FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Poudre : | p flacon | |
Virus vivants atténués de : | ||
– rougeole (souche Schwarz) | 1000 DICC 50* | |
– oreillons (souche RIT 4385, dérivée de la souche Jeryl Lynn) | 5000 DICC 50* | |
– rubéole (souche Wistar RA 27/3) | 1000 DICC 50* |
Solvant : eau ppi.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Nourrisson :
- La vaccination complète comprend 2 doses de vaccin à au moins 1 mois d’intervalle, la première dose étant recommandée à l’âge de 12 mois, la deuxième dose, si possible, avant l’âge de 24 mois.
- Nourrisson entrant en collectivité avant 12 mois :
- Il est recommandé d’administrer à l’âge de 9 mois le vaccin contre la rougeole-rubéole-oreillons, la deuxième dose étant recommandée entre 12 et 15 mois.
- Enfant âgé de plus de 2 ans, adolescent et adulte :
- Il convient de se référer aux recommandations officielles
Coût de l’injection : 15,10 euro(s).
Mode d’administration :
Injecter par voie sous-cutanée.
CONTRE-INDICATIONS |
- Infection fébrile sévère. Dans ce cas, comme pour toute vaccination, reporter l’injection du vaccin.
- Allergie connue à la néomycine ou à tout constituant du vaccin. Un antécédent de dermatite de contact à la néomycine n’est pas une contre-indication.
- Déficits immunitaires congénitaux ou acquis touchant l’immunité cellulaire.
- Cas particulier des enfants nés de mère VIH séropositive :
Le passage obligatoire des anticorps maternels de type IgG à travers le placenta rend ininterprétable la sérologie de l’enfant jusqu’à 9-10 mois environ (la persistance des anticorps maternels a été détectée jusqu’à 14 mois). - En France, il est donc nécessaire d’attendre la séronégativation de l’enfant, déterminée par immunotransfert (Western Blot) avec l’apport éventuel de techniques de détection du génome viral, avant de pouvoir affirmer que l’enfant n’est pas infecté.
-
- Si l’enfant n’est pas infecté, le calendrier vaccinal peut être normalement appliqué (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Si l’enfant est infecté, l’avis d’une équipe pédiatrique spécialisée sera nécessaire.
- Si l’enfant n’est pas infecté, le calendrier vaccinal peut être normalement appliqué (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
INTERACTIONS |
Si un test tuberculinique doit être fait, il est préférable de l’effectuer avant ou en même temps que la vaccination, car le vaccin vivant contre la rougeole (et peut-être le vaccin contre les oreillons) pourrait entraîner une dépression temporaire de la sensibilité tuberculinique de la peau. Cette dépression de la sensibilité cutanée peut durer 4 à 6 semaines et le test à la tuberculine ne devra pas être fait pendant cette période post-vaccinale, afin d’éviter les résultats faussement négatifs.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
Vaccin contre la rougeole et les oreillons : en clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce vaccin lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
Vaccin contre la rubéole : en clinique, à ce jour, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées au vaccin antirubéoleux n’a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique (en particulier, pas de syndrome rubéoleux congénital) malgré le passage transplacentaire possible de la souche vaccinale.
En conséquence, l’utilisation de cette association vaccinale est déconseillée pendant la grossesse. Une vaccination réalisée par mégarde au cours d’une grossesse méconnue ne justifie pas d’en conseiller l’interruption.
Allaitement :
II y a peu de données sur l’utilisation de cette association chez la femme qui allaite.
En cas d’allaitement, il est préférable d’éviter la vaccination par cette association. En situation d’épidémie, il est préférable d’utiliser le vaccin monovalent correspondant.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Les fréquences reportées sont les suivantes :
- Très fréquent (>= 10 %) ; fréquent (>= 1 % et < 10 %) ; peu fréquent (>= 0,1 % et < 1 %) ; rare (>= 0,01 % et < 0,1 %) ; très rare (< 0,01 %).
- Réactions au site d’injection :
- Très fréquent : érythème.
- Fréquent : douleur, oedème.
- Très fréquent : érythème.
- Réactions générales :
- Rare : fièvre, réactions allergiques incluant des réactions anaphylactiques.
- Rare : fièvre, réactions allergiques incluant des réactions anaphylactiques.
- Affections du système nerveux :
- Rare : convulsions fébriles.
- Rare : convulsions fébriles.
- Affections endocriniennes :
- Rare : parotidite.
- Rare : parotidite.
- Affections gastro-intestinales :
- Rare : diarrhée, vomissements, nausées.
- Rare : diarrhée, vomissements, nausées.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
- Rare : éruptions cutanées.
- Très rare : purpura.
- Rare : éruptions cutanées.
- Affections du système immunitaire :
- Rare : adénopathies.
- Rare : adénopathies.
- Affections musculosquelettiques et systémiques :
- Rare : manifestations articulaires.
- Rare : manifestations articulaires.
- Affections hématologiques et du système lymphatique :
- Très rare : thrombopénie, purpura thrombopénique.
- Très rare : thrombopénie, purpura thrombopénique.
- Durant la surveillance post-commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportés en association temporelle avec la vaccination par Priorix.
- Affections du système nerveux :
- Très rare : méningite.
- Très rare : méningite.
- Affections des organes de reproduction et du sein :
- Très rare : orchite ou orchi-épididymite.
- Très rare : orchite ou orchi-épididymite.
PHARMACODYNAMIE |
Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (J : anti-infectieux).
98 %, 96,1 % et 99,3 % des sujets préalablement séronégatifs ont présenté des titres protecteurs en anticorps dirigés respectivement contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Un an après la vaccination, tous les sujets vaccinés avaient des anticorps anti-rougeole et anti-rubéole. 88,4 % avaient des anticorps anti-oreillons.
INCOMPATIBILITÉS |
Priorix ne doit pas être mélangé avec d’autres vaccins dans la même seringue.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C). Ne pas congeler.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- Le solvant et le vaccin reconstitué doivent être inspectés visuellement avant l’injection, afin de détecter la présence de toute particule étrangère inhabituelle et/ou toute variation de l’aspect physique.
- Le vaccin doit être reconstitué par injection de la totalité du solvant contenu dans la seringue dans le flacon contenant la poudre. Agiter jusqu’à dissolution complète.
- En raison de variations mineures de pH, le vaccin reconstitué peut changer de couleur, de pêche claire à rose fuchsia, sans détérioration de l’activité vaccinale.
- Après reconstitution, injecter le vaccin dès que possible et dans un délai inférieur à 8 heures.
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935137340 (1999 rév 30.06.2008). |
Prix : | 15.10 euros (1 flacon + 1 seringue). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
Prise en charge à 100 % par l’assurance maladie pour les enfants de 1 à 17 ans révolus. |
Laboratoire GlaxoSmithKline
100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
Tél : 01 39 17 80 00
Info médic :
Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16
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