gélule à libération prolongée
par 1 gélule
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venlafaxine chlorhydrate | 84,86 mg |
Soit venlafaxine | 75 mg |
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– Episodes dépressifs majeurs.
- – Traitement à court terme du trouble Anxiété sociale/Phobie sociale
- Épisodes dépressifs majeurs :
Pour le traitement de la dépression, la dose efficace est généralement comprise entre 75 mg et 225 mg. Le traitement sera débuté à la posologie de 75 mg par jour en une prise. L’effet du traitement deviendra manifeste au bout de 2 à 4 semaines de traitement aux posologies habituelles recommandées. En cas de réponse clinique non satisfaisante, la posologie peut être augmentée à 150 mg, puis à nouveau à 225 mg. Les patients non répondeurs peuvent tirer bénéfice de posologies plus élevées jusqu’à 375 mg, bien que l’expérience soit encore limitée avec les fortes posologies. Dans tous les cas, l’utilisation de fortes doses nécessite une surveillance rapprochée.- L’augmentation des doses se fera à des intervalles d’environ 2 semaines ou plus, en respectant un intervalle minimum d’au moins 4 jours entre chaque augmentation. En l’absence de réponse au bout de 2-4 semaines de traitement, il est inutile de poursuivre le traitement.
- Il est généralement admis que les épisodes dépressifs majeurs aigus requièrent un traitement médicamenteux continu pendant au moins 4 à 6 mois. Chez certains patients, un traitement plus long peut être nécessaire (voir Propriétés pharmacodynamiques). Le médecin traitant doit périodiquement réévaluer la nécessité de poursuivre le traitement.
- Traitement à court terme du trouble Anxiété sociale/ Phobie sociale :
La posologie recommandée pour le traitement du trouble Anxiété sociale est de 75 mg/ jour. Chez les patients ne présentant pas une réponse satisfaisante sous 75 mg/jour, une augmentation de la posologie par paliers de 75 mg est possible, en respectant un intervalle d’au moins 4 jours entre chaque augmentation, jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. L’efficacité de la venlafaxine dans le traitement du Trouble Anxiété sociale a été démontrée par quatre études de 12 semaines, contrôlées versus placebo. Son efficacité à long terme n’est pas établie.- Patients avec insuffisance rénale ou hépatique :
En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, les posologies de venlafaxine seront réduites. Chez ces patients, il peut être préférable de débuter le traitement avec des formes de venlafaxine à libération immédiate.- La dose totale sera diminuée de 25 à 50 % chez les patients insuffisants rénaux avec un taux de filtration glomérulaire compris entre 10 et 70 ml/min.
- Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ou nécessitant une hémodialyse, la dose sera diminuée de moitié.
- Aucune donnée n’est disponible pour l’insuffisance hépatique modérée à sévère, mais la prudence est conseillée et une réduction de dose de plus de 50% devra être envisagée.
- Le rapport bénéfice/risque du traitement devra être soupesé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère.
- Patients âgés :
Chez les patients âgés, le traitement doit être débuté à la plus faible dose recommandée. Lors des adaptations posologiques individuelles, une extrême prudence est de mise en cas d’augmentation de dose (voir Mises en garde et précautions d’emploi).- Enfants et adolescents :
La venlafaxine en gélules à libération prolongée ne doit pas être utilisée pour le traitement des enfants et des adolescents de moins de 18 ans (voir Mises en garde et précautions d’emploi).- Symptômes de sevrage observés à l’arrêt de la venlafaxine
L’arrêt brutal du traitement doit être évité. En cas d’arrêt du traitement par la venlafaxine, la dose doit être progressivement réduite, sur une durée d’au moins une à deux semaines, afin de minimiser le risque de réactions de sevrage (voir Mises en garde et précautions d’emploi et Effets indésirables).- Si des doses importantes ont été utilisées pendant plus de 6 semaines, une diminution progressive sur une période de 2 semaines est recommandée.
- S’il apparaît des symptômes intolérables après une diminution de dose ou après l’interruption du traitement, un retour à la dose précédemment prescrite peut être envisagé. Par la suite, le médecin pourra reprendre la diminution de la dose, mais à un rythme plus progressif. La durée nécessaire pour l’arrêter peut varier en fonction de la dose, de la durée du traitement et de facteurs individuels.Mode d’administration
Il est recommandé de prendre la gélule pendant un repas. Chaque gélule doit être avalée entière avec une boisson. La gélule ne doit pas être ni divisée, ni écrasée, ni mâchée, ni dissoute dans de l’eau. La venlafaxine est à prendre une fois par jour, de préférence à heure fixe, le matin ou le soir.- Les patients traités par des formes de venlafaxine à libération immédiate peuvent passer à VENLAFAXINE MYLAN LP, gélule à libération prolongée à la dose équivalente la plus proche (en mg par jour). Une adaptation posologique individuelle peut, néanmoins, être nécessaire.
- L’augmentation des doses se fera à des intervalles d’environ 2 semaines ou plus, en respectant un intervalle minimum d’au moins 4 jours entre chaque augmentation. En l’absence de réponse au bout de 2-4 semaines de traitement, il est inutile de poursuivre le traitement.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Sujet de moins de 18 ans
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
La venlafaxine est déconseillé pour le traitement des enfants et adolescents de moins de 18 ans. Dans les essais cliniques, des comportements suicidaires (tentative de suicide et idées suicidaires) et une hostilité (essentiellement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus souvent observés chez les enfants et adolescents traités par des antidépresseurs que chez ceux recevant un placebo. Si, compte tenu de la situation clinique, le médecin opte néanmoins pour le traitement, il doit étroitement surveiller le patient à la recherche de la survenue de symptômes suicidaires. En outre, il n’existe pas de données concernant la sécurité d’emploi à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental. - Sujet âgé
Les patients âgés sont souvent particulièrement sensibles aux antidépresseurs. Il faut être particulièrement prudent lors de l’augmentation de la dose (voir Posologie et mode d’administration). - Risque suicidaire
Suicides/ idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. - L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
- Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la venlafaxine en gélule à libération prolongée est prescrite peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
- Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue de tels symptomes et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
- Le risque de suicide doit être pris en compte chez tous les patients dépressifs. De ce fait, la quantité de gélule délivrée aux patients doit être limitée, pour réduire le risque de surdosage.
- Comportement agressif, antécédent
Comme avec les autres médicaments antidépresseurs, un comportement agressif est possible pendant le traitement par la venlafaxine, pendant la réduction de la dose et à la fin du traitement. La venlafaxine doit donc être utilisée avec prudence chez les patients qui présentent des antécédents de comportement agressif. - Risque de comportement agressif
Comme avec les autres médicaments antidépresseurs, un comportement agressif est possible pendant le traitement par la venlafaxine, pendant la réduction de la dose et à la fin du traitement. La venlafaxine doit donc être utilisée avec prudence chez les patients qui présentent des antécédents de comportement agressif. - Risque d’akathisie
L’utilisation de la venlafaxine a été associée à la survenue d’une akathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme désagréable ou pénible et par le besoin de bouger souvent, accompagné d’une incapacité à rester assis ou debout tranquillement. Cet effet survient le plus souvent au cours des premières semaines du traitement. Chez les patients qui développent ces symptômes, une augmentation de la dose peut être préjudiciable et il peut être nécessaire de reconsidérer l’utilisation de la venlafaxine. - Hypertension intra-oculaire
Une mydriase a été signalée sous traitement par la venlafaxine ; une surveillance étroite est donc de rigueur chez les patients dont la pression intraoculaire est élevée. - Un dosage minutieux ainsi qu’une surveillance régulière, stricte du patient sont requises en cas d’augmentation de la pression intraoculaire (là aussi le risque d’incidents est faible avec la venlafaxine car son effet anti-cholinergique est peu marqué).
- Accès maniaque
Une manie/hypomanie est susceptible de survenir chez un petit nombre de patients présentant des troubles de l’humeur, en cas de traitement par antidépresseur, y compris la venlafaxine. - Pendant les études menées avant la commercialisation, une manie ou une hypomanie est survenue chez 0,2% des patients traités par la venlafaxine en raison d’une anxiété sociale. Comme les autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de manie.
- Lors du traitement d’une phase dépressive d’une psychose maniaco-dépressive, un virage maniaque est possible.
- Epilepsie
Les convulsions sont très rares. Comme avec les autres antidépresseurs, une administration prudente – accompagnée d’une surveillance régulière et stricte du patient – est indispensable chez les patients présentant une épilepsie. La survenue de convulsions impose l’arrêt du traitement. - Pathologie cérébrale sévère
Les convulsions sont très rares. Comme avec les autres antidépresseurs, une administration prudente – accompagnée d’une surveillance régulière et stricte du patient – est indispensable chez les patients présentant un syndrome cérébral organique. La survenue de convulsions impose l’arrêt du traitement. - Risque de syndrome malin des neuroleptiques
Comme les ISRS, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui reçoivent déjà des antipsychotiques, étant donné que des symptômes évocateurs de syndrome malin des neuroleptiques ont été signalés avec cette association. - Insuffisance hépatique
Un contrôle de la fonction hépatique est de mise avant l’instauration du traitement. Chez des patients présentant une cirrhose du foie, une réduction de la clairance de la venlafaxine et de son métabolite actif a été observée, avec un allongement de leur demi-vie d’élimination. - Il peut être nécessaire de réduire la dose et la fréquence des prises. Comme avec tous les autres
antidépresseurs, la prudence est de mise avec la venlafaxine chez ces patients. - Insuffisance rénale
Un contrôle de la fonction rénale est de mise avant l’instauration du traitement. Chez des patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère, une réduction de la clairance de la venlafaxine et de son métabolite actif a été observée, avec un allongement de leur demi-vie d’élimination. - Il peut être nécessaire de réduire la dose et la fréquence des prises. Comme avec tous les autres
antidépresseurs, la prudence est de mise avec la venlafaxine chez ces patients. - Diabète
Chez les diabétiques, le traitement par des ISRS/IRSN peut perturber l’équilibre glycémique. Il peut s’avérer nécessaire d’ajuster la dose d’insuline et/ou d’antidiabétiques oraux. - Risque d’hyponatrémie
Il existe un unique rapport concernant des cas d’hyponatrémie survenus avec des antidépresseurs (y compris des ISRS) ; ces hyponatrémies étaient secondaires à un syndrome transitoire de SIHAD (sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique). Ce phénomène a généralement été observé chez des patients âgés,
des patients recevant des diurétiques ou des patients présentant une déplétion volumique d’autre origine. Par conséquent, la prudence et une étroite surveillance sera maintenue pendant le traitement. - Dans le cadre des études réalisées après commercialisation, ont été relevées quelques rares déclarations spontanées de syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique chez des patients âgés traités par la venlafaxine. Bien que ces événements soient survenus sous traitement par la venlafaxine, aucun lien de causalité n’a été formellement établi. De rares cas d’hyponatrémie ont été signalés pendant un traitement par la venlafaxine, le plus souvent chez des patients âgés ; cette anomalie s’est corrigée après l’arrêt du traitement par la venlafaxine. Il faut être prudent lors de l’emploi de la venlafaxine chez les patients âgés, en particulier si ces derniers prennent des diurétiques ou s’ils présentent une déplétion volumique d’autre origine.
- Hypertrophie bénigne de la prostate
Un dosage minutieux ainsi qu’une surveillance régulière, stricte du patient sont requises en cas de troubles mictionnels (par ex. hypertrophie de la prostate, bien que de tels problèmes soient peu vraisemblables car l’effet anti-cholinergique de la venlafaxine est faible). - Hypotension artérielle
Un dosage minutieux ainsi qu’une surveillance régulière, stricte du patient sont requises en cas d’hypotension. - Hypertension artérielle
Un dosage minutieux ainsi qu’une surveillance régulière, stricte du patient sont requises en cas d’hypertension artérielle. - Cardiopathie
Un dosage minutieux ainsi qu’une surveillance régulière, stricte du patient sont requises en cas de troubles cardiaques, tels que troubles de la conduction, angor et antécédents récents d’infarctus du myocarde. Dans ces cas, il faut prendre les précautions habituelles et adapter soigneusement la dose des médicaments concomitants. - Surveillance de la pression artérielle pendant le traitement
Une augmentation dose-dépendante de la pression artérielle a été souvent rapportée dans les essais cliniques, en particulier pour des doses quotidiennes dépassant 200 mg. Une augmentation prolongée de la pression artérielle peut avoir des conséquences préjudiciables. Il est donc recommandé de contrôler la pression artérielle chez les patients traités par la venlafaxine. En cas d’augmentation persistante de la pression artérielle (hypertension sévère et non contrôlée) sous traitement par la venlafaxine, une diminution de dose ou un arrêt de traitement devront être envisagés. - Une augmentation de la fréquence cardiaque est possible, en particulier à forte dose. La prudence s’impose chez les patients présentant d’autres troubles susceptibles de s’aggraver sous l’effet d’une augmentation de la fréquence cardiaque.
- Des modifications significatives du contrôle de la pression artérielle (hyper- et hypotension) et des anomalies de conduction cardiaque ont été observées, notamment chez les patients âgés et une relation possible entre venlafaxine et ischémie myocardique aiguë a été rapportée. L’utilisation de la venlafaxine doit se faire avec prudence chez les patients présentant une ischémie myocardique aiguë, une atteinte vasculaire cérébrale aiguë ou d’autres maladies cardiaques connues susceptibles d’augmenter le risque de troubles du rythme ventriculaires.
- Dans les essais cliniques, des modifications significatives des intervalles PR, QRS ou QTc ont été rarement rapportées chez des patients traités par la venlafaxine.
- Risque d’hypercholestérolémie
Chez des patients traités par venlafaxine pendant au moins 3 mois au cours d’essais cliniques à long terme contrôlés versus placebo, des cas d’augmentation cliniquement significative de la cholestérolémie sont survenus. En cas de traitement prolongé, il faut donc surveiller les taux sériques de cholestérol. - Lors de l’apparition d’une hypercholestérolémie, le clinicien devra déterminer s’il convient de traiter cette anomalie ou de changer d’antidépresseur.
- Risque d’accident hémorragique
Le risque de saignement cutané et muqueux peut être accru sous traitement par la venlafaxine. Comme avec les autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients exposés à un risque élevé d’hémorragie de ce type. - Risque de syndrome de sevrage
Des symptômes de sevrage sont fréquents lors de l’arrêt du traitement, surtout en cas d’arrêt brutal (voir Effets indésirables). - Le risque de symptômes de sevrage dépend de plusieurs facteurs, en particulier la durée du traitement, la dose et le degré de diminution de la dose.
- Réactions les plus fréquemment rapportées : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (notamment paresthésies), troubles du sommeil (notamment insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhées, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels.
- En général, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée, mais chez certains patients ils peuvent être d’intensité sévère.
- Ils surviennent généralement pendant les premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais peuvent, très rarement, survenir en cas d’oubli accidentel d’une prise.
- Ces symptômes sont généralement spontanément résolutifs et disparaissent habituellement en l’espace de 2 semaines ; cependant, chez certains patients ils peuvent persister (2-3 mois ou plus). Il est donc recommandé de réduire progressivement la dose de venlafaxine lors de l’arrêt du traitement, sur une période de plusieurs semaines ou mois en fonction des besoins du patient (voir Posologie et mode d’administration).
- Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
Chez des volontaires sains, le profil pharmacocinétique de la venlafaxine, de l’ODV (O-déméthylvenlafaxine) et de l’éthanol n’est pas modifié lors de l’administration d’éthanol (0,5 g/kg, une fois par jour). Il est établi que la venlafaxine n’accentue pas les perturbations mentales et les anomalies motrices induites par l’éthanol. - Néanmoins, comme pour tous les médicaments actifs sur le SNC, il faut conseiller aux patients de ne pas boire d’alcool pendant le traitement par la venlafaxine.
- Interaction alimentaire : alcool
Chez des volontaires sains, le profil pharmacocinétique de la venlafaxine, de l’ODV (O-déméthylvenlafaxine) et de l’éthanol n’est pas modifié lors de l’administration d’éthanol (0,5 g/kg, une fois par jour). Il est établi que la venlafaxine n’accentue pas les perturbations mentales et les anomalies motrices induites par l’éthanol. - Néanmoins, comme pour tous les médicaments actifs sur le SNC, il faut conseiller aux patients de ne pas boire d’alcool pendant le traitement par la venlafaxine.
- Administrer chaque jour à la même heure
- Administrer entier
- Administrer pendant le repas
- Patient en hémodialyse
Chez les patients hémodialysés, la posologie devra être réduite de 50 %. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il est souhaitable d’adapter la posologie au cas par cas. - Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (GFR < 30 ml/min), la posologie devra être réduite de 50 %. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il est souhaitable d’adapter la posologie au cas par cas. - Glaucome à angle fermé
Une mydriase peut survenir au cours d’un traitement par la venlafaxine. Il est recommandé de surveiller étroitement les patients présentant un risque de glaucome aigu (glaucome à angle fermé). - Respecter l’indication officielle
La venlafaxine n’est pas indiquée pour perdre du poids, seule ou en association avec d’autres produits.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Il n’existe pas de données informatives concernant l’utilisation de la venlafaxine chez la femme enceinte.
- L’expérience limitée acquise à ce jour ne suggère aucune augmentation du risque d’anomalies congénitales ou de tout autre effet indésirable sur la grossesse ou sur l’enfant à naître.
- De fortes concentrations de venlafaxine ont été détectées dans le liquide amniotique.
- Les expérimentations animales ont montré une toxicité sur la reproduction (voir Données de sécurité pré-cliniques). Le risque potentiel en clinique n’est pas connu.
- Si la mère a pris de la venlafaxine de façon chronique jusqu’à l’accouchement, des symptômes de sevrage sont possibles chez le nouveau-né. La venlafaxine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse à moins d’une nécessité absolue.
- L’expérience limitée acquise à ce jour ne suggère aucune augmentation du risque d’anomalies congénitales ou de tout autre effet indésirable sur la grossesse ou sur l’enfant à naître.
Allaitement :
- La venlafaxine et son métabolite actif sont excrétés dans le lait. Les conséquences potentielles pour le nourrisson sont inconnues. Une décision devra donc intervenir, sur la poursuite ou l’interruption de l’allaitement ou sur la poursuite ou l’interruption du traitement par la venlafaxine, en tenant compte des bénéfices de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par la venlafaxine pour la mère.
- La venlafaxine a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
- Tous les médicaments psycho-actifs peuvent perturber le jugement, la pensée ou les capacités motrices. Les patients devront donc être mis en garde contre l’utilisation de machines dangereuses – notamment des véhicules à moteur – avant de s’être assurés de l’absence de tels événements indésirables provoqués par le traitement.
- Effets secondaires généraux
- Ecchymose (Peu fréquent)
- Hémorragie cutanéomuqueuse (Peu fréquent)
- Allongement du temps de saignement (Rare)
- Thrombopénie (Rare)
- Atteinte hématologique (Très rare)
- Agranulocytose (Très rare)
- Anémie aplastique (Très rare)
- Neutropénie (Très rare)
- Pancytopénie (Très rare)
- Photosensibilisation (Peu fréquent)
- Réaction anaphylactique (Très rare)
- Hyperprolactinémie (Très rare)
- Hypercholestérolémie (Fréquent)
- Posologie elevee, Traitement prolonge.
- Posologie elevee, Traitement prolonge.
- Poids (diminution) (Peu fréquent)
- Hyponatrémie (Peu fréquent)
- Poids (augmentation) (Peu fréquent)
- Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH) (Rare)
- Trouble onirique (Fréquent)
- Insomnie (Fréquent)
- Nervosité (Fréquent)
- Sédation (Fréquent)
- Agitation (Peu fréquent)
- Indifférence (Peu fréquent)
- Hallucination (Peu fréquent)
- Accès maniaque (Rare)
- Idée suicidaire (Rare)
- Akathisie (Rare)
- Délire (Très rare)
- Somnolence (Fréquent)
- Sensation de vertige (Fréquent)
- Céphalée (Fréquent)
- Hypertonie musculaire (Fréquent)
- Paresthésie
- Tremblement (Fréquent)
- Myoclonie (Peu fréquent)
- Convulsions (Rare)
- Syndrome malin des neuroleptiques (Rare)
- Syndrome sérotoninergique (Rare)
- Syndrome extrapyramidal (Très rare)
- Dyskinésie tardive (Très rare)
- Trouble de l’accommodation (Fréquent)
- Mydriase (Fréquent)
- Vision (modification) (Fréquent)
- Glaucome aigu (crise de) (Très rare)
- Acouphène (Peu fréquent)
- Arythmie (Peu fréquent)
- Tachycardie (Peu fréquent)
- QRS (allongement) (Très rare)
- Allongement de l’espace QT (Très rare)
- Fibrillation ventriculaire (Très rare)
- Tachycardie ventriculaire (Très rare)
- Insuffisance cardiaque (Très rare)
- Hypertension artérielle (Fréquent)
- Bouffée vasomotrice (Fréquent)
- Hypotension artérielle (Peu fréquent)
- Hypotension orthostatique (Peu fréquent)
- Syncope (Peu fréquent)
- Hémorragie cérébrale (Rare)
- Hémorragie gastro-intestinale (Rare)
- Baillement (Fréquent)
- Pneumopathie à éosinophiles (Très rare)
- Anorexie (Fréquent)
- Constipation (Fréquent)
- Nausée (Fréquent)
- Vomissement
- Hyposialie (Fréquent)
- Dysgueusie (Peu fréquent)
- Bruxisme (Peu fréquent)
- Diarrhée (Peu fréquent)
- Pancréatite (Très rare)
- Bilan hépatique (anomalie) (Peu fréquent)
- Hépatite (Rare)
- Hypersudation (Fréquent)
- Eruption cutanée
- Alopécie
- Erythème polymorphe (Exceptionnel)
- Syndrome de Stevens-Johnson (Très rare)
- Prurit (Très rare)
- Urticaire (Très rare)
- Rhabdomyolyse (Très rare)
- Dysurie
- Miction impérieuse (Fréquent)
- Rétention urinaire
- Trouble de l’éjaculation (Fréquent)
- Anorgasmie (Fréquent)
- Impuissance (Fréquent)
- Libido (diminution) (Fréquent)
- Ménorragie (Peu fréquent)
- Asthénie (Fréquent)
- Fatigue (Fréquent)
- Douleur thoracique
- Dépression cardiovasculaire
- Pneumopathie interstitielle
- Douleur lombaire
- Syndrome pseudogrippal
- Pharyngite
- Rhinite
- Sinusite
- Syndrome de sevrage
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Classement ATC :
N06AX16 / VENLAFAXINE
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Classement Vidal :
Antidépresseur : inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (Venlafaxine)
Liste I
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CIP : 3884258 (VENLAFAXINE MYLAN LP 75 mg gél LP : Plq/30).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Mylan
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
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- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
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