collyre
par 100 ml
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timolol maléate | 684 mg |
Soit timolol | 500 mg |
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– Hypertonie intra-oculaire,
– Glaucome chronique à angle ouvert.
- II est recommandé de débuter le traitement par l’instillation dans l’oeil malade d’une goutte de TIMOCOMOD 0,25% deux fois par jour.
- En cas d’efficacité insuffisante, la concentration supérieure sera utilisée à raison d’une goutte de TIMOCOMOD 0,50 %, deux fois par jour dans l’oeil malade.
- Chez une petite proportion de patients, une goutte 2 fois par jour de timolol 0,10 % en collyre dans l’oeil malade peut être suffisante. Si la réponse clinique est insuffisante avec la solution à 0,10 %, la concentration devra être augmentée à raison d’une goutte à 0,25% deux fois par jour dans l’oeil malade.
- L’ophtalmologiste pourra, s’il le juge nécessaire, associer TIMOCOMOD à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
- Cependant, l’association de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée.
- Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avant TIMOCOMOD.
- Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par TIMOCOMOD requiert parfois quelques semaines, aussi l’évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intra-oculaire après une période de traitement d’environ 4 semaines.
- Dans un certain nombre de cas, l’administration quotidienne d’une seule goutte de TIMOCOMOD peut s’avérer suffisante, en particulier lorsque la pression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.
- Substitution d’un traitement antérieur
Quand TIMOCOMOD doit prendre le relais d’un autre collyre antiglaucomateux, ce collyre doit être arrêté à la fin d’une journée complète de traitement, et TIMOCOMOD doit être administré le lendemain à la posologie d’une goutte à 0,25 % dans l’oeil malade deux fois par jour.- En cas d’efficacité insuffisante, passer à TIMOCOMOD 0,50 % à raison d’une goutte dans l’oeil malade, deux fois par jour.
- Si TIMOCOMOD doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu’un seul médicament à la fois.
- En cas de substitution de collyres myotiques par TIMOCOMOD, un examen de la réfraction peut s’avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
- La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intra-oculaire, surtout lors de l’instauration du traitement.
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- Mode d’emploi :
Se laver soigneusement les mains.- Eviter de toucher l’oeil ou les paupières avec l’embout compte-gouttes.
- Instiller le timolol en collyre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l’oeil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas.
- Fermer l’oeil quelques secondes.
- L’oeil fermé, essuyer proprement l’excédent.
- Fermer le flacon après utilisation.
- En cas d’efficacité insuffisante, la concentration supérieure sera utilisée à raison d’une goutte de TIMOCOMOD 0,50 %, deux fois par jour dans l’oeil malade.
Absolue(s) :
- Asthme
- Bronchopneumopathie chronique obstructive
- Insuffisance cardiaque congestive
- Choc cardiogénique
- Bloc auriculoventriculaire de 2e degré non appareillé
- Bloc auriculoventriculaire de 3e degré non appareillé
- Angor de Prinzmetal
- Maladie du sinus auriculaire non appareillé
- Bradycardie
- Syndrome de Raynaud
- Trouble circulatoire périphérique
- Phéochromocytome non traité
- Hypotension artérielle
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux bêtabloquants
- Rhinite allergique sévère
- Accident allergique anaphylactique, antécédent (d’)
- Traitement par bêtabloquant en cours
L’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée. - Glaucome à angle fermé
Dans le cas où le timolol en collyre est administré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l’angle, un myotique doit être associé. - En effet chez ces patients, l’objectif immédiat est la réouverture de l’angle, ce qui nécessite l’emploi d’un myotique afin d’obtenir une constriction pupillaire, le maléate de timolol n’ayant pas ou peu d’effet sur la pupille.
- Intervention chirurgicale du glaucome
Des décollements de la choroïde, contemporains d’hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome, lors de l’administration d’antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l’humeur aqueuse (timolol, acétazolamide). - Sujet porteur de lentilles de contact
Au cours du traitement par le timolol en collyre, le port des lentilles de contact est déconseillé en raison du risque d’intolérance des lentilles par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d’une manière générale aux bêta-bloquants. - Traitement prolongé
Une diminution de la sensibilité au timolol pourrait apparaître après un traitement prolongé ; il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l’absence d’échappement thérapeutique. - Enfant de moins de 15 ans
Ce collyre n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l’enfant. L’utilisation de ce collyre n’est donc pas recommandée chez ces patients. - Risque de passage systémique
Il convient de garder à l’esprit les mises en garde et précautions d’emploi des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien qu’elles ne soient observées que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Sportif
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage. - Traitement à arrêter progressivement
– Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite ;
– Un traitement bêtabloquant par voie générale ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire sur une à deux semaines. - Risque de bradycardie
Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée. - Bloc auriculoventriculaire du premier degré
Etant donné l’effet dromotrope négatif des bêtabloquants, le timolol ne doit être administré qu’avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré. - Phéochromocytome
L’utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle. - Sujet âgé
Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire. - Insuffisance rénale
Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire. - Insuffisance hépatique
Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire. - Diabète
Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs. - Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant, l’indication mérite d’être pesée. - Sujet allergique
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles. - Anesthésie générale
Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives per-opératoires. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant. - – Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de quarante-huit heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
- – Dans certains cas le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
– chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants;
– en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées. - Hyperthyroïdie
Les bêtabloquants sont capables d’en masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Le passage systémique des bêtabloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie orale mais néanmoins réel.
- Aspect tératogène :
Chez l’animal, aucune action tératogène n’a été mise en évidence. Dans l’espèce humaine, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées n’ont pas fait état de malformations à la naissance.- Aspect néonatal :
Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP) ; par ailleurs, bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé. - Aspect tératogène :
Allaitement :
- Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.
- Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
- II existe des effets indésirables associés à ce collyre (notamment des troubles de la vision) qui peuvent altérer l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
- Hyposécrétion lacrymale
- Sensation de brûlure oculaire
- Debut de traitement.
- Debut de traitement.
- Picotement oculaire
- Debut de traitement.
- Debut de traitement.
- Hyperhémie conjonctivale
- Conjonctivite
- Blépharite
- Kératite
- Hypoesthésie cornéenne
- Réfraction (modification)
- Diplopie
- Ptosis
- Décollement de la choroïde
- Effets systémiques (Exceptionnel)
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Classement ATC :
S01ED01 / TIMOLOL
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Classement Vidal :
Antiglaucomateux Ophtalmologie
Liste I
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CIP : 3546998 (TIMOCOMOD 0,5% collyre : Fl/5ml).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Horus Pharma
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