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TRINIPATCH®5 mg/24 h, 10 mg/24 h, 15 mg/24 h


trinitrine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Dispositif transdermique à 5 mg/24 h (7 cm2), 10 mg/24 h (14 cm2) et à 15 mg/24 h (21 cm2) :  Boîtes de 30, sous sachets.


  • COMPOSITION


    Trinipatch 5 mg/24 h :
     p dispositif
    Trinitrine 
    22,4 mg

    Trinipatch 10 mg/24 h :
     p dispositif
    Trinitrine 
    44,8 mg

    Trinipatch 15 mg/24 h :
     p dispositif
    Trinitrine 
    67,2 mg
    Excipients (communs) : monooléate de sorbitan (Span 80), copolymère acrylique adhésif (Durotak 87-2196). Membrane de protection : film polyéthylène. Feuille de protection : film siliconé en polyester.

    INDICATIONS

    Traitement préventif de la crise d’angor.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte.
  • Posologie :

    Les dérivés nitrés s’administrent de façon discontinue sur le nycthémère en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène d’échappement thérapeutique, bien établi lorsque les dérivés nitrés sont administrés de façon continue.

    Cet intervalle libre sera choisi dans la période où le patient ne présente pas de crise.

    La durée de l’intervalle libre est d’au moins 8 heures.

    L’horaire des prises du traitement antiangineux associé (bêtabloquant et/ou antagoniste calcique) devra être choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant cet intervalle libre.

    Dans le traitement préventif de la crise d’angor, le phénomène d’échappement est bien établi. Une maîtrise des modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivés nitrés une efficacité thérapeutique reconnue. Les horaires d’application et de retrait du patch transdermique doivent figurer clairement sur l’ordonnance.

    La réponse aux dérivés nitrés varie d’un patient à l’autre et la dose efficace la plus basse doit être prescrite en début de traitement.

    Le schéma thérapeutique est le suivant :
    • Mise en place d’un dispositif par jour, en commençant par le dispositif le moins dosé, soit 5 mg/24 heures par jour.
    • Coût du traitement journalier : 0,49 euro(s).
    • En cas d’efficacité insuffisante, la posologie sera augmentée à un dispositif transdermique à 10 mg/24 heures par jour, soit 0,4 mg/heure, puis, si nécessaire, à un dispositif transdermique à 15 mg/24 heures par jour, soit 0,6 mg/heure.
    • Coût du traitement journalier : 0,53 euro(s) (10 mg/24 h) ; 0,57 euro(s) (15 mg/24 h).

    Mode d’administration :
    • Le dispositif doit être collé sur la peau en un endroit sain, sec et propre, où la pilosité est rare (paroi latérale du thorax, par exemple). Pour une bonne adhésivité, il est utile de bien appliquer le système en pressant une dizaine de secondes avec la paume de la main. Le système de double languette permet d’appliquer le dispositif sans contact des doigts avec la trinitrine.
    • Après la durée d’application prescrite, retirer et jeter le système utilisé, puis prendre soin d’appliquer le nouveau système à un autre endroit. Ne recoller un système au même endroit qu’après plusieurs jours, pour éviter les phénomènes d’irritation locale.
    • En cas de décollement spontané, il convient de remettre en place un nouveau système (à un autre endroit).

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité aux dérivés nitrés ou à l’un des autres constituants.
    • État de choc, hypotension sévère.
    • Inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 (cf Interactions, Mises en garde et Précautions d’emploi) :
      • Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire d’inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      • En cas de traitement par inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
      • De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle d’inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 (le plus souvent, dans l’heure précédant l’activité sexuelle) et si tel est le cas, de s’abstenir de tout traitement nitré.
      • D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé à un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.
    Relatives :
    • Cardiomyopathie obstructive.
    • Infarctus du myocarde de siège inférieur avec extension au ventricule droit, à la phase aiguë.
    • Hypertension intracrânienne.
    • Allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Ce médicament n’est pas un traitement curatif de la crise d’angor, il n’est pas non plus indiqué comme traitement initial de l’angor instable, ou de l’infarctus du myocarde, ni dans la phase préhospitalière, ni pendant les premiers jours d’hospitalisation.

    • En cas de survenue d’un collapsus ou d’un état de choc, retirer le dispositif (cf Contre-indications).
    • Le dispositif doit être enlevé avant d’exercer un champ magnétique sur le corps humain durant des examens tels que l’IRM ou avant de réaliser un choc électrique externe ou un traitement par diathermie.
    • En cas de survenue d’une crise d’angor pendant l’intervalle libre (de même qu’en dehors), une réévaluation de la coronaropathie s’impose et une adaptation du traitement doit être discutée (traitement médicamenteux et éventuellement par revascularisation).
    • Association de dérivés nitrés à un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 : l’association d’un dérivé nitré, quelle que soit sa nature ou son mode d’administration, à un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu (cf Contre-indications, Interactions).
    Précautions d’emploi :
    • La posologie efficace doit être atteinte progressivement en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets, à l’exception du cas où la voie transdermique est utilisée en relais d’une forme intraveineuse de dérivés nitrés.
    • Les substances vasodilatatrices, antihypertensives, les diurétiques et l’alcool, peuvent majorer l’hypotension provoquée par les dérivés nitrés, surtout chez les personnes âgées.
    • Il n’est pas logique d’associer la trinitrine avec la molsidomine ou le nicorandil dans la mesure où leur mécanisme d’action est similaire.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
    • Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil) : risque d’hypotension importante (effet synergique) pouvant aggraver l’état d’ischémie myocardique et provoquer notamment un accident coronarien aigu.

    A prendre en compte :
    • Médicaments abaissant la pression artérielle (antihypertenseurs, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques, alphabloquants à visée urologique, amifostine, baclofène, bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque) : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :
    • Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
    • En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la trinitrine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
    • En conséquence, hormis en situation aiguë, l’utilisation de la trinitrine est déconseillée pendant la grossesse.

    Allaitement :

    En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    En début de traitement, il existe un risque d’hypotension orthostatique pouvant s’accompagner de sensations vertigineuses, de lipothymies ou, exceptionnellement, de syncopes.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence, comme suit : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) ; rare (>= 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000), y compris cas isolés.
  • Troubles du système nerveux :
    • Fréquent : céphalées dose-dépendantes souvent en début de traitement, le plus souvent transitoires, pouvant nécessiter une diminution de posologie.
    • Rare : sensations vertigineuses.
    Troubles cardiaques :
    • Rare : tachycardie.
    Troubles vasculaires :
    • Rare : hypotension artérielle, parfois orthostatique, surtout rencontrée chez le sujet âgé ou lors d’association à d’autres vasodilatateurs. Ces hypotensions peuvent être associées à une tachycardie réflexe et s’accompagner de sensations vertigineuses, de lipothymies ou, exceptionnellement de syncopes, de bouffées vasomotrices.
    Troubles gastro-intestinaux :
    • Très fréquent : nausées, vomissements.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Peu fréquent : dermite de contact.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Peu fréquent : prurit, érythème, sensation de brûlure, irritation à l’endroit de l’application du dispositif.

    SURDOSAGE

    Le risque de surdosage est très faible. En cas d’application de plusieurs dispositifs, l’apparition d’effets secondaires systémiques est possible : nausées, vomissements, méthémoglobinémie. Ces manifestations peuvent être rapidement traitées par le décollement des dispositifs et une prise en charge spécialisée.

  • PHARMACODYNAMIE

    Vasodilatateur utilisé en cardiologie, dérivé nitré (C01DA02 : système cardiovasculaire).

    Les dérivés nitrés sont des donneurs de monoxyde d’azote (NO). Le NO, en stimulant la formation de GMP cyclique, conduit à une relaxation des fibres musculaires lisses vasculaires.

    Les actions principales des dérivés nitrés sont les suivantes :
    • une vasodilatation veineuse prédominante et responsable d’une diminution du retour veineux cardiaque, donc de la précharge cardiaque ;
    • une vasodilatation coronaire qui, associée à une diminution de la pression télédiastolique du ventricule gauche liée à la diminution du retour veineux, entraîne une redistribution de la perfusion coronaire vers les zones sous-endocardiques, particulièrement vulnérables à l’ischémie ;
    • une action antispastique au niveau coronaire ;
    • une vasodilatation artériolaire périphérique à forte dose, entraînant une réduction des résistances vasculaires périphériques, donc de la postcharge cardiaque.

    Ces effets contribuent au repos et à l’effort, à une diminution des besoins en oxygène du myocarde (diminution de la charge de travail cardiaque liée aux pré et postcharge) et à une augmentation des apports en oxygène (vasodilatation coronaire et redistribution), qui sont à l’origine des indications des dérivés nitrés dans l’angor.

    Par ailleurs, la diminution du retour veineux cardiaque, qui s’accompagne d’une diminution des pressions capillaires pulmonaires, associée à la diminution de la postcharge en cas de fortes doses de dérivés nitrés, sont à l’origine des indications de certains dérivés dans l’insuffisance cardiaque gauche ou globale.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le dispositif transdermique permet une libération continue et contrôlée de trinitrine à partir d’une matrice adhésive contenant le principe actif.

    Après application du dispositif sur la peau, la trinitrine pénètre directement dans la circulation sous forme active (pas d’effet de premier passage dans le foie).

    Trinipatch 5 mg/24 heures libère une dose moyenne de 5 mg de trinitrine par 24 heures, soit 0,2 mg par heure.

    Trinipatch 10 mg/24 heures libère une dose moyenne de 10 mg de trinitrine par 24 heures, soit 0,4 mg par heure.

    Trinipatch 15 mg/24 heures libère une dose moyenne de 15 mg de trinitrine par 24 heures, soit 0,6 mg par heure.

    Les concentrations plasmatiques obtenues sont constantes entre 2 et 24 heures après l’application.

    Dès le retrait du dispositif, les taux plasmatiques de trinitrine diminuent rapidement pour devenir négligeables après 1 heure.

    Les principaux métabolites consistent en des dérivés dinitrés (1,3 et 1,2) et mononitrés ; ils sont éliminés partiellement sous forme de dérivés glycuronoconjugués.

    L’élimination est essentiellement urinaire.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les études de génotoxicité, de carcinogenèse, de fertilité et d’embryofoetotoxicité réalisées chez l’animal ne montrent aucun risque particulier chez l’homme.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400933807245 (1994, RCP rév 08.12.2009) 30 disp 5 mg/24 h.
    3400933807306 (1994, RCP rév 08.12.2009) 30 disp 10 mg/24 h.
    3400934767081 (1998, RCP rév 08.12.2009) 30 disp 15 mg/24 h.
      
    Prix :14.68 euros (30 dispositifs à 5 mg/24 h).
    15.93 euros (30 dispositifs à 10 mg/24 h).
    17.19 euros (30 dispositifs à 15 mg/24 h).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Exploitant : Codepharma.

    Titulaire de l’AMM :


    Laboratoires LAVIPHARM
    27, rue de Marignan. 75008 Paris
    Tél : 01 53 64 64 00

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