FORMES et PR\u00c9SENTATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nSolution pour perfusion IV \u00e0 5\u00a0mg (limpide et incolore)\u00a0:\u00a0Flacon de 100\u00a0ml, bo\u00eete unitaire.

\n \n \n \n \n \n \n \n

COMPOSITION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> p\u00a0flacon<\/td> \n<\/tr> \n Acide zol\u00e9dronique\u00a0(DCI) anhydre\u00a0 \n<\/td> 5\u00a0mg<\/td> \n<\/tr> \n (sous forme monohydrat\u00e9e\u00a0: 5,330\u00a0mg\/flacon)<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \nExcipients : mannitol, citrate de sodium, eau ppi.<\/li> \n Chaque\u00a0ml de la solution contient 0,05\u00a0mg d’acide zol\u00e9dronique anhydre, correspondant \u00e0 0,0533\u00a0mg d’acide zol\u00e9dronique monohydrat\u00e9.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n Traitement de\u00a0: \n \n l’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique, \n<\/li> \n l’ost\u00e9oporose masculine, \n<\/li> \n<\/ul>chez les patients \u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 de fractures, notamment chez les patients ayant eu une fracture de hanche r\u00e9cente secondaire \u00e0 un traumatisme mod\u00e9r\u00e9.<\/li> \n<\/li> \n Traitement de l’ost\u00e9oporose associ\u00e9e \u00e0 une corticoth\u00e9rapie au long cours par voie g\u00e9n\u00e9rale\u00a0: \n \n chez les femmes m\u00e9nopaus\u00e9es, \n<\/li> \n chez les hommes, \n<\/li> \n<\/ul>\u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 de fractures.<\/li> \n<\/li> \n Traitement de la maladie de Paget chez les adultes.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nPosologie\u00a0:<\/b> \n \n Pour le traitement de l’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique, de l’ost\u00e9oporose masculine, et le traitement de l’ost\u00e9oporose associ\u00e9e \u00e0 une corticoth\u00e9rapie au long cours par voie g\u00e9n\u00e9rale, la dose recommand\u00e9e est une perfusion intraveineuse de 5\u00a0mg d’Aclasta, administr\u00e9e une fois par an.<\/p> \n Chez les patients ayant eu une fracture de hanche r\u00e9cente secondaire \u00e0 un traumatisme mod\u00e9r\u00e9, il est recommand\u00e9 de r\u00e9aliser l’administration d’Aclasta 2\u00a0semaines ou plus apr\u00e8s l’intervention sur la fracture (cf\u00a0Pharmacodynamie<\/span>).<\/p> \n Pour la maladie de Paget, Aclasta doit uniquement \u00eatre prescrit par des m\u00e9decins exp\u00e9riment\u00e9s dans le traitement de cette pathologie. La dose recommand\u00e9e est une unique perfusion intraveineuse de 5\u00a0mg d’Aclasta. R\u00e9p\u00e9tition du traitement de la maladie de Paget\u00a0: aucune donn\u00e9e sp\u00e9cifique n’est disponible concernant un traitement r\u00e9p\u00e9t\u00e9. Il a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9 une p\u00e9riode de r\u00e9mission prolong\u00e9e chez les patients r\u00e9pondeurs au traitement de la maladie de Paget apr\u00e8s une unique administration d’Aclasta.<\/p> \n N\u00e9anmoins, un traitement r\u00e9p\u00e9t\u00e9 par Aclasta peut \u00eatre envisag\u00e9 chez les patients qui ont rechut\u00e9, en fonction de l’\u00e9l\u00e9vation des phosphatases alcalines s\u00e9riques, chez les patients qui n’ont pas obtenu une normalisation des phosphatases alcalines s\u00e9riques, ou chez les patients ayant des sympt\u00f4mes, tels que dict\u00e9 par la pratique m\u00e9dicale (cf\u00a0Pharmacodynamie<\/span>).<\/p> \n Les patients doivent \u00eatre correctement hydrat\u00e9s avant l’administration d’Aclasta. Cela est particuli\u00e8rement important pour les patients \u00e2g\u00e9s et les patients qui re\u00e7oivent un traitement diur\u00e9tique.<\/p> \n Un apport adapt\u00e9 en calcium et vitamine\u00a0D est recommand\u00e9 simultan\u00e9ment \u00e0 l’administration d’Aclasta. De plus, chez les patients atteints de la maladie de Paget, il est fortement conseill\u00e9 d’administrer une suppl\u00e9mentation adapt\u00e9e en calcium correspondant \u00e0 un apport en calcium-\u00e9l\u00e9ment d’au moins 500\u00a0mg deux fois par jour, pendant au moins les 10\u00a0jours suivant l’administration d’Aclasta (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>).<\/p> \n Chez les patients ayant eu une fracture de hanche r\u00e9cente secondaire \u00e0 un traumatisme mod\u00e9r\u00e9, il est recommand\u00e9 d’administrer une dose de charge de 50\u00a0000 \u00e0 125\u00a0000\u00a0UI de vitamine\u00a0D par voie orale ou intramusculaire, avant la 1re<\/sup><\/font> perfusion d’Aclasta.<\/p> \n L’incidence des effets ind\u00e9sirables survenant dans les trois premiers jours suivant l’administration d’Aclasta peut \u00eatre diminu\u00e9e en administrant du parac\u00e9tamol ou de l’ibuprof\u00e8ne apr\u00e8s l’administration d’Aclasta.<\/p> \n \n \n \nPatients insuffisants r\u00e9naux\u00a0: \n<\/dt> \n Aclasta ne doit pas \u00eatre utilis\u00e9 chez les patients dont la clairance de la cr\u00e9atinine est <\u00a035\u00a0ml\/min (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>).<\/dd> \n Aucun ajustement de la dose n’est n\u00e9cessaire chez les patients dont la clairance de la cr\u00e9atinine est >=\u00a035\u00a0ml\/min.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nPatients insuffisants h\u00e9patiques\u00a0: \n<\/dt> \n Aucun ajustement de la dose n’est n\u00e9cessaire (cf\u00a0Pharmacocin\u00e9tique<\/span>).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nPatients \u00e2g\u00e9s (>=\u00a065\u00a0ans)\u00a0: \n<\/dt> \n Aucun ajustement de la dose n’est n\u00e9cessaire puisque la biodisponibilit\u00e9, la distribution et l’\u00e9limination ont \u00e9t\u00e9 similaires chez les patients \u00e2g\u00e9s et chez les patients plus jeunes.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nPopulation p\u00e9diatrique\u00a0: \n<\/dt> \n La s\u00e9curit\u00e9 et l’efficacit\u00e9 d’Aclasta chez les enfants et les adolescents de moins de 18\u00a0ans n’ont pas \u00e9t\u00e9 \u00e9tablies.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div>Co\u00fbt d’un flacon\u00a0: 410,04\u00a0euro(s). \n \nMode d’administration :<\/b> \n \n Voie intraveineuse.<\/p> \n Aclasta (5\u00a0mg dans 100\u00a0ml de solution pr\u00eate \u00e0 l’emploi) est administr\u00e9 par voie de perfusion et donn\u00e9 \u00e0 un taux de perfusion constant. Le temps de la perfusion ne doit pas \u00eatre inf\u00e9rieur \u00e0 15\u00a0minutes.<\/p> \n Pour des informations sur la perfusion d’Aclasta, cf\u00a0Modalit\u00e9s de manipulation\u00a0et d’\u00e9limination<\/span>.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n CONTRE-INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n Hypersensibilit\u00e9 \u00e0 la substance active, \u00e0 d’autres bisphosphonates ou \u00e0 l’un des excipients.<\/li> \n<\/li> \n Patients ayant une hypocalc\u00e9mie (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>).<\/li> \n<\/li> \n Grossesse ou allaitement (cf\u00a0Grossesse et Allaitement<\/span>).<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n MISES EN GARDE et PR\u00c9CAUTIONS D’EMPLOI \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Une alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e apr\u00e8s l’administration d’Aclasta (cf\u00a0Effets ind\u00e9sirables<\/span>), particuli\u00e8rement chez les patients pr\u00e9sentant une alt\u00e9ration r\u00e9nale pr\u00e9existante ou d’autres facteurs de risques comme un \u00e2ge avanc\u00e9, la prise concomitante de m\u00e9dicaments n\u00e9phrotoxiques ou de diur\u00e9tiques (cf\u00a0Interactions<\/span>) ou en cas de d\u00e9shydratation survenant apr\u00e8s l’administration d’Aclasta.<\/li> L’insuffisance r\u00e9nale n\u00e9cessitant une dialyse ou ayant une issue fatale est rarement survenue chez les patients pr\u00e9sentant une alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale sous-jacente ou avec un des facteurs de risque d\u00e9crits ci-dessous.<\/li> Les pr\u00e9cautions suivantes doivent \u00eatre prises en compte afin de minimiser le risque d’effets ind\u00e9sirables r\u00e9naux\u00a0: \n La clairance de la cr\u00e9atinine doit \u00eatre mesur\u00e9e avant chaque administration d’Aclasta.<\/li> \n<\/li> \n Aclasta ne doit pas \u00eatre utilis\u00e9 chez les patients dont la clairance de la cr\u00e9atinine est <\u00a035\u00a0ml\/min (cf\u00a0Pharmacocin\u00e9tique<\/span>).<\/li> \n<\/li> \n L’\u00e9l\u00e9vation transitoire de la cr\u00e9atinin\u00e9mie peut \u00eatre plus importante chez les patients ayant une alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale pr\u00e9existante.<\/li> \n<\/li> \n La surveillance de la cr\u00e9atinine s\u00e9rique doit \u00eatre envisag\u00e9e chez les patients \u00e0 risque.<\/li> \n<\/li> \n Aclasta doit \u00eatre utilis\u00e9 avec pr\u00e9caution lorsqu’il est utilis\u00e9 de fa\u00e7on concomitante avec des m\u00e9dicaments susceptibles d’alt\u00e9rer la fonction r\u00e9nale (cf\u00a0Interactions<\/span>).<\/li> \n<\/li> \n Les patients, en particulier les patients \u00e2g\u00e9s et ceux recevant un traitement diur\u00e9tique, doivent \u00eatre correctement hydrat\u00e9s avant l’administration d’Aclasta.<\/li> \n<\/li> \n La dose unique d’Aclasta ne doit pas exc\u00e9der 5\u00a0mg et la dur\u00e9e de la perfusion doit \u00eatre au minimum de 15\u00a0minutes (cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>).<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Une hypocalc\u00e9mie pr\u00e9existante doit \u00eatre trait\u00e9e par des apports appropri\u00e9s de calcium et de vitamine\u00a0D avant l’instauration du traitement par Aclasta (cf\u00a0Contre-indications<\/span>). Les autres troubles du m\u00e9tabolisme des min\u00e9raux doivent \u00e9galement \u00eatre trait\u00e9s de mani\u00e8re efficace (par exemple hypoparathyro\u00efdie, malabsorption intestinale du calcium). Une surveillance clinique de ces patients devra \u00eatre envisag\u00e9e par le prescripteur.<\/li> Un remodelage osseux \u00e9lev\u00e9 est l’une des caract\u00e9ristiques de la maladie de Paget. En raison du d\u00e9lai d’action rapide de l’acide zol\u00e9dronique sur le remodelage osseux, une hypocalc\u00e9mie transitoire, parfois symptomatique, peut se produire et atteint g\u00e9n\u00e9ralement une valeur maximale dans les 10\u00a0premiers jours suivant l’administration d’Aclasta (cf\u00a0Effets ind\u00e9sirables<\/span>).<\/li> Un apport adapt\u00e9 en calcium et en vitamine\u00a0D est recommand\u00e9 simultan\u00e9ment \u00e0 l’administration d’Aclasta. De plus, chez les patients atteints de la maladie de Paget, il est fortement conseill\u00e9 d’administrer des suppl\u00e9ments appropri\u00e9s de calcium correspondant \u00e0 un apport en calcium-\u00e9l\u00e9ment d’au moins 500\u00a0mg deux fois par jour pendant au moins 10\u00a0jours suivant l’administration d’Aclasta (cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>).<\/li> Les patients doivent \u00eatre inform\u00e9s sur les sympt\u00f4mes caract\u00e9risant l’hypocalc\u00e9mie et faire l’objet d’une surveillance clinique appropri\u00e9e pendant la p\u00e9riode \u00e0 risque. Il est recommand\u00e9 de mesurer la calc\u00e9mie avant la perfusion d’Aclasta chez les patients atteints de la maladie osseuse de Paget.<\/li> Des douleurs osseuses, articulaires et\/ou musculaires s\u00e9v\u00e8res et parfois invalidantes ont \u00e9t\u00e9 rarement rapport\u00e9es chez les patients trait\u00e9s par des bisphosphonates, y compris Aclasta (cf\u00a0Effets ind\u00e9sirables<\/span>).<\/li> Aclasta contient la m\u00eame substance active qu’un m\u00e9dicament utilis\u00e9 en oncologie, Zometa (acide zol\u00e9dronique). Un patient trait\u00e9 par Zometa ne doit pas \u00eatre trait\u00e9 par Aclasta.<\/li> Ost\u00e9on\u00e9crose de la m\u00e2choire\u00a0: une ost\u00e9on\u00e9crose de la m\u00e2choire a \u00e9t\u00e9 rapport\u00e9e principalement chez des patients atteints d’un cancer et trait\u00e9s notamment par des bisphosphonates, y compris l’acide zol\u00e9dronique. La plupart de ces patients recevaient aussi une chimioth\u00e9rapie et des cortico\u00efdes. La majorit\u00e9 des cas rapport\u00e9s ont \u00e9t\u00e9 associ\u00e9s \u00e0 des interventions dentaires telles qu’une extraction dentaire. Plusieurs pr\u00e9sentaient des signes d’infection localis\u00e9e, y compris une ost\u00e9omy\u00e9lite. Un examen dentaire avec des soins dentaires pr\u00e9ventifs appropri\u00e9s devra \u00eatre pris en consid\u00e9ration avant l’instauration d’un traitement par bisphosphonates chez des patients pr\u00e9sentant des facteurs de risque associ\u00e9s (par exemple, cancer, chimioth\u00e9rapie, cortico\u00efdes ou mauvaise hygi\u00e8ne buccale). Au cours du traitement, ces patients devraient \u00e9viter dans la mesure du possible toute intervention dentaire invasive. Pour les patients qui d\u00e9veloppent une ost\u00e9on\u00e9crose de la m\u00e2choire au cours d’un traitement par bisphosphonates, une chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte. Pour les patients n\u00e9cessitant des interventions dentaires, il n’y a pas de donn\u00e9e disponible sugg\u00e9rant que l’arr\u00eat du traitement par bisphosphonates diminuerait le risque d’ost\u00e9on\u00e9crose de la m\u00e2choire. L’appr\u00e9ciation clinique du m\u00e9decin traitant devrait orienter la prise en charge de chaque patient en se basant sur l’\u00e9valuation individuelle du rapport b\u00e9n\u00e9fice\/risque.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n INTERACTIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Aucune \u00e9tude d’interaction avec d’autres m\u00e9dicaments n’a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9e. L’acide zol\u00e9dronique n’est pas m\u00e9tabolis\u00e9 par voie syst\u00e9mique et n’interagit pas avec les enzymes du cytochrome P450 humain in vitro (cf\u00a0Pharmacocin\u00e9tique<\/span>). L’acide zol\u00e9dronique ne se lie pas fortement aux prot\u00e9ines plasmatiques (liaison d’environ 43 \u00e0 55\u00a0%)\u00a0; les interactions r\u00e9sultant du d\u00e9placement de m\u00e9dicaments \u00e0 forte liaison prot\u00e9ique sont donc peu probables.<\/li> L’acide zol\u00e9dronique est \u00e9limin\u00e9 par excr\u00e9tion r\u00e9nale. La prudence est requise en cas d’administration concomitante d’Aclasta et de m\u00e9dicaments susceptibles d’affecter de mani\u00e8re significative la fonction r\u00e9nale (par exemple, aminosides ou diur\u00e9tiques susceptibles de provoquer une d\u00e9shydratation)\u00a0: cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>.<\/li> Chez les patients pr\u00e9sentant une alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale, l’exposition syst\u00e9mique aux m\u00e9dicaments concomitants principalement excr\u00e9t\u00e9s par le rein peut \u00eatre augment\u00e9e.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n GROSSESSE et ALLAITEMENT \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nGrossesse :<\/b> \n \n Il n’existe pas de donn\u00e9es suffisamment pertinentes concernant l’utilisation de l’acide zol\u00e9dronique chez la femme enceinte. Des \u00e9tudes effectu\u00e9es chez l’animal avec l’acide zol\u00e9dronique ont mis en \u00e9vidence une toxicit\u00e9 sur la reproduction, dont des malformations (cf\u00a0S\u00e9curit\u00e9 pr\u00e9clinique<\/span>). Le risque potentiel sur l’\u00eatre humain n’est pas connu.<\/p> \n \nAllaitement :<\/b> \n \n L’excr\u00e9tion de l’acide zol\u00e9dronique dans le lait maternel n’est pas connue. Aclasta est contre-indiqu\u00e9 pendant la grossesse et chez la femme qui allaite (cf\u00a0Contre-indications<\/span>).<\/p> \nFemmes en \u00e2ge d’avoir des enfants\u00a0:<\/b> \n \n Aclasta n’est pas recommand\u00e9 chez les femmes en \u00e2ge de procr\u00e9er.<\/p> \n \nF\u00e9condit\u00e9\u00a0:<\/b> \n \n L’acide zol\u00e9dronique a \u00e9t\u00e9 \u00e9tudi\u00e9 chez les rats pour les effets ind\u00e9sirables potentiels sur la fertilit\u00e9 des parents et de la g\u00e9n\u00e9ration F1. Ceci a donn\u00e9 lieu \u00e0 des effets pharmacologiques exacerb\u00e9s qui ont \u00e9t\u00e9 consid\u00e9r\u00e9s comme li\u00e9s \u00e0 l’inhibition du compos\u00e9 responsable de la mobilisation du calcium du squelette, induisant une hypocalc\u00e9mie pendant ou autour de la p\u00e9riode de l’accouchement, un effet de classe des bisphosphonates, une dystocie et une fin anticip\u00e9e de l’\u00e9tude. Ainsi, ces r\u00e9sultats emp\u00eachent la d\u00e9termination d’un effet d\u00e9finitif d’Aclasta sur la fertilit\u00e9 chez les humains.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n \n CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Des effets ind\u00e9sirables tels que des vertiges peuvent affecter la capacit\u00e9 \u00e0 conduire ou \u00e0 utiliser des machines, bien qu’aucune \u00e9tude sp\u00e9cifique n’ait \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9e.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n EFFETS IND\u00c9SIRABLES \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Le pourcentage global de patients qui ont pr\u00e9sent\u00e9 des effets ind\u00e9sirables survenant apr\u00e8s l’administration \u00e9tait de 44,7\u00a0%, 16,7\u00a0% et 10,2\u00a0% apr\u00e8s la premi\u00e8re, deuxi\u00e8me et troisi\u00e8me perfusion respectivement. L’incidence individuelle de ces effets ind\u00e9sirables apr\u00e8s la premi\u00e8re administration \u00e9tait\u00a0: fi\u00e8vre (17,1\u00a0%), myalgie (7,8\u00a0%), syndrome pseudogrippal (6,7\u00a0%), arthralgie (4,8\u00a0%) et c\u00e9phal\u00e9e (5,1\u00a0%). L’incidence de ces effets a diminu\u00e9 nettement avec les doses successives annuelles d’Aclasta. La majorit\u00e9 de ces effets est survenue dans les trois premiers jours suivant l’administration d’Aclasta, a \u00e9t\u00e9 d’intensit\u00e9 l\u00e9g\u00e8re \u00e0 mod\u00e9r\u00e9e et a disparu dans les trois jours suivant leur survenue.<\/li> Le pourcentage de patients pr\u00e9sentant des effets ind\u00e9sirables \u00e9tait respectivement de 19,5\u00a0%, 10,4\u00a0%, 10,7\u00a0% apr\u00e8s la premi\u00e8re, deuxi\u00e8me et troisi\u00e8me perfusion, dans une \u00e9tude de plus petite taille o\u00f9 le traitement symptomatique d\u00e9crit ci-dessous avait \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9.<\/li> L’incidence des effets ind\u00e9sirables survenant dans les trois premiers jours suivant l’administration d’Aclasta peut \u00eatre diminu\u00e9e en administrant du parac\u00e9tamol ou de l’ibuprof\u00e8ne peu apr\u00e8s l’administration d’Aclasta si n\u00e9cessaire (cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>).<\/li> Dans l’\u00e9tude pivot Horizon-PFT (ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique\u00a0; cf\u00a0Pharmacodynamie<\/span>), l’incidence globale des fibrillations auriculaires a \u00e9t\u00e9 de 2,5\u00a0% (96 des 3862) et de 1,9\u00a0% (75 des 3852) chez les patients recevant respectivement Aclasta et le placebo. Le taux de fibrillations auriculaires class\u00e9es comme \u00e9v\u00e9nements ind\u00e9sirables graves \u00e9tait de 1,3\u00a0% (51 sur 3862) chez les patientes trait\u00e9es par Aclasta compar\u00e9 \u00e0 0,6\u00a0% (22 sur 3852) chez les patientes recevant le placebo. Le m\u00e9canisme de l’augmentation de cette incidence des fibrillations auriculaires n’est pas connu.<\/li> Dans les \u00e9tudes Horizon-PFT et Horizon-RFT (\u00e9tude apr\u00e8s fracture de hanche), l’incidence globale des fibrillations auriculaires a \u00e9t\u00e9 comparable entre le groupe Aclasta (2,6\u00a0%) et le groupe placebo (2,1\u00a0%). L’incidence globale des fibrillations auriculaires rapport\u00e9es comme \u00e9v\u00e9nement ind\u00e9sirable grave \u00e9tait de 1,3\u00a0% pour le groupe Aclasta et de 0,8\u00a0% pour le groupe placebo.<\/li> Les effets ind\u00e9sirables du tableau 1 sont list\u00e9s selon la classification des classes de syst\u00e8mes d’organes MedDRA et par cat\u00e9gorie de fr\u00e9quence. Les cat\u00e9gories de fr\u00e9quences sont d\u00e9finies en utilisant la convention suivante\u00a0: tr\u00e8s fr\u00e9quent (>=\u00a01\/10)\u00a0; fr\u00e9quent (>=\u00a01\/100, <\u00a01\/10)\u00a0; peu fr\u00e9quent (>=\u00a01\/1000, <\u00a01\/100)\u00a0; rare (>=\u00a01\/10\u00a0000, <\u00a01\/1000)\u00a0; tr\u00e8s rare (<\u00a01\/10\u00a0000)\u00a0; fr\u00e9quence ind\u00e9termin\u00e9e (ne peut \u00eatre estim\u00e9e sur la base des donn\u00e9es disponibles). Au sein de chaque fr\u00e9quence de groupe, les effets ind\u00e9sirables sont pr\u00e9sent\u00e9s suivant un ordre d\u00e9croissant de gravit\u00e9. \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n Tableau\u00a01\u00a0:<\/caption> \n Infections et infestations<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: Grippe, rhinopharyngite<\/td> \n<\/tr> \n Affections h\u00e9matologiques et du\u00a0syst\u00e8me lymphatique<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: An\u00e9mie<\/td> \n<\/tr> \n Affections du syst\u00e8me immunitaire<\/td> Fr\u00e9quence ind\u00e9termin\u00e9e*<\/sup>\u00a0: R\u00e9actions d’hypersensibilit\u00e9 incluant de rares cas de bronchoconstriction, urticaire et angioed\u00e8me, et de tr\u00e8s rares cas de r\u00e9action ou de choc anaphylactique<\/td> \n<\/tr> \n Troubles du\u00a0m\u00e9tabolisme et\u00a0de\u00a0la\u00a0nutrition<\/td> Fr\u00e9quent\u00a0: Hypocalc\u00e9mie**<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: Anorexie, diminution de l’app\u00e9tit<\/td> \n<\/tr> \n Affections psychiatriques<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: Insomnie<\/td> \n<\/tr> \n Affections du\u00a0syst\u00e8me\u00a0nerveux<\/td> Fr\u00e9quent\u00a0: C\u00e9phal\u00e9es, vertiges<\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: L\u00e9thargie, paresth\u00e9sies, somnolence, tremblements, syncope, dysgueusie<\/td> \n<\/tr> \n Affections oculaires<\/td> Fr\u00e9quent\u00a0: Hyper\u00e9mie oculaire<\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: Conjonctivite, douleur oculaire<\/td> \n<\/tr> \n Rare\u00a0: Uv\u00e9ite, \u00e9piscl\u00e9rite, iritis<\/td> \n<\/tr> \n Fr\u00e9quence ind\u00e9termin\u00e9e*<\/sup>\u00a0: Scl\u00e9rite et inflammation oculaire<\/td> \n<\/tr> \n Affections de l’oreille et\u00a0du\u00a0labyrinthe<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: Vertiges<\/td> \n<\/tr> \n Affections cardiaques<\/td> Fr\u00e9quent\u00a0: Fibrillation auriculaire<\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: Palpitations<\/td> \n<\/tr> \n Affections vasculaires<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: Hypertension, bouff\u00e9es vasomotrices<\/td> \n<\/tr> \n Fr\u00e9quence ind\u00e9termin\u00e9e*<\/sup>\u00a0: Hypotension (chez les patients pr\u00e9sentant des facteurs de risque sous-jacents)<\/td> \n<\/tr> \n Affections respiratoires, thoraciques et\u00a0m\u00e9diastinales<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: Toux, dyspn\u00e9e<\/td> \n<\/tr> \n Affections gastro-intestinales<\/td> Fr\u00e9quent\u00a0: Naus\u00e9es, vomissements, diarrh\u00e9es<\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: Dyspepsie, douleur abdominale haute, douleur abdominale, reflux gastro-oesophagien, constipation, s\u00e9cheresse buccale, oesophagite, douleur dentaire, gastrite***<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Affections de la peau et\u00a0du\u00a0tissu sous-cutan\u00e9<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: \u00c9ruption cutan\u00e9e, hyperhidrose, prurit, \u00e9ryth\u00e8me<\/td> \n<\/tr> \n Affections musculosquelettiques et\u00a0syst\u00e9miques<\/td> Fr\u00e9quent\u00a0: Myalgies, arthralgies, douleurs osseuses, douleurs rachidiennes, douleurs au niveau des extr\u00e9mit\u00e9s<\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: Cervicalgies, raideur musculosquelettique, gonflement articulaire, spasmes musculaires, douleurs de l’\u00e9paule, douleurs thoraciques musculosquelettiques, douleurs musculosquelettiques, raideur articulaire, arthrite, faiblesse musculaire<\/td> \n<\/tr> \n Fr\u00e9quence ind\u00e9termin\u00e9e*<\/sup>\u00a0: Ost\u00e9on\u00e9croses de la m\u00e2choire (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>, Effets ind\u00e9sirables\u00a0: effets de classe<\/span>)<\/td> \n<\/tr> \n Affections du rein et\u00a0des\u00a0voies urinaires<\/td> Peu fr\u00e9quent\u00a0: Augmentation de\u00a0la\u00a0cr\u00e9atin\u00e9mie, pollakiurie, prot\u00e9inurie<\/td> \n<\/tr> \n Fr\u00e9quence ind\u00e9termin\u00e9e*<\/sup>\u00a0: Alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale. Des cas d’alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale n\u00e9cessitant une dialyse et de rares cas ayant eu une issue fatale ont \u00e9t\u00e9 rapport\u00e9s chez les patients pr\u00e9sentant une alt\u00e9ration r\u00e9nale pr\u00e9existante ou d’autres facteurs de risques tels que la prise concomitante de m\u00e9dicaments n\u00e9phrotoxiques, d’un traitement diur\u00e9tique ou en cas de d\u00e9shydratation survenant apr\u00e8s la perfusion (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>, Effets ind\u00e9sirables\u00a0: effets de classe<\/span>)<\/td> \n<\/tr> \n Troubles g\u00e9n\u00e9raux et\u00a0anomalies au\u00a0site d’administration<\/td> Tr\u00e8s fr\u00e9quent\u00a0: Fi\u00e8vre<\/td> \n<\/tr> \n Fr\u00e9quent\u00a0: Syndrome pseudogrippal, frissons, fatigue, asth\u00e9nie, douleurs, malaise, r\u00e9action au site de perfusion<\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: OEd\u00e8me p\u00e9riph\u00e9rique, soif, r\u00e9action inflammatoire aigu\u00eb, douleur thoracique d’origine non cardiaque<\/td> \n<\/tr> \n Fr\u00e9quence ind\u00e9termin\u00e9e*<\/sup>\u00a0: D\u00e9shydratation secondaire \u00e0 des sympt\u00f4mes post-administration tels que fi\u00e8vre, vomissements et diarrh\u00e9es<\/td> \n<\/tr> \n Investigations<\/td> Fr\u00e9quent\u00a0: Augmentation de la prot\u00e9ine\u00a0C r\u00e9active<\/td> \n<\/tr> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: Hypocalc\u00e9mie<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n*<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\t\t\t\t\t\tBas\u00e9 sur des donn\u00e9es apr\u00e8s commercialisation. La fr\u00e9quence ne peut pas \u00eatre estim\u00e9e \u00e0 partir des donn\u00e9es disponibles. \n<\/li><\/font> \n \n**<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\t\t\t\t\t\tFr\u00e9quent en cas de maladie de Paget uniquement. Pour l’hypocalc\u00e9mie, voir ci-dessous. \n<\/li><\/font> \n \n***<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\t\t\t\t\t\tObserv\u00e9 chez des patients prenant un traitement cortico\u00efde concomitant. \n<\/li><\/font> \n \n \n \nEffets de classe\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n \n \n \nAlt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale\u00a0: \n<\/dt> \n L’acide zol\u00e9dronique a \u00e9t\u00e9 associ\u00e9 \u00e0 une alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale se manifestant sous forme d’une d\u00e9t\u00e9rioration de la fonction r\u00e9nale (c’est-\u00e0-dire, augmentation de la cr\u00e9atinin\u00e9mie) et dans de rares cas insuffisance r\u00e9nale aigu\u00eb. Une alt\u00e9ration de la fonction r\u00e9nale a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e apr\u00e8s l’administration d’acide zol\u00e9dronique, en particulier chez les patients pr\u00e9sentant une alt\u00e9ration r\u00e9nale pr\u00e9existante ou des facteurs de risque suppl\u00e9mentaires (par exemple patients \u00e2g\u00e9s, chimioth\u00e9rapie anticanc\u00e9reuse, m\u00e9dicaments n\u00e9phrotoxiques concomitants, traitement diur\u00e9tique concomitant, d\u00e9shydratation s\u00e9v\u00e8re, etc.). La majorit\u00e9 de ces patients ont re\u00e7u une dose de 4\u00a0mg toutes les 3 \u00e0 4\u00a0semaines, mais une anomalie de la fonction r\u00e9nale a \u00e9galement \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e chez les patients ayant re\u00e7u une seule administration.<\/dd> \n Au cours des \u00e9tudes cliniques dans l’ost\u00e9oporose, les modifications de la clairance de la cr\u00e9atinine (mesur\u00e9e chaque ann\u00e9e avant l’injection) et l’incidence de l’insuffisance r\u00e9nale \u00e9taient comparables dans les deux groupes de traitement (Aclasta et placebo) sur une p\u00e9riode de 3\u00a0ans. Une augmentation transitoire de la cr\u00e9atinin\u00e9mie a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e sur 10\u00a0jours chez 1,8\u00a0% des patientes trait\u00e9es par Aclasta versus 0,8\u00a0% des patientes trait\u00e9es par le placebo.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nHypocalc\u00e9mie\u00a0: \n<\/dt> \n Au cours des \u00e9tudes cliniques dans l’ost\u00e9oporose, environ 0,2\u00a0% des patientes ont pr\u00e9sent\u00e9 une diminution notable de la calc\u00e9mie (moins de 1,87\u00a0mmol\/l), suite \u00e0 l’administration d’Aclasta. Aucun cas d’hypocalc\u00e9mie symptomatique n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9.<\/dd> \n Au cours d’\u00e9tudes men\u00e9es chez des patients atteints de la maladie de Paget, une hypocalc\u00e9mie symptomatique a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e chez environ 1\u00a0% des patients. Chez tous les patients, l’hypocalc\u00e9mie a \u00e9t\u00e9 r\u00e9solutive.<\/dd> \n D’apr\u00e8s l’\u00e9valuation des param\u00e8tres biologiques issue d’une vaste \u00e9tude clinique, il a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9 des valeurs, transitoires et asymptomatiques, de calc\u00e9mie inf\u00e9rieures aux valeurs normales de r\u00e9f\u00e9rence (moins de 2,10\u00a0mmol\/l) chez 2,3\u00a0% des patients trait\u00e9s avec Aclasta compar\u00e9 \u00e0 21\u00a0% des patients trait\u00e9s avec Aclasta dans les \u00e9tudes de la maladie de Paget. La fr\u00e9quence d’hypocalc\u00e9mie \u00e9tait beaucoup moins \u00e9lev\u00e9e avec les perfusions suivantes.<\/dd> \n Tous les patients ont re\u00e7u une suppl\u00e9mentation en vitamine\u00a0D et en calcium\u00a0: dans l’\u00e9tude men\u00e9e sur l’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique (\u00e9tude PFT), dans l’\u00e9tude sur la pr\u00e9vention des fractures cliniques apr\u00e8s fracture de hanche (\u00e9tude RFT) ainsi que dans les \u00e9tudes de la maladie de Paget (cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>). Dans l’\u00e9tude RFT, la majorit\u00e9 des patients a re\u00e7u une dose de charge en vitamine\u00a0D avant l’administration d’Aclasta bien que le taux de vitamine\u00a0D n’ait pas \u00e9t\u00e9 mesur\u00e9 de fa\u00e7on syst\u00e9matique (cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nR\u00e9actions locales\u00a0: \n<\/dt> \n Au cours d’une vaste \u00e9tude, des r\u00e9actions locales au site de perfusion, telles qu’une rougeur, un gonflement et\/ou une douleur (0,7\u00a0%), ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9es apr\u00e8s l’administration d’acide zol\u00e9dronique.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nOst\u00e9on\u00e9crose de la m\u00e2choire\u00a0: \n<\/dt> \n Des cas d’ost\u00e9on\u00e9crose (principalement de la m\u00e2choire) ont \u00e9t\u00e9 peu fr\u00e9quemment rapport\u00e9s, principalement chez des patients atteints d’un cancer et trait\u00e9s par bisphosphonates, dont l’acide zol\u00e9dronique. Beaucoup d’entre eux pr\u00e9sentaient des signes d’infection locale y compris une ost\u00e9omy\u00e9lite. La majorit\u00e9 des cas concerne des patients atteints d’un cancer et ayant subi une extraction dentaire ou d’autres chirurgies dentaires. L’ost\u00e9on\u00e9crose de la m\u00e2choire pr\u00e9sente de multiples facteurs de risque bien document\u00e9s incluant le diagnostic d’un cancer, les traitements associ\u00e9s (par exemple, chimioth\u00e9rapie, radioth\u00e9rapie, corticoth\u00e9rapie) et des affections associ\u00e9es (par exemple, an\u00e9mie, troubles de la coagulation, infection, maladie buccale pr\u00e9existante). Bien que la causalit\u00e9 ne puisse \u00eatre \u00e9tablie, il est prudent d’\u00e9viter une chirurgie dentaire dont la gu\u00e9rison pourrait \u00eatre retard\u00e9e (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>). Au cours d’une vaste \u00e9tude clinique r\u00e9alis\u00e9e chez 7736\u00a0patientes, une ost\u00e9on\u00e9crose de la m\u00e2choire a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e chez une patiente trait\u00e9e par Aclasta et chez une patiente trait\u00e9e par le placebo. Dans les deux cas, l’\u00e9volution a \u00e9t\u00e9 favorable.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n SURDOSAGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>L’exp\u00e9rience clinique dans le cas d’intoxication aigu\u00eb est limit\u00e9e. Les patients ayant re\u00e7u une dose sup\u00e9rieure \u00e0 la dose recommand\u00e9e doivent \u00eatre surveill\u00e9s attentivement. En cas de surdosage entra\u00eenant une hypocalc\u00e9mie cliniquement significative, la r\u00e9versibilit\u00e9 peut \u00eatre obtenue par l’administration d’un suppl\u00e9ment de calcium oral et\/ou une perfusion intraveineuse de gluconate de calcium.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACODYNAMIE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Classe pharmacoth\u00e9rapeutique\u00a0: M\u00e9dicaments pour le traitement des pathologies osseuses, bisphosphonates (code ATC\u00a0: M05BA08).<\/p> \n \n \n \nM\u00e9canisme d’action\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n L’acide zol\u00e9dronique appartient \u00e0 la classe des bisphosphonates azot\u00e9s\u00a0; il agit principalement sur l’os. C’est un inhibiteur de la r\u00e9sorption osseuse m\u00e9di\u00e9e par les ost\u00e9oclastes.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nEffets pharmacodynamiques\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n L’action s\u00e9lective des bisphosphonates sur l’os est bas\u00e9e sur leur forte affinit\u00e9 pour l’os min\u00e9ralis\u00e9.<\/dd> \n La principale cible mol\u00e9culaire de l’acide zol\u00e9dronique dans l’ost\u00e9oclaste est l’enzyme farn\u00e9syl pyrophosphate synth\u00e9tase. La longue dur\u00e9e d’action de l’acide zol\u00e9dronique s’explique par son affinit\u00e9 \u00e9lev\u00e9e de liaison pour le site actif de la farn\u00e9syl pyrophosphate (FPP) synth\u00e9tase et sa forte affinit\u00e9 de liaison pour l’os min\u00e9ral.<\/dd> \n Le traitement par Aclasta r\u00e9duit rapidement la vitesse de renouvellement osseux, \u00e0 partir de taux post-m\u00e9nopausiques \u00e9lev\u00e9s. Les valeurs minimales s’observent apr\u00e8s 7\u00a0jours pour les marqueurs de r\u00e9sorption, et apr\u00e8s 12\u00a0semaines pour les marqueurs de formation. Ensuite, les marqueurs osseux se stabilisent dans la gamme des valeurs pr\u00e9m\u00e9nopausiques. Aucune r\u00e9duction progressive des marqueurs de remodelage osseux n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e en cas d’administration annuelle r\u00e9p\u00e9t\u00e9e.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nEfficacit\u00e9 clinique dans le traitement de l’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique (PFT)\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n L’efficacit\u00e9 et la s\u00e9curit\u00e9 d’emploi d’Aclasta 5\u00a0mg une fois par an pendant 3\u00a0ann\u00e9es cons\u00e9cutives ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9montr\u00e9es chez des femmes m\u00e9nopaus\u00e9es (7736\u00a0femmes \u00e2g\u00e9es de 65 \u00e0 89\u00a0ans) ayant soit une densit\u00e9 min\u00e9rale osseuse (DMO) \u00e9quivalente \u00e0 un T-score du col du f\u00e9mur <=\u00a0–\u00a01,5 et au moins deux fractures vert\u00e9brales l\u00e9g\u00e8res ou une mod\u00e9r\u00e9e pr\u00e9valentes, soit un T-score du col du f\u00e9mur <=\u00a0–\u00a02,5, avec ou sans fracture vert\u00e9brale pr\u00e9valente. 85\u00a0% des patients n’avaient jamais re\u00e7u de bisphosphonates. Les femmes qui ont fait l’objet d’une \u00e9valuation pour l’incidence des fractures vert\u00e9brales n’ont re\u00e7u aucun traitement anti-ost\u00e9oporotique concomitant, alors que ces traitements \u00e9taient autoris\u00e9s chez les femmes ayant particip\u00e9 aux \u00e9valuations des fractures de hanche et de toutes les fractures cliniques. Les traitements anti-ost\u00e9oporotiques concomitants incluaient calcitonines, raloxif\u00e8ne, tamoxif\u00e8ne, traitement hormonal de substitution, tibolone, mais excluaient les autres bisphosphonates. Toutes les femmes ont re\u00e7u 1000 \u00e0 1500\u00a0mg de calcium-\u00e9l\u00e9ment et 400 \u00e0 1200\u00a0UI de vitamine\u00a0D quotidiennement.<\/dd> \n \n \n \nEffets sur les fractures vert\u00e9brales morphom\u00e9triques\u00a0: \n<\/dt> \n Aclasta a r\u00e9duit significativement l’incidence d’une nouvelle fracture vert\u00e9brale ou plus, sur une p\u00e9riode de 3\u00a0ans, et ceci d\u00e8s la premi\u00e8re ann\u00e9e (voir tableau\u00a02).<\/dd> \n \n \n \n \n \n \n Tableau\u00a02\u00a0: Efficacit\u00e9 sur les fractures vert\u00e9brales \u00e0 12, 24 et 36\u00a0mois<\/caption> \n R\u00e9sultat<\/td> Aclasta (%)<\/td> Placebo (%)<\/td> R\u00e9duction absolue de l’incidence des fractures en\u00a0% (IC)<\/td> R\u00e9duction relative de l’incidence des fractures en\u00a0% (IC)<\/td> \n<\/tr> \n Au moins une\u00a0nouvelle fracture vert\u00e9brale (0-1\u00a0an)<\/td> 1,5<\/td> 3,7<\/td> 2,2 (1,4-3,1)<\/td> 60 (43-72)*<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Au moins une\u00a0nouvelle fracture vert\u00e9brale (0-2\u00a0ans)<\/td> 2,2<\/td> 7,7<\/td> 5,5 (4,4-6,6)<\/td> 71 (62-78)*<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Au moins une\u00a0nouvelle fracture vert\u00e9brale (0-3\u00a0ans)<\/td> 3,3<\/td> 10,9<\/td> 7,6 (6,3-9,0)<\/td> 70 (62-76)*<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n<\/dd> \n \n*<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tp <\u00a00,0001 \n<\/font> \n<\/dd> \n Chez les patientes \u00e2g\u00e9es de 75\u00a0ans et plus trait\u00e9es par Aclasta, une r\u00e9duction de 60\u00a0% du risque de fracture vert\u00e9brale a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e en comparaison aux patientes sous placebo (p\u00a0<\u00a00,0001).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nEffets sur les fractures de hanche\u00a0: \n<\/dt> \n Une r\u00e9duction significative de 41\u00a0% du risque de fractures de hanche a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e sous Aclasta, sur une p\u00e9riode de 3\u00a0ans (IC \u00e0 95\u00a0%, 17\u00a0% \u00e0 58\u00a0%). Le taux d’incidence des fractures de hanche \u00e9tait de 1,44\u00a0% chez les patients trait\u00e9s par Aclasta par rapport \u00e0 2,49\u00a0% chez les patientes trait\u00e9es par placebo. La r\u00e9duction du risque a \u00e9t\u00e9 de 51\u00a0% chez les patientes n’ayant jamais pris de bisphosphonates et de 42\u00a0% chez les patientes qui avaient pris un traitement anti-ost\u00e9oporotique concomitant.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nEffets sur toutes les fractures cliniques\u00a0: \n<\/dt> \n Toutes les fractures cliniques ont \u00e9t\u00e9 v\u00e9rifi\u00e9es par radiographie. Le tableau\u00a03 pr\u00e9sente une synth\u00e8se des r\u00e9sultats.<\/dd> \n \n \n \n \n \n \n Tableau\u00a03\u00a0: Comparaisons des traitements concernant l’incidence des fractures cliniques sur une p\u00e9riode de 3\u00a0ans<\/caption> \n R\u00e9sultat<\/td> Aclasta (N\u00a0=\u00a03875) incidence (%)<\/td> Placebo (N\u00a0=\u00a03861) incidence (%)<\/td> R\u00e9duction absolue sur l’incidence des fractures en % (IC)<\/td> R\u00e9duction relative sur l’incidence des fractures en % (IC)<\/td> \n<\/tr> \n Toute fracture clinique(1)<\/sup><\/td> 8,4<\/td> 12,8<\/td> 4,4 (3,0\u00a0; 5,8)<\/td> 33 (23\u00a0; 42)**<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Fracture vert\u00e9brale clinique(2)<\/sup><\/td> 0,5<\/td> 2,6<\/td> 2,1 (1,5\u00a0; 2,7)<\/td> 77 (63\u00a0; 86)**<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Fracture non vert\u00e9brale(1)<\/sup><\/td> 8,0<\/td> 10,7<\/td> 2,7 (1,4\u00a0; 4,0)<\/td> 25 (13\u00a0; 36)*<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n<\/dd> \n \n*<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tp-value <\u00a00,001 \n<\/font> \n<\/dd> \n \n**<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tp-value <\u00a00,0001 \n<\/font> \n<\/dd> \n \n(1)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tA l’exclusion des fractures des doigts, des orteils et des os de la face. \n<\/li><\/font> \n<\/dd> \n \n(2)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tY compris fractures cliniques dorsales et fractures cliniques vert\u00e9brales lombaires. \n<\/li><\/font> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nEffet sur la densit\u00e9 min\u00e9rale osseuse (DMO)\u00a0: \n<\/dt> \n Par rapport au placebo, Aclasta a augment\u00e9 significativement la DMO au rachis lombaire, \u00e0 la hanche et au radius distal, \u00e0 chaque mesure (6, 12, 24 et 36\u00a0mois). Sur une p\u00e9riode de 3\u00a0ans l’augmentation de la DMO du groupe Aclasta par rapport au groupe placebo a \u00e9t\u00e9 de 6,7\u00a0% au rachis lombaire, de 6,0\u00a0% au f\u00e9mur total, de 5,1\u00a0% au col f\u00e9moral et de 3,2\u00a0% au radius distal.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nHistologie osseuse\u00a0: \n<\/dt> \n Un an apr\u00e8s l’administration de la troisi\u00e8me dose annuelle, des biopsies osseuses ont \u00e9t\u00e9 effectu\u00e9es au niveau de la cr\u00eate iliaque chez 152\u00a0patientes atteintes d’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique trait\u00e9es par Aclasta (n\u00a0=\u00a082) ou par placebo (n\u00a0=\u00a070). L’analyse histomorphom\u00e9trique a r\u00e9v\u00e9l\u00e9 une r\u00e9duction de 63\u00a0% du remodelage osseux. Chez les patientes trait\u00e9es par Aclasta, il n’a pas \u00e9t\u00e9 observ\u00e9 d’ost\u00e9omalacie, de fibrose m\u00e9dullaire ou de formation d’os tiss\u00e9. Le marquage \u00e0 la t\u00e9tracycline a \u00e9t\u00e9 d\u00e9tect\u00e9 sur les 82\u00a0biopsies, \u00e0 l’exception d’une, chez les patientes trait\u00e9es par Aclasta. L’analyse par microtomodensitom\u00e9trie (\u00b5CT) a r\u00e9v\u00e9l\u00e9 une augmentation du volume osseux trab\u00e9culaire et une pr\u00e9servation de l’architecture de l’os trab\u00e9culaire chez les patientes trait\u00e9es par Aclasta par rapport aux patientes recevant le placebo.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nMarqueurs de renouvellement osseux\u00a0: \n<\/dt> \n Les phosphatases alcalines sp\u00e9cifiques osseuses (PASO), les taux s\u00e9riques du propeptide N-terminal du collag\u00e8ne de type\u00a0I (P1NP) et les taux s\u00e9riques de b\u00eata-C-t\u00e9lopeptides (\u00df-CTx) ont \u00e9t\u00e9 \u00e9valu\u00e9s \u00e0 intervalles r\u00e9guliers au cours de l’\u00e9tude dans des sous-groupes incluant 517 \u00e0 1246\u00a0patientes. A 12\u00a0mois, le traitement par une dose annuelle de 5\u00a0mg d’Aclasta a r\u00e9duit significativement les PASO de 30\u00a0% par rapport aux valeurs initiales et \u00e0 36\u00a0mois cette r\u00e9duction s’est maintenue \u00e0 28\u00a0% en dessous des valeurs initiales. A 12\u00a0mois, le P1NP a \u00e9t\u00e9 r\u00e9duit significativement de 61\u00a0% par rapport aux valeurs initiales et \u00e0 36\u00a0mois cette r\u00e9duction s’est maintenue \u00e0 52\u00a0% en dessous des valeurs initiales. A 12\u00a0mois, les taux de \u00df-CTx ont \u00e9t\u00e9 r\u00e9duits significativement de 61\u00a0% par rapport aux valeurs initiales et \u00e0 36\u00a0mois cette r\u00e9duction s’est maintenue \u00e0 55\u00a0% en dessous des valeurs initiales. Pendant toute cette p\u00e9riode, les marqueurs de remodelage osseux se situaient dans la gamme des valeurs pr\u00e9m\u00e9nopausiques \u00e0 la fin de chaque ann\u00e9e. Une administration r\u00e9p\u00e9t\u00e9e n’a pas entra\u00een\u00e9 une r\u00e9duction suppl\u00e9mentaire des marqueurs du remodelage osseux.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nEffet sur la taille\u00a0: \n<\/dt> \n Au cours de l’\u00e9tude sur 3\u00a0ans dans l’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique, la taille a \u00e9t\u00e9 mesur\u00e9e annuellement en utilisant un stadiom\u00e8tre. Le groupe Aclasta a montr\u00e9 une perte de taille moindre de 2,5\u00a0mm environ par rapport au placebo (IC \u00e0 95\u00a0%\u00a0: 1,6\u00a0mm, 3,5\u00a0mm [p\u00a0<\u00a00,0001]).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nJours d’incapacit\u00e9\u00a0: \n<\/dt> \n Aclasta a r\u00e9duit significativement le nombre moyen de jours d’activit\u00e9 limit\u00e9e et de jours d’alitement du fait de douleurs rachidiennes de 17,9\u00a0jours par rapport \u00e0 11,3\u00a0jours dans le groupe placebo. Aclasta a \u00e9galement r\u00e9duit significativement le nombre moyen de jours d’activit\u00e9 limit\u00e9e et de jours d’alitement du fait de fractures de 2,9\u00a0jours par rapport \u00e0 0,5\u00a0jour dans le groupe placebo (p\u00a0<\u00a00,01 pour toutes les valeurs).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nEfficacit\u00e9 clinique dans le traitement de l’ost\u00e9oporose chez les patients \u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 de fractures apr\u00e8s une fracture de hanche r\u00e9cente (RFT)\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n L’incidence des fractures cliniques, incluant les fractures vert\u00e9brales, non vert\u00e9brales et les fractures de hanche a \u00e9t\u00e9 \u00e9valu\u00e9e chez 2127\u00a0hommes et femmes \u00e2g\u00e9s de 50 \u00e0 95\u00a0ans (\u00e2ge moyen 74,5\u00a0ans) ayant une fracture de hanche r\u00e9cente, secondaire \u00e0 un traumatisme mod\u00e9r\u00e9 (dans les 90\u00a0jours) et suivis sous traitement pendant environ 2\u00a0ans. Environ 42\u00a0% des patients avaient un T-score au col f\u00e9moral inf\u00e9rieur \u00e0 –\u00a02,5 et 45\u00a0% des patients avaient un T-score au col f\u00e9moral sup\u00e9rieur \u00e0 –\u00a02,5. Aclasta a \u00e9t\u00e9 administr\u00e9 une fois par an au moins jusqu’\u00e0 ce que 211\u00a0patients dans la population aient une fracture clinique confirm\u00e9e. Les taux de vitamine\u00a0D n’\u00e9taient pas mesur\u00e9s en routine mais une dose de charge en vitamine\u00a0D (50\u00a0000 \u00e0 125\u00a0000 UI par voie orale ou intramusculaire) \u00e9tait donn\u00e9e \u00e0 la plupart des patients 2\u00a0semaines avant la perfusion. Tous les patients ont re\u00e7u 1000 \u00e0 1500\u00a0mg de calcium-\u00e9l\u00e9ment et 800 \u00e0 1200\u00a0UI de vitamine\u00a0D par jour. 95\u00a0% d’entre eux ont re\u00e7u leur perfusion 2\u00a0semaines ou plus apr\u00e8s intervention sur la fracture. Le d\u00e9lai m\u00e9dian de perfusion \u00e9tait d’environ 6\u00a0semaines apr\u00e8s l’intervention. Le crit\u00e8re principal d’efficacit\u00e9 \u00e9tait l’incidence des fractures cliniques pendant toute la dur\u00e9e de l’\u00e9tude.<\/dd> \n \n \n \nEffets sur toutes les fractures cliniques\u00a0: \n<\/dt> \n Les taux d’incidence des fractures cliniques sont pr\u00e9sent\u00e9s dans le tableau 4.<\/dd> \n \n \n \n \n \n \n Tableau\u00a04\u00a0: Comparaisons des traitements concernant l’incidence des fractures cliniques<\/caption> \n R\u00e9sultat<\/td> Aclasta (N\u00a0=\u00a01065) incidence (%)<\/td> Placebo (N\u00a0=\u00a01062) incidence (%)<\/td> R\u00e9duction absolue sur l’incidence des fractures en % (IC)<\/td> R\u00e9duction relative sur l’incidence des fractures en % (IC)<\/td> \n<\/tr> \n Toute fracture clinique(1)<\/sup><\/td> 8,6<\/td> 13,9<\/td> 5,3 (2,3\u00a0; 8,3)<\/td> 35 (16\u00a0; 50)**<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Fracture vert\u00e9brale clinique(2)<\/sup><\/td> 1,7<\/td> 3,8<\/td> 2,1 (0,5\u00a0; 3,7)<\/td> 46 (8\u00a0; 68)*<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n Fracture non vert\u00e9brale(1)<\/sup><\/td> 7,6<\/td> 10,7<\/td> 3,1 (0,3\u00a0; 5,9)<\/td> 27 (2\u00a0; 45)*<\/sup><\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n<\/dd> \n \n*<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tp-value <\u00a00,05 \n<\/font> \n<\/dd> \n \n**<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tp-value <\u00a00,01 \n<\/font> \n<\/dd> \n \n(1)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tA l’exclusion des fractures des doigts, des orteils et des os de la face. \n<\/li><\/font> \n<\/dd> \n \n(2)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\tY compris fractures cliniques vert\u00e9brales, dorsales et lombaires. \n<\/li><\/font> \n<\/dd> \n Cette \u00e9tude n’\u00e9tait pas con\u00e7ue pour montrer une diff\u00e9rence significative sur les fractures de hanche mais une r\u00e9duction sur les nouvelles fractures de hanche a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e.<\/dd> \n La mortalit\u00e9 toutes causes confondues a \u00e9t\u00e9 de 10\u00a0% dans le groupe trait\u00e9 par Aclasta (101\u00a0patients) et de 13\u00a0% dans le groupe trait\u00e9 par placebo (141\u00a0patients). Ceci correspond \u00e0 une r\u00e9duction de 28\u00a0% de la mortalit\u00e9, toutes causes confondues (p = 0,01). <\/dd> \n L’incidence sur le retard de consolidation de la fracture de hanche a \u00e9t\u00e9 comparable entre Aclasta (34 [3,2\u00a0%]) et le placebo (29 [2,7\u00a0%]).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n \n \n \nEffets sur la densit\u00e9 min\u00e9rale osseuse (DMO)\u00a0: \n<\/dt> \n Dans l’\u00e9tude Horizon-RFT, le traitement par Aclasta a significativement augment\u00e9 la DMO au f\u00e9mur total et au col f\u00e9moral compar\u00e9 au placebo, \u00e0 toutes les mesures. Une augmentation de 5,4\u00a0% au f\u00e9mur total et de 4,3\u00a0% au col f\u00e9moral a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e sous Aclasta, en comparaison au placebo durant les 24\u00a0mois.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nEfficacit\u00e9 clinique chez les hommes\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n Dans l’\u00e9tude Horizon-RFT, 508\u00a0hommes ont \u00e9t\u00e9 randomis\u00e9s dans l’\u00e9tude et 185\u00a0patients ont eu une \u00e9valuation de leur DMO \u00e0 24\u00a0mois. A 24\u00a0mois, une augmentation significative de 3,6\u00a0% de la DMO du f\u00e9mur total a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e chez les patients trait\u00e9s par Aclasta de fa\u00e7on similaire \u00e0 celle observ\u00e9e dans l’\u00e9tude Horizon-PFT chez les femmes m\u00e9nopaus\u00e9es. L’\u00e9tude n’\u00e9tait pas con\u00e7ue pour montrer une r\u00e9duction sur les fractures cliniques chez les hommes\u00a0; l’incidence des fractures cliniques a \u00e9t\u00e9 de 7,5\u00a0% chez les hommes trait\u00e9s par Aclasta versus 8,7\u00a0% chez les hommes sous placebo. <\/dd> \n Dans une autre \u00e9tude r\u00e9alis\u00e9e chez les hommes (\u00e9tude CZOL446M2308), \u00e0 24\u00a0mois, le pourcentage d’augmentation de la DMO au rachis lombaire apr\u00e8s une perfusion annuelle d’Aclasta \u00e9tait non inf\u00e9rieur \u00e0 celui observ\u00e9 apr\u00e8s une prise hebdomadaire d’alendronate.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nEfficacit\u00e9 clinique dans l’ost\u00e9oporose associ\u00e9e \u00e0 une corticoth\u00e9rapie au long cours par voie g\u00e9n\u00e9rale\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n L’efficacit\u00e9 et la s\u00e9curit\u00e9 d’Aclasta dans le traitement et la pr\u00e9vention de l’ost\u00e9oporose associ\u00e9e \u00e0 une corticoth\u00e9rapie au long cours par voie orale a \u00e9t\u00e9 \u00e9valu\u00e9e dans une \u00e9tude randomis\u00e9e, multicentrique, en double-aveugle, stratifi\u00e9e, contr\u00f4l\u00e9e de 833\u00a0hommes et femmes \u00e2g\u00e9s de 18 \u00e0 85\u00a0ans (\u00e2ge moyen chez les hommes 56,4\u00a0ans\u00a0; pour les femmes 53,5\u00a0ans) trait\u00e9s avec 7,5\u00a0mg\/jour de prednisone orale (ou \u00e9quivalent). Les patients ont \u00e9t\u00e9 stratifi\u00e9s selon la dur\u00e9e d’utilisation des glucocortico\u00efdes avant randomisation (<=\u00a03\u00a0mois versus >\u00a03\u00a0mois). La dur\u00e9e de l’essai \u00e9tait de 1\u00a0an. Les patients ont \u00e9t\u00e9 randomis\u00e9s soit dans le groupe Aclasta 5\u00a0mg perfusion unique soit dans le groupe ris\u00e9dronate 5\u00a0mg\/jour par voie orale pendant 1\u00a0an. Tous les patients ont re\u00e7u une suppl\u00e9mentation de 1000\u00a0mg de calcium-\u00e9l\u00e9ment plus 400 \u00e0 1000\u00a0UI de vitamine\u00a0D par jour. L’efficacit\u00e9 \u00e9tait d\u00e9montr\u00e9e si une non-inf\u00e9riorit\u00e9 par rapport au ris\u00e9dronate \u00e9tait montr\u00e9e \u00e0 12\u00a0mois s\u00e9quentiellement au regard du pourcentage de la DMO au rachis lombaire compar\u00e9 \u00e0 la normale dans les sous-groupes traitement et pr\u00e9vention respectivement. La majorit\u00e9 des patients a continu\u00e9 \u00e0 recevoir une corticoth\u00e9rapie durant toute la dur\u00e9e de l’\u00e9tude.<\/dd> \n \n \n \nEffet sur la densit\u00e9 min\u00e9rale osseuse\u00a0: \n<\/dt> \n L’augmentation de la DMO a \u00e9t\u00e9 significativement plus importante dans le groupe trait\u00e9 par Aclasta au rachis lombaire et au col f\u00e9moral \u00e0 12\u00a0mois compar\u00e9 au ris\u00e9dronate (tous p <\u00a00,03). Dans le sous-groupe de patients recevant des glucortico\u00efdes pendant plus de 3\u00a0mois avant la randomisation, Aclasta a augment\u00e9 la DMO au rachis lombaire de 4,06\u00a0% versus 2,71\u00a0% pour le ris\u00e9dronate (diff\u00e9rence moyenne\u00a0: 1,36\u00a0%\u00a0; p <\u00a00,001). Dans le sous-groupe de patients ayant re\u00e7u des glucortico\u00efdes pendant 3\u00a0mois ou moins avant la randomisation, Aclasta a augment\u00e9 la DMO au rachis lombaire de 2,60\u00a0% versus 0,64\u00a0% pour le ris\u00e9dronate (diff\u00e9rence moyenne\u00a0: 1,96\u00a0%\u00a0; p <\u00a00,001). L’\u00e9tude n’\u00e9tait pas con\u00e7ue pour montrer une r\u00e9duction sur les fractures cliniques par rapport au ris\u00e9dronate. L’incidence des fractures a \u00e9t\u00e9 de\u00a08 pour les patients trait\u00e9s par Aclasta versus\u00a07 pour les patients trait\u00e9s par ris\u00e9dronate (p\u00a0=\u00a00,8055).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nEfficacit\u00e9 clinique dans le traitement de la maladie de Paget\u00a0:<\/b> \n<\/dt> \n Aclasta a \u00e9t\u00e9 \u00e9tudi\u00e9 chez des hommes et femmes \u00e2g\u00e9s de plus de 30\u00a0ans atteints de la maladie de Paget principalement l\u00e9g\u00e8re \u00e0 mod\u00e9r\u00e9e (taux m\u00e9dians de phosphatases alcalines s\u00e9riques 2,6 \u00e0 3,0\u00a0fois la limite sup\u00e9rieure de la normale en fonction de l’\u00e2ge \u00e0 l’inclusion dans l’\u00e9tude) et confirm\u00e9e par radiographies.<\/dd> \n L’efficacit\u00e9 d’une perfusion de 5\u00a0mg d’acide zol\u00e9dronique versus 30\u00a0mg de ris\u00e9dronate par jour pendant 2\u00a0mois a \u00e9t\u00e9 d\u00e9montr\u00e9e dans deux essais comparatifs de 6\u00a0mois. A 6\u00a0mois, Aclasta a montr\u00e9 des taux de r\u00e9ponse et de normalisation des phosphatases alcalines s\u00e9riques (PAS) de 96\u00a0% (169\/176) et 89\u00a0% (156\/176) compar\u00e9 \u00e0 74\u00a0% (127\/171) et 58\u00a0% (99\/171) pour le ris\u00e9dronate (p\u00a0<\u00a00,001 pour toutes les valeurs).<\/dd> \n Avec les r\u00e9sultats regroup\u00e9s, une diminution \u00e9quivalente des scores de la s\u00e9v\u00e9rit\u00e9 de la douleur et du retentissement fonctionnel a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e sur 6\u00a0mois par rapport \u00e0 la situation initiale pour Aclasta et le ris\u00e9dronate.<\/dd> \n Les patients class\u00e9s comme r\u00e9pondeurs \u00e0 la fin de l’\u00e9tude principale de 6\u00a0mois ont \u00e9t\u00e9 \u00e9ligibles pour entrer dans la p\u00e9riode prolong\u00e9e de suivi. Sur 143\u00a0patients trait\u00e9s par Aclasta, 141\u00a0patients ont eu une r\u00e9ponse th\u00e9rapeutique maintenue apr\u00e8s une dur\u00e9e m\u00e9diane de 18\u00a0mois de suivi \u00e0 partir de la perfusion et sur 107\u00a0patients trait\u00e9s par le ris\u00e9dronate, 71\u00a0patients ont eu une r\u00e9ponse th\u00e9rapeutique maintenue. Ceci correspond \u00e0 une r\u00e9duction du risque de rechute de 96\u00a0% pour les patients trait\u00e9s par Aclasta comparativement aux patients trait\u00e9s par ris\u00e9dronate.<\/dd> \n L’histologie osseuse a \u00e9t\u00e9 \u00e9valu\u00e9e 6\u00a0mois apr\u00e8s le traitement par 5\u00a0mg d’acide zol\u00e9dronique chez 7\u00a0patients atteints de la maladie de Paget. Les r\u00e9sultats de la biopsie osseuse ont mis en \u00e9vidence un os de qualit\u00e9 normale, sans signe d’alt\u00e9ration du remodelage osseux et sans signe de d\u00e9faut de min\u00e9ralisation. Ces r\u00e9sultats \u00e9taient coh\u00e9rents avec la normalisation du remodelage osseux mise en \u00e9vidence par les marqueurs biochimiques osseux.<\/dd> \n L’Agence europ\u00e9enne du m\u00e9dicament a accord\u00e9 une d\u00e9rogation \u00e0 l’obligation de soumettre les r\u00e9sultats d’\u00e9tudes r\u00e9alis\u00e9es avec Aclasta dans tous les sous-groupes de la population p\u00e9diatrique dans la maladie de Paget, l’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique chez les femmes \u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 de fractures, l’ost\u00e9oporose chez les hommes \u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 des fractures et la pr\u00e9vention des fractures cliniques apr\u00e8s une fracture de hanche chez les hommes et les femmes (pour les informations concernant l’usage p\u00e9diatrique\u00a0: cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>).<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACOCIN\u00c9TIQUE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Des perfusions uniques et multiples de 5 et 15\u00a0minutes avec 2, 4, 8 et 16\u00a0mg d’acide zol\u00e9dronique chez 64\u00a0patients ont g\u00e9n\u00e9r\u00e9 les donn\u00e9es pharmacocin\u00e9tiques suivantes, qui se sont r\u00e9v\u00e9l\u00e9es ind\u00e9pendantes de la dose.<\/p> \n Apr\u00e8s l’instauration de la perfusion d’acide zol\u00e9dronique, les concentrations plasmatiques de la substance active ont augment\u00e9 rapidement, atteignant leur pic \u00e0 la fin de la p\u00e9riode de perfusion, suivi d’une diminution rapide inf\u00e9rieure \u00e0 10\u00a0% du pic apr\u00e8s 4\u00a0heures et inf\u00e9rieure \u00e0 1\u00a0% du pic apr\u00e8s 24\u00a0heures, suivi d’une p\u00e9riode prolong\u00e9e de concentrations tr\u00e8s faibles ne d\u00e9passant pas 0,1\u00a0% des concentrations maximales.<\/p> \n L’acide zol\u00e9dronique administr\u00e9 par voie intraveineuse est \u00e9limin\u00e9 selon un processus triphasique\u00a0: disparition biphasique rapide de la circulation syst\u00e9mique, avec des demi-vies t\u00bdalpha<\/sub> de 0,24\u00a0heure et t\u00bd\u00df<\/sub> de 1,87\u00a0heure, suivie d’une phase d’\u00e9limination prolong\u00e9e avec une demi-vie d’\u00e9limination terminale t\u00bdgamma<\/sub> de 146\u00a0heures. Aucune accumulation de la substance active n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e dans le plasma apr\u00e8s l’administration de doses multiples tous les 28\u00a0jours. Les phases de distribution pr\u00e9coce (alpha et \u00df, avec les demi-vies t\u00bd<\/sub> pr\u00e9cis\u00e9es ci-dessus) refl\u00e8tent vraisemblablement une absorption rapide dans l’os et une excr\u00e9tion par voie r\u00e9nale.<\/p> \n L’acide zol\u00e9dronique n’est pas m\u00e9tabolis\u00e9 et est \u00e9limin\u00e9 sous forme inchang\u00e9e par voie r\u00e9nale. Au cours des 24\u00a0premi\u00e8res heures, 39\u00a0% \u00b1\u00a016 de la dose administr\u00e9e sont r\u00e9cup\u00e9r\u00e9s dans les urines, le reste de la dose se liant principalement au tissu osseux. Cette absorption dans l’os est fr\u00e9quente pour tous les bisphosphonates et est vraisemblablement une cons\u00e9quence de l’analogie structurelle avec le pyrophosphate. Comme avec les autres bisphosphonates, le temps de r\u00e9tention dans l’os de l’acide zol\u00e9dronique est tr\u00e8s long. Il est ensuite lib\u00e9r\u00e9 tr\u00e8s lentement du tissu osseux dans la circulation syst\u00e9mique et \u00e9limin\u00e9 par voie r\u00e9nale. La clairance corporelle totale est de 5,04\u00a0l\/h \u00b1\u00a02,5, elle est ind\u00e9pendante de la dose et n’est pas influenc\u00e9e par le sexe, l’\u00e2ge, l’ethnie ou le poids corporel. La variation inter et intra-sujets de la clairance plasmatique de l’acide zol\u00e9dronique a \u00e9t\u00e9 respectivement de 36\u00a0% et de 34\u00a0%. L’augmentation de la dur\u00e9e de la perfusion de 5 \u00e0 15\u00a0minutes a entra\u00een\u00e9 une diminution de 30\u00a0% de la concentration d’acide zol\u00e9dronique \u00e0 la fin de la perfusion, mais elle n’a pas eu d’effet sur l’aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps.<\/p> \n Aucune \u00e9tude d’interaction avec d’autres m\u00e9dicaments n’a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9e avec l’acide zol\u00e9dronique. L’acide zol\u00e9dronique n’\u00e9tant pas m\u00e9tabolis\u00e9 chez l’homme et la substance ayant peu ou pas d’activit\u00e9 inhibitrice des enzymes du cytochrome P450 par action directe et\/ou par un m\u00e9canisme irr\u00e9versible d\u00e9pendant du m\u00e9tabolisme, il ne devrait pas r\u00e9duire la clairance m\u00e9tabolique des substances m\u00e9tabolis\u00e9es par les syst\u00e8mes enzymatiques du cytochrome P450. L’acide zol\u00e9dronique n’est pas fortement li\u00e9 aux prot\u00e9ines plasmatiques (liaison d’environ 43 \u00e0 55\u00a0%) et la liaison est ind\u00e9pendante de la concentration. Les interactions r\u00e9sultant du d\u00e9placement des m\u00e9dicaments \u00e0 forte liaison prot\u00e9ique sont donc peu probables.<\/p> \n \n \n \nPopulations particuli\u00e8res (cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>)\u00a0: \n<\/dt> \n La clairance r\u00e9nale de l’acide zol\u00e9dronique a \u00e9t\u00e9 corr\u00e9l\u00e9e \u00e0 la clairance de la cr\u00e9atinine, la clairance r\u00e9nale repr\u00e9sentant 75\u00a0% \u00b1\u00a033 de la clairance de la cr\u00e9atinine, avec une valeur moyenne de 84\u00a0ml\/min \u00b1\u00a029 (extr\u00eames\u00a0: 22\u00a0ml\/min et 143\u00a0ml\/min) chez les 64\u00a0patients \u00e9tudi\u00e9s. Les l\u00e9g\u00e8res augmentations de l’ASC(0-24\u00a0h)<\/small> observ\u00e9es, qui ont \u00e9t\u00e9 d’environ 30 \u00e0 40\u00a0% chez les patients atteints d’insuffisance r\u00e9nale l\u00e9g\u00e8re \u00e0 mod\u00e9r\u00e9e par rapport aux patients avec une fonction r\u00e9nale normale, et l’absence d’accumulation du m\u00e9dicament en cas d’administration de doses multiples, quelle que soit la fonction r\u00e9nale, sugg\u00e8rent qu’aucun ajustement de la dose d’acide zol\u00e9dronique n’est n\u00e9cessaire chez les patients atteints d’insuffisance r\u00e9nale l\u00e9g\u00e8re (ClCr\u00a0= 50 \u00e0 80\u00a0ml\/min) ou mod\u00e9r\u00e9e en dessous d’une clairance de la cr\u00e9atinine de 35\u00a0ml\/min. Les donn\u00e9es disponibles dans l’insuffisance r\u00e9nale s\u00e9v\u00e8re (clairance de la cr\u00e9atinine <\u00a030\u00a0ml\/min) \u00e9tant limit\u00e9es, aucune recommandation posologique ne peut \u00eatre faite dans cette population.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n S\u00c9CURITE PR\u00c9CLINIQUE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nToxicit\u00e9 aigu\u00eb\u00a0: \n<\/dt> \n La dose intraveineuse unique non l\u00e9tale la plus forte a \u00e9t\u00e9 de 10\u00a0mg\/kg de poids corporel chez la souris et de 0,6\u00a0mg\/kg chez le rat. Dans les \u00e9tudes de perfusion unique chez le chien, la dose de 1,0\u00a0mg\/kg (6\u00a0fois l’exposition th\u00e9rapeutique humaine recommand\u00e9e sur la base de l’ASC) administr\u00e9e en 15\u00a0minutes a \u00e9t\u00e9 bien tol\u00e9r\u00e9e sans effets r\u00e9naux.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nToxicit\u00e9 subchronique et chronique\u00a0: \n<\/dt> \n Dans les \u00e9tudes de perfusion intraveineuse, la tol\u00e9rance r\u00e9nale de l’acide zol\u00e9dronique a \u00e9t\u00e9 \u00e9tablie chez des rats ayant re\u00e7u 6\u00a0perfusions de 15\u00a0minutes de 0,6\u00a0mg\/kg administr\u00e9es \u00e0 3\u00a0jours d’intervalle (pour une dose cumul\u00e9e correspondant \u00e0 des niveaux d’ASC d’environ 6\u00a0fois l’exposition th\u00e9rapeutique humaine), tandis que 5\u00a0perfusions intraveineuses de 15\u00a0minutes de 0,25\u00a0mg\/kg administr\u00e9es \u00e0 intervalles de 2 \u00e0 3\u00a0semaines (pour une dose cumul\u00e9e \u00e9quivalant \u00e0 7\u00a0fois l’exposition th\u00e9rapeutique humaine) ont \u00e9t\u00e9 bien tol\u00e9r\u00e9es chez le chien. Dans les \u00e9tudes de bolus intraveineux, la tol\u00e9rance des doses a diminu\u00e9 avec la prolongation de la dur\u00e9e de l’\u00e9tude\u00a0: les doses de 0,2 et de 0,02\u00a0mg\/kg par jour ont \u00e9t\u00e9 bien tol\u00e9r\u00e9es pendant 4\u00a0semaines respectivement chez le rat et chez le chien, mais des doses de 0,01\u00a0mg\/kg et 0,005\u00a0mg\/kg seulement ont bien \u00e9t\u00e9 tol\u00e9r\u00e9es respectivement chez le rat et chez le chien en cas d’administration pendant 52\u00a0semaines.<\/dd> \n L’administration r\u00e9p\u00e9t\u00e9e \u00e0 plus long terme pour des expositions cumul\u00e9es d\u00e9passant sensiblement l’exposition maximale pr\u00e9vue chez l’homme a entra\u00een\u00e9 des effets toxicologiques au niveau d’autres organes, notamment des voies digestives et du foie, et au niveau du site d’administration. La pertinence clinique de ces observations n’est pas connue. L’observation la plus fr\u00e9quente dans les \u00e9tudes de doses r\u00e9p\u00e9t\u00e9es a consist\u00e9 en une augmentation du tissu spongieux primaire dans les m\u00e9taphyses des os longs chez les animaux en phase de croissance \u00e0 presque toutes les doses, observation refl\u00e9tant l’activit\u00e9 pharmacologique anti-r\u00e9sorptive du produit.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nToxicit\u00e9 sur la reproduction\u00a0: \n<\/dt> \n Des \u00e9tudes de t\u00e9ratologie ont \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9es dans deux esp\u00e8ces, \u00e0 chaque fois par administration sous-cutan\u00e9e. Une t\u00e9ratog\u00e9nicit\u00e9 a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e chez le rat aux doses >=\u00a00,2\u00a0mg\/kg et s’est manifest\u00e9e par des malformations externes, visc\u00e9rales et squelettiques. Une dystocie a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e \u00e0 la dose la plus faible \u00e9tudi\u00e9e chez le rat (0,01\u00a0mg\/kg de poids corporel). Aucun effet t\u00e9ratog\u00e8ne ou embryofoetal n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9 chez le lapin, m\u00eame si une toxicit\u00e9 maternelle prononc\u00e9e a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e \u00e0 la dose de 0,1\u00a0mg\/kg en raison de la diminution des taux de calc\u00e9mie.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nMutag\u00e9nicit\u00e9 et potentiel carcinog\u00e8ne\u00a0: \n<\/dt> \n L’acide zol\u00e9dronique ne s’est pas av\u00e9r\u00e9 mutag\u00e8ne dans les tests de mutag\u00e9nicit\u00e9 et les \u00e9tudes de carcinogen\u00e8se n’ont mis en \u00e9vidence aucun \u00e9l\u00e9ment en faveur d’un potentiel carcinog\u00e8ne.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n INCOMPATIBILIT\u00c9S \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Ce m\u00e9dicament ne doit pas entrer en contact avec des solutions contenant du calcium. Aclasta ne doit pas \u00eatre m\u00e9lang\u00e9 ou administr\u00e9 par voie intraveineuse avec d’autres m\u00e9dicaments.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n MODALIT\u00c9S DE CONSERVATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nDur\u00e9e de conservation avant ouverture\u00a0: \n<\/dt> \n 3\u00a0ans. <\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n Pas de pr\u00e9cautions particuli\u00e8res de conservation.<\/p> \n \n \n \nApr\u00e8s ouverture du flacon\u00a0: \n<\/dt> \n 24\u00a0heures entre 2\u00a0\u00b0C \u00e0 8\u00a0\u00b0C. D’un point de vue microbiologique, le produit doit \u00eatre utilis\u00e9 imm\u00e9diatement. S’il n’est pas utilis\u00e9 imm\u00e9diatement, la dur\u00e9e et les conditions de conservation avant l’utilisation rel\u00e8vent de la responsabilit\u00e9 de l’utilisateur et ne doivent normalement pas d\u00e9passer 24\u00a0heures entre 2\u00a0\u00b0C \u00e0 8\u00a0\u00b0C.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n MODALIT\u00c9S MANIPULATION\/\u00c9LIMINATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n R\u00e9serv\u00e9 \u00e0 l’usage unique.<\/p> \n Tout produit non utilis\u00e9 ou d\u00e9chet doit \u00eatre \u00e9limin\u00e9 conform\u00e9ment \u00e0 la r\u00e9glementation en vigueur. Seule une solution limpide, exempte de particules et de coloration doit \u00eatre utilis\u00e9e.<\/p> \n Si la solution a \u00e9t\u00e9 r\u00e9frig\u00e9r\u00e9e, il faut attendre qu’elle revienne \u00e0 temp\u00e9rature ambiante avant de l’administrer. Des conditions d’asepsie doivent \u00eatre respect\u00e9es lors de la pr\u00e9paration de la perfusion.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n PRESCRIPTION\/D\u00c9LIVRANCE\/PRISE EN CHARGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>LISTE I \n \n \n M\u00e9dicament soumis \u00e0 une surveillance particuli\u00e8re pendant le traitement.<\/td> \n<\/tr> \n AMM<\/td> EU\/1\/05\/308\/001\u00a0; CIP 340093658711<\/b>3<\/font> (RCP r\u00e9v 12.05.2010).<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> \u00a0<\/td> \n<\/tr> \n Prix :<\/b><\/td> 410.04\u00a0euros (flacon de 100\u00a0ml).<\/td> \n<\/tr> \n \n Remb S\u00e9c soc \u00e0 65\u00a0% dans les indications suivantes\u00a0:<\/p> \n \n Traitement de l’ost\u00e9oporose post-m\u00e9nopausique chez les patientes \u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 de fractures, notamment chez les patientes ayant eu une fracture de l’ESF r\u00e9cente secondaire \u00e0 un traumatisme mod\u00e9r\u00e9\u00a0: \n chez les patientes ayant fait une fracture par fragilit\u00e9 osseuse\u00a0; \n<\/li> \n en l’absence de fracture, chez les femmes ayant une diminution importante de la densit\u00e9 osseuse (T\u00a0score <\u00a0–\u00a03) ou ayant un T\u00a0score <=\u00a0–\u00a02,5 associ\u00e9 \u00e0 d’autres facteurs de risque de fracture en particulier, un \u00e2ge >\u00a060\u00a0ans, une corticoth\u00e9rapie syst\u00e9mique ancienne ou actuelle \u00e0 une posologie >=\u00a07,5\u00a0mg\/jour d’\u00e9quivalent prednisone, un indice de masse corporelle <\u00a019\u00a0kg\/m2<\/sup><\/font>, un ant\u00e9c\u00e9dent de fracture de l’extr\u00e9mit\u00e9 du col du f\u00e9mur chez un parent du premier degr\u00e9 (m\u00e8re), une m\u00e9nopause pr\u00e9coce (avant l’\u00e2ge de 40\u00a0ans).<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n<\/li> \n Traitement de l’ost\u00e9oporose masculine chez les patients \u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 de fractures, notamment chez les patients ayant eu une fracture de l’extr\u00e9mit\u00e9 sup\u00e9rieure du f\u00e9mur (ESF) r\u00e9cente secondaire \u00e0 un traumatisme mod\u00e9r\u00e9.<\/li> \n<\/li> \n Traitement de l’ost\u00e9oporose associ\u00e9e \u00e0 une corticoth\u00e9rapie au long cours par voie g\u00e9n\u00e9rale chez les femmes m\u00e9nopaus\u00e9es et les hommes \u00e0 risque \u00e9lev\u00e9 de fracture.<\/li> \n<\/li> \n Traitement de la maladie de Paget.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n<\/td> \n<\/tr> \n Collect.<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n \nTitulaire de l’AMM\u00a0: Novartis Europharm Limited, Wimblehurst Road, Horsham, West Sussex, RH12\u00a05AB, Royaume-Uni.<\/p> \n Des informations d\u00e9taill\u00e9es sur ce m\u00e9dicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence europ\u00e9enne du m\u00e9dicament : http:\/\/www.ema.europa.eu.<\/p> \n \n \nNovartis Pharma SAS<\/b> \n2-4, rue Lionel-Terray. 92500 Rueil-MalmaisonT\u00e9l\u00a0: 01\u00a055\u00a047\u00a060\u00a000Information et Communication M\u00e9dicales\u00a0:T\u00e9l : 01 55 47 66 00 \n\t\tE-mail\u00a0:\u00a0icm.phfr@novartis.comSite web\u00a0:\u00a0http:\/\/www.novartis.fr <\/a> \n \n \n<\/center> \n \n \n \n Liste Des Sections Les Plus Importantes :<\/strong><\/h2> \n \n \n \n pathologies<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments injectables<\/a> \n<\/strong><\/li> Traitement D\u2019Urgence<\/a> \n<\/strong><\/li> Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire<\/a> \n<\/strong><\/li> Infirmiers En Urgences<\/a> \n<\/strong><\/li> Fiche Technique Medical<\/a> \n<\/strong><\/li> Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale<\/a> \n<\/strong><\/li> Bibliotheque_medicale<\/strong><\/a> \n<\/li><\/ul> \n \n \n \n\t\t Facebook Page Medical Education<\/a> \n——Website Accueil <\/a> \n—— Notre Application<\/a> \n<\/h5> \n Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com <\/a> \n<\/li><\/center> \n<\/li><\/div>\r\n