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UNACIM® injectable IM et IV

sulbactam, ampicilline

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre pour usage parentéral (IM, IV) à 0,5 g/1 g :  Boîte de 1 flacon.


  • COMPOSITION

     p flacon
    Sulbactam (DCI) sel de sodium exprimé en sulbactam 
    500 mg
    Ampicilline (DCI) sel de sodium exprimé en ampicilline 
    1 g

    Teneur en sodium : 115 mg ou 5 mmol.


    INDICATIONS

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du sulbactam/ampicilline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles. Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles, notamment dans leurs localisations : respiratoires, ORL, rénales et urogénitales (y compris les gonococcies), digestives et biliaires, gynécologiques, cutanées et sous-cutanées, ostéo-articulaires ; à l’exclusion des méningites.
  • Prophylaxie des infections à germes sensibles en chirurgie abdominale et gynécologique.
  • Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Le rapport sulbactam/ampicilline étant pour toutes les présentations injectables de 1/2, la posologie est exprimée par convention en ampicilline.

    Adulte :
    Sujet aux fonctions rénales normales :
    • Posologie usuelle :
      Voie IM : habituellement Unacim 1 g, 2 fois par jour.
      Voie IV : Unacim 1 g ou 2 g suivant le degré de l’infection, 2 à 4 fois par jour.
    • Infections sévères voie IV : la dose d’ampicilline peut être augmentée jusqu’à 12 g/jour, sans dépasser la dose maximale de sulbactam de 4 g/jour.
    • Prophylaxie en chirurgie, voie IV : 1 g à 2 g d’Unacim au début de l’intervention. Cette même dose peut être réadministrée toutes les 6/8 heures pendant 24 heures.
    Sujet insuffisant rénal :
    Posologie à ne pas dépasser :
    • clairance de la créatinine comprise entre 10 et 30 ml/min : dose initiale 1 g, puis 500 mg toutes les 12 heures ;
    • clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min : dose initiale 1 g, puis 250 mg toutes les 12 heures.
    Apport sodique : 115 mg (5 mmol) de sodium.

    Mode d’administration :
    Conditions de mise en solution :
    Pour l’administration intramusculaire, on utilisera de l’eau pour préparations injectables ou une solution de lidocaïne à 0,5 %. Pour l’administration intraveineuse directe, on utilisera de l’eau pour préparations injectables ou du soluté isotonique de chlorure de sodium.
    Le volume de diluant et la concentration obtenue sont indiqués dans le tableau ci-dessous :
    DosageVolume de diluantConcentration obtenue en ampicilline
    Unacim 500 mg/1 g3,2 ml250 mg/ml
    La concentration en sulbactam est de moitié.
    Pour l’administration en perfusion, on ajoute aux solutions ci-dessus une quantité nécessaire de diluant afin d’obtenir un volume final de 50 ml, ainsi qu’il est indiqué dans le tableau ci-dessous :
    DosageVolume de diluantConcentration obtenue en ampicilline
    Unacim 500 mg/1 g50 ml20 mg/ml
    La concentration en sulbactam est de moitié.
    Stabilité des solutions pour administration parentérale :
    Le sulbactam est compatible avec la plupart des solvants pour injection intraveineuse mais l’ampicilline et le sulbactam/ampicilline sont moins stables dans les solutions glucosées ou contenant des hydrates de carbone. Le sulbactam/ampicilline ne sera pas mélangé au sang ou succédanés du sang ni aux hydrolysats de protéines.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Allergie aux antibiotiques du groupe des pénicillines.
    • Infections par les virus du groupe herpès, notamment mononucléose infectieuse.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
    • Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les pénicillines A. Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.
    • Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
    Précautions d’emploi :
    • Tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.
    • Chez l’insuffisant rénal, pour des clairances de la créatinine inférieures à 30 ml/min, adapter la posologie.
    • Association avec l’allopurinol (risque accru d’accidents cutanés).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Allopurinol : risque de phénomènes cutanés.
    Examens paracliniques :

    A de très fortes concentrations, l’ampicilline tend à diminuer les résultats des dosages de la glycémie, à interférer dans les déterminations du taux de protides totaux du sérum par réaction colorée, à donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique.

    De plus, on a observé de fausses positivations du test de Coombs.

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets néfastes pour le foetus. Toutefois, l’innocuité du produit au cours de la grossesse n’a pas été établie.


    Allaitement :

    En raison du passage de l’ampicilline dans le lait maternel, l’éventualité d’une suspension de l’allaitement devra être envisagée.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Manifestations digestives : nausée, vomissement, candidose, diarrhée, selles molles, dyspepsie et douleurs abdominales. Ces symptômes ont été particulièrement fréquents (80 % des cas) chez les enfants atteints de mucoviscidose.
  • Manifestations allergiques, notamment urticaire, éosinophilie, oedème de Quincke, gêne respiratoire, exceptionnellement choc anaphylactique.
    Éruptions cutanées maculopapuleuses d’origine allergique ou non.
  • D’autres manifestations ont été rapportées plus rarement : élévation modérée et transitoire des transaminases ASAT et ALAT, néphrite interstitielle aiguë, anémie, leucopénie, thrombopénie réversibles, quelques cas de colite pseudomembraneuse après administration d’ampicilline.

  • PHARMACODYNAMIE

    L’ampicilline est un antibiotique de la famille des bêtalactamines, du groupe A des pénicillines.

    Le sulbactam est un inhibiteur des pénicillinases : il inhibe rapidement et irréversiblement la plupart des pénicillinases produites par des bactéries Gram + et Gram -.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 16 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Enterococcus faecalis, Erysipelothrix rhusiopathiae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, streptococcus, Streptococcus pneumoniae (30 – 70 %).
    • Aérobies à Gram – : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, Citrobacter koseri, eikenella, Escherichia coli (20 – 40 %), Haemophilus influenzae, Haemophilus para-influenzae, klebsiella (0 – 30 %), Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Pasteurella multocida, Proteus mirabilis (10 – 30 %), salmonella (0 – 40 %), shigella (0 – 30 %), Streptobacillus moniliformis, Vibrio cholerae.
    • Anaérobies : actinomyces, Bacteroides fragilis, clostridium, fusobacterium, peptostreptococcus, porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes.
    • Autres : bartonella, borrelia, leptospira, treponema.
    Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
    • Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-R*.
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter, alcaligenes, campylobacter sp, Citrobacter freundii, enterobacter, klebsiella, legionella, Morganella morganii, Proteus rettgeri, Proteus vulgaris, providencia, pseudomonas sp, serratia, Yersinia enterocolitica.
    • Autres : chlamydia, coxiella, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia.
    *  La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

  • PHARMACOCINÉTIQUE

    Chacun des composants du produit, le sulbactam et l’ampicilline, montre des caractéristiques pharmacocinétiques très voisines : concentrations maximales après injection parentérale, volumes de distribution, clairances d’élimination essentiellement rénales, demi-vies d’élimination et biodisponibilités.

    Biodisponibilité :
    Par voie intramusculaire, la biodisponibilité absolue du sulbactam est totale, comparable à celle de l’ampicilline. La biodisponibilité absolue de chacun des constituants est voisine de 100 %, que les produits soient administrés séparément ou en association.
    Distribution et diffusion :
    Le volume apparent de distribution est identique (23 l) pour l’ampicilline et le sulbactam. La fixation aux protéines sériques est de 38 % pour le sulbactam et de 28 % pour l’ampicilline.
    Après administration intraveineuse : de 0,5 g de sulbactam, on obtient un pic sérique de 30 mg/l ; de 1 g d’ampicilline, le pic sérique est de 58 mg/l.
    Après administration intramusculaire : de 0,5 g de sulbactam, on obtient un pic sérique de 13 mg/l ; de 1 g d’ampicilline, le pic sérique est de 18 mg/l.
    Le sulbactam et l’ampicilline diffusent rapidement dans les tissus sous-cutanés et le liquide péritonéal. La pénétration au niveau du LCR est faible, sauf quand les méninges sont enflammées (20 % des concentrations plasmatiques du sulbactam, 25 à 35 % des concentrations plasmatiques de l’ampicilline).
    Le sulbactam et l’ampicilline traversent la barrière placentaire.
    Biotransformation :
    L’ampicilline et le sulbactam ne sont pratiquement pas métabolisés dans l’organisme.
    Excrétion :
    Le sulbactam et l’ampicilline sont excrétés presque totalement dans les urines sous forme active (75 à 85 % de la dose pour le sulbactam, 80 à 85 % pour l’ampicilline). La demi-vie d’élimination de chaque produit est d’environ 1 heure. Un ralentissement de l’élimination ampicilline/sulbactam est observé en cas d’insuffisance rénale. La demi-vie d’élimination de chaque substance augmente de 1 à 20 heures lorsque la clairance de la créatinine diminue de 40 à 5 ml par minute.
    On observe également un ralentissement de l’excrétion en relation avec la réduction de la fonction rénale du nouveau-né :
    • T ½ sulbactam : 7,9 heures (extrêmes 3-21 heures).
    • T ½ ampicilline : 9,4 heures (extrêmes 2-21 heures).

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    36 mois.

    Tenir à l’abri de la chaleur.

    Après reconstitution :
    • Les solutions pour l’utilisation intramusculaire ne doivent pas être conservées plus de 1 heure.
    • Lors de l’utilisation en perfusion, la solution reste stable à 25 °C 8 heures en solution isotonique de chlorure de sodium et 2 heures dans les solutions glucosées à 5 %. A 4 °C, la stabilité en milieu glucosé est de 4 heures.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932953615 (1987 rév 13.07.2001).
    Collect.


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
    Info médic : Tél : 01 58 07 34 40

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