmentation des transaminases) peuvent survenir sous nifédipine dans des cas exceptionnels. Elles sont réversibles à l’arrêt du médicament.
    Liés à l’aténolol :
    Au plan clinique :
    • Le plus fréquemment rapportés : asthénie, refroidissement des extrémités, bradycardie, sévère le cas échéant, troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements), impuissance.
    • Beaucoup plus rarement : ralentissement de la conduction auriculoventriculaire ou intensification d’un bloc auriculoventriculaire existant, insuffisance cardiaque, chute tensionnelle, bronchospasme, hypoglycémie, syndrome de Raynaud, aggravation d’une claudication intermittente existante, diverses manifestations cutanées, y compris éruptions psoriasiformes.
    Au plan biologique :
    On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    Exceptionnelles élévations des transaminases hépatiques (ainsi que quelques cas de cholestases intrahépatiques).

    SURDOSAGE

    En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration par voie veineuse :
    • d’atropine, 1 à 2 mg en bolus,
    • de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent, suivi si nécessaire d’une perfusion de 1 à 10 mg par heure,
    • puis, si nécessaire, soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 µg (l’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 µg), soit de dobutamine de 2,5 à 10 µg/kg/min.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
    • glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
    • hospitalisation en soins intensifs,
    • isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    PHARMACODYNAMIE

    Bêta-bloquants sélectifs et autres antihypertenseurs (code ATC : C07FB03).

    L’aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :
    • activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective,
    • effet antiarythmique,
    • absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque).

    La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.

    Le calcium joue un rôle sur l’activation du couplage excitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.

    Cette vasodilatation s’accompagne :
    • d’une augmentation du diamètre artériel,
    • d’une préservation, voire d’une augmentation, des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral),
    • d’une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).
    En administration chronique :
    • il n’a pas été observé de variation nette du système rénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé ; ces éléments sont en faveur d’une absence de rétention hydrosodée,
    • l’accélération de la fréquence cardiaque n’est pas observée.

    En administration aiguë, la réduction de pression artérielle est liée au niveau du taux plasmatique de nifédipine.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Liée à l’aténolol :
    Biodisponibilité d’environ 50 % avec une très faible variabilité interindividuelle.
    La demi-vie d’élimination est de 9 heures mais l’activité antihypertensive couvre le nycthémère.
    Le volume de distribution est d’environ 75 l/1,73 m2 et la clairance rénale est de 100 ml/min/1,73 m2.
    La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.
    L’aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (< 10 %). La fraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce qui nécessite un ajustement posologique chez l’insuffisant rénal (cf Posologie/Mode d’administration, Mises en garde/Précautions d’emploi).
    L’aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon (concentrations supérieures de 50 % à celles du sang maternel).
    L’aténolol passe dans le lait où on le retrouve à une concentration trois à cinq fois supérieure à la concentration maternelle.
    Liée à la nifédipine :
    Dans sa forme LP, la nifédipine se trouve sous forme microcristalline à vitesse de dissolution lente. Sa résorption est donc plus lente que celle de la forme à libération immédiate.
    Après administration orale, la nifédipine est presque entièrement absorbée (95 %). La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heures après l’administration.
    Un écrêtement du pic de la concentration et un ralentissement de l’élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont la conséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparente d’élimination de la forme LP varie de 6 à 11 heures.
    La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie orale est d’environ 50 % en raison d’un effet de premier passage hépatique. La prise simultanée de nourriture conduit à ralentir, mais non à diminuer, l’absorption.
    La fixation protéique est de 90 à 95 %.
    Chez l’homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée au niveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.
    80 à 90 % de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90 % de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures ; 15 % environ sont éliminés par les fèces.
    Il n’y a donc pas d’accumulation de la molécule dans l’organisme après prise répétée de la forme LP.
    La nifédipine n’est pas dialysable.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température inférieure à 25 °C, à l’abri de la lumière et de l’humidité.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400937149938 (1987 rév 28.08.2009) 30 gél.
    3400937150187 (1987 rév 28.08.2009) 90 gél.
      
    Prix :16.10 euros (30 gélules).
    43.02 euros (90 gélules).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    AstraZeneca
    1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41 29 40 01

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