\nnaloxone chlorhydrate anhydre<\/b><\/font><\/td> | 0,4 mg<\/font><\/td>
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\nExcipients :\u00a0sodium chlorure, acide chlorhydrique\u00a0qsp pH 3, eau ppi.
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Traitement des d\u00e9pressions respiratoires secondaires aux morphinomim\u00e9tiques en fin d’intervention chirurgicale \u00e0 but th\u00e9rapeutique ou diagnostic. <\/p> - Diagnostic diff\u00e9rentiel des comas toxiques.
<\/li> - Traitement des intoxications secondaires \u00e0 des morphinomim\u00e9tiques.
<\/li> - Confirmation de la non-d\u00e9pendance aux opiac\u00e9s chez le toxicomane sevr\u00e9 depuis suffisamment longtemps comme pr\u00e9alable \u00e9ventuel \u00e0 la mise en route d’un traitement par un antagoniste morphinique de longue dur\u00e9e d’action.
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\n- Adulte et enfant de plus de 3 ans.
- – En anesth\u00e9sie :
Le chlorhydrate de naloxone dos\u00e9 \u00e0 0,4 mg\/ml sera administr\u00e9 en IV \u00e0 raison de 1 \u00e0 2 \u00b5g\/kg. En pratique, ces doses peuvent \u00eatre obtenues gr\u00e2ce \u00e0 la m\u00e9thode de dilution : 1 ml de chlorhydrate de naloxone (1 ampoule) additionn\u00e9 de 9 ml de solution physiologique donne une solution dos\u00e9e \u00e0 0,04 mg\/ml. Cette dose l\u00e8ve la d\u00e9pression respiratoire tout en conservant un niveau d’analg\u00e9sie correct ; des r\u00e9injections de doses identiques sont faites, si n\u00e9cessaire, \u00e0 quelques minutes d’intervalle jusqu’\u00e0 l’obtention de l’effet recherch\u00e9. Des r\u00e9injections ult\u00e9rieures et l’usage de la perfusion peuvent prolonger encore l’action et \u00e9viter notamment les risques de d\u00e9pression respiratoire et de remorphinisation secondaires. <\/li> - – En r\u00e9animation :
Dans le diagnostic diff\u00e9rentiel des comas toxiques : on injecte \u00e0 trois reprises, \u00e0 cinq minutes d’intervalle, 1 ampoule de chlorhydrate de naloxone dos\u00e9 \u00e0 0,4 mg\/ml par voie IV, des r\u00e9injections plus importantes peuvent \u00eatre faites jusqu’\u00e0 une dose totale de 10 mg de chlorhydrate de naloxone. Dans ce cas, s’il n’y a pas de modification clinique, il ne s’agit pas d’une intoxication morphinique. <\/li> - Dans le traitement des intoxications aux morphinomim\u00e9tiques : les doses sont extr\u00eamement variables d’une intoxication \u00e0 l’autre. Le chlorhydrate de naloxone est inject\u00e9 par voie IV et des r\u00e9injections sont pratiqu\u00e9es, si n\u00e9cessaire, jusqu’\u00e0 normalisation des param\u00e8tres.
<\/li> - Une dose initiale de 0,4 \u00e0 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut \u00eatre administr\u00e9e par voie IV. L’administration se fera par doses progressives de 0,1 mg jusqu’\u00e0 l’obtention d’une ventilation respiratoire suffisante. Si l’am\u00e9lioration clinique est jug\u00e9e insuffisante, on renouvellera la dose initiale \u00e0 des intervalles de 2 \u00e0 3 minutes. Le produit peut \u00eatre utilis\u00e9 en perfusion : 2 mg de chlorhydrate de naloxone (5 ampoules) seront dilu\u00e9s dans 500 ml de solution injectable (la stabilit\u00e9 de cette dilution est de 24 heures). Le chlorhydrate de naloxone est compatible avec les solutions massives habituellement utilis\u00e9es : solution de chlorure de sodium \u00e0 0,9 % dextrose \u00e0 5 %…
<\/li> - Le d\u00e9bit de perfusion sera adapt\u00e9 \u00e0 la r\u00e9ponse clinique souhait\u00e9e.
<\/li> - Si la voie IV n’est pas possible, le chlorhydrate de naloxone sera utilis\u00e9 par voie IM ou SC.
<\/li> - – Confirmation de la non-d\u00e9pendance aux opiac\u00e9s chez le toxicomane sevr\u00e9.
<\/li> - Injection intraveineuse de 0,2 mg de chlorhydrate de naloxone.
<\/li> - En l’absence de r\u00e9action apr\u00e8s 2 \u00e0 3 minutes, une nouvelle injection de 0,6 mg de chlorhydrate de naloxone peut \u00eatre faite.
<\/li> - Une surveillance m\u00e9dicale du sujet pendant la demi-heure qui suit est n\u00e9cessaire pour d\u00e9tecter l’apparition d’un syndrome de sevrage (larmoiement, rhinorrh\u00e9e, b\u00e2illements, crampes abdominales, naus\u00e9es ou vomissements, pilo-\u00e9rection, mydriase…).
<\/li> - S’il persiste un doute quant \u00e0 l’\u00e9tat d’intoxication, il est possible de faire une nouvelle injection de 1,6 mg de chlorhydrate de naloxone.
<\/li> - En l’absence de signe de sevrage on peut d\u00e9buter l’administration du traitement par le chlorhydrate de naltrexone.
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\nAbsolue(s) :<\/b>
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\n- Hypersensibilit\u00e9 \u00e0 l’un des composants<\/li>
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- Hypersensibilit\u00e9 aux morphiniques<\/li>
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\n- Risque de syndrome de sevrage
Chez les sujets en \u00e9tat de d\u00e9pendance aux opiac\u00e9s, la lev\u00e9e brutale et compl\u00e8te des effets morphiniques peut provoquer un syndrome de sevrage. La naloxone sera donc administr\u00e9e \u00e0 des doses progressives. L’\u00e9valuation \u00e9ventuelle de la non d\u00e9pendance aux opiac\u00e9s chez le toxicomane sevr\u00e9 pour lequel on envisage un traitement par un antagoniste morphinique de longue dur\u00e9e d’action ne doit \u00eatre effectu\u00e9e : . qu’apr\u00e8s une p\u00e9riode d’arr\u00eat suffisante du morphinique de longue dur\u00e9e d’action (de l’ordre de 5 \u00e0 7 jours pour l’h\u00e9ro\u00efne et d’au moins 10 jours pour la m\u00e9thadone) ; . qu’apr\u00e8s avoir v\u00e9rifi\u00e9 l’absence d’\u00e9limination de substances morphiniques dans les urines du malade.<\/li>
\n - Maladie cardiovasculaire s\u00e9v\u00e8re
La prudence est \u00e0 recommander chez les malades atteints d’affections cardiovasculaires graves. La brutale r\u00e9version des effets h\u00e9modynamiques des morphinomim\u00e9tiques peut entra\u00eener une hypertension art\u00e9rielle et une tachycardie.<\/li>
\n - Surveillance de la fonction respiratoire pendant le traitement
La naloxone ayant une dur\u00e9e d’action assez courte (30 minutes en moyenne par voie IV) le malade doit faire l’objet d’une surveillance g\u00e9n\u00e9rale attentive jusqu’\u00e0 ce que tout risque de remorphinisation ait \u00e9t\u00e9 \u00e9cart\u00e9. Cette surveillance est \u00e9galement n\u00e9cessaire en raison de la survenue \u00e9ventuelle de d\u00e9pression respiratoire secondaire dans le cas o\u00f9 le morphinomim\u00e9tique a une dur\u00e9e d’action sup\u00e9rieure \u00e0 celle de la naloxone. Dans ce cas, l’utilisation de la perfusion permet de prolonger l’action de la naloxone. <\/li> - Les meilleurs crit\u00e8res de surveillance sont la fr\u00e9quence respiratoire, la ventilation par minute appr\u00e9ci\u00e9e par la spirom\u00e9trie, la pCO2 et le diam\u00e8tre pupillaire : ce dernier en particulier, est un bon t\u00e9mon clinique de l’action de la naloxone.<\/li>
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- Surveillance des gaz du sang pendant le traitement
La naloxone ayant une dur\u00e9e d’action assez courte (30 minutes en moyenne par voie IV) le malade doit faire l’objet d’une surveillance g\u00e9n\u00e9rale attentive jusqu’\u00e0 ce que tout risque de remorphinisation ait \u00e9t\u00e9 \u00e9cart\u00e9. Cette surveillance est \u00e9galement n\u00e9cessaire en raison de la survenue \u00e9ventuelle de d\u00e9pression respiratoire secondaire dans le cas o\u00f9 le morphinomim\u00e9tique a une dur\u00e9e d’action sup\u00e9rieure \u00e0 celle de la naloxone. Dans ce cas, l’utilisation de la perfusion permet de prolonger l’action de la naloxone. <\/li> - Les meilleurs crit\u00e8res de surveillance sont la fr\u00e9quence respiratoire, la ventilation par minute appr\u00e9ci\u00e9e par la spirom\u00e9trie, la pCO2 et le diam\u00e8tre pupillaire : ce dernier en particulier, est un bon t\u00e9mon clinique de l’action de la naloxone.<\/li>
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- Surveillance du diam\u00e8tre pupillaire pendant le traitement
La naloxone ayant une dur\u00e9e d’action assez courte (30 minutes en moyenne par voie IV) le malade doit faire l’objet d’une surveillance g\u00e9n\u00e9rale attentive jusqu’\u00e0 ce que tout risque de remorphinisation ait \u00e9t\u00e9 \u00e9cart\u00e9. Cette surveillance est \u00e9galement n\u00e9cessaire en raison de la survenue \u00e9ventuelle de d\u00e9pression respiratoire secondaire dans le cas o\u00f9 le morphinomim\u00e9tique a une dur\u00e9e d’action sup\u00e9rieure \u00e0 celle de la naloxone. Dans ce cas, l’utilisation de la perfusion permet de prolonger l’action de la naloxone. <\/li> - Les meilleurs crit\u00e8res de surveillance sont la fr\u00e9quence respiratoire, la ventilation par minute appr\u00e9ci\u00e9e par la spirom\u00e9trie, la pCO2 et le diam\u00e8tre pupillaire : ce dernier en particulier, est un bon t\u00e9mon clinique de l’action de la naloxone.<\/li>
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- Intoxication par les morphinomim\u00e9tiques
Lorsque la r\u00e9ponse clinique est en faveur d’une intoxication par les morphinomim\u00e9tiques, ne pas oublier la possibilit\u00e9 de prise conjointe d’autres m\u00e9dicaments ou toxiques (alcool, benzodiaz\u00e9pines, barbituriques).<\/li>
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\nVoir banque Interactions M\u00e9dicamenteuses
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\n\u00a0Grossesse :<\/b>
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\n- Chez l’animal, le r\u00e9sultat des \u00e9tudes n’a pas mis en \u00e9vidence d’effet t\u00e9ratog\u00e8ne. Dans l’esp\u00e8ce humaine, le risque n’est pas connu. Par cons\u00e9quent, par mesure de prudence, la naloxone ne sera administr\u00e9e aux femmes enceintes qu’en cas de n\u00e9cessit\u00e9 absolue.<\/dd>
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\n- Frisson
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\n - Hyperventilation
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\n - Vomissement
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\n - Agitation
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\n - Anxi\u00e9t\u00e9
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\n - Hypertension art\u00e9rielle
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\n- Tres fortes doses.
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- Oed\u00e8me pulmonaire
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\n- Tres fortes doses.
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\nClassement ATC :\u00a0<\/b>
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\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0V03AB15 \/ NALOXONE<\/li>
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\nClassement Vidal :\u00a0<\/b>
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\n\t\t\t\t\t\t\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0Antidote : antagoniste des opiac\u00e9s (Naloxone)
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\nListe I<\/b>
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\nCIP : 3291469<\/b>\u00a0(NARCAN 0,4mg\/ml sol inj : 10Amp\/1ml).
<\/li>- Disponibilit\u00e9 : officines
Non rembours\u00e9, Agr\u00e9\u00e9 aux collectivit\u00e9s<\/li>
\n<\/ul>
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