éprosartan
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Éprosartan (DCI) | 300 mg |
(sous forme de mésilate : 367,91 mg/cp) |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La posologie usuelle recommandée est de 600 mg/jour, répartie en 2 prises, matin et soir.
L’effet antihypertenseur atteint son maximum après 2 à 3 semaines de traitement.
Coût du traitement journalier : 0,60 euro(s) (boîte de 168 cp) ; 0,68 euro(s) (boîte de 56 cp).Chez les patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par 600 mg/jour d’éprosartan, l’association à un autre antihypertenseur, de préférence un diurétique à faible dose, peut permettre d’accroître l’efficacité thérapeutique.
- Sujet âgé, insuffisant rénal :
- Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les sujets âgés ou en cas d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine >= 30 ml/min).
- Enfant :
- L’efficacité et la sécurité d’emploi de Teveten n’ayant pas été établies chez l’enfant, son utilisation n’est pas recommandée.
Mode d’administration :
Teveten peut être administré pendant ou en dehors des repas.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Hypersensibilité connue à l’un des constituants du produit.
- Insuffisance hépatique.
- 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Grossesse/Allaitement).
- Hypersensibilité connue à l’un des constituants du produit.
- Relatives :
-
- Sténose bilatérale rénale ou sténose artérielle sur rein fonctionnellement unique ; comme pour les autres médicaments inhibant le système rénine-angiotensine, l’éprosartan risque d’entraîner une élévation de l’urée sanguine et de la créatinine plasmatique ; ceci survient notamment en cas d’association avec les diurétiques.
- Diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium et lithium (cf Interactions).
- Sténose bilatérale rénale ou sténose artérielle sur rein fonctionnellement unique ; comme pour les autres médicaments inhibant le système rénine-angiotensine, l’éprosartan risque d’entraîner une élévation de l’urée sanguine et de la créatinine plasmatique ; ceci survient notamment en cas d’association avec les diurétiques.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Insuffisance rénale :
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine >= 30 ml/min), un contrôle périodique du potassium et de la créatinine est recommandé (cf également paragraphe Hyperkaliémie). - Il est recommandé d’utiliser Teveten avec prudence chez les patients ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min ou chez les patients sous dialyse.
- Insuffisance cardiaque :
En cas d’insuffisance cardiaque congestive avec ou sans insuffisance rénale, il existe, comme pour les autres médicaments antagonisant le système rénine-angiotensine, un risque d’hypotension artérielle brutale et d’insuffisance rénale parfois aiguë. - Une attention particulière devra être apportée quand le traitement est administré à des patients ayant une cardiopathie ischémique ou une maladie cérébrovasculaire chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
- Déplétion sodée et/ou volémique :
Comme avec d’autres médicaments inhibant le système rénine-angiotensine, une hypotension symptomatique peut apparaître après l’instauration du traitement chez des patients présentant une déplétion sodée et/ou volémique importante, par exemple chez les patients recevant des doses élevées de diurétiques. C’est pourquoi il convient de corriger cette déplétion sodée et/ou volémique en arrêtant le diurétique 3 jours avant de débuter le traitement par éprosartan. - Lors d’hypotension, placer le patient en position couchée et perfuser au besoin du soluté physiologique en IV. Le traitement peut être repris, une fois la pression artérielle stabilisée.
- Hyperaldostéronisme primaire : il n’est pas recommandé de traiter avec Teveten des patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire.
- Sténose aortique ou sténose de la valve mitrale/cardiomyopathie hypertrophique : comme pour les autres vasodilatateurs, il est recommandé d’utiliser Teveten avec prudence chez les patients ayant une sténose valvulaire aortique ou mitrale, ou une cardiomyopathie hypertrophique.
- Transplantation rénale : l’utilisation d’éprosartan chez des patients ayant subi une transplantation rénale récente n’a pas été étudiée.
- Hyperkaliémie :
Toute prescription d’un médicament agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone est susceptible de provoquer une hyperkaliémie. Ce risque, potentiellement mortel, est majoré chez les sujets âgés, les insuffisants rénaux et les diabétiques, et/ou en cas d’association de plusieurs médicaments hyperkaliémiants, et/ou lors de la survenue d’événements intercurrents (cf Interactions). - Avant d’envisager une association de plusieurs médicaments bloquant le système rénine-angiotensine-aldostérone, il faut évaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque et l’existence d’alternatives éventuelles.
- Les principaux facteurs de risque d’hyperkaliémie à prendre en considération sont :
- diabète, altération de la fonction rénale, âge (> 70 ans) ;
- association avec un ou plusieurs autres médicaments bloquant le système rénine-angiotensine-aldostérone et/ou d’autres médicaments hyperkaliémiants et/ou des suppléments potassiques. Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont en effet susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l’angiotensine II (ARA II), anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris inhibiteurs sélectifs de la COX 2), héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime ;
- événements intercurrents, en particulier : déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, altération de la fonction rénale, altération importante et soudaine de l’état général (par exemple lors de maladies infectieuses), souffrance et lyse cellulaire (par exemple : ischémie aiguë d’un membre, rhabdomyolyse, traumatismes étendus).
Chez le patient hypertendu, un contrôle rapproché du potassium sérique chez ces patients à risque est recommandé (cf Interactions). - diabète, altération de la fonction rénale, âge (> 70 ans) ;
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose, ou de déficit en lactase.
- Grossesse : les ARAII ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARAII soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications, Grossesse/Allaitement).
INTERACTIONS |
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris inhibiteurs sélectifs de la COX 2), les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
- Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, éplérénone, triamtérène, seuls ou associés), potassium (sels de) : hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d’hyperkaliémiants à un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II sauf en cas d’hypokaliémie.
- Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’usage d’un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2 et acide acétylsalicylique (aspirine) >= 3 g/j : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou deshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS ou à l’aspirine). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
- Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration du traitement par un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
- Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut : soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ; soit administrer des doses initiales réduites d’antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
- Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II.
A prendre en compte :
- Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet antihypertenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
- Amifostine : majoration de l’effet antihypertenseur.
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale), sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison) : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
L’utilisation des ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). L’utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. Il n’existe pas d’études épidémiologiques disponibles concernant l’utilisation des ARAII au 1er trimestre de la grossesse ; cependant, un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement par ARAII soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux ARAII au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) ; cf Sécurité préclinique.
En cas d’exposition à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi).
Allaitement :
En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation de Teveten au cours de l’allaitement, Teveten est déconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Médicament agissant sur le système rénine-angiotensine, antagoniste de l’angiotensine II. Code ATC : C09CA02 (système cardiovasculaire).
L’éprosartan est un inhibiteur des récepteurs de l’angiotensine II, un non-tétrazole non-biphényle d’origine synthétique, actif par voie orale. L’angiotensine II joue un rôle majeur dans la physiopathologie de l’hypertension. L’angiotensine II se fixe de manière sélective au récepteur AT1 dans de nombreux tissus (par exemple muscle lisse vasculaire, surrénales, reins, coeur) et produit des effets biologiques importants comme la vasoconstriction, la rétention de sodium et la libération d’aldostérone.
L’éprosartan antagonise l’effet de l’angiotensine II sur la pression artérielle, le flux sanguin rénal et la sécrétion d’aldostérone chez les volontaires sains. L’éprosartan ne compromet pas les mécanismes d’autorégulation de la circulation rénale. Chez le volontaire sain de sexe masculin, il a été montré que l’éprosartan augmentait le flux sanguin rénal moyen. L’éprosartan ne réduit pas la filtration glomérulaire des volontaires sains de sexe masculin, ni celle des patients hypertendus, ni celle des patients ayant une insuffisance rénale plus ou moins sévère.
Le contrôle de la pression artérielle est maintenu de manière homogène sur une période de 24 heures. L’arrêt du traitement par l’éprosartan n’entraîne pas d’effet rebond de la pression artérielle.
Teveten a été étudié chez des patients ayant une hypertension artérielle légère, modérée et sévère.
Chez les patients hypertendus, la réduction de la pression artérielle n’a entraîné aucune modification de la fréquence cardiaque.
Le bénéfice éventuel du traitement par éprosartan sur la mortalité et la morbidité cardiovasculaires n’est pas actuellement connu.
L’éprosartan n’affecte pas de manière significative l’élimination d’acide urique dans les urines.
Comme les autres antagonistes de l’angiotensine II :
- l’éprosartan n’exerce aucun effet sur l’enzyme de conversion et n’entraîne aucune potentialisation de la bradykinine ou de la substance P ;
- dans des études cliniques contrôlées comparant l’éprosartan à des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, l’incidence de la toux a été plus faible chez les patients traités par éprosartan. Dans une étude spécifiquement conçue pour comparer l’incidence de la toux chez les patients traités par Teveten et par un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, l’incidence de la toux sèche persistante chez les patients traités par Teveten (1,5 %) était significativement inférieure (p < 0,05) à celle des patients traités par l’inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (5,4 %).
PHARMACOCINÉTIQUE |
La biodisponibilité absolue, après administration orale d’une dose unitaire de 300 mg d’éprosartan, est d’environ 13 % en raison d’une absorption orale limitée. Le pic de concentration plasmatique est atteint 1 à 2 heures après une prise orale à jeun. Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles à la dose pour les doses de 100 à 200 mg, mais non proportionnelles pour les doses de 400 et 800 mg. La demi-vie d’élimination terminale de l’éprosartan après administration orale est de 5 à 9 heures. L’éprosartan ne s’accumule pas de façon significative en cas d’utilisation chronique. Une prise simultanée d’éprosartan et de nourriture retarde son absorption, avec des modifications minimes (< 25 %) observées sur la Cmax et l’ASC, qui sont sans conséquence clinique.
La liaison aux protéines plasmatiques est élevée (environ 98 %) et constante sur l’intervalle de concentration correspondant aux doses thérapeutiques. La liaison aux protéines plasmatiques n’est pas influencée par le sexe, l’âge, un dysfonctionnement hépatique ou une insuffisance rénale légère à modérée, mais il a été montré qu’elle diminuait chez un petit nombre de patients atteints d’insuffisance rénale sévère.
Après administration intraveineuse d’éprosartan marqué au 14C, environ 61 % de la radioactivité sont retrouvés dans les fèces et environ 37 % dans les urines. Après administration orale d’une dose d’éprosartan marqué au 14C, environ 90 % de la radioactivité sont retrouvés dans les fèces et environ 7 % dans les urines.
Après administration orale et intraveineuse d’éprosartan marqué au 14C chez l’homme, seul l’éprosartan est retrouvé dans le plasma et les fèces.
Dans les urines, 20 % de l’éprosartan sont excrétés sous forme d’un acyl-glucuronide, 80 % sous forme non modifiée.
Le volume de distribution de l’éprosartan est d’environ 13 litres. La clairance plasmatique totale est d’environ 130 ml/min. L’éprosartan est éliminé par voies biliaire et rénale.
Les valeurs de l’ASC et de la Cmax augmentent chez les patients âgés (en moyenne multipliées par deux).
Après administration d’une dose de 100 mg d’éprosartan, les valeurs de l’ASC de l’éprosartan (mais pas la Cmax) sont augmentées en moyenne de 40 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique.
Comparativement aux sujets ayant une fonction rénale normale, les valeurs moyennes de l’ASC et de la Cmax sont de près de 30 % supérieures chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 59 ml/min), de près de 50 % supérieures chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 5 à 29 ml/min) et de près de 60 % chez les patients sous dialyse.
Les propriétés pharmacocinétiques de l’éprosartan sont identiques chez l’homme et chez la femme.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température inférieure à 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935635488 (1998 rév 28.08.2009) 56 cp. |
3400937206051 (2005 rév 28.08.2009) 168 cp. |
Prix : | 19.08 euros (56 comprimés). |
50.28 euros (168 comprimés). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
ABBOTT PRODUCTS SAS
42, rue Rouget-de-Lisle
92150 Suresnes. Tél : 01 46 25 85 00
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