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TERGYNAN®

métronidazole, néomycine, nystatine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé vaginal :  Boîte de 10, sous film thermosoudé.


  • COMPOSITION

     p cp
    Métronidazole (DCI) 
    500 mg
    Néomycine (DCI) sulfate 
    65 000 UI
    Nystatine (DCI) 
    100 000 UI
    Excipients : amidon de blé, carboxyméthylamidon sodique (type A), talc, cellulose microcristalline.

  • INDICATIONS

    Traitement local des vaginites à germes sensibles et des vaginites non spécifiques.
  • Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte.
  • Voie vaginale.
  • Vaginites à germes sensibles et vaginites non spécifiques : 1 comprimé vaginal 1 à 2 fois par jour pendant 10 jours consécutifs, en association avec un traitement par voie orale si nécessaire.
    Coût du traitement journalier : 0,37 à 0,74 euro(s).Mouiller le comprimé en le trempant dans l’eau pendant 20 à 30 secondes avant de le mettre en place. Rester ensuite allongée pendant un quart d’heure environ.
  • Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, qu’il présente ou non des signes cliniques.
  • Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
  • Conseils pratiques :
    • Le traitement s’accompagnera de conseils d’hygiène (port de sous-vêtements en coton, éviter les douches vaginales, le port de tampon interne pendant le traitement…) et, dans la mesure du possible, de la suppression des facteurs favorisants.
    • Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité à l’un des constituants.
    Relatives :
    • Disulfirame (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    Liées au métronidazole :
    • Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
    • Interrompre le traitement en cas d’intolérance locale, ou de réaction allergique, ou si des signes tels que vertiges, confusion mentale, ataxie, apparaissent.
    • Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les malades atteints d’affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
    • Il est préférable de modérer la prise de boissons alcoolisées durant le traitement (effet antabuse).
    Liées à la néomycine :
    La sensibilisation par voie locale aux antibiotiques peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale du même antibiotique ou d’antibiotiques apparentés.
    Précautions d’emploi :
    Liées au métronidazole :
    • Contrôler la formule leucocytaire en cas d’antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé.
    • Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
    Liées à la néomycine :
    La durée du traitement doit être limitée en raison du risque de sélection de germes résistants et de surinfection par ces germes.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Spermicides : tout traitement local vaginal est susceptible d’inactiver une contraception locale spermicide.
    • Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie). Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    • Disulfirame : l’association au disulfirame peut entraîner des bouffées délirantes ou un état confusionnel.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine) : augmentation de l’effet des anticoagulants oraux et du risque hémorragique par diminution de leur catabolisme hépatique. Contrôle plus fréquent des taux de prothrombine et surveillance de l’INR. Adapter la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par le métronidazole et 8 jours après son arrêt.

    A prendre en compte :
    • 5-fluoro-uracile : augmentation de la toxicité du 5-FU par diminution de sa clairance.
    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Compte tenu de la présence dans cette spécialité d’un aminoside, la néomycine, à l’origine d’un risque ototoxique, et de l’éventualité d’un passage systémique, l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.


    Allaitement :

    En l’absence de données sur le passage de ce médicament dans le lait maternel, l’utilisation de ce médicament est à éviter.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges attachés à l’emploi de ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Rares avec cette forme locale.
  • Cependant peuvent être observés :
    Rarement :
    • Des troubles digestifs bénins : nausées, goût métallique dans la bouche, anorexie, crampes épigastriques, vomissements, diarrhées.
    Exceptionnellement :
    • Des signes cutanéomuqueux : allergie (urticaire, prurit), bouffées vasomotrices, glossite avec sensation de sécheresse de la bouche.
    • Des signes neurologiques : céphalées, vertiges.
    • Des cas réversibles de pancréatite.
    A forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé :
    • Des leucopénies modérées, réversibles à l’arrêt.
    • Des neuropathies sensitives périphériques qui ont toujours régressé à l’arrêt du traitement.
    Par ailleurs, une coloration brun rougeâtre des urines peut être observée, due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

  • PHARMACODYNAMIE

    Anti-infectieux à usage local (G : système génito-urinaire et hormones sexuelles).

    Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-imidazolés.

    La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.

    La nystatine est un antifongique de la famille des polyènes essentiellement actif sur le genre candida.

    Spectre antimicrobien :
    Métronidazole :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 4 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram – : Helicobacter pylori (30 %).
    • Anaérobies : Bacteroides fragilis, bifidobacterium (60 – 70 %), bilophila, clostridium, Clostridium difficile, Clostridium perfringens, eubacterium (20 – 30 %), fusobacterium, peptostreptococcus, prevotella, porphyromonas, veillonella.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : actinomyces.
    • Anaérobies : mobiluncus, Propionibacterium acnes.
    Activité antiparasitaire :
    • Entamoeba histolytica, Giardia intestinalis, Trichomonas vaginalis.
    Néomycine :
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses :
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : corynebacterium, Listeria monocytogenes, staphylococcus méti-S.
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter (50-75 %) essentiellement Acinetobacter baumannii, Branhamella catarrhalis, campylobacter, Citrobacter freundii (20-25 %), Citrobacter koseri, Enterobacter aerogenes (?), Enterobacter cloacae (10-20 %), Escherichia coli (15-25 %), Haemophilus influenzae (25-35 %), klebsiella (10-15 %), Morganella morganii (10-20 %), Proteus mirabilis (20-50 %), Proteus vulgaris (?), Providencia rettgeri (?), salmonella (?), serratia (?), shigella (?), yersinia (?).
    Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
    • Aérobies à Gram – : pasteurella.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : entérocoques, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-R*, streptococcus.
    • Aérobies à Gram – : Alcaligenes denitrificans, burkholderia, flavobacterium sp, Providencia stuartii, Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia.
    • Anaérobies : bactéries anaérobies strictes.
    • Autres : chlamydia, mycoplasmes, rickettsies.
    *  La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
  • Remarque :
    Ces spectres correspondent à ceux des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l’activité de l’antibiotique, et sur la stabilité du produit in situ.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Métronidazole :
    Après administration par voie vaginale, le passage systémique est faible.
    La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
    La liaison aux protéines plasmatiques est faible, inférieure à 20 %.
    La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la bile, le LCR, la peau, la salive, les sécrétions vaginales. Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
    Le métabolisme est essentiellement hépatique : 2 métabolites oxydés non conjugués actifs (activité de 5 à 30 %) sont formés.
    L’excrétion est principalement urinaire : le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines, représentent environ 35 à 65 % de la dose absorbée.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Compte tenu de résultats positifs dans des tests de mutagenèse, y compris sur cellules eucaryotes, et de résultats divergents dans des études de cancérogenèse chez le rongeur, après administration orale, il convient de limiter la durée du traitement à 10 jours et de ne pas répéter le traitement plus de 2 à 3 fois par an.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934152566 (1975/97 rév 28.08.2002).
      
    Prix :3.72 euros (boîte de 10).
    Remb Séc soc à 35 %. Collect.


    BOUCHARA-RECORDATI
    68, rue Marjolin. BP 67
    92302 Levallois-Perret cdx
    Tél : 01 45 19 10 00

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