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TIORFAN® gélule


racécadotril

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 100 mg (ivoire) :  Boîte de 20.


  • COMPOSITION

     p gélule
    Racécadotril (DCI) 
    100 mg
    Excipients : lactose, amidon de maïs, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre. Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune. Calibrage : n° 2.

    INDICATIONS

    Traitement symptomatique des diarrhées aiguës de l’adulte.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Adulte :
    Dans le traitement de la diarrhée aiguë, une gélule d’emblée quel que soit le moment, puis une gélule au début des 3 principaux repas.
    Coût du traitement journalier : 1,45 euro(s).
    Le traitement ne devra pas être poursuivi au-delà de 7 jours.
    L’administration de Tiorfan ne dispense pas d’une réhydratation si cela est nécessaire.
    Populations particulières :
    • Enfant : il existe des formulations adaptées au nourrisson et à l’enfant.
    • Population âgée : un ajustement posologique ne semble pas justifié chez le sujet âgé (cf Pharmacocinétique).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité au racécadotril ou à l’un des excipients du produit.
    • Allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Le patient devra être informé de la nécessité de :
    • se réhydrater, par des boissons abondantes salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l’adulte est de 2 litres) ;
    • maintenir l’alimentation le temps de la diarrhée :
      • en excluant certains apports, et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou boissons glacés ;
      • en privilégiant les viandes grillées et le riz.
    En l’absence d’études dans ces situations :
    • le racécadotril ne doit pas être utilisé comme traitement de première intention dans les dysenteries aiguës avec présence de sang dans les selles et fièvre importante ;
    • le racécadotril ne doit pas être utilisé en cas de diarrhées survenant au cours d’un traitement antibiotique à large spectre.
    Les données sont limitées chez les patients ayant une insuffisance hépatique ou rénale. Ces patients devraient donc être traités avec prudence (cf Pharmacocinétique).
  • La biodisponibilité peut être réduite chez les patients ayant des vomissements prolongés.
  • Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

  • INTERACTIONS

    Aucune interaction n’a été rapportée jusqu’à présent. La prise concomitante de lopéramide ou de nifuroxazide ne modifie pas la cinétique du racécadotril.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Compte tenu des données disponibles, il est préférable, par mesure de prudence, d’éviter d’utiliser le racécadotril au cours de la grossesse, quel qu’en soit le terme. En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales sont rassurantes.


    Allaitement :

    En l’absence de données sur le passage dans le lait et en raison de ses propriétés pharmacologiques et de l’immaturité du tube digestif du nouveau-né, ce médicament est contre-indiqué chez la femme qui allaite.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Le racécadotril n’a aucun effet ou a un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Au cours des essais cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment rapportés étaient les céphalées, les nausées et la constipation (entre 1 et 2 %).
  • Les fréquences des effets indésirables rapportés sous racécadotril au cours des essais cliniques ou pendant la période de commercialisation sont énumérées par classes de systèmes d’organes corporels et selon la convention suivante : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100) ; rare (>= 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence inconnue (ne pouvant être estimée).
  • Affections du système nerveux central :
    • Fréquent : céphalée.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Peu fréquent : rash, érythème.
    • Fréquence inconnue : érythème polymorphe, oedème de la langue, de la face, des lèvres ou des paupières, angio-oedème (oedème de Quincke), urticaire, érythème noueux, rash papulaire, prurit, prurigo, toxidermie.

    SURDOSAGE

    Des doses supérieures à 2 g par prise, soit 20 fois la dose thérapeutique, ont été administrées sans entraîner d’effets nocifs.
  • Aucun accident de surdosage n’a été rapporté.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : autre antidiarrhéique (médicament antisécrétoire intestinal ; code ATC : A07XA04).

    Le racécadotril est une prodrogue, qui doit être hydrolysée en son métabolite actif, le thiorphan, qui est un inhibiteur de l’enképhalinase, enzyme de la membrane cellulaire, présente dans différents tissus, dont l’épithélium intestinal.

    Cette enzyme contribue à l’hydrolyse de peptides exogènes et endogènes, telles que les enképhalines. Le racécadotril protège ainsi les enképhalines endogènes, qui sont physiologiquement actives au niveau digestif, prolongeant leur action antisécrétoire. Le racécadotril est un antisécrétoire intestinal pur. Il diminue l’hypersécrétion intestinale d’eau et d’électrolytes, induite par la toxine cholérique ou l’inflammation, sans avoir d’effet sur la sécrétion basale. Il exerce une activité antidiarrhéique rapide, sans modification du temps de transit intestinal. Le racécadotril n’entraîne pas de ballonnement abdominal. Durant les essais cliniques, une constipation secondaire est observée avec la même fréquence dans les groupes racécadotril et placebo. Par voie orale, l’activité est uniquement périphérique, sans effet sur le système nerveux central.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Après administration orale, le racécadotril est rapidement absorbé. L’activité sur l’enképhalinase plasmatique apparaît dès la trentième minute.
    La biodisponibilité du racécadotril n’est pas modifiée par les repas, mais le pic d’activité est retardé d’environ 1 heure et demie.
    Distribution :
    Seul 1 % environ de la dose administrée est distribué dans les tissus. Quatre-vingt-dix pour cent du métabolite actif du racécadotril, (RS)-N-(1-oxo-2-[mercaptométhyl]-3-phénylpropyl) glycine, sont liés aux protéines plasmatiques, principalement, l’albumine. Les propriétés pharmacocinétiques du racécadotril ne sont pas modifiées lors de l’administration de doses répétées ou chez le sujet âgé.
    L’amplitude et la durée d’action du racécadotril sont liées à la dose administrée. Le pic d’activité sur l’enképhalinase plasmatique survient en moyenne 1 heure après la prise et correspond à une inhibition de 75 % pour la dose de 100 mg.
    Pour une dose de 100 mg, la durée d’activité sur l’enképhalinase plasmatique est d’environ 8 heures.
    Métabolisme :
    La demi-vie biologique du racécadotril, déterminée à partir de l’inhibition plasmatique de l’enképhalinase, est de 3 heures.
    Le racécadotril est rapidement hydrolysé en (RS)-N-(1-oxo-2-[mercaptométhyl]-3-phénylpropyl) glycine, son métabolite actif, lui-même transformé en métabolites inactifs.
    Chez des patients insuffisants hépatiques (cirrhose, Child-Pugh B), le profil cinétique du métabolite montre les mêmes Tmax et T½, et de plus faibles Cmax (- 65 %) et aire sous courbe (- 29 %), par rapport à des sujets sains.
    Chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine entre 11 et 39 ml/min), le profil cinétique du métabolite montre une plus faible Cmax (- 49 %) et de plus grandes aires sous la courbe (+ 15 %) et T½, par rapport à des volontaires sains (clairance de la créatinine > 70 ml/min).
    In vitro, il ne modifie pas la liaison protéique de produits fortement liés aux protéines, tels que tolbutamide, warfarine, acide niflumique, digoxine ou phénytoïne.
    Le racécadotril n’agit ni en inducteur, ni en inhibiteur du cytochrome P450.
    Excrétion :
    Le racécadotril est éliminé via ses métabolites inactifs. L’élimination est surtout par voie rénale et, à un moindre degré, par voie fécale. La voie pulmonaire n’est pas significative.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Des effets n’ont été observés chez l’animal qu’à des expositions de racécadotril largement supérieures, en dose et en durée, à l’exposition maximale observée chez l’homme, et n’ont pas de signification pathologique.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400933496777 (1992, RCP rév 25.11.2010).
      
    Prix :9.65 euros (20 gélules).
    Remb Séc soc à 35 %. Collect.

    Ce médicament est commercialisé à l’export, sous le nom de marque Hidrasec®.


    BIOPROJET Pharma
    9, rue Rameau. 75002 Paris
    Tél : 01 47 03 66 33
    Pharmacovigilance : Tél : 06 27 87 57 04 E-mail : pharmacovigilance@bioprojet.com

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