FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ml | |
Iopromide (DCI) | 623,4 mg |
Teneur en iode :
- par ml : 300 mg,
- par flacon de 20 ml : 6 g,
- par flacon de 50 ml : 15 g,
- par flacon de 100 ml : 30 g,
- par flacon de 150 ml : 45 g,
- par flacon de 200 ml : 60 g,
- par seringue préremplie de 125 ml : 37,5 g.
Viscosité à 20 °C : 8,7 cP.
Viscosité à 37 °C : 4,6 cP.
Osmolalité à 37 °C : 607 ± 7 mOsm/kg H20.
pH (seringue préremplie) : 6,5 à 8.
INDICATIONS |
- Angiographie par voie artérielle.
- Artériographie des membres inférieurs.
- Artériographie cérébrale.
- Cavernographie.
- Arthrographie.
- Tomodensitométrie.
- Artériographie numérisée de la crosse aortique.
- Angiocardiographie infantile.
- Hystérosalpingographie.
- Opacification de l’appareil digestif.
- Phlébographie des membres inférieurs.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Ultravist 300 en flacon :
-
- En angiographie numérisée :
- Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d’examen. La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 ml/kg en injection itérative, sans dépasser 100 ml par injection.
-
- Artériographie :
-
- Extrémités supérieures : 8 à 12 ml.
- Extrémités inférieures : 20 à 30 ml.
- Extrémités supérieures : 8 à 12 ml.
-
- Artériographie cérébrale :
- 1 à 2 ml/kg.
-
- Angiographie de la crosse aortique :
- 50 à 80 ml.
-
- Angiographie sélective :
- 6 à 15 ml.
-
- Aortographie abdominale :
- 40 à 60 ml.
-
- Phlébographie :
-
- Extrémités supérieures : 15 à 30 ml.
- Extrémités inférieures : 30 à 60 ml.
- Extrémités supérieures : 15 à 30 ml.
- La vitesse d’injection est fonction du type d’examen.
- Pour éviter tout risque d’incompatibilité, aucune autre médication ne doit être injectée dans la même seringue.
- Un flacon est destiné à un seul patient.
- Ultravist 300 en seringue préremplie pour injecteur automatique :
-
Volume moyen par injection [ml]
(sans dépasser 100 ml par injection)Volume total maximal par patient [ml/kg]
(en injection itérative)Artériographie par voie intra-artérielle : Membres supérieurs 8-12 4-5 Membres inférieurs 20-30 4-5 Crosse aortique 50-80 4-5 Aorte abdominale 40-60 4-5 Angiographie sélective d’une artère 6-15 4-5 Artériographie par voie intra-artérielle : Artères cérébrales 1-2 4-5 Phlébographie : Veine du membre supérieur 15-30 4-5 Veine du membre inférieur 30-60 4-5 - La posologie et la vitesse d’injection sont fonction du type d’examen.
- Pour éviter tout risque d’incompatibilité, aucune autre médication ne doit être injectée dans la même seringue préremplie pour injecteur automatique.
- Une seringue préremplie pour injecteur automatique est destinée à un seul patient.
-
- Instructions d’utilisation de la seringue préremplie pour injecteur automatique :
- L’administration de produit de contraste doit être réalisée par du personnel qualifié disposant d’un équipement et de procédures adaptés.
- Toutes les injections de produit de contraste doivent être réalisées en utilisant une technique stérile.
- Le produit de contraste doit être administré au moyen d’un injecteur en respectant les instructions du fabricant.
CONTRE-INDICATIONS |
- Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l’injection de Ultravist (cf Effets indésirables).
- Thyréotoxicose manifeste.
- Hystérosalpingographie en cas de grossesse.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés :
- Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.
- Le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s’agit de spécialités administrées localement pour l’opacification de cavités corporelles :
- L’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
- L’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre en cas d’altération de la muqueuse, l’absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.
- Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.
- L’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
- Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effets indésirables, s’opposent :
- Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales.
- Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l’état normal.
- Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales.
- Mises en garde :
- Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
- Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
- Toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.
- Action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.
- Allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie).
- Réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
- Toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.
- Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d’un autre produit de contraste iodé, et sont donc considérés comme sujets à risque.
-
- Produits de contraste iodés et thyroïde (cf ci-dessous : Dysthyroïdie) :
- Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique. En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation de l’iodurie.
- Précautions d’emploi :
-
- Intolérance au produit de contraste iodé :
- Avant l’examen :
- Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
- Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
- Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.
- Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer :
- Une surveillance médicale.
- Le maintien d’une voie d’abord veineuse.
- Une surveillance médicale.
- Après l’examen :
- Après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
- Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) : cf Effets indésirables.
- Après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
-
- Insuffisance rénale :
- Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :
- Identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins de 1 an, sujets âgés athéromateux.
- Hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.
- Éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l’ifosfamide.
- Respecter un intervalle d’au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale.
- Prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie.
- Fonction rénale normale : l’administration de metformine est arrêtée dès l’administration du produit de contraste pour une période d’au moins 48 heures ou jusqu’au retour d’une fonction rénale normale.
- Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée.
- En urgence : si l’examen s’impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d’acidose lactique.
- Identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins de 1 an, sujets âgés athéromateux.
- Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse.
-
- Insuffisance hépatique :
- Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une une insuffisance hépatique s’ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
-
- Asthme :
- L’équilibration de l’asthme est recommandée avant injection d’un produit de contraste iodé.
- Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison du risque accru de survenue d’un bronchospasme.
-
- Dysthyroïdie :
- A la suite de l’injection d’un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hypothyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.
-
- Maladies cardiovasculaires sévères :
- En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle pulmonaire ou de valvulopathie, les risques d’oedème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration du produit de contraste iodé.
-
- Troubles du système nerveux central :
- Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
- En raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un oedème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).
- En cas d’utilisation par voie intra artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d’autres substances.
- En raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un oedème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).
-
- Phéochromocytome :
- Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l’examen.
-
- Myasthénie :
- L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
-
- Majoration des effets secondaires :
- Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration de produit de contraste iodé peuvent être majorées par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation.
- Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable :
- Spécialité injectable par voie intra-utérine :
- Contre indication :
Grossesse dans l’hystérosalpingographie. - Précautions d’emploi :
Par l’interrogatoire et par des mesures appropriées, rechercher systématiquement chez la femme en âge de procréer l’éventualité d’une grossesse. L’exposition aux rayons X des voies génitales féminines doit faire l’objet d’une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque. - En cas d’inflammation ou d’infection pelvienne aiguë, l’hystérosalpingographie ne peut être réalisée, qu’après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
- Contre indication :
INTERACTIONS |
- Metformine : chez le diabétique (cf Mises en garde et Précautions d’emploi : Insuffisance rénale).
- Radiopharmaceutiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) : les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d’une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131.
- Lorsqu’une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique sécrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l’effectuer avant l’injection de produit de contraste iodé.
- Bêtabloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine : ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l’injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.
- Diurétiques : en raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.
- Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l’examen.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
- Embryotoxicité :
- Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
- Foetotoxicité :
- La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie foetale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée.
- Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
- Mutagénicité et fertilité :
- Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n’ont pas montré d’effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement foetal et post-natal.
Allaitement :
Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d’effets indésirables.
Pour le nourrisson, il est préférable de suspendre l’allaitement maternel pendant 24 heures après l’administration du produit de contraste iodé.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité :
- Les réactions d’hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu’au décès regroupent l’un ou plusieurs des effets suivants :
-
- Cutanéomuqueux :
-
- Immédiates : fréquemment prurit, érythème, urticaire localisé ou étendu ; rarement oedème de Quincke.
- Retardées : rarement eczéma, exanthème maculopapuleux, érythème polymorphe et, exceptionnellement, syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell.
- Immédiates : fréquemment prurit, érythème, urticaire localisé ou étendu ; rarement oedème de Quincke.
-
- Respiratoires :
-
- Fréquemment crise d’éternuements, toux, sensation de gorge serrée ; rarement dyspnée, bronchospasme, oedème laryngé, arrêt respiratoire.
- Fréquemment crise d’éternuements, toux, sensation de gorge serrée ; rarement dyspnée, bronchospasme, oedème laryngé, arrêt respiratoire.
-
- Cardiovasculaires :
-
- Rarement hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêt cardiaque.
- Rarement hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêt cardiaque.
-
- Autres manifestations :
-
- Fréquemment nausées, vomissements ; rarement douleurs abdominales.
- Fréquemment nausées, vomissements ; rarement douleurs abdominales.
- Autres effets indésirables :
-
- Cardiovasculaires :
-
- Rarement malaise vagal, trouble du rythme, angor, infarctus du myocarde, plus fréquent en cas d’injection intracoronaire.
- Rarement collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenir d’emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestations cardiovasculaires décrites ci-dessus.
- Rarement malaise vagal, trouble du rythme, angor, infarctus du myocarde, plus fréquent en cas d’injection intracoronaire.
-
- Neurosensoriels :
- Administration systémique :
- Fréquemment sensation de chaleur, céphalées.
- Examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à une concentration élevée dans le sang artériel cérébral : rarement agitation, état confusionnel, hallucinations, amnésie, troubles du langage, troubles visuels (photophobie, cécité transitoires), troubles auditifs, tremblement, paresthésies, parésie/paralysie, convulsions, somnolence, coma.
- Fréquemment sensation de chaleur, céphalées.
-
- Digestifs :
-
- Fréquemment nausées ; peu fréquemment vomissements et troubles transitoires du goût ; rarement : hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l’examen, hypersalivation.
- Fréquemment nausées ; peu fréquemment vomissements et troubles transitoires du goût ; rarement : hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l’examen, hypersalivation.
-
- Respiratoires :
-
- Rarement oedème du poumon.
- Rarement oedème du poumon.
-
- Rénaux (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) :
-
- Une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée mais l’insuffisance rénale aiguë anurique est rare.
- Une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée mais l’insuffisance rénale aiguë anurique est rare.
-
- Thyroïdiens (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
-
- Effets locaux :
-
- Fréquemment douleur et oedème locaux bénins et transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté. En cas d’extravasation, une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées.
- Rarement thrombophlébite.
- Fréquemment douleur et oedème locaux bénins et transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté. En cas d’extravasation, une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : produit de contraste (code ATC : V08AB05).
Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Injecté par voie vasculaire, l’iopromide se répartit dans le système vasculaire et l’espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l’équilibre hémodynamique.
Il est éliminé par voie rénale (filtration glomérulaire sans résorption, ni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. La faible osmolalité des solutions, en réduisant la dilution osmotique et la diurèse osmotique, permet une bonne visualisation du système vasculaire et de l’appareil urinaire.
En cas d’insuffisance rénale, une élimination rénale hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
- Toxicité systémique :
- Les études de toxicité systémique par administration quotidienne IV n’ont pas mis en évidence d’effets pouvant s’opposer à l’administration à des fin diagnostiques d’Ultravist à l’homme.
- Potentiel génotoxique, tumorigénicité :
- Les études de génotoxicité menées sur des bactéries et des levures n’ont pas mis en évidence de mutations ponctuelles. Si l’on considère les études conduites avec des produits de structure proche de celles des produits de contraste, il est peu probable qu’Ultravist induise des mutations chromosomiques.
- Compte tenu de l’absence d’effet génotoxique, de l’absence de transformation métabolique, de l’absence de toxicité sur les tissus à prolifération rapide et de l’administration unique du produit, le risque d’effet tumorigène chez l’homme est très improbable.
- Tolérance locale, sensibilisation :
- Les études de tolérance après administration paraveineuse, intramusculaire, intrapéritonéale, par cathétérisation aortique ainsi que par voie intraveineuse n’indiquent pas de risque d’effets indésirables locaux tant au niveau des vaisseaux sanguins qu’au niveau des tissus paraveineux chez l’homme.
- Les études de sensibilisation par contact se sont révélées négatives.
INCOMPATIBILITÉS |
En l’absence d’études d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Flacon :
- Durée de conservation : 4 ans
- Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
- Seringue préremplie :
- Durée de conservation : 3 ans.
- A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Ultravist est une solution prête à l’emploi limpide, incolore à jaune pâle en flacon monodose ou en seringue préremplie pour injecteur automatique.
La solution ne doit pas être utilisée en cas de coloration importante, de présence de particules ou de mauvais état du flacon ou de la seringue préremplie pour injecteur automatique.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933090289 (1988 rév 05.04.2007) 1 fl 20 ml. |
3400955955702 (1988 rév 05.04.2007) 10 fl 20 ml. | |
3400933090340 (1988 rév 05.04.2007) 1 fl 50 ml. | |
3400955955870 (1988 rév 05.04.2007) 10 fl 50 ml. | |
3400933090401 (1988 rév 05.04.2007) 1 fl 100 ml. | |
3400955955931 (1988 rév 05.04.2007) 10 fl 100 ml. | |
3400937603782 (2001 rév 05.04.2007) 1 fl 150 ml. | |
3400956385171 (2001 rév 05.04.2007) 10 fl 150 ml. | |
3400933090579 (1988 rév 05.04.2007) 1 fl 200 ml. | |
3400955921233 (1988 rév 05.04.2007) 10 fl 200 ml. | |
3400939862897 (2009) 1 ser 125 ml. |
Prix : | 9.21 euros (1 flacon de 20 ml). |
22.21 euros (1 flacon de 50 ml). | |
38.98 euros (1 flacon de 100 ml). | |
55.86 euros (1 flacon de 150 ml). | |
72.79 euros (1 flacon de 200 ml). | |
47.42 euros (1 seringue de 125 ml). | |
Remb Séc soc à 65 %. | |
Collect (sauf flacon de 150 ml). | |
Modèles hospitaliers : Collect. |
BAYER SANTÉ
Parc Eurasanté
220, av de la Recherche. 59373 Loos cdx
Standard : Tél : 03 28 16 34 00
Pharmacovigilance :
Tél (n° vert) : 08 00 87 54 54
Site web : http://www.bayerscheringpharma.fr
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