FORMES et PR\u00c9SENTATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nSolution injectable \u00e0 50\u00a0\u00b5g\/ml, 100\u00a0\u00b5g\/ml et 500\u00a0\u00b5g\/ml\u00a0: \u00a0Ampoules de 1\u00a0ml, bo\u00eetes de\u00a06.

\n \n \n \n \n \n \n \n

COMPOSITION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> p\u00a0ampoule<\/td> \n<\/tr> \n Octr\u00e9otide\u00a0(DCI) ac\u00e9tate exprim\u00e9 en octr\u00e9otide\u00a0 \n<\/td> 50\u00a0\u00b5g<\/td> \n<\/tr> \n ou<\/td> 100\u00a0\u00b5g<\/td> \n<\/tr> \n ou<\/td> 500\u00a0\u00b5g<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \nExcipients (communs) : \n\t\t\t\tacide lactique, mannitol, bicarbonate de sodium, eau pour pr\u00e9parations injectables.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Traitement des sympt\u00f4mes cliniques au cours des tumeurs endocrines digestives suivantes\u00a0: \n tumeurs carcino\u00efdes\u00a0; \n<\/li> \n vipomes\u00a0; \n<\/li> \n glucagonomes (cf Mises en garde\/Pr\u00e9cautions d’emploi).<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Traitement de l’acrom\u00e9galie\u00a0: \n lorsque la s\u00e9cr\u00e9tion d’hormone de croissance n’est pas normalis\u00e9e apr\u00e8s chirurgie et\u00a0(ou) radioth\u00e9rapie\u00a0; \n<\/li> \n en cas de macroad\u00e9nomes expansifs ou invasifs, non op\u00e9rables. \n<\/li> \n<\/ul>Traitement des ad\u00e9nomes thyr\u00e9otropes primitifs\u00a0: \n lorsque la s\u00e9cr\u00e9tion n’est pas normalis\u00e9e apr\u00e8s chirurgie et\/ou radioth\u00e9rapie\u00a0; \n<\/li> \n chez les patients ne relevant pas d’un traitement chirurgical ou radioth\u00e9rapique\u00a0; \n<\/li> \n chez les patients irradi\u00e9s, en attente de l’efficacit\u00e9 de la radioth\u00e9rapie.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Traitement des ad\u00e9nomes non fonctionnels\u00a0: \n traitement symptomatique des troubles visuels li\u00e9s \u00e0 une compression des voies optiques\u00a0: avant la chirurgie, avant ou apr\u00e8s la radioth\u00e9rapie ou lorsqu’aucun geste th\u00e9rapeutique n’est possible ou efficace. \n<\/li> \n<\/ul>Traitement des ad\u00e9nomes corticotropes au cours du syndrome de Nelson et des ad\u00e9nomes gonadotropes fonctionnels\u00a0: \n apr\u00e8s \u00e9chec des autres th\u00e9rapeutiques\u00a0; \n<\/li> \n en attente de l’efficacit\u00e9 de la radioth\u00e9rapie.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Pr\u00e9vention des fistules pancr\u00e9atiques apr\u00e8s chirurgie d’ex\u00e9r\u00e8se (sauf pour le dosage \u00e0 500\u00a0\u00b5g).<\/li> Traitement d’urgence de la rupture de varice oesocardiale chez le cirrhotique, en attente du traitement endoscopique.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>La posologie doit \u00eatre adapt\u00e9e pour chaque patient, en milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Dans les indications o\u00f9 l’administration se fait par voie sous-cutan\u00e9e, les injections seront espac\u00e9es de 8\u00a0h ou de 12\u00a0h, selon les cas. Il est conseill\u00e9 de pratiquer ces injections \u00e0 distance (1 \u00e0 2\u00a0h apr\u00e8s si possible) des repas de midi et du soir.<\/li> La tol\u00e9rance locale peut \u00eatre am\u00e9lior\u00e9e en laissant r\u00e9chauffer l’ampoule quelque temps \u00e0 la temp\u00e9rature ambiante, juste avant l’emploi, en injectant lentement le produit (plus de 20\u00a0secondes) et en variant les points d’injection.<\/li> En fonction des variations posologiques souhait\u00e9es, on utilisera l’une des trois pr\u00e9sentations\u00a0: 500\u00a0\u00b5g\/ml, 100\u00a0\u00b5g\/ml ou 50\u00a0\u00b5g\/ml.<\/li> \n \n Tumeurs endocrines digestives\u00a0: La dose initiale recommand\u00e9e est de 50\u00a0\u00b5g le matin et le soir, en 2\u00a0injections sous-cutan\u00e9es, \u00e0 12\u00a0h d’intervalle. Cette posologie peut \u00eatre augment\u00e9e, habituellement jusqu’\u00e0 200 \u00e0 400\u00a0\u00b5g (soit 2\u00a0injections de 100\u00a0ou de 200\u00a0\u00b5g par jour). Dans quelques cas (tumeurs carcino\u00efdes), il sera n\u00e9cessaire d’augmenter les doses en utilisant 3\u00a0injections sous-cutan\u00e9es de 200 \u00e0 500\u00a0\u00b5g (1\u00a0injection toutes les 8\u00a0h) pour atteindre un maximum de 1\u00a0500\u00a0\u00b5g par jour. Co\u00fbt du traitement journalier : 15,12\u00a0euro(s) (2\u00a0amp \u00e0 50\u00a0\u00b5g\/ml) \u00e0 175,93\u00a0euro(s) (3\u00a0amp \u00e0 500\u00a0\u00b5g\/ml). \n<\/li> \n Acrom\u00e9galie\u00a0: La posologie doit \u00eatre adapt\u00e9e en fonction de la r\u00e9ponse jug\u00e9e sur les concentrations d’hormone de croissance et de somatom\u00e9dine-C, l’objectif \u00e9tant de les normaliser. Il est conseill\u00e9 de commencer le traitement par 3\u00a0fois 50\u00a0\u00b5g\/jour par voie sous-cutan\u00e9e (1\u00a0injection toutes les 8\u00a0h) et d’augmenter \u00e9ventuellement par paliers de 50\u00a0\u00b5g 3\u00a0fois par jour tous les mois en fonction des crit\u00e8res conseill\u00e9s, la dose maximale \u00e9tant de 500\u00a0\u00b5g 3\u00a0fois par jour.<\/li> Il convient de ne prescrire que la dose minimale efficace qui, chez la majorit\u00e9 des patients, est de 300\u00a0\u00b5g par jour (3\u00a0fois 100\u00a0\u00b5g). Co\u00fbt du traitement journalier : 22,68\u00a0euro(s) (3\u00a0amp \u00e0 50\u00a0\u00b5g\/ml) \u00e0 175,93\u00a0euro(s) (3\u00a0amp \u00e0 500\u00a0\u00b5g\/ml). \n<\/li> \n Ad\u00e9nomes thyr\u00e9otropes primitifs\u00a0: Posologie le plus souvent efficace\u00a0: 100\u00a0\u00b5g, 3\u00a0fois par jour, par voie sous-cutan\u00e9e. La dose sera adapt\u00e9e en fonction de la r\u00e9ponse de la TSH et des hormones thyro\u00efdiennes. Cinq jours au moins de traitement sont n\u00e9cessaires pour juger de l’efficacit\u00e9. Co\u00fbt du traitement journalier : 40,15\u00a0euro(s) (3\u00a0amp \u00e0 100\u00a0\u00b5g\/ml). \n<\/li> \n Ad\u00e9nomes non fonctionnels\u00a0: Posologie recommand\u00e9e\u00a0: 100\u00a0\u00b5g, 3\u00a0fois par jour. Cette dose pourra \u00e9ventuellement \u00eatre doubl\u00e9e en cas d’inefficacit\u00e9 imm\u00e9diate ou secondaire. L’initiation du traitement peut se faire en administration cutan\u00e9e continue pendant quelques jours pour obtenir un effet imm\u00e9diat sur les troubles visuels. Co\u00fbt du traitement journalier : 40,15\u00a0euro(s) (3\u00a0amp \u00e0 100\u00a0\u00b5g\/ml). \n<\/li> \n Ad\u00e9nomes corticotropes au cours du syndrome de Nelson et ad\u00e9nomes gonadotropes fonctionnels\u00a0: Posologie initiale\u00a0: 100\u00a0\u00b5g, 3\u00a0fois par jour, par voie sous-cutan\u00e9e. La posologie sera ensuite adapt\u00e9e en fonction des r\u00e9sultats observ\u00e9s.<\/li> Co\u00fbt du traitement journalier : 40,15\u00a0euro(s) (3\u00a0amp \u00e0 100\u00a0\u00b5g\/ml). \n<\/li> \n Pr\u00e9vention des fistules pancr\u00e9atiques apr\u00e8s chirurgie d’ex\u00e9r\u00e8se (sauf pour le dosage \u00e0 500\u00a0\u00b5g)\u00a0: La posologie est de 100\u00a0\u00b5g, 3\u00a0fois par jour pendant 7\u00a0jours, par voie sous-cutan\u00e9e.<\/li> Co\u00fbt du traitement journalier : 40,15\u00a0euro(s) (3\u00a0amp \u00e0 100\u00a0\u00b5g\/ml). \n<\/li> \n Rupture de varice oesocardiale chez le cirrhotique, en attente du traitement endoscopique\u00a0: 25\u00a0\u00b5g par heure pendant 48\u00a0heures en perfusion intraveineuse continue.<\/li> Co\u00fbt du traitement journalier : 72,03\u00a0euro(s) (1\u00a0amp \u00e0 500\u00a0\u00b5g\/ml +\u00a01\u00a0amp \u00e0 100\u00a0\u00b5g\/ml). \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n CONTRE-INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n Hypersensibilit\u00e9 \u00e0 l’octr\u00e9otide ou aux autres composants de la solution.<\/li> \n<\/li> \n Femme enceinte ou qui allaite (cf Grossesse\/Allaitement).<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n MISES EN GARDE et PR\u00c9CAUTIONS D’EMPLOI \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n Dans le cas du glucagonome, le traitement par l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide ne doit pas faire remettre en cause l’instauration d’une chimioth\u00e9rapie.<\/li> \n<\/li> \n L’octr\u00e9otide peut alt\u00e9rer la glycor\u00e9gulation en raison d’une action inhibitrice sur la GH, le glucagon et l’insuline.<\/li> Chez le sujet non diab\u00e9tique, lors de contr\u00f4les syst\u00e9matiques, quelques cas d’\u00e9l\u00e9vation passag\u00e8re de la glyc\u00e9mie ont \u00e9t\u00e9 signal\u00e9s, le plus souvent transitoires, n’ayant cependant pas n\u00e9cessit\u00e9 le recours \u00e0 l’insulinoth\u00e9rapie. Chez le diab\u00e9tique non insulinod\u00e9pendant, une surveillance stricte de l’\u00e9quilibre glyc\u00e9mique doit \u00eatre instaur\u00e9e. Chez le diab\u00e9tique insulinod\u00e9pendant, le traitement par l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide peut r\u00e9duire de 30 \u00e0 50\u00a0% les besoins en insuline. Les glyc\u00e9mies devront \u00eatre contr\u00f4l\u00e9es attentivement chez ces patients d\u00e8s l’instauration du traitement et lors de chaque changement posologique. \n<\/li> \n L’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide ne doit pas \u00eatre prescrit avant d’avoir \u00e9limin\u00e9 la pr\u00e9sence d’une tumeur intestinale obstructive, notamment dans les syndromes carcino\u00efdes. \n<\/li> \n Il est conseill\u00e9, lors de traitements prolong\u00e9s, de pratiquer auparavant, et tous les 6\u00a0mois, une \u00e9chographie de la v\u00e9sicule biliaire (cf Effets ind\u00e9sirables).<\/li> \n<\/li> \n L’apparition d’une \u00e9l\u00e9vation franche et durable de la st\u00e9atorrh\u00e9e justifie la prescription compl\u00e9mentaire d’extraits pancr\u00e9atiques. \n<\/li> \n En cas d’insuffisance h\u00e9patique ou r\u00e9nale, les fonctions de ces deux organes doivent \u00eatre contr\u00f4l\u00e9es r\u00e9guli\u00e8rement afin d’adapter, si n\u00e9cessaire, la posologie. \n<\/li> \n En cas de tumeur hypophysaire (acrom\u00e9galie ou autre ad\u00e9nome), l’utilisation de l’octr\u00e9otide ne dispense pas de la surveillance du volume tumoral. \n<\/li> \n Dans une \u00e9tude de fertilit\u00e9 chez le rat ont \u00e9t\u00e9 not\u00e9es des anomalies testiculaires chez les animaux m\u00e2les, ainsi que des anomalies mod\u00e9r\u00e9es de la f\u00e9condit\u00e9, de la gestation et de la croissance dans la descendance. Les effets sont en rapport avec l’activit\u00e9 physiopharmacologique exag\u00e9r\u00e9e du produit. L’attention des patients trait\u00e9s devra donc \u00eatre attir\u00e9e sur les anomalies possibles de leur fertilit\u00e9 et sur l’opportunit\u00e9 de pratiquer une contraception pendant le traitement et pendant les 3\u00a0mois qui suivent l’arr\u00eat du traitement.<\/li> \n<\/li> \n Enfant\u00a0: on ne dispose pas d’\u00e9tudes chez l’enfant. \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n INTERACTIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nInteractions m\u00e9dicamenteuses :<\/b> \n \nN\u00e9cessitant des pr\u00e9cautions d’emploi :<\/b> \n \n \n Ciclosporine (voie orale)\u00a0: baisse des concentrations circulantes de ciclosporine (diminution de l’absorption intestinale de ciclosporine). Augmentation des doses de ciclosporine sous contr\u00f4le des concentrations sanguines et r\u00e9duction de la posologie apr\u00e8s l’arr\u00eat du traitement par l’octr\u00e9otide.<\/li> \n<\/li> \n Insuline\u00a0: risque d’hypoglyc\u00e9mie\u00a0: diminution des besoins en insuline par diminution de la s\u00e9cr\u00e9tion du glucagon endog\u00e8ne. Pr\u00e9venir le patient du risque d’hypoglyc\u00e9mie\u00a0; renforcer l’autosurveillance glyc\u00e9mique et urinaire, et adapter la posologie de l’insuline pendant le traitement par l’octr\u00e9otide.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n GROSSESSE et ALLAITEMENT \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nGrossesse :<\/b> \n \n Les \u00e9tudes effectu\u00e9es chez l’animal n’ont pas mis en \u00e9vidence d’effet t\u00e9ratog\u00e8ne. En l’absence d’effet t\u00e9ratog\u00e8ne chez l’animal, un effet malformatif dans l’esp\u00e8ce humaine n’est pas attendu. En effet, \u00e0 ce jour, les substances responsables de malformations dans l’esp\u00e8ce humaine se sont r\u00e9v\u00e9l\u00e9es t\u00e9ratog\u00e8nes chez l’animal au cours d’\u00e9tudes bien conduites sur deux esp\u00e8ces.<\/p> \n Toutefois, des anomalies de la fertilit\u00e9 et de la descendance sont retrouv\u00e9es chez les animaux m\u00e2les trait\u00e9s.<\/p> \n En clinique, il n’existe pas actuellement de donn\u00e9es pertinentes sur un \u00e9ventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce m\u00e9dicament.<\/p> \n Toutefois, compte tenu de l’activit\u00e9 pharmacologique (antagonisme de l’hormone de croissance) et des effets sur la fertilit\u00e9 observ\u00e9s en exp\u00e9rimentation animale, la grossesse repr\u00e9sente une contre-indication \u00e0 l’utilisation de ce produit.<\/p> \n \nAllaitement :<\/b> \n \n Contre-indiqu\u00e9.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n EFFETS IND\u00c9SIRABLES \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n Localement, lors de l’administration sous-cutan\u00e9e, possibilit\u00e9 de r\u00e9actions aux points d’injection (douleur, plus rarement oed\u00e8me et \u00e9ruptions cutan\u00e9es). Elles sont habituellement de courte dur\u00e9e et d’intensit\u00e9 mod\u00e9r\u00e9e. Ces ph\u00e9nom\u00e8nes peuvent \u00eatre r\u00e9duits en laissant se r\u00e9chauffer l’ampoule \u00e0 temp\u00e9rature ambiante avant l’injection.<\/li> \n<\/li> \n Troubles digestifs\u00a0: anorexie, naus\u00e9es, vomissements, douleurs abdominales, ballonnements, diarrh\u00e9e, st\u00e9atorrh\u00e9e. Ils sont, le plus souvent, d’intensit\u00e9 mod\u00e9r\u00e9e et transitoires.<\/li> \n<\/li> \n L’octr\u00e9otide peut modifier la tol\u00e9rance glucidique.<\/li> \n<\/li> \n Des cas de lithiase v\u00e9siculaire peuvent \u00e9ventuellement s’observer, en utilisation prolong\u00e9e, pouvant se compliquer, exceptionnellement, de pancr\u00e9atite aigu\u00eb. Par ailleurs, en dehors des lithiases v\u00e9siculaires, des cas isol\u00e9s de pancr\u00e9atite aigu\u00eb ont \u00e9t\u00e9 rapport\u00e9s en tout d\u00e9but de traitement et ont rapidement r\u00e9gress\u00e9 \u00e0 l’arr\u00eat.<\/li> \n<\/li> \n Rarement, une chute de cheveux a pu \u00eatre observ\u00e9e sous octr\u00e9otide.<\/li> \n<\/li> \n Au plan biologique ont \u00e9t\u00e9 signal\u00e9s quelques cas de perturbations passag\u00e8res de la glycor\u00e9gulation (hypo ou hyperglyc\u00e9mie) ainsi que, exceptionnellement, des \u00e9l\u00e9vations des enzymes h\u00e9patiques et de la bilirubine, r\u00e9versibles \u00e0 l’arr\u00eat du traitement. \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n SURDOSAGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Traitement symptomatique des troubles observ\u00e9s (digestifs, hydro\u00e9lectrolytiques). Aucun cas mena\u00e7ant le pronostic vital n’a \u00e9t\u00e9 jusqu’ici rapport\u00e9.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACODYNAMIE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n L’octr\u00e9otide est un octapeptide de synth\u00e8se aux propri\u00e9t\u00e9s apparent\u00e9es \u00e0 celles de la somato-statine naturelle. <\/p> \n Isol\u00e9e initialement au niveau de l’hypothalamus, la somatostatine inhibe la s\u00e9cr\u00e9tion de l’hormone de croissance (GH) ainsi que la lib\u00e9ration d’hormone thyr\u00e9otrope (TSH). <\/p>Au niveau du tractus digestif, les actions physiologiques de cette hormone s\u00e9cr\u00e9t\u00e9e par les cellules D du pancr\u00e9as sont principalement inhibitrices\u00a0: \n sur les s\u00e9cr\u00e9tions endocrines pancr\u00e9atiques\u00a0: insuline, glucagon et polypeptide pancr\u00e9atique\u00a0; \n<\/li> \n sur les s\u00e9cr\u00e9tions peptidergiques gastro-intestinales\u00a0: gastrine, s\u00e9cr\u00e9tine, chol\u00e9cystokinine, ent\u00e9roglucagon, VIP, motiline\u00a0; \n<\/li> \n sur les s\u00e9cr\u00e9tions exocrines de l’estomac, de l’intestin, du pancr\u00e9as et sur les s\u00e9cr\u00e9tions biliaires\u00a0; \n<\/li> \n sur la motricit\u00e9 gastro-intestinale et biliaire\u00a0; \n<\/li> \n sur le flux sanguin splanchnique.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>L’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide diff\u00e8re de la somatostatine par\u00a0: \n une action beaucoup plus prolong\u00e9e et plus intense que celle de la somatostatine naturelle, permettant l’administration en 2 ou 3\u00a0injections quotidiennes\u00a0; \n<\/li> \n une plus grande s\u00e9lectivit\u00e9 vis-\u00e0-vis de la s\u00e9cr\u00e9tion de GH et de glucagon\u00a0; \n<\/li> \n l’absence d’effet rebond lors de l’arr\u00eat du traitement.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACOCIN\u00c9TIQUE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Apr\u00e8s injection sous-cutan\u00e9e, l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide est rapidement et compl\u00e8tement r\u00e9sorb\u00e9. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 30\u00a0minutes. La demi-vie d’\u00e9limination est de l’ordre de 100\u00a0minutes. La liaison aux prot\u00e9ines plasmatiques est de l’ordre de 65\u00a0%. <\/p> \n La quantit\u00e9 d’octr\u00e9otide li\u00e9e aux h\u00e9maties est n\u00e9gligeable. Le volume de distribution est voisin de 20\u00a0l et la clairance totale est voisine de 160\u00a0ml\/min. <\/p> \n L’excr\u00e9tion de l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide sous forme inchang\u00e9e est essentiellement biliaire (80\u00a0%). <\/p> \n Le m\u00e9tabolisme s’effectue au niveau du tractus gastro-intestinal pour conduire \u00e0 des encha\u00eenements peptidiques de plus faible poids mol\u00e9culaire.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n S\u00c9CURITE PR\u00c9CLINIQUE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nToxicit\u00e9 du principe actif\u00a0: \n \n Toxicit\u00e9 aigu\u00eb\u00a0: la toxicit\u00e9 aigu\u00eb de l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide a \u00e9t\u00e9 \u00e9tudi\u00e9e chez plusieurs esp\u00e8ces animales par diverses voies d’administration. DL 50 chez la souris\u00a0: IV 72\u00a0mg\/kg, SC 470\u00a0mg\/kg\u00a0; DL 50 chez le rat\u00a0: IV 18\u00a0mg\/kg. Par ailleurs, l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide a \u00e9t\u00e9 bien tol\u00e9r\u00e9 par le chien recevant jusqu’\u00e0 1\u00a0mg\/kg en bolus IV.<\/li> \n<\/li> \n Toxicit\u00e9 chronique\/canc\u00e9rog\u00e9nicit\u00e9\u00a0:Des fibrosarcomes localis\u00e9s au point d’injection SC ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s, apr\u00e8s 52\u00a0semaines, chez les rats m\u00e2les trait\u00e9s et, \u00e0 moindre degr\u00e9, chez les animaux contr\u00f4les. Ce ph\u00e9nom\u00e8ne, sp\u00e9cifique \u00e0 l’esp\u00e8ce rat, a \u00e9t\u00e9 attribu\u00e9 \u00e0 l’irritation provoqu\u00e9e par les administrations r\u00e9p\u00e9t\u00e9es du solvant \u00e0 caract\u00e8re acide.<\/li> L’\u00e9tude de canc\u00e9rogen\u00e8se de 116\u00a0semaines chez le rat, par voie SC, a r\u00e9v\u00e9l\u00e9 \u00e9galement des carcinomes ut\u00e9rins (dont l’incidence n’a atteint la significativit\u00e9 statistique qu’\u00e0 la plus forte dose test\u00e9e de 1,25\u00a0mg\/kg\/j) qui ont \u00e9t\u00e9 attribu\u00e9s \u00e0 un d\u00e9s\u00e9quilibre hormonal sp\u00e9cifique \u00e0 l’esp\u00e8ce rat et non extrapolable \u00e0 l’homme.<\/li> \n<\/li> \n Mutag\u00e9nicit\u00e9\/fonction de reproduction\u00a0: l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide ne pr\u00e9sente pas de potentiel mutag\u00e8ne, pas plus qu’embryotoxique ou t\u00e9ratog\u00e8ne.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n MODALIT\u00c9S DE CONSERVATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nDur\u00e9e de conservation\u00a0: \n<\/dt> \n 3\u00a0ans.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n A conserver \u00e0 une temp\u00e9rature comprise entre +\u00a02\u00a0\u00b0C et +\u00a08\u00a0\u00b0C (au r\u00e9frig\u00e9rateur) et \u00e0 l’abri de la lumi\u00e8re. Toutefois, les ampoules peuvent \u00eatre conserv\u00e9es \u00e0 une temp\u00e9rature ne d\u00e9passant pas 30\u00a0\u00b0C et \u00e0 l’abri de la lumi\u00e8re pendant deux semaines. Les ampoules doivent \u00eatre utilis\u00e9es pendant ces deux semaines.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n PRESCRIPTION\/D\u00c9LIVRANCE\/PRISE EN CHARGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>LISTE I \n \n \n \n \n Prescription initiale hospitali\u00e8re annuelle.<\/td> \n<\/tr> \n AMM<\/td> 340093424410<\/b>0<\/font> (1989 r\u00e9v 22.01.2008) sol inj 50\u00a0\u00b5g\/ml.<\/td> \n<\/tr> \n 340093424427<\/b>8<\/font> (1989 r\u00e9v 22.01.2008) sol inj 100\u00a0\u00b5g\/ml.<\/td> \n<\/tr> \n 340093424433<\/b>9<\/font> (1990 r\u00e9v 22.01.2008) sol inj 500\u00a0\u00b5g\/ml.<\/td> \n<\/tr> \n<\/table>Mis sur le march\u00e9 en \n\t\t\t\t1989 (50\u00a0\u00b5g\/ml et 100\u00a0\u00b5g\/ml) et en 1990 (500\u00a0\u00b5g\/ml). \n \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> \u00a0<\/td> \n<\/tr> \n Prix :<\/b><\/td> 45.36\u00a0euros (6\u00a0amp 50\u00a0\u00b5g\/ml).<\/td> \n<\/tr> \n 80.29\u00a0euros (6\u00a0amp 100\u00a0\u00b5g\/ml).<\/td> \n<\/tr> \n 351.86\u00a0euros (6\u00a0amp 500\u00a0\u00b5g\/ml).<\/td> \n<\/tr> \n Remb S\u00e9c soc \u00e0 100 %. Collect. <\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nNovartis Pharma SAS<\/b> \n2-4, rue Lionel-Terray. 92500 Rueil-MalmaisonT\u00e9l\u00a0: 01\u00a055\u00a047\u00a060\u00a000Information et Communication M\u00e9dicales\u00a0:T\u00e9l : 01 55 47 66 00 \n\t\tE-mail\u00a0:\u00a0icm.phfr@novartis.comSite web\u00a0:\u00a0http:\/\/www.novartis.fr <\/a> \n \n \n<\/center> \n \n \n \n Liste Des Sections Les Plus Importantes :<\/strong><\/h2> \n \n \n \n pathologies<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments injectables<\/a> \n<\/strong><\/li> Traitement D\u2019Urgence<\/a> \n<\/strong><\/li> Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire<\/a> \n<\/strong><\/li> Infirmiers En Urgences<\/a> \n<\/strong><\/li> Fiche Technique Medical<\/a> \n<\/strong><\/li> Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale<\/a> \n<\/strong><\/li> Bibliotheque_medicale<\/strong><\/a> \n<\/li><\/ul> \n \n \n \n\t\t Facebook Page Medical Education<\/a> \n——Website Accueil <\/a> \n—— Notre Application<\/a> \n<\/h5> \n Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com <\/a> \n<\/li><\/center> \n<\/li><\/div>\r\n