logo news copy.webp
Search
Close this search box.

TRAVATAN®


travoprost

FORMES et PRÉSENTATIONS

Collyre en solution à 40 µg/ml (incolore et limpide) :  Flacon de 2,5 ml.


  • COMPOSITION

     p flacon
    Travoprost (DCI) 
    100 µg
    Excipients : huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée 40 (HCO-40), acide borique (E 284), mannitol (E 421), chlorure de sodium, propylène glycol (E 1520), hydroxyde de sodium et/ou acide chlorhydrique (ajustement du pH), eau purifiée. Conservateur : polyquaternium-1 (Polyquad).
  • Teneur en polyquaternium-1 : 10 µg/ml.

    Teneur en huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée 40 (HCO-40) : 2 mg/ml.

    Teneur en huile de propylène glycol : 7,5 mg/ml.


    INDICATIONS

    Réduction de la pression intraoculaire élevée chez les patients atteints d’hypertonie intraoculaire ou de glaucome à angle ouvert (cf Pharmacodynamie).

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    • Utilisation chez les adultes et les sujets âgés :
      La posologie est de 1 goutte de Travatan dans le cul-de-sac conjonctival de l’oeil ou des yeux atteint(s), une fois par jour. L’effet est optimal si le traitement est administré le soir.
    • Une occlusion nasolacrymale ou une fermeture douce des paupières après administration est recommandée. Ceci peut réduire l’absorption systémique des médicaments administrés par voie oculaire et conduire à une diminution des effets indésirables systémiques.
    • En cas d’utilisation de plusieurs collyres, les médicaments doivent être administrés avec au moins 5 minutes d’écart (cf Interactions).
    • Si une instillation est oubliée, le traitement doit être poursuivi avec l’instillation suivante comme prévu. La posologie ne doit pas dépasser une goutte par jour dans l’oeil ou les yeux atteint(s).
    • En cas de remplacement d’un autre traitement antiglaucomateux ophtalmique par Travatan, l’autre traitement doit être interrompu et Travatan doit être commencé le jour suivant.
    • Sujets pédiatriques :
      L’efficacité et la tolérance de Travatan chez les patients de moins de 18 ans n’ont pas été établies et son utilisation n’est pas recommandée chez ces patients jusqu’à ce que de nouvelles données soient disponibles.
    • Insuffisants hépatiques et rénaux :
      Travatan a été étudié chez les insuffisants hépatiques modérés à sévères et chez les insuffisants rénaux modérés à sévères (clairance de la créatinine jusqu’à 14 ml/min). Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez ces patients.

    Mode d’administration :

    Voie oculaire.

    Le patient doit retirer le sachet protecteur juste avant la première utilisation. Pour éviter la contamination de l’embout compte-gouttes et de la solution, il faut faire attention de ne pas toucher les paupières, les surfaces voisines ou d’autres surfaces avec l’embout compte-gouttes du flacon.


    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Travatan peut modifier progressivement la couleur des yeux en augmentant le nombre de mélanosomes (granules pigmentaires) dans les mélanocytes. Avant l’instauration du traitement, les patients doivent être informés du risque de changement permanent de la couleur de l’oeil. Un traitement unilatéral peut avoir pour conséquence une hétérochromie définitive. Les effets à long terme sur les mélanocytes et leurs conséquences ne sont actuellement pas connus. La modification de couleur de l’iris évolue lentement et peut passer inaperçue pendant des mois, voire des années. Le changement de la couleur des yeux a surtout été observé chez des patients ayant l’iris bicolore, c’est-à-dire bleu-marron, gris-marron, jaune-marron et vert-marron ; cependant, il a également été observé chez des patients ayant des yeux marron. Généralement, pour l’oeil concerné, la pigmentation brune entourant la pupille s’étend de façon concentrique vers la périphérie, et l’iris peut devenir, en partie ou en totalité, brun plus foncé. Après l’arrêt du traitement, aucune augmentation ultérieure de la pigmentation brune de l’iris n’a été observée.
  • Au cours des essais cliniques contrôlés, un assombrissement de la peau périorbitaire et/ou palpébrale associé à l’utilisation de Travatan a été rapporté chez 0,4 % des patients.
  • Travatan peut modifier progressivement les cils de l’oeil ou des yeux traité(s). Au cours des essais cliniques, ces changements, représentés par une augmentation de la longueur, de l’épaisseur, de la pigmentation et/ou du nombre de cils, ont été observés chez la moitié des patients environ. Le mécanisme de modifications des cils et ses conséquences à long terme sont actuellement inconnus.
  • Lors des études chez le singe, Travatan a entraîné une légère augmentation de la fente palpébrale. Cependant, cet effet n’a pas été observé au cours des essais cliniques et est considéré comme étant spécifique à l’espèce.
  • Il n’y a pas de données concernant l’utilisation de Travatan sur un oeil inflammatoire, dans les glaucomes néovasculaire, congénital, à angle étroit ou à angle fermé. L’expérience est encore limitée en ce qui concerne les atteintes oculaires d’origine thyroïdienne, le glaucome à angle ouvert des patients pseudophaques et les glaucomes pigmentaire ou pseudo-exfoliatif.
  • Il est recommandé d’utiliser Travatan avec précaution chez des patients aphaques, pseudophaques présentant une rupture capsulaire du cristallin ou porteurs d’implant de chambre antérieure ou chez des patients présentant des facteurs de risques connus d’oedème maculaire cystoïde.
  • Le contact cutané avec Travatan doit être évité étant donné que l’absorption transdermique a été démontrée chez le lapin.
  • Travatan contient du propylène glycol qui peut entrainer une irritation cutanée.
  • Travatan contient de l’huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée 40 qui peut entraîner des réactions cutanées.
  • Chez les patients présentant des facteurs de risques connus aux iritis/uvéites, Travatan devra être utilisé avec précaution.
  • Les prostaglandines et les analogues de prostaglandines sont des substances biologiquement actives pouvant être absorbées par la peau. Les femmes enceintes ou souhaitant le devenir devront prendre des précautions appropriées pour éviter une exposition directe au contenu du flacon. En cas de contact accidentel avec le contenu du flacon, laver immédiatement et soigneusement la zone concernée.
  • Les patients doivent être informés d’enlever leurs lentilles de contact avant instillation de Travatan et d’attendre 15 minutes après l’instillation de Travatan avant de poser des lentilles de contact.

  • INTERACTIONS

    Aucune étude d’interactions n’a été réalisée.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Femmes susceptibles d’être enceintes/contraception :

    Travatan ne doit pas être utilisé chez la femme susceptible d’être enceinte à moins qu’une contraception adéquate ne soit mise en place (cf Sécurité préclinique).


    Grossesse :

    Le travoprost a des effets pharmacologiques puissants sur la grossesse et/ou le foetus/nouveau-né. Travatan ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.


    Allaitement :

    Il n’existe pas de données concernant l’excrétion du travoprost dans le lait maternel humain. Des études chez l’animal ont démontré une excrétion du travoprost et de ses métabolites dans le lait maternel.

    L’utilisation de Travatan n’est pas recommandée pendant l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Comme avec tout collyre, une vision floue provisoire ou d’autres troubles visuels peuvent diminuer l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas de vision floue survenant lors de l’instillation, le patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Travatan (conservé avec du chlorure de benzalkonium) :
    Au cours des études cliniques incluant plus de 4400 patients, Travatan (conservé avec du chlorure de benzalkonium) a été administré, une fois par jour, en monothérapie ou en association avec du timolol 0,5 %. Aucun effet indésirable grave, ophtalmique ou systémique, lié au produit n’a été rapporté dans aucune des études cliniques. L’effet indésirable, lié à Travatan (conservé avec du chlorure de benzalkonium) en monothérapie, le plus fréquemment rapporté était une hyperémie oculaire (22,0 %) incluant hyperémie oculaire, conjonctivale ou sclérale. L’hyperémie était légère chez 83,6 % des patients. Chez la plupart des patients (98 %), l’hyperémie n’a pas entraîné d’arrêt du traitement. Dans les études cliniques de phase III d’une durée de 6 à 12 mois, l’hyperhémie a diminué avec le temps.
    Lors d’une étude clinique post-AMM à long terme d’une durée de 5 ans incluant 502 patients, Travatan a été administré une fois par jour. Aucun effet indésirable grave, ophtalmique ou systémique, lié à Travatan n’a été rapporté au cours de l’étude clinique. L’effet indésirable lié au traitement avec Travatan le plus fréquemment rapporté était une hyperpigmentation de l’iris (29,5 %) : cf Mises en garde et Précautions d’emploi. L’hyperhémie oculaire considérée comme liée à l’utilisation de Travatan a été rapportée avec une incidence de 10,0 %, et 2 % des patients rapportant une hyperhémie oculaire ont interrompu leur participation à l’étude en raison de cet effet indésirable.
    Les effets indésirables suivants ont été considérés comme liés au traitement avec Travatan (conservé avec du chlorure de benzalkonium) en monothérapie et ont été classés de la façon suivante : très fréquent (>= 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1000, <= 1/100) et rare (> 1/10 000, <= 1/1000) ou très rare (<= 1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l’ordre décroissant de gravité.
    Infections et infestations :
    • Peu fréquent : Herpes simplex, kératite herpétique.
    Affections du système immunitaire :
    • Peu fréquent : hypersensibilité, hypersensibilité médicamenteuse, allergie saisonnière.
    Affections du système nerveux :
    • Fréquent : céphalées.
    • Peu fréquent : dysgueusie, sensation vertigineuse, anomalie du champ visuel.
    Affections oculaires :
    • Très fréquent : hyperémie conjonctivale, hyperémie oculaire, hyperpigmentation de l’iris.
    • Fréquent : kératite ponctuée, inflammation de la chambre antérieure (effet Tyndall cellulaire et protéique), douleur oculaire, photophobie, sécrétions oculaires anormales, gêne oculaire, irritation oculaire, sensation anormale dans l’oeil, sensation de corps étrangers dans les yeux, baisse d’acuité visuelle, vision trouble, sécheresse oculaire, prurit oculaire, augmentation de la sécrétion lacrymale, érythème des paupières, oedème des paupières, prurit des paupières, croissance des cils, coloration des cils.
    • Peu fréquent : dégénérescence maculaire, érosion de la cornée, iridocyclite, iritis, uvéite, kératite, inflammation de la chambre antérieure, inflammation oculaire, gonflement oculaire, coloration cornéenne, photopsie, blépharite, oedème conjonctival, trouble de l’épithélium cornéen, effet de halo, pigmentation cornéenne, conjonctivite allergique, trouble conjonctival, conjonctivite, follicules conjonctivaux, hypoesthésie oculaire, meibomite, ectropion, kératoconjonctivite sèche, syndrome sec, dispersion du pigment iridien, pigmentation de la chambre antérieure, mydriase, cataracte, allergie oculaire, douleur de la paupière, coloration sombre sous les yeux, trouble des paupières, bord de la paupière croûteux, hyperémie sclérale, asthénopie.
    Affections cardiaques :
    • Peu fréquent : fréquence cardiaque irrégulière, palpitations, fréquence cardiaque diminuée.
    Affections vasculaires :
    • Peu fréquent : diminution ou augmentation de la pression artérielle, hypotension, hypertension.
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
    • Peu fréquent : dyspnée, asthme, trouble respiratoire, douleur oropharyngée, toux, dysphonie, congestion nasale, irritation de la gorge.
    Affections gastro-intestinales :
    • Peu fréquent : réactivation d’ulcère gastroduodénal, affection gastro-intestinale, constipation.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Fréquent : hyperpigmentation cutanée (périoculaire).
    • Peu fréquent : dermatite allergique, oedème périorbital, dermatite de contact, érythème, rash, modification de la couleur des cheveux, texture anormale des cheveux, hypertrichose, madarose.
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    • Peu fréquent : douleur musculosquelettique.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Peu fréquent : asthénie, malaise.
    Travatan (conservé avec du polyquaternium-1) :
    Dans 2 études cliniques réalisées pour le développement de Travatan (conservé avec du polyquater-nium-1), 201 patients ont été traités sur une période allant jusqu’à 3 mois. Aucun effet indésirable grave, ophtalmique ou systémique, lié au produit n’a été rapporté dans ces études cliniques. L’effet indésirable lié à Travatan (conservé avec du polyquaternium) le plus fréquemment rapporté était une hyperémie oculaire (18,9 %) incluant hyperémie oculaire ou conjonctivale. Un patient (0,5 %) a interrompu sa participation à l’essai pour hyperémie oculaire.
    Les effets indésirables suivants ont été considérés comme liés au traitement avec Travatan (conservé avec du polyquaternium-1) en monothérapie et ont été classés de la façon suivante : très fréquent (>= 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1000, <= 1/100) et rare (> 1/10 000, <= 1/1000) ou très rare (<= 1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l’ordre décroissant de gravité.
    Affections du système nerveux :
    • Peu fréquent : céphalées.
    Affections oculaires :
    • Très fréquent : hyperémie oculaire.
    • Fréquent : kératite ponctuée, douleur oculaire, photophobie, irritation oculaire, sensation de corps étrangers dans les yeux, sécheresse oculaire, prurit oculaire, hyperémie conjonctivale.
    • Peu fréquent : baisse d’acuité visuelle, augmentation de la sécrétion lacrymale, prurit des paupières, érythème des paupières, bord de la paupière croûteux.
    Affections gastro-intestinales :
    • Peu fréquent : bouche sèche.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Fréquent : hyperpigmentation cutanée, dyschromie cutanée.
    Après commercialisation :
    Des effets indésirables identifiés après la commercialisation et non rapportés précédemment lors des études cliniques avec Travatan en monothérapie sont les suivants :
    • Oculaire : oedème maculaire (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Systémique : bradycardie, tachycardie, asthme aggravé, vertiges, bourdonnement d’oreilles, augmentation de la PSA, croissance des cheveux anormale.

    SURDOSAGE

    Aucun cas de surdosage n’a été rapporté. Un surdosage local est peu probable et n’est vraisemblablement pas associé à une toxicité. En cas de surdosage oculaire en Travatan, un rinçage avec de l’eau tiède est possible. Le traitement d’une ingestion orale suspectée est symptomatique et de soutien.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : ophtalmologiques ; préparations antiglaucomateuses et myotiques ; analogues des prostaglandines (code ATC : S01EE04).

    Mécanisme d’action :
    Le travoprost, analogue de la prostaglandine F2alpha, est un agoniste complet hautement sélectif ayant une haute affinité pour le récepteur FP aux prostaglandines et diminue la pression intraoculaire en augmentant l’écoulement de l’humeur aqueuse par le système trabéculaire et les voies uvéosclérales. Chez l’homme, la diminution de la pression intraoculaire débute environ 2 heures après l’administration et l’effet maximal est atteint au bout de 12 heures. Après une administration unique, une baisse significative de la pression intraoculaire peut être maintenue pour des périodes excédant 24 heures.
    Lors d’un essai clinique, une réduction de la pression intraoculaire de 8 à 9 mmHg (environ 33 %) par rapport à la pression intraoculaire de base de 24 à 26 mmHg a été obtenue chez des patients qui présentaient un glaucome à angle ouvert ou une hypertension oculaire et qui avaient été traités par du Travatan (conservé avec du polyquaternium-1) à raison d’une fois par jour, le soir.
    Les données relatives à l’administration conjointe de Travatan avec du timolol 0,5 % et les données limitées de l’administration conjointe avec la brimonidine 0,2 % ont été rassemblées au cours des essais cliniques montrant un effet additif de Travatan avec ces médicaments antiglaucomateux. Aucune donnée clinique sur l’utilisation conjointe avec les autres médicaments oculaires hypotenseurs n’est disponible.
    Pharmacologie secondaire :
    Chez le lapin, le travoprost augmente significativement le flux sanguin à la tête du nerf optique dans les 7 jours suivant l’instillation oculaire (1,4 µg, une fois par jour).
    Travatan conservé avec le polyquaternium-1 a entraîné une toxicité minimale pour la surface oculaire par rapport aux collyres conservés avec du chlorure de benzalkonium, lors de l’application sur les cellules cornéennes humaines ou après administration locale oculaire chez le lapin.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Le travoprost est une prodrogue de type ester. Il est absorbé à travers la cornée où l’ester d’isopropyl devient actif après hydrolyse en acide. Des études chez le lapin ont montré que des pics de concentration, dans l’humeur aqueuse, de 20 ng/g en acide libre ont été atteints une à deux heures après instillation oculaire de Travatan. Les concentrations dans l’humeur aqueuse déclinent avec une demi-vie de 1,5 heure environ.
    Distribution :
    Suite à l’administration locale oculaire de Travatan chez des volontaires sains, une faible exposition systémique à la forme active (acide libre) a été démontrée. Des pics de concentrations plasmatiques de forme active (acide libre) de 25 pg/ml ou moins ont été observés entre 10 à 30 minutes après administration. Ainsi, les niveaux plasmatiques diminuent rapidement au-dessous de la valeur quantifiable de 10 pg/ml une heure après administration. En raison de la faible concentration plasmatique et de l’élimination rapide après administration locale, la demi-vie d’élimination de la forme active (acide libre) n’a pas pu être déterminée.
    Biotransformation :
    Le métabolisme est la principale voie d’élimination du travoprost et de sa forme active (acide libre). Les mécanismes métaboliques systémiques sont équivalents à ceux de la prostaglandine F2alpha endogène, qui sont caractérisés par la réduction de la double liaison 13-14, l’oxydation de la fonction 15-hydroxyle ainsi que la scission par oxydation ß de la partie supérieure de la chaîne.
    Élimination :
    Le travoprost sous forme d’acide libre et ses métabolites sont principalement excrétés par les reins.
    Travatan a été étudié chez les insuffisants hépatiques modérés à sévères et chez les insuffisants rénaux modérés à sévères (clairance de la créatinine jusqu’à 14 ml/min). Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez ces patients.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Chez le singe, lors des études de toxicité oculaire, l’administration de travoprost à une dose de 0,45 µg, deux fois par jour, a induit une augmentation de la fente palpébrale. Chez le singe, l’instillation de travoprost à des concentrations allant jusqu’à 0,012 % dans l’oeil droit, deux fois par jour pendant un an, n’a conduit à aucune toxicité systémique.

    Des études de toxicité de reproduction du travoprost par voie systémique ont été réalisées chez le rat, la souris et le lapin. Les résultats sont liés à l’activité agoniste du récepteur FP de l’utérus avec létalité embryonnaire précoce, perte post-implantation, foetotoxicité. Chez la rate gravide, l’administration systémique de travoprost à des doses plus de 200 fois supérieures à la dose thérapeutique pendant la période d’organogenèse a conduit à une augmentation de l’incidence des malformations. Après administration de 3H-travoprost chez des rates gravides, une faible radioactivité a été mesurée dans le liquide amniotique et dans les tissus foetaux. Les études de reproduction et de développement ont démontré un effet abortif potentiel avec un taux élevé chez le rat et la souris (respectivement de 180 pg/ml et de 30 pg/ml dans le plasma) avec une exposition 1,2 à 6 fois supérieure à l’exposition thérapeutique (jusqu’à 25 pg/ml).


    INCOMPATIBILITÉS

    Aucune connue.

    Des études spécifiques d’interactions in vitro avec Travatan et des médicaments contenant du thiomersal ont été effectuées. Aucune précipitation n’a été observée.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    Jeter 4 semaines après la première ouverture.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMMEU/1/01/199/001 ; CIP 3400935847638 (RCP rév 29.11.2010).
      
    Prix :18.79 euros (1 flacon).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Titulaire de l’AMM : Alcon Laboratories (UK) Ltd, Boundary Way, Hemel Hempstead, Herts HP2 7UD, Royaume-Uni.


    Laboratoires ALCON
    4, rue Henri-Sainte-Claire-Deville
    92563 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 47 10 47 10. Fax : 01 47 10 47 12
    Info médic et pharmacovigilance : Fax : 01 47 10 27 70

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    EVRA®

    norelgestromine, éthinylestradiol FORMES et PRÉSENTATIONS Dispositif transdermique, mince, de type matriciel, composé de trois

    Read More »

    NORLEVO® 1,5 mg

    lévonorgestrel FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé à 1,5 mg (rond, biconvexe ; code « NL 1.5 » gravé sur une

    Read More »

    MEFRAset®

    MEFRAset® Mefraset plaies chroniques : Boîte contenant le nécessaire pour 10 soins, dont

    Read More »

    ALLEVYN® HEEL

    ALLEVYN® HEEL pansement hydrocellulaire pour talons, coudes et moignons Pansement hydrocellulaire stérile préformé pour

    Read More »