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TIAPRIDAL®


tiapride

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 100 mg (blanc) :  Boîte de 20, sous plaquette thermoformée.
  • Modèle hospitalier : Boîte de 150.
  • Solution buvable à 5 mg/goutte :  Flacon compte-gouttes de 30 ml (environ 800 gouttes).
  • Solution injectable (IM, IV) à 100 mg/2 ml :  Ampoules de 2 ml, boîte de 12.


  • COMPOSITION

    Comprimé :p cp
    Tiapride (DCI) 
    100 mg
    (sous forme de chlorhydrate : 111,10 mg/cp)
    Excipients : mannitol, cellulose microcristalline, povidone, silice colloïdale hydratée, stéarate de magnésium.
  • Solution buvable :p goutte
    Tiapride (DCI) 
    5 mg
    (sous forme de chlorhydrate : 15,32 g/100 ml)
    Excipients : parahydroxybenzoates de méthyle et de propyle, acide chlorhydrique, sorbate de potassium, saccharine sodique, eau purifiée. Arôme : agrume.
  • Teneur en potassium : 1,13 mg pour une dose de 300 mg.

    Solution injectable :p ampoule
    Tiapride (DCI) 
    100 mg
    (sous forme de chlorhydrate : 111,1 mg/ampoule)
    Excipients : chlorure de sodium, eau ppi.

  • INDICATIONS

    Comprimé :
    Chez l’adulte :
    • Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité, notamment au cours de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet âgé.
    • Algies intenses et rebelles.
    Chez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans :
    • Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette.
    Chez l’enfant de plus de 6 ans :
    • Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité.
    Solution buvable :
    Chez l’adulte :
    • Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité, notamment au cours de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet âgé.
    Chez l’adulte et l’enfant de plus de 3 ans :
    • Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette.
    Chez l’enfant de plus de 3 ans :
    • Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité.
    Solution injectable :
    • Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité, notamment au cours de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet âgé.
    • Algies intenses et rebelles.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l’état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
  • Comprimé :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans.
    • Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité, notamment au cours de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet âgé :
      Réservé à l’adulte : 200 à 300 mg maximum par jour, pendant 1 à 2 mois.
    • Coût du traitement journalier : 0,36 à 0,54 euro(s).Chez le sujet âgé, la posologie de 200 à 300 mg/jour sera atteinte progressivement.
    • Le traitement sera instauré à dose faible, 50 mg deux fois par jour. La posologie sera augmentée progressivement par paliers de 50 à 100 mg tous les 2 à 3 jours. La dose moyenne utilisée chez le sujet âgé est de 200 mg par jour. La dose maximale recommandée est de 300 mg.
    • Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette :
      Chez l’adulte : 300 à 800 mg/jour.
    • Coût du traitement journalier : 0,54 à 1,43 euro(s).Le traitement sera commencé à dose très faible, 25 mg/jour, puis augmenté par paliers, très progressivement, jusqu’à obtenir la dose minimale efficace.
    • Chez l’enfant de plus de 6 ans : 3 à 6 mg/kg/jour. La dose maximale est de 300 mg/jour.
    • Algies intenses et rebelles :
      Réservé à l’adulte : 200 à 400 mg/jour.
    • Coût du traitement journalier : 0,36 à 0,72 euro(s).
    • Troubles graves du comportement de l’enfant de plus de 6 ans avec agitation et agressivité :
      La posologie est de 100 à 150 mg/jour.
    • Coût du traitement journalier : 0,18 à 0,27 euro(s).
    Chez l’enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.
    Solution buvable :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 3 ans.
    L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans sera réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.
    • Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité, notamment au cours de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet âgé :
      Réservé à l’adulte : 200 à 300 mg maximum par jour, pendant 1 à 2 mois.
    • Coût du traitement journalier : 0,63 à 0,94 euro(s).Chez le sujet âgé, la posologie de 200 à 300 mg/jour sera atteinte progressivement.
    • Le traitement sera instauré à dose faible, 50 mg, soit 10 gouttes, 2 fois par jour. La posologie sera augmentée progressivement par paliers de 50 à 100 mg, soit 10 à 20 gouttes, tous les 2 à 3 jours. La dose moyenne utilisée chez le sujet âgé est de 200 mg par jour. La dose maximale recommandée est de 300 mg, soit 60 gouttes par jour.
    • Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette :
      Chez l’adulte : 300 à 800 mg/jour.
    • Le traitement sera commencé à dose très faible, 25 mg/jour, puis augmenté par paliers, très progressivement, jusqu’à obtenir la dose minimale efficace.
    • Coût du traitement journalier : 0,94 à 2,50 euro(s).Chez l’enfant de plus de 3 ans : 3 à 6 mg/kg/jour. La dose maximale est de 300 mg/jour.
    • Troubles graves du comportement de l’enfant de plus de 3 ans avec agitation et agressivité :
      La posologie est de 100 à 150 mg/jour.
    • Coût du traitement journalier : 0,31 à 0,47 euro(s).
    Solution injectable :
    Voie injectable, IM ou IV.
    Réservé à l’adulte.
    • Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité, notamment au cours de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet âgé :
      Chez l’adulte :
      En général : 200 à 300 mg/jour.
    • Coût du traitement journalier : 0,88 à 1,32 euro(s).Dans le cas particulier du delirium et du prédelirium : 400 à 1200 mg/jour.
    • Les injections seront faites toutes les 4 à 6 heures.
    • Cette posologie peut être augmentée jusqu’à 1800 mg/jour maximum.
    • Chez le sujet âgé :
      200 à 300 mg/jour en 2 ou 3 injections espacées de 6 heures.
    • Ne pas dépasser 100 mg par injection.
    • Algies intenses et rebelles :
      En général : 200 à 400 mg/jour, soit 2 à 4 ampoules par jour.
    • Coût du traitement journalier : 0,88 à 1,76 euro(s).
    Toutes formes :
    • Insuffisance rénale :
      Chez le sujet insuffisant rénal, l’excrétion est corrélée à la clairance de la créatinine. Pour des clairances de la créatinine inférieures à 20 ml/min, les doses journalières seront ajustées selon la gravité de l’insuffisance rénale : une demi-dose pour une clairance de la créatinine de 11 à 20 ml/min et un quart de dose pour une clairance de la créatinine de 10 ml/min.
    • Insuffisance hépatique :
      Chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique, les données disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations. L’administration doit se faire avec prudence chez ces patients.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité au tiapride ou à l’un des autres constituants du produit.
    • Tumeur prolactino-dépendante connue ou suspectée, par exemple adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein prolactino-dépendant.
    • Phéochromocytome, connu ou suspecté.
    • En association avec les dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal :
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
    • Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
    • Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    • Allongement de l’intervalle QT :
      Le tiapride prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) : cf Effets indésirables.
    • Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer, avant toute administration, de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      • bradycardie < 55 battements/min,
      • hypokaliémie,
      • allongement congénital de l’intervalle QT,
      • traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements/min), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT (cf Contre-indications, Interactions).
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.
    • Accident vasculaire cérébral :
      Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peut être exclue.
    • Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.
    • Patients âgés déments :
      Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.
    • Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
    • A la fin du traitement d’une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
    • Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblaient être soit d’origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite), soit d’origine infectieuse (par exemple pneumonie).
    • Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
    • La part respective de l’antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l’augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n’est pas claire.
    • Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Tiapridal et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre (cf Effets indésirables).
    • Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’éthylisme aigu.
    • En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    • La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l’alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone, d’autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (cf Interactions).
    • Chez l’enfant (comprimé et solution buvable) :
      Par insuffisance de données cliniques, la prudence est recommandée lors de l’utilisation du produit. De plus, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d’apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l’état clinique de l’enfant.
      La prise de comprimé est contre-indiquée chez l’enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse-route.
    • L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans (solution buvable) sera réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.

    Tiapridal solution buvable : ce médicament contient du parahydroxybenzoate et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

    Précautions d’emploi :
    • En cas d’insuffisance rénale, réduire la posologie et renforcer la surveillance (cf Posologie/Mode d’administration).
    • La surveillance du traitement par tiapride doit être renforcée :
      • chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène,
      • chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation,
      • en cas d’affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension.
    • Particulièrement chez les enfants proches de la puberté (comprimé et solution buvable), une évaluation régulière des effets indésirables endocriniens doit être réalisée.
    • Tiapridal solution buvable : prendre en compte la teneur en potassium chez les patients insuffisants rénaux ou chez les patients suivant un régime hypokaliémiant (cf Composition).
    • Tiapridal solution injectable : ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol/dose, c’est-à-dire « sans sodium »

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Médicaments sédatifs :
    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.
    Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe I a et III, certains neuroleptiques.
    Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
    L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
    Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle :
    • des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
    • les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.

    Contre-indiquées :
    • Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline et quinagolide) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques : cf Contre-indications.

    Déconseillées : Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
    • Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG.
    • Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ropinirole, sélégiline) : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
    • Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe : antiarythmiques de classe I a (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, véralipride) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    • Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
    • Méthadone : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et ECG.
    • Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe I a, bêtabloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et ECG.
    • Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et ECG.

    A prendre en compte :
    • Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol, sotalol et bêtabloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque) : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    L’analyse des grossesses exposées n’a révélé aucun effet malformatif particulier du tiapride.

    Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d’urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.

    Bien qu’aucun cas n’ait été décrit chez le nouveau-né, le tiapride pourrait en théorie être responsable, s’il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses :
    • de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens : tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l’émission du méconium,
    • de signes extrapyramidaux : hypertonie, trémulations,
    • de sédation.

    En conséquence, l’utilisation du tiapride est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.


    Allaitement :

    En l’absence de données sur le passage du tiapride dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent >= 1/10 ; fréquent >= 1/100, < 1/10 ; peu fréquent >= 1/1000, < 1/100 ; rare >= 1/10 000, < 1/1000 ; très rare < 1/10 000 ; fréquence non connue (ne peut être estimée avec les données disponibles).
    Affections du système nerveux :
    Fréquent :
    • des symptômes extrapyramidaux (tremblements, hypertonie, hypersalivation, hypokinésie, dyskinésies) peuvent apparaître. Ces symptômes sont généralement réversibles, après l’administration d’antiparkinsoniens anticholinergiques ;
    • somnolence, insomnie ;
    • céphalées ;
    • vertiges, sensation vertigineuse.
    Peu fréquent : dyskinésies aiguës et dystonie (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus) akathisie. Ces symptômes sont généralement réversibles après l’arrêt du traitement ou l’administration d’antiparkinsoniens anticholinergiques.
    Fréquence non connue :
    • des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements involontaires de la langue, du visage et des membres ont été rapportées, surtout après administration prolongée. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation ;
    • syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Affections psychiatriques :
    Fréquent : agitation, indifférence.
    Affections endocriniennes :
    Peu fréquent : hyperprolactinémie réversible après l’arrêt du traitement avec un délai pouvant atteindre plusieurs semaines et troubles associés : aménorrhée, galactorrhée, hypertrophie mammaire, douleur mammaire, impuissance ou troubles de l’orgasme.
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    Prise de poids.
    Affections cardiaques :
    • allongement de l’intervalle QT ;
    • arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque ;
    • mort subite (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Affections vasculaires :
    • Hypotension orthostatique.
    • Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques – fréquence inconnue (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Troubles généraux :
    Fréquent : asthénie, fatigue.

    SURDOSAGE

    A ce jour, les données concernant le surdosage aigu avec Tiapridal sont limitées. Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d’une augmentation des effets pharmacologiques du médicament, se traduisant au plan clinique par : somnolence, sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux.
  • Il n’existe pas d’antidote connu au tiapride.
  • En cas de surdosage aigu, l’association à d’autres médicaments doit être recherchée et des mesures appropriées doivent être mises en oeuvre :
    • surveillance étroite des fonctions vitales ;
    • surveillance cardiaque sous monitorage (risque d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire) qui sera poursuivie jusqu’au rétablissement du patient ;
    • en cas d’apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.
    Le tiapride étant faiblement dialysable, l’hémodialyse n’est pas recommandée pour éliminer le produit.

  • PHARMACODYNAMIE

    Antipsychotique (code ATC : N05AL03 ; N : système nerveux central).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Voie orale :
    En administration per os, une dose de 200 mg de tiapride entraîne l’apparition d’un pic plasmatique de 1,3 µg/ml 1 heure après la prise.
    La biodisponibilité absolue du comprimé ou de la solution buvable Tiapridal est de 75 %. En cas de prise immédiatement avant le repas, la biodisponibilité est augmentée de 20 %, le pic plasmatique est augmenté de 40 %. Chez le sujet âgé, l’absorption est plus lente.
    Voie injectable :
    Après injection intramusculaire d’une dose de 200 mg de tiapride, un pic plasmatique de 2,5 µg/ml est atteint en 30 minutes.
    Voies orale et injectable :
    La distribution corporelle du tiapride est rapide (moins de 1 heure). Le tiapride passe la barrière hématoencéphalique ainsi que la barrière placentaire sans accumulation. Le passage dans le lait a été observé chez l’animal, le rapport lait/sang est de 1,2.
    Le tiapride n’est pas fixé sur les protéines plasmatiques, et très faiblement fixé sur les érythrocytes.
    Le métabolisme du tiapride chez l’homme est très faible ; 70 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines. La demi-vie d’élimination plasmatique est de 2,9 heures chez la femme et de 3,6 heures chez l’homme.
    L’excrétion est essentiellement urinaire, la clairance rénale est de 330 ml/min.

    INCOMPATIBILITÉS

    Solution injectable :
    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Comprimé :
    A conserver à température ambiante.
    Solution buvable :
    • Avant ouverture du flacon : pas de précautions particulières de conservation.
    • Après première ouverture du flacon : à conserver 45 jours, à une température ne dépassant pas 25 °C.
    Solution injectable :
    • Avant ouverture : pas de précautions particulières de conservation.
    • Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400931742494 (1974/88, RCP rév 05.11.2009) 20 cp.
    3400955665809 (1989, RCP rév 05.11.2009) 150 cp.
    3400934611094 (1998, RCP rév 05.11.2009) sol buv.
    3400931742555 (1974/88, RCP rév 02.12.2009) amp inj.
      
    Prix :3.58 euros (20 comprimés).
    12.51 euros (solution buvable, flacon 30 ml).
    5.28 euros (solution injectable, boîte 12 ampoules).
    Remb Séc soc à 35 %. Collect.
    Remb Séc soc à 35 % sur la base du TFR : 3.58 euros  (20 comprimés). Collect.
    Modèle hospitalier : Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

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