FORMES et PR\u00c9SENTATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nG\u00e9lule \u00e0 5\u00a0mg (bleu clair transparent), \u00e0 10\u00a0mg (rouge transparent), \u00e0 20\u00a0mg (bleu fonc\u00e9 transparent), \u00e0 30\u00a0mg (vert transparent)\u00a0: \u00a0Bo\u00eetes de 14, sous plaquettes thermoform\u00e9es.

\n \n \n \n \n \n \n \n

COMPOSITION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> p\u00a0g\u00e9lule<\/td> \n<\/tr> \n Morphine sulfate\u00a0 \n<\/td> 5\u00a0mg<\/td> \n<\/tr> \n ou<\/td> 10\u00a0mg<\/td> \n<\/tr> \n ou<\/td> 20\u00a0mg<\/td> \n<\/tr> \n ou<\/td> 30\u00a0mg<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \nExcipients (communs) : \n\t\t\t\tmicrogranules neutres (saccharose, amidon de ma\u00efs), hypromellose, talc. Enveloppe de la g\u00e9lule\u00a0: g\u00e9latine\u00a0; indigotine E\u00a0132 (g\u00e9l 5\u00a0mg et 30\u00a0mg)\u00a0; azorubine E\u00a0122 (g\u00e9l 10\u00a0mg et 20\u00a0mg)\u00a0; bleu patent\u00e9 V E\u00a0131 (g\u00e9l 20\u00a0mg)\u00a0; jaune de quinol\u00e9ine E\u00a0104 (g\u00e9l 30\u00a0mg). Calibrage\u00a0: n\u00b0\u00a04 (g\u00e9l 5\u00a0mg, 10\u00a0mg et 20\u00a0mg), n\u00b0\u00a02 (g\u00e9l 30\u00a0mg).<\/li> \n \n \n \n \n \n \n INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Douleurs intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, en particulier douleurs d’origine canc\u00e9reuse.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>R\u00e9serv\u00e9 \u00e0 l’adulte et \u00e0 l’enfant de plus de 6\u00a0mois.<\/li> La forme orale \u00e0 lib\u00e9ration imm\u00e9diate de morphine est principalement adapt\u00e9e \u00e0 des situations cliniques particuli\u00e8res\u00a0: urgences, \u00e9quilibration rapide de douleurs tr\u00e8s intenses, douleurs instables, troubles m\u00e9taboliques (insuffisance r\u00e9nale), sujet \u00e2g\u00e9.<\/li> \nPosologie\u00a0:<\/b> \n \n \n \n \nPosologie initiale\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n \n \n \nAdulte\u00a0: \n<\/dt> \n En r\u00e8gle g\u00e9n\u00e9rale, la dose journali\u00e8re de d\u00e9part est de 10\u00a0mg toutes les 4\u00a0heures, soit 60\u00a0mg par jour.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nPatients fragiles\u00a0: \n<\/dt> \n Toutes les posologies sont r\u00e9duites de moiti\u00e9 et\/ou espac\u00e9es de 6 \u00e0 8\u00a0heures (patient tr\u00e8s \u00e2g\u00e9, insuffisance r\u00e9nale ou h\u00e9patique, hypoprotid\u00e9mie…).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nSujet tr\u00e8s \u00e2g\u00e9\u00a0: \n<\/dt> \n Il convient de d\u00e9buter le traitement avec une posologie de l’ordre de 2,5 \u00e0 5\u00a0mg de morphine orale LI (lib\u00e9ration imm\u00e9diate) 4 \u00e0 6\u00a0fois par jour, soit 10 \u00e0 30\u00a0mg par jour.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nEnfant\u00a0: \n<\/dt> \n La dose journali\u00e8re de d\u00e9part est de 1\u00a0mg\/kg\/jour.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nInsuffisant r\u00e9nal\u00a0: \n<\/dt> \n Les doses seront \u00e9galement r\u00e9duites par rapport \u00e0 un sujet \u00e0 fonction r\u00e9nale normale et ajust\u00e9es selon les besoins du patient.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n Si le traitement morphinique n\u00e9cessite d’\u00eatre poursuivi plusieurs semaines, la prescription de morphine LI peut \u00eatre relay\u00e9e par de la morphine LP (lib\u00e9ration prolong\u00e9e) \u00e0 dose journali\u00e8re \u00e9quivalente.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nAdaptation posologique\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n \n \n \nFr\u00e9quence de l’\u00e9valuation\u00a0: \n<\/dt> \n Il ne faut pas s’attarder sur une posologie qui s’av\u00e8re inefficace. Le patient doit donc \u00eatre vu de mani\u00e8re rapproch\u00e9e, principalement \u00e0 l’instauration du traitement, tant que la douleur n’est pas contr\u00f4l\u00e9e.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nAdaptation posologique\u00a0: \n<\/dt> \n Si la douleur n’est pas contr\u00f4l\u00e9e, la dose unitaire de morphine LI peut \u00eatre augment\u00e9e de 25 \u00e0 50\u00a0% selon l’\u00e2ge et l’\u00e9tat physiologique du patient.<\/dd> \n En cas d’insuffisance de soulagement, le malade peut avoir recours \u00e0 une interdose toutes les heures sans d\u00e9passer 4\u00a0prises successives en quatre heures.<\/dd> \n Si le patient utilise r\u00e9guli\u00e8rement plus de 3 ou 4\u00a0interdoses r\u00e9parties dans la journ\u00e9e, ces doses suppl\u00e9mentaires doivent \u00eatre int\u00e9gr\u00e9es dans la posologie totale quotidienne de morphine LI sans attendre plus de 48\u00a0heures.<\/dd> \n Dans ces processus d’ajustement des doses, il n’y a pas de limite sup\u00e9rieure tant que les effets ind\u00e9sirables peuvent \u00eatre contr\u00f4l\u00e9s.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nCorrespondance entre les diff\u00e9rentes voies d’administration\u00a0: \n<\/dt> \n La posologie varie selon la voie d’administration.<\/dd> \n Par rapport \u00e0 la voie orale, la posologie par voie intraveineuse doit \u00eatre divis\u00e9e par 3 et la posologie par voie sous-cutan\u00e9e doit \u00eatre divis\u00e9e par\u00a02.<\/dd> \n Le passage d’une voie d’administration \u00e0 une autre doit tenir compte de ces coefficients afin de maintenir la m\u00eame quantit\u00e9 de morphine biodisponible.<\/dd> \n En cas de relais d’une forme orale \u00e0 lib\u00e9ration imm\u00e9diate \u00e0 une forme orale \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e, la posologie quotidienne sera inchang\u00e9e.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \nMode d’administration :<\/b> \n \n Voie orale.<\/p> \n \n Avec les formes \u00e0 lib\u00e9ration imm\u00e9diate, la dose journali\u00e8re totale est g\u00e9n\u00e9ralement r\u00e9partie en 6\u00a0prises, le plus souvent \u00e9quivalentes, \u00e0 4\u00a0heures d’intervalle.<\/li> \n<\/li> \n On peut \u00e9galement utiliser cette forme comme dose suppl\u00e9mentaire en cas d’acc\u00e8s douloureux non contr\u00f4l\u00e9 par un traitement de fond (par exemple morphine \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e).<\/li> \n<\/li> \n Chez l’enfant de moins de 6\u00a0ans, la g\u00e9lule doit \u00eatre ouverte\u00a0; il existe un risque de fausse-route en cas d’administration de la g\u00e9lule enti\u00e8re. Chez les patients ne pouvant avaler la g\u00e9lule enti\u00e8re, on peut administrer son contenu directement dans une alimentation semi-solide (pur\u00e9e, confiture, yaourt), ou encore dans des sondes gastriques ou de gastrostomie de diam\u00e8tre sup\u00e9rieur \u00e0 16\u00a0FG et\/ou de diam\u00e8tre interne sup\u00e9rieur ou \u00e9gal \u00e0 2,5\u00a0mm \u00e0 extr\u00e9mit\u00e9 distale ouverte ou \u00e0 pores lat\u00e9raux. Un rin\u00e7age de la sonde avec 10 ou 50\u00a0ml d’eau est suffisant.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n CONTRE-INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n Hypersensibilit\u00e9 connue \u00e0 la morphine ou \u00e0 tout autre composant du produit.<\/li> \n<\/li> \n Enfant de moins de 6\u00a0mois.<\/li> \n<\/li> \n Insuffisance respiratoire d\u00e9compens\u00e9e (en l’absence de ventilation artificielle).<\/li> \n<\/li> \n Insuffisance h\u00e9patocellulaire s\u00e9v\u00e8re (avec enc\u00e9phalopathie).<\/li> \n<\/li> \n En aigu\u00a0: traumatisme cr\u00e2nien et hypertension intracr\u00e2nienne en l’absence de ventilation contr\u00f4l\u00e9e.<\/li> \n<\/li> \n \u00c9pilepsie non contr\u00f4l\u00e9e.<\/li> \n<\/li> \n Bupr\u00e9norphine, nalbuphine et pentazocine\u00a0: cf Interactions.<\/li> \n<\/li> \n Allaitement, en cas d’instauration ou de poursuite apr\u00e8s la naissance d’un traitement au long cours.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n MISES EN GARDE et PR\u00c9CAUTIONS D’EMPLOI \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \nMises en garde :<\/b> \n \n L’augmentation des doses, m\u00eame si celles-ci sont \u00e9lev\u00e9es, ne rel\u00e8ve pas le plus souvent d’un processus d’accoutumance.<\/p> \n Une demande pressante et r\u00e9it\u00e9r\u00e9e n\u00e9cessite de r\u00e9\u00e9valuer fr\u00e9quemment l’\u00e9tat du patient. Elle t\u00e9moigne le plus souvent d’un authentique besoin en analg\u00e9sique, \u00e0 ne pas confondre avec un comportement addictif.<\/p> \n En cas de traitement prolong\u00e9 par la morphine, l’arr\u00eat brutal entra\u00eene un syndrome de sevrage, caract\u00e9ris\u00e9 par les sympt\u00f4mes suivants\u00a0: anxi\u00e9t\u00e9, irritabilit\u00e9, frissons, mydriase, bouff\u00e9es de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrh\u00e9e, naus\u00e9es, vomissements, crampes abdominales, diarrh\u00e9es, arthralgies.<\/p> \n On \u00e9vitera l’apparition de ce syndrome de sevrage par une diminution progressive des doses.<\/p> \n La morphine est un stup\u00e9fiant pouvant donner lieu \u00e0 une utilisation d\u00e9tourn\u00e9e (m\u00e9susage)\u00a0: d\u00e9pendance physique et psychique peuvent alors s’observer, ainsi qu’une tol\u00e9rance (accoutumance) se d\u00e9veloppant \u00e0 la suite d’administrations r\u00e9p\u00e9t\u00e9es.<\/p> \n Des ant\u00e9c\u00e9dents de toxicomanie permettent toutefois la prescription de morphine si celle-ci appara\u00eet indispensable au traitement de la douleur.<\/p> \n En raison de la pr\u00e9sence de saccharose, ce m\u00e9dicament ne doit pas \u00eatre utilis\u00e9 en cas d’intol\u00e9rance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de d\u00e9ficit en sucrase-isomaltase.<\/p> \nPr\u00e9cautions d’emploi :<\/b> \nLa morphine doit \u00eatre utilis\u00e9e avec pr\u00e9caution dans les cas suivants\u00a0: \n Insuffisance r\u00e9nale\u00a0: l’\u00e9limination r\u00e9nale de la morphine, sous la forme d’un m\u00e9tabolite actif, impose de d\u00e9buter le traitement \u00e0 posologie r\u00e9duite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fr\u00e9quence d’administration \u00e0 l’\u00e9tat clinique.<\/li> \n<\/li> \n Lorsque l’\u00e9tiologie de la douleur est trait\u00e9e simultan\u00e9ment\u00a0: il convient alors d’adapter les doses de morphine aux r\u00e9sultats du traitement appliqu\u00e9.<\/li> \n<\/li> \n Chez l’insuffisant respiratoire non d\u00e9compens\u00e9\u00a0: la fr\u00e9quence respiratoire sera surveill\u00e9e attentivement. La somnolence constitue un signe d’appel d’une d\u00e9compensation.<\/li> Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d’autres traitements antalgiques d’action centrale sont prescrits simultan\u00e9ment, car cela favorise l’apparition brutale d’une insuffisance respiratoire.<\/li> \n<\/li> \n Chez l’insuffisant h\u00e9patique\u00a0: l’administration de morphine doit \u00eatre prudente et accompagn\u00e9e d’une surveillance clinique.<\/li> \n<\/li> \n Chez les personnes \u00e2g\u00e9es et tr\u00e8s \u00e2g\u00e9es\u00a0: leur sensibilit\u00e9 particuli\u00e8re aux effets antalgiques mais aussi aux effets ind\u00e9sirables centraux (confusion) ou digestifs, associ\u00e9e \u00e0 une baisse physiologique de la fonction r\u00e9nale, doit inciter \u00e0 la prudence, en r\u00e9duisant notamment la posologie initiale (cf Posologie\/Mode d’administration).<\/li> Une pathologie ur\u00e9troprostatique ou v\u00e9sicale, fr\u00e9quente dans cette population, expose au risque de r\u00e9tention urinaire.<\/li> Les coprescriptions de traitements psychotropes, d\u00e9presseurs du SNC ou avec un effet anticholinergique augmentent la survenue d’effets ind\u00e9sirables.<\/li> \n<\/li> \n Constipation\u00a0: il est imp\u00e9ratif de s’assurer de l’absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet ind\u00e9sirable connu de la morphine. Un traitement pr\u00e9ventif doit \u00eatre syst\u00e9matiquement prescrit.<\/li> \n<\/li> \n Chez le nourrisson, surtout avant trois mois\u00a0: les effets de la morphine sont plus intenses et prolong\u00e9s par d\u00e9faut de maturation de son m\u00e9tabolisme. Les doses initiales doivent \u00eatre r\u00e9duites. La surveillance se fera en unit\u00e9 de soins intensifs pour le traitement des douleurs aigu\u00ebs. L’instauration d’un traitement chronique doit se faire sous surveillance hospitali\u00e8re.<\/li> \n<\/li> \n Hypertension intracr\u00e2nienne\u00a0: en cas d’augmentation de la pression intracr\u00e2nienne, l’utilisation de la morphine au cours des douleurs chroniques devra \u00eatre prudente.<\/li> \n<\/li> \n Troubles mictionnels\u00a0: il existe un risque de dysurie ou de r\u00e9tention d’urine principalement avec les voies intrath\u00e9cale et p\u00e9ridurale.<\/li> \n<\/li> \n Sportifs\u00a0: l’attention des sportifs doit \u00eatre attir\u00e9e sur le fait que cette sp\u00e9cialit\u00e9 contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n INTERACTIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nInteractions m\u00e9dicamenteuses :<\/b> \nIl faut prendre en compte le fait que de nombreux m\u00e9dicaments ou substances peuvent additionner leurs effets d\u00e9presseurs du syst\u00e8me nerveux central et contribuer \u00e0 diminuer la vigilance. Il s’agit des d\u00e9riv\u00e9s morphiniques (analg\u00e9siques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiaz\u00e9pines, des anxiolytiques autres que les benzodiaz\u00e9pines (par exemple le m\u00e9probamate), des hypnotiques, des antid\u00e9presseurs s\u00e9datifs (amitriptyline, dox\u00e9pine, mians\u00e9rine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 s\u00e9datifs, des antihypertenseurs centraux, du baclof\u00e8ne et du thalidomide. \nContre-indiqu\u00e9es :<\/b> \n \n \n Morphiniques agonistes-antagonistes (bupr\u00e9norphine, nalbuphine, pentazocine)\u00a0: diminution de l’effet antalgique ou antitussif, par blocage comp\u00e9titif des r\u00e9cepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \nD\u00e9conseill\u00e9es :<\/b> \n \n \n Naltrexone\u00a0: risque de diminution de l’effet antalgique. Si n\u00e9cessaire, augmenter les doses du d\u00e9riv\u00e9 morphinique.<\/li> \n<\/li> \n Consommation d’alcool\u00a0: majoration par l’alcool de l’effet s\u00e9datif de ces substances. L’alt\u00e9ration de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de v\u00e9hicules et l’utilisation de machines. \u00c9viter la prise de boissons alcoolis\u00e9es et de m\u00e9dicaments contenant de l’alcool.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \nN\u00e9cessitant des pr\u00e9cautions d’emploi :<\/b> \n \n \n Rifampicine\u00a0: diminution des concentrations et de l’efficacit\u00e9 de la morphine et de son m\u00e9tabolite actif. Surveillance clinique et adaptation \u00e9ventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et apr\u00e8s son arr\u00eat.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \nA prendre en compte :<\/b> \n \n Autres analg\u00e9siques morphiniques agonistes (alfentanil, cod\u00e9ine, dextromoramide, dextropropoxyph\u00e8ne, dihydrocod\u00e9ine, fentanyl, oxycodone, p\u00e9thidine, ph\u00e9nop\u00e9ridine, r\u00e9mifentanil, sufentanil, tramadol).<\/li> \n<\/li> \n Antitussifs morphine-like (dextrom\u00e9torphane, noscapine, pholcodine).<\/li> \n<\/li> \n Antitussifs morphiniques vrais (cod\u00e9ine, \u00e9thylmorphine).<\/li> \n<\/li> \n Barbituriques.<\/li> \n<\/li> \n Benzodiaz\u00e9pines et apparent\u00e9s\u00a0: risque major\u00e9 de d\u00e9pression respiratoire, pouvant \u00eatre fatale en cas de surdosage.<\/li> \n<\/li> \n Autres m\u00e9dicaments s\u00e9datifs\u00a0: majoration de la d\u00e9pression centrale. L’alt\u00e9ration de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de v\u00e9hicules et l’utilisation de machines.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n GROSSESSE et ALLAITEMENT \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nGrossesse :<\/b> \n \n Les \u00e9tudes effectu\u00e9es chez l’animal ont mis en \u00e9vidence un effet t\u00e9ratog\u00e8ne de la morphine.<\/p> \n En clinique, aucun effet malformatif particulier de la morphine n’est apparu \u00e0 ce jour. Toutefois, seules des \u00e9tudes \u00e9pid\u00e9miologiques permettraient de v\u00e9rifier l’absence de risque.<\/p> \n Des posologies \u00e9lev\u00e9es, m\u00eame en traitement bref juste avant ou pendant l’accouchement, sont susceptibles d’entra\u00eener une d\u00e9pression respiratoire chez le nouveau-n\u00e9. Par ailleurs, en fin de grossesse, la prise chronique de morphine par la m\u00e8re, et cela quelle que soit la dose, peut \u00eatre \u00e0 l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-n\u00e9. Dans ces conditions d’utilisation, une surveillance n\u00e9onatale sera envisag\u00e9e.<\/p> \n En cons\u00e9quence, sous r\u00e9serve de ces pr\u00e9cautions, la morphine peut \u00eatre prescrite si besoin au cours de la grossesse.<\/p> \n \nAllaitement :<\/b> \n \n \n Une dose unique appara\u00eet sans risque pour le nouveau-n\u00e9.<\/li> \n<\/li> \n En cas d’administration r\u00e9p\u00e9t\u00e9e sur quelques jours, suspendre momentan\u00e9ment l’allaitement, \n<\/li> \n En cas d’instauration ou de poursuite apr\u00e8s la naissance d’un traitement au long cours, l’allaitement est contre-indiqu\u00e9.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>En raison de la baisse de vigilance induite par ce m\u00e9dicament, l’attention est attir\u00e9e sur les risques li\u00e9s \u00e0 la conduite d’un v\u00e9hicule et \u00e0 l’utilisation d’une machine.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n EFFETS IND\u00c9SIRABLES \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Parmi les effets ind\u00e9sirables les plus fr\u00e9quents lors de l’initiation du traitement, la somnolence, une confusion, des naus\u00e9es et vomissements sont rapport\u00e9s. Ils peuvent \u00eatre transitoires mais leur persistance doit faire rechercher une cause associ\u00e9e ou un surdosage. La constipation, en revanche, ne c\u00e8de pas \u00e0 la poursuite du traitement. Tous ces effets sont pr\u00e9visibles et n\u00e9cessitent d’\u00eatre trait\u00e9s.<\/li> On peut \u00e9galement noter\u00a0: \n s\u00e9dation, excitation, cauchemars, plus sp\u00e9cialement chez le sujet \u00e2g\u00e9, avec \u00e9ventuellement hallucinations\u00a0; \n<\/li> \n d\u00e9pression respiratoire avec, au maximum, apn\u00e9e\u00a0; \n<\/li> \n augmentation de la pression intracr\u00e2nienne, qu’il convient de traiter dans un premier temps\u00a0; \n<\/li> \n dysurie et r\u00e9tention urinaire en cas d’ad\u00e9nome prostatique ou de st\u00e9nose ur\u00e9trale\u00a0; \n<\/li> \n prurit et rougeur\u00a0; \n<\/li> \n syndrome de sevrage \u00e0 l’arr\u00eat brutal de ce m\u00e9dicament\u00a0: b\u00e2illements, anxi\u00e9t\u00e9, irritabilit\u00e9, insomnie, frissons, mydriase, bouff\u00e9es de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrh\u00e9e, naus\u00e9es, vomissements, anorexie, crampes abdominales, diarrh\u00e9es, myalgies, arthralgies\u00a0; \n<\/li> \n chez les sujets \u00e2g\u00e9s ou insuffisants r\u00e9naux, risque exceptionnel d’apparition de myoclonies en cas de surdosage ou d’augmentation trop rapide des doses.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n SURDOSAGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nSympt\u00f4mes\u00a0: \n<\/dt> \n La somnolence constitue un signe d’appel pr\u00e9coce de l’apparition d’une d\u00e9compensation respiratoire.<\/dd> \n Myosis extr\u00eame, hypotension, hypothermie, coma sont \u00e9galement observ\u00e9s.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nConduite d’urgence\u00a0: \n<\/dt> \n \n \n Stimulation-ventilation assist\u00e9e, avant r\u00e9animation cardiorespiratoire en service sp\u00e9cialis\u00e9.<\/li> \n<\/li> \n Traitement sp\u00e9cifique par la naloxone\u00a0: mise en place d’une voie d’abord avec surveillance pendant le temps n\u00e9cessaire \u00e0 la disparition des sympt\u00f4mes.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACODYNAMIE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Analg\u00e9sique opio\u00efde (N\u00a0: syst\u00e8me nerveux central).<\/p> \n \n \n \nAction sur le syst\u00e8me nerveux central\u00a0: \n<\/dt> \n La morphine est dot\u00e9e d’une action analg\u00e9sique dose-d\u00e9pendante. Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, s\u00e9dation ou excitation.<\/dd> \n Sur les centres respiratoires et celui de la toux, la morphine exerce, d\u00e8s les doses th\u00e9rapeutiques, une action d\u00e9pressive. Les effets d\u00e9presseurs respiratoires de la morphine s’att\u00e9nuent en cas d’administration chronique.<\/dd> \n La triple action sur le centre du vomissement, \u00e9ventuellement sur le centre cochl\u00e9ovestibulaire ainsi que sur la vidange gastrique (cf Infra) lui conf\u00e8re des propri\u00e9t\u00e9s \u00e9m\u00e9tisantes variables.<\/dd> \n La morphine provoque enfin un myosis d’origine centrale.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nAction sur le muscle lisse\u00a0: \n<\/dt> \n La morphine diminue le tonus et le p\u00e9ristaltisme des fibres longitudinales et augmente le tonus des fibres circulaires, ce qui provoque un spasme des sphincters (pylore, valvule il\u00e9o-c\u00e6cale, sphincter anal, sphincter d’Oddi, sphincter v\u00e9sical).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACOCIN\u00c9TIQUE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Il s’agit d’une forme \u00e0 lib\u00e9ration imm\u00e9diate.<\/p> \n \n \n \nAbsorption\u00a0: \n<\/dt> \n L’effet de premier passage h\u00e9patique est sup\u00e9rieur \u00e0 50\u00a0%.<\/dd> \n La biodisponibilit\u00e9 des formes orales par rapport \u00e0 celles administr\u00e9es par voie sous-cutan\u00e9e est de 50\u00a0%.<\/dd> \n La biodisponibilit\u00e9 des formes orales par rapport \u00e0 celles administr\u00e9es par voie intraveineuse est de 30\u00a0%.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nDistribution\u00a0: \n<\/dt> \n Apr\u00e8s absorption, la morphine est li\u00e9e aux prot\u00e9ines plasmatiques dans la proportion de 30\u00a0%.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nM\u00e9tabolisme\u00a0: \n<\/dt> \n La morphine est m\u00e9tabolis\u00e9e de fa\u00e7on importante en d\u00e9riv\u00e9s glucuronoconjugu\u00e9s qui subissent un cycle ent\u00e9roh\u00e9patique. Le 6-glucuronide est un m\u00e9tabolite environ 50\u00a0fois plus actif que la substance m\u00e8re. La morphine est \u00e9galement d\u00e9m\u00e9thyl\u00e9e, ce qui conduit \u00e0 un autre m\u00e9tabolite actif, la normorphine.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n\u00c9limination\u00a0: \n<\/dt> \n L’\u00e9limination des d\u00e9riv\u00e9s glucuronoconjugu\u00e9s se fait essentiellement par voie urinaire, \u00e0 la fois par filtration glom\u00e9rulaire et s\u00e9cr\u00e9tion tubulaire.<\/dd> \n L’\u00e9limination f\u00e9cale est faible (<\u00a010\u00a0%).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n PRESCRIPTION\/D\u00c9LIVRANCE\/PRISE EN CHARGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>STUP\u00c9FIANTS\u00a0 ; prescription limit\u00e9e \u00e0 28\u00a0jours.<\/li> Prescription sur ordonnance r\u00e9pondant aux sp\u00e9cifications fix\u00e9es par l’arr\u00eat\u00e9 du 31 mars 1999. \n \n \n \n \n \n AMM<\/td> 340093495137<\/b>4<\/font> (1999 r\u00e9v 15.05.2007) 14\u00a0g\u00e9l 5\u00a0mg.<\/td> \n<\/tr> \n 340093499000<\/b>7<\/font> (1999 r\u00e9v 15.05.2007) 14\u00a0g\u00e9l 10\u00a0mg.<\/td> \n<\/tr> \n 340093499129<\/b>5<\/font> (1999 r\u00e9v 15.05.2007) 14\u00a0g\u00e9l 20\u00a0mg.<\/td> \n<\/tr> \n 340093499230<\/b>8<\/font> (1999 r\u00e9v 14.05.2007) 14\u00a0g\u00e9l 30\u00a0mg.<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> \u00a0<\/td> \n<\/tr> \n Prix :<\/b><\/td> 2.44\u00a0euros (14\u00a0g\u00e9lules \u00e0 5\u00a0mg).<\/td> \n<\/tr> \n 2.96\u00a0euros (14\u00a0g\u00e9lules \u00e0 10\u00a0mg).<\/td> \n<\/tr> \n 4.87\u00a0euros (14\u00a0g\u00e9lules \u00e0 20\u00a0mg).<\/td> \n<\/tr> \n 7.10\u00a0euros (14\u00a0g\u00e9lules \u00e0 30\u00a0mg).<\/td> \n<\/tr> \n Remb S\u00e9c soc \u00e0 65 %. Collect.<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nBRISTOL-MYERS SQUIBB<\/b> \n3, rue Joseph-Monier. BP 32592506 Rueil-Malmaison cdxT\u00e9l : 01 58 83 60 00. Fax : 01 58 83 60 01Info m\u00e9dic et pharmacovigilance :T\u00e9l\u00a0(N\u00b0 Azur)\u00a0: 08 10 41 05 00. Fax\u00a0: 01 58 83 66 98 \n\t\tE-mail\u00a0:\u00a0infomed@bms.com \n<\/center> \n \n \n \n Liste Des Sections Les Plus Importantes :<\/strong><\/h2> \n \n \n \n pathologies<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments injectables<\/a> \n<\/strong><\/li> Traitement D\u2019Urgence<\/a> \n<\/strong><\/li> Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire<\/a> \n<\/strong><\/li> Infirmiers En Urgences<\/a> \n<\/strong><\/li> Fiche Technique Medical<\/a> \n<\/strong><\/li> Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale<\/a> \n<\/strong><\/li> Bibliotheque_medicale<\/strong><\/a> \n<\/li><\/ul> \n \n \n \n\t\t Facebook Page Medical Education<\/a> \n——Website Accueil <\/a> \n—— Notre Application<\/a> \n<\/h5> \n Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com <\/a> \n<\/li><\/center> \n<\/li><\/div>\r\n