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VOLTARENDOLO®

diclofénac

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé enrobé à 12,5 mg : Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Diclofénac (DCI) potassique 
    12,5 mg
    Excipients : silice colloïdale anhydre, lactose monohydraté, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique (type A), povidone, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, hypromellose, dioxyde de titane (E 171), acide stéarique.

  • INDICATIONS

    Traitement symptomatique des affections douloureuses d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Réservé à l’adulte (plus de 15 ans).
  • Posologie :

    1 comprimé, à renouveler si besoin au bout de 4 à 6 heures.

    En cas de douleurs ou de fièvre plus intenses, 2 comprimés par prise, à renouveler si besoin au bout de 4 à 6 heures.

    Dans tous les cas, ne pas dépasser 6 comprimés par jour.


    Mode d’administration :

    Les comprimés sont à avaler entiers avec un verre d’eau.


    CONTRE-INDICATIONS

    • A partir du 6e mois de la grossesse (cf Grossesse/Allaitement).
    • Antécédents d’allergie ou d’asthme déclenchés par la prise de diclofénac ou de substances d’activité proche telles qu’autres AINS, aspirine.
    • Hypersensibilité à l’un des excipients.
    • Ulcère gastroduodénal en évolution.
    • Insuffisance hépatocellulaire sévère.
    • Insuffisance rénale sévère.
    • Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    En l’absence d’études spécifiques dans cette indication, ce médicament est réservé à l’adulte (plus de 15 ans).
  • Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme notamment chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
  • Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant.
  • En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
  • Le diclofénac sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, colite ulcéreuse, maladie de Crohn), une atteinte de la fonction hépatique, des antécédents de perturbations hématologiques ou des troubles de la coagulation.
  • En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie et particulièrement chez les sujets âgés. En cas d’insuffisance cardiaque sévère, une aggravation de l’état du malade peut survenir.
  • Comme avec la plupart des AINS, on peut observer une augmentation du taux d’une ou plusieurs enzymes hépatiques. Interrompre le traitement lors d’anomalies persistantes ou d’aggravation de la fonction hépatique, lors de signes cliniques d’hépatopathie ou d’autres manifestations (éosinophilie, éruption cutanée…).
  • Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
  • Le diclofénac, comme tout autre AINS, peut masquer les signes de progression d’une infection.
  • En raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être administré en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou d’un déficit en lactase.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Risque lié à l’hyperkaliémie :

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime. La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs coassociés.

    Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments sus-cités.


    Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire :

    Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost.

    L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l’héparine, aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit faire l’objet d’une surveillance régulière, clinique et biologique.


    L’administration simultanée de diclofénac avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique du malade :
    Déconseillées :
    • Autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
    • Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
    • Héparines (voie parentérale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
    • Lithium (décrit avec le diclofénac, le kétoprofène, l’indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam) : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale de lithium). Si nécessaire, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
    • Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur pour les IEC et les inhibiteurs de l’angiotensine II. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    A prendre en compte :
    • Autres antiagrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et abciximab, iloprost) : augmentation du risque hémorragique.
    • Autres hyperkaliémiants (sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, inhibiteurs de l’angiotensine II, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, héparines [de bas poids moléculaires ou non fractionnées], ciclosporine et tacrolimus, triméthoprime) : risque d’hyperkaliémie.
    • Bêta-bloquants (par extrapolation à partir de l’indométacine) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
    • Ciclosporine : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
    • Dispositif intra-utérin : risque controversé de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.

    Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
    • le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios,
    • la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.

    En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.

    En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.


    Allaitement :

    Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges, de somnolence et de troubles de la vue.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Effets gastro-intestinaux :
    • Peu fréquents : en début de traitement, nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, douleurs épigastriques, dyspepsie, anorexie, éructations.
    • Rares : ulcère gastroduodénal, perforation ou hémorragie digestive. Celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
    • Cas isolés : affections abdominales basses telles que colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse. Ont été signalés des pancréatites, des cas de constipation.
    Effets cutanés :
    • Cas isolés : chutes de cheveux, réactions de photosensibilisation.
    • Très rares : survenue de dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) et érythrodermie.
    Réactions d’hypersensibilité :
    • Dermatologiques : éruption cutanée, urticaire, eczéma.
    • Respiratoires : bronchospasme, pneumopathie d’hypersensibilité.
    • Autres : cas isolés de vascularite y compris purpura allergique, d’hypotension.
    • Générales : très rares réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes notamment chez les sujets présentant une allergie à l’aspirine.
    Effets sur le système nerveux central :
    • Peu fréquents : céphalées, étourdissements ou vertiges.
    • Rarement : somnolence.
    • Cas isolés : convulsions, méningite aseptique. Ont été rapportés des troubles de type insomnie, irritabilité, asthénie, tremblements.
    • Cas isolés de troubles sensoriels : paresthésies, troubles visuels (flou visuel, diplopie), bourdonnements d’oreilles.
    Effets sur le rein :
    • Rares oedèmes périphériques.
    • Cas isolés : insuffisance rénale aiguë, anomalies urinaires (hématurie, protéinurie), néphrites interstitielles, syndrome néphrotique, nécrose papillaire, hyperkaliémie par hyporéninisme.
    Effets sur le foie :
    • Peu fréquents : augmentation des transaminases sériques.
    • Rare : hépatite avec ou sans ictère.
    • Cas isolés : hépatites fulminantes.
    Effets sur le sang :
    • Très rarement : leucopénie, agranulocytose, thrombopénie avec ou sans purpura, aplasie médullaire, anémie hémolytique.

    SURDOSAGE

    Symptômes :
    • céphalées, agitation motrice, secousses musculaires, irritabilité accrue, ataxie, vertiges ;
    • convulsions surtout chez l’enfant en bas âge ;
    • douleurs épigastriques, nausées, vomissements, hématémèse, diarrhée, ulcère gastroduodénal ;
    • troubles de la fonction hépatique ;
    • oligurie.
    Conduite à tenir :
    Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
    Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    Traitement symptomatique : accélération d’élimination, dialyse en cas d’intoxication grave s’accompagnant d’insuffisance rénale, diazépam ou phénobarbital en cas de convulsions.

    PHARMACODYNAMIE

    Autre analgésique et antipyrétique (N : système nerveux central).

    Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l’acide phénylacétique du groupe des acides aryl carboxyliques.

    Il possède les propriétés suivantes :
    • activité antalgique,
    • activité antipyrétique,
    • activité anti-inflammatoire,
    • inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    Les études cliniques ont montré une efficacité antalgique notamment en cas de douleurs dentaires, de dysménorrhées, de céphalées et de lombalgie aiguë et une efficacité antipyrétique.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Le diclofénac est rapidement et totalement absorbé. La biodisponibilité par voie orale est de l’ordre de 50 % en raison de l’effet de premier passage hépatique.
    Après l’administration de 2 comprimés de 12,5 mg de diclofénac potassique, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 35 minutes environ et se situent autour de 0,72 mg/l (2,15 µmol/l).
    Les doses répétées ne conduisent à aucune accumulation de diclofénac dans le plasma.
    Interaction avec la nourriture : L’absorption est retardée de 40 minutes et diminuée quand le diclofénac est absorbé au cours d’un repas.
    Distribution :
    Le diclofénac est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99 %), principalement à l’albumine.
    Le volume apparent de distribution est faible, de l’ordre de 0,12 à 0,17 l/kg.
    Le diclofénac diffuse dans le liquide synovial où les concentrations maximales sont mesurées 2 à 4 heures après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d’élimination du liquide synovial est de 3 à 6 heures.
    Le diclofénac passe en faible quantité dans le lait maternel.
    Métabolisme :
    Le diclofénac est métabolisé rapidement et pratiquement totalement, essentiellement au niveau du foie.
    Les principales voies de métabolisation sont l’hydroxylation et la glycuroconjugaison.
    Excrétion :
    L’excrétion est à la fois urinaire et fécale.
    Moins de 1 % du principe actif est éliminé inchangé dans les urines. Environ 60 % de la quantité administrée est éliminée sous forme de métabolites dans les urines, le reste est éliminé dans les fèces.
    La demi-vie d’élimination plasmatique du diclofénac inchangé se situe autour de 1 à 2 heures.
    La clairance plasmatique totale est d’environ 263 ml/minute.
    La cinétique du diclofénac potassique est linéaire dans l’intervalle de doses de 12,5 à 50 mg.
    Variations physiopathologiques :
    Aux doses thérapeutiques, les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par l’âge, l’insuffisance rénale ou l’insuffisance hépatique.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les études précliniques n’ont pas montré d’effet mutagène, cancérigène, ni tératogène pour le diclofénac. Elles ont mis en évidence un effet ulcérogène attendu avec un AINS.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400935941121 (2001 rév 26.11.2007).
      
    Prix :2.51 euros (30 comprimés).

    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Novartis Santé Familiale SAS
    14, bd Richelieu. BP 440
    92845 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 55 47 80 00

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