kétoprofène
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ml | |
Kétoprofène (DCI) | 1 mg |
Teneur en saccharose : 0,6 g/ml.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La posologie usuelle est de 0,5 mg/kg/prise, 3 à 4 fois par jour, sans dépasser 2 mg/kg/jour.
Les prises doivent être espacées par un intervalle minimum de 4 heures.
La durée du traitement est habituellement de 2 à 3 jours.
La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
Mode d’administration :
Voie orale.
La dose par prise est obtenue en remplissant la seringue pour administration orale jusqu’à la graduation en kg correspondant au poids du nourrisson ou de l’enfant à traiter. Pour les enfants de plus de 20 kg, remplir une première fois la seringue pour administration orale jusqu’à la graduation 20 kg, puis la remplir une 2e fois jusqu’à atteindre un total égal au poids de l’enfant.
CONTRE-INDICATIONS |
- Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
- Hypersensibilité au kétoprofène ou à l’un des excipients du produit.
- Antécédent d’asthme déclenché par la prise de kétoprofène ou de substances d’activité proche telles que les autres AINS, l’aspirine.
- Antécédents d’hémorragie ou de perforation digestive au cours d’un précédent traitement par AINS.
- Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrovasculaire ou autre hémorragie en évolution.
- Ulcère peptique évolutif, antécédents d’ulcère peptique ou d’hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ou plus d’hémorragie ou d’ulcération objectivés).
- Insuffisance hépatique sévère.
- Insuffisance rénale sévère.
- Insuffisance cardiaque sévère.
- Nourrisson de moins de 6 mois.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- L’utilisation concomitante de Toprec avec d’autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.
- La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (cf Posologie et Mode d’administration et ci-dessous : Effets gastro-intestinaux, et Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires).
- Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
- L’administration de cette spécialité peut entraîner la survenue de crise d’asthme ou de bronchospasme, notamment chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
- Sujet âgé : les sujets âgés présentent un risque accru d’effets indésirables aux AINS, en particulier d’hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (cf Posologie et Mode d’administration et ci-dessous).
- Effets gastro-intestinaux :
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n’importe quel moment du traitement, sans qu’il y ait eu nécessairement de signes d’alerte ou d’antécédents d’effets indésirables gastro-intestinaux graves. - Certaines données épidémiologiques ont suggéré que le kétoprofène pourrait être associé à un risque plus élevé de toxicité gastro-intestinale grave par rapport à d’autres AINS, en particulier à dose élevée (cf également Posologie et Mode d’administration, Contre-indications).
- Le risque d’hémorragie, d’ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d’ulcère, en particulier en cas de complication à type d’hémorragie ou de perforation (cf Contre-indications) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faible dose d’aspirine ou traités par d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque gastro-intestinal (cf ci dessous et Interactions).
- Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s’il s’agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.
- Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d’augmenter le risque d’ulcération ou d’hémorragie, comme les glucocorticoïdes, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l’aspirine (cf Interactions).
- En cas d’apparition d’hémorragie ou d’ulcération survenant chez un patient recevant Toprec, le traitement doit être arrêté.
- Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d’un risque d’aggravation de la pathologie (cf Effets indésirables).
- Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires :
Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d’oedème ayant été rapportés en association au traitement par AINS. - Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à dose élevée et sur une longue durée de traitement) peut être associée à une légère augmentation du risque d’événement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont actuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour le kétoprofène.
- Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou un antécédent d’accident vasculaire cérébral (y compris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités par le kétoprofène qu’après un examen attentif.
- Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).
- Réactions cutanées :
Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS (cf Effets indésirables). - L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par Toprec devra être arrêté dès l’apparition d’un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité.
- Insuffisance rénale fonctionnelle :
Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose-dépendant. - En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
- sujets âgés,
- médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (cf Interactions),
- hypovolémie, quelle qu’en soit la cause,
- insuffisance cardiaque,
- insuffisance rénale chronique,
- syndrome néphrotique,
- néphropathie lupique,
- cirrhose hépatique décompensée.
- sujets âgés,
- Rétention hydrosodée : rétention hydrosodée avec possibilité d’oedèmes, d’HTA ou de majoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d’HTA ou d’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertenseurs est possible (cf Interactions).
- Hyperkaliémie :
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (cf Interactions). - Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
- Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d’infertilité secondaire anovulatoire par non-rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- La varicelle peut exceptionnellement être à l’origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l’aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc prudent d’éviter l’utilisation du kétoprofène en cas de varicelle.
- Comme les autres AINS, le kétoprofène peut masquer les signes de progression d’une infection.
- Les patients présentant des antécédents de réactions de photosensibilité ou de phototoxicité devront être étroitement surveillés.
- Chez les patients présentant un bilan hépatique perturbé ou ayant des antécédents de maladie hépatique, un suivi des transaminases est recommandé.
- Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
- Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou un déficit en sucrase/isomaltase.
- Ce médicament contient 0,6 g de saccharose par ml, dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou en cas de diabète.
INTERACTIONS |
- Risque lié à l’hyperkaliémie :
- Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
- L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l’instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
- Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
- Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, elles peuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu’elles sont associées à d’autres médicaments comme ceux sus-mentionnés.
- L’administration simultanée de kétoprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique du malade :
Déconseillées :
- Autres AINS, y compris l’aspirine à doses élevées : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive). Pour l’acide acétylsalicylique, sont concernées les doses anti-inflammatoires (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) et les doses antalgiques et antipyrétiques (>= 500 mg par prise et ou < 3 g par jour).
- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
- Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium).
- Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
- Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
- Respecter un intervalle d’au moins 12 heures entre l’arrêt ou le début d’un traitement par le kétoprofène et la prise du méthotrexate.
- Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min) : risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale du pemetrexed par les AINS).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate utilisé à faibles doses (<= 20 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
- Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale) : risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale du pemetrexed par les AINS). Surveillance biologique de la fonction rénale.
- Ciclosporine, tacrolimus : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
A prendre en compte :
- Acide acétylsalicylique à doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) : augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : augmentation du risque d’hémorragie gastro-intestinale (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires (doses préventives) : augmentation du risque hémorragique.
- Deferasirox : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Bêta-bloquants (sauf esmolol) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse :
- Aspect malformatif (1er trimestre) :
- Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
- En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur 2 espèces.
- Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
- Aspect foetotoxique et néonatal (2e et 3e trimestres) :
- Il s’agit d’une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- L’administration pendant les 2e et 3e trimestres expose à :
- une atteinte fonctionnelle rénale :
- in utero pouvant s’observer dès 12 semaines d’aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d’une exposition prolongée,
- à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d’exposition tardive et prolongée (avec un risque d’hyperkaliémie sévère retardée) ;
- in utero pouvant s’observer dès 12 semaines d’aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d’une exposition prolongée,
- un risque d’atteinte cardiopulmonaire : constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale voire une mort foetale in utero. Ce risque est d’autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle ;
- un risque d’allongement du temps de saignement pour la mère et l’enfant.
- une atteinte fonctionnelle rénale :
- En conséquence :
-
- Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : l’utilisation de Toprec 1 mg/ml enfants et nourrissons sirop ne doit être envisagée que si nécessaire.
- Entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée (entre le début de la diurèse foetale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
- Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise même ponctuelle est contre-indiquée (cf Contre-Indications). Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d’exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d’élimination de la molécule.
- Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : l’utilisation de Toprec 1 mg/ml enfants et nourrissons sirop ne doit être envisagée que si nécessaire.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Au cours des essais cliniques chez le nourrisson et l’enfant, ont été rapportés les effets indésirables suivants :
-
- Effets gastro-intestinaux : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée.
- Réactions d’hypersensibilité : oedème de la face, éruption urticarienne.
- Effets gastro-intestinaux : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée.
- Effets indésirables rapportés avec le kétoprofène chez le nourrisson et l’enfant :
- Exceptionnellement, survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours de la varicelle.
- Effets indésirables rapportés avec le kétoprofène chez l’adulte :
-
- Effets gastro-intestinaux : ont été rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, diarrhée, constipation, gêne gastro-intestinale et douleurs gastriques, gastrites, stomatites et plus rarement colites. Celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.
- Réactions d’hypersensibilité :
- très rares cas d’oedème de Quincke et de choc anaphylactique ;
- dermatologiques : éruption, rash, prurit, aggravation d’urticaire chronique ;
- respiratoires : possibilité de survenue de crise d’asthme, en particulier chez les sujets allergiques à l’aspirine et aux autres AINS.
- très rares cas d’oedème de Quincke et de choc anaphylactique ;
- Troubles neuropsychiques : peuvent être observés céphalées, vertiges, somnolence, exceptionnellement convulsions et troubles de l’humeur.
- Réactions cutanées : photosensibilité, alopécie et exceptionnellement, dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson et syndrome de Lyell).
- Troubles oculaires : flou visuel.
- Troubles auditifs : acouphènes.
- Effets rénaux :
- Rétention hydrosodée, hyperkaliémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
- Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés.
- Rétention hydrosodée, hyperkaliémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
- Troubles hématologiques : thrombocytopénie, anémie due à une hémorragie chronique, rares cas de leucopénie avec possibilité d’agranulocytose.
- Troubles hépatiques : augmentation du taux des transaminases, exceptionnels cas d’hépatite.
- Troubles cardiaques : oedème, hypertension, aggravation d’insuffisance cardiaque.
- Effets gastro-intestinaux : ont été rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, diarrhée, constipation, gêne gastro-intestinale et douleurs gastriques, gastrites, stomatites et plus rarement colites. Celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.
SURDOSAGE |
- Transfert immédiat en milieu hospitalier.
- Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
- Traitement symptomatique.
PHARMACODYNAMIE |
Autre antipyrétique (code ATC : M01AE03).
Le kétoprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l’acide arylcarboxylique, du groupe des propioniques.
Il possède les propriétés suivantes :- activité antipyrétique,
- activité anti-inflammatoire,
- inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’absorption est rapide. La concentration plasmatique maximale est obtenue une demi-heure après administration chez l’enfant et le nourrisson. Elle est de 28 % inférieure à celle observée chez l’adulte.
La biotransformation du kétoprofène est principalement caractérisée par la conjugaison du kétoprofène à l’acide glucuronique.
La plus grande partie du kétoprofène est éliminée dans les urines sous forme métabolisée. La demi-vie d’élimination moyenne est de 1,9 à 2 heures. Elle est identique à celle de l’adulte.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Des études de toxicité par administration réitérée ont été réalisées chez l’animal adulte (rat, chien et singe) et chez le jeune rat. Elles mettent en évidence un effet ulcérogène et néphrotoxique attendu avec un AINS. La tolérance gastro-intestinale est bien supérieure chez le jeune rat par rapport au rat adulte (de 10 à 30 fois). Après 4 semaines de traitement, des nécroses papillaires ont été observées chez le jeune rat à de fortes doses (30 mg/kg/jour) alors qu’elles n’ont été observées chez le rat adulte qu’après 78 semaines de traitement et à des doses plus faibles (4,5 mg/kg/jour).
Aucun effet mutagène n’a été mis en évidence sur une batterie classique de tests in vitro et in vivo.
Aucun effet carcinogène n’a été observé chez le rat et la souris.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
- Après ouverture :
- Le flacon de sirop peut être conservé 8 semaines à une température inférieure à 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935157331 (1999, RCP rév 13.07.2010). |
Prix : | 2.61 euros (flacon de 150 ml). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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