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TILCOTIL®


ténoxicam

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé sécable à 20 mg (jaune) : Boîte de 15, sous plaquettes thermoformées.


COMPOSITION

 p cp
Ténoxicam (DCI) 
20 mg
Excipients : Noyau : lactose, amidon de maïs, talc, stéarate de magnésium. Enrobage : hypromellose, talc, dioxyde de titane E 171, oxyde de fer jaune E 172.

  • INDICATIONS

    Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du ténoxicam, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu, et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
    Elles sont limitées, chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans, au :
    Traitement symptomatique au long cours de :
    • rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique ;
    • certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
    Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
    • rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites ;
    • affections aiguës post-traumatiques de l’appareil locomoteur ;
    • arthroses ;
    • lombo-radiculalgies sévères.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale :
    • 1 comprimé à 20 mg, soit 20 mg de ténoxicam par jour.
    • Chez le sujet âgé ou porteur de polypathologie, il est recommandé de commencer par la dose de 10 mg/jour pour s’assurer de la bonne tolérance avant d’atteindre la posologie habituelle.
    • Un ajustement posologique peut être effectué en fonction de la réponse initiale au traitement, en réduisant la posologie du ténoxicam à 10 mg par jour, en cas de franche amélioration.
    • Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau.
    • Le traitement est à prendre au cours d’un repas, en une seule prise.
    L’administration de doses supérieures à 20 mg de ténoxicam augmente le risque d’effets indésirables, sans gain net d’efficacité. La dose quotidienne totale de ténoxicam, administrée sous quelque forme que ce soit, ne doit pas dépasser la dose maximale recommandée de 20 mg par jour.
    Coût du traitement journalier : 0,58 euro(s).

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Allergie avérée au ténoxicam et aux substances d’activité proche telles qu’autres AINS, aspirine.
    • Ulcère gastroduodénal en évolution.
    • Insuffisance hépatique sévère.
    • Insuffisance rénale sévère.
    • Sigmoïdites et colites évolutives.
    • Enfant de moins de 15 ans.
    • Phénylcétonurie.
    • Grossesse (à partir du 6e mois) : cf Grossesse/Allaitement.
    • Allaitement : cf Grossesse/Allaitement.
    Relatives :
    • Anticoagulants oraux, autres AINS (y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte), héparines, lithium, méthotrexate (à partir de 15 mg/semaine), ticlopidine : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • En raison de la gravité possible des manifestations gastro-intestinales, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive.
    • En cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre le traitement.
    • En raison de la gravité possible des manifestations cutanées, il convient de surveiller particulièrement l’apparition de ces dernières.
    • En cas de manifestation cutanée de muqueuse de type prurit, rash, aphte, conjonctivite, interrompre immédiatement le traitement.
    • La prescription de ténoxicam n’est pas recommandée pour le traitement des affections rhumatologiques ou post-traumatiques spontanément régressives et/ou peu invalidantes.
    • Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose.
    Précautions d’emploi :
    • La survenue de crise d’asthme chez certains patients peut être liée à une allergie à l’aspirine ou à un AINS. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
    • Le ténoxicam sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère, hernie hiatale, hémorragies digestives…), de rares cas mortels d’ulcères et de saignements gastro-intestinaux ayant été rapportés.
    • En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.
    • Il n’y a pas lieu de réduire la posologie chez le sujet âgé.
    • Au cours des traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
    • Autres AINS (y compris les salicylés à partir de 3 g/j chez l’adulte) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
    • Héparines : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
    • Lithium (décrit pour le diclofénac, le kétoprofène, l’indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam) : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale de lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’anti-inflammatoire non stéroïdien.
    • Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires).
    • Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite, incluant le temps de saignement.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires).
    • Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association.
    • Surveillance accrue en cas d’altération, même légère, de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
    • Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôle plus fréquent du temps de saignement.
    • Zidovudine : risque de toxicité accrue sur la lignée rouge (action sur les réticulocytes), avec anémie sévère survenant 8 jours après l’introduction de l’AINS. Contrôle de la NFS et du taux de réticulocytes 8 à 15 jours après le début du traitement par l’AINS.

    A prendre en compte :
    • Bêtabloquants (par extrapolation à partir de l’indométacine) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
    • Ciclosporine : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
    • Dispositif intra-utérin : risque (controversé) de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.
    • Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.

    Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
    • le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
    • la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.

    En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.

    En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.


    Allaitement :

    Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Effets gastro-intestinaux :
    Ont été rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, gastralgies, troubles du transit, ulcères, perforations, hémorragies digestives. Celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
    Réactions d’hypersensibilité :
    • Dermatologiques : éruption, rash, prurit.
    • Respiratoires : la survenue de crise d’asthme a été observée chez certains sujets allergiques à l’aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
    Effets sur le système nerveux central :
    Très rares cas de troubles neurosensoriels (vertiges, céphalées).
    Des modifications biologiques ont pu être observées :
    • Hépatiques : possibilité d’augmentation des transaminases, phosphatases alcalines ou gamma GT.
    • Rénales : rares élévations modérées de la créatininémie.
    • Hématologiques : thrombopénie et leucopénie modérées, exceptionnellement agranulocytose.
    Réactions cutanées :
    Ont été rapportés de rares cas de réaction cutanée bulleuse, à type d’érythème polymorphe, d’ectodermose pluri-orificielle ou de nécrolyse épidermique (Stevens-Johnson, Lyell).

    SURDOSAGE

    • Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
    • Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    • Traitement symptomatique.

    PHARMACODYNAMIE

    Anti-inflammatoire non stéroïdien (M : système locomoteur).

    Le ténoxicam est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des oxicams.

    • Activité anti-inflammatoire, activité antalgique, activité antipyrétique.
    • Activité inhibitrice de la synthèse des prostaglandines.
    • Activité inhibitrice sur l’agrégation plaquettaire.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Après administration orale, le ténoxicam est absorbé dans un délai de 1 à 2 heures. Son absorption est complète. L’alimentation ralentit la vitesse d’absorption du ténoxicam mais ne modifie pas sa quantité biodisponible.
    Distribution :
    La fixation aux protéines plasmatiques est importante : de l’ordre de 99 %. La valeur des concentrations plasmatiques augmente proportionnellement avec la dose administrée, jusqu’à 40 mg.
    En administration prolongée, à la dose de 20 mg par jour, le niveau d’équilibre est atteint après 15 jours.
    Les taux plasmatiques observés après un an de traitement sont équivalents à ceux observés après 15 jours de traitement.
    Métabolisme et excrétion :
    Le ténoxicam est éliminé en quasi-totalité après métabolisation ; le métabolite le plus important est le dérivé 5′ hydroxylé sur le noyau pyridine, dont l’élimination est principalement urinaire (28 % de la dose administrée). Une faible partie de ce métabolite est éliminée après glucuroconjugaison. Un second métabolite biliaire a été identifié représentant 17 % de la dose administrée. Il est glucuroconjugué en position C7 ou C8 du cycle thiényl.
    La demi-vie d’élimination du ténoxicam est de l’ordre de 70 heures.
    Variations physiopathologiques :
    L’insuffisance rénale et la cirrhose hépatique ne modifient pas notablement la pharmacocinétique du ténoxicam, sauf la fixation protéique qui peut être abaissée. Les données obtenues chez le sujet âgé n’ont pas montré de modification des paramètres pharmacocinétiques par rapport aux résultats obtenus chez le sujet jeune.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    40 mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934456138 (1997 rév 09.03.2009).
      
    Prix :8.65 euros (15 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    MEDA PHARMA
    25, bd Amiral-Bruix. 75116 Paris
    Tél : 01 56 64 10 70. Fax : 01 56 64 10 80

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