FORMES et PR\u00c9SENTATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nSolution (limpide, incolore) injectable ou solution \u00e0 diluer pour perfusion \u00e0 0,05\u00a0mg\/ml, \u00e0 0,1\u00a0mg\/ml ou \u00e0 0,5\u00a0mg\/ml\u00a0: \u00a0Seringues pr\u00e9remplies de 1\u00a0ml, bo\u00eetes de\u00a06, sous plaquettes thermoform\u00e9es.

\n \n \n \n \n \n \n \n

COMPOSITION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> p\u00a0seringue<\/td> \n<\/tr> \n Octr\u00e9otide\u00a0(DCI) ac\u00e9tate exprim\u00e9\u00a0en\u00a0octr\u00e9otide\u00a0 \n<\/td> 50\u00a0\u00b5g<\/td> \n<\/tr> \n ou<\/td> 100\u00a0\u00b5g<\/td> \n<\/tr> \n ou<\/td> 500\u00a0\u00b5g<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \nExcipients (communs) : \n\t\t\t\tacide (S)-lactique, chlorure de sodium, hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), eau ppi.<\/li> \n Ce m\u00e9dicament contient moins de 1\u00a0mmole (23\u00a0mg) de sodium par ml de solution (c’est-\u00e0-dire qu’il est essentiellement \u00ab\u00a0sans sodium\u00a0\u00bb).<\/p> \n \n \n \n \n \n \n INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n R\u00e9duction des sympt\u00f4mes associ\u00e9s aux tumeurs gastro-ent\u00e9ro-pancr\u00e9atiques (tumeurs GEP), comprenant\u00a0: \n les tumeurs carcino\u00efdes avec caract\u00e9ristiques de syndrome carcino\u00efde, \n<\/li> \n les VIPomes, \n<\/li> \n les glucagonomes.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Siroctid n’est pas un m\u00e9dicament anticanc\u00e9reux et est donc d\u00e9pourvu d’efficacit\u00e9 chez ces patients.<\/li> \n<\/li> \n Acrom\u00e9galie\u00a0: contr\u00f4le symptomatique et abaissement des taux plasmatiques de GH (hormone de croissance) et des taux d’IGF-1 (facteur insulinomim\u00e9tique) chez des patients atteints d’acrom\u00e9galie qui ne sont pas suffisamment contr\u00f4l\u00e9s par la chirurgie ou la radioth\u00e9rapie\u00a0: \n en traitement \u00e0 court terme, avant chirurgie hypophysaire, \n<\/li> \n ou en traitement \u00e0 long terme chez les patients insuffisamment contr\u00f4l\u00e9s par la chirurgie hypophysaire, la radioth\u00e9rapie, un traitement par agoniste dopaminergique ou pendant la p\u00e9riode interm\u00e9diaire avant que la radioth\u00e9rapie soit efficace, \n<\/li> \n Siroctid est indiqu\u00e9 chez les patients acrom\u00e9gales pour lesquels la chirurgie n’est pas appropri\u00e9e.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Les r\u00e9sultats d’\u00e9tudes \u00e0 court terme montrent que la taille de tumeur est diminu\u00e9e chez certains patients (avant chirurgie)\u00a0; cependant, aucune diminution compl\u00e9mentaire de la taille de la tumeur n’est attendue avec un traitement \u00e0 long terme.<\/li> \n<\/li> \n Pr\u00e9vention des complications apr\u00e8s chirurgie pancr\u00e9atique.<\/li> \n<\/li> \n H\u00e9morragies dues \u00e0 des varices gastro-oesophagiques\u00a0: traitement en urgence des h\u00e9morragies dues \u00e0 des varices gastro-oesophagiques et protection contre la r\u00e9cidive de celle-ci ainsi que contre la r\u00e9cidive des h\u00e9morragies chez des patients atteints de cirrhose du foie.<\/li> Siroctid doit \u00eatre utilis\u00e9 en association \u00e0 un traitement sp\u00e9cifique tel que la scl\u00e9roth\u00e9rapie endoscopique.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Afin de diminuer la g\u00eane occasionn\u00e9e par le traitement, laisser Siroctid \u00e0 temp\u00e9rature ambiante avant administration.<\/li> \u00c9viter les injections multiples \u00e0 intervalles rapproch\u00e9s au m\u00eame site d’administration.<\/li> Siroctid injectable doit \u00eatre v\u00e9rifi\u00e9 avant administration\u00a0; seules des solutions limpides doivent \u00eatre utilis\u00e9es.<\/li> \n \n \n \nTumeurs GEP\u00a0: \n<\/dt> \n Une dose initiale de 50\u00a0microgrammes, une ou deux fois par jour, en injection sous-cutan\u00e9e est recommand\u00e9e.<\/dd> \n La dose peut \u00eatre progressivement augment\u00e9e \u00e0 100 \u00e0 200\u00a0microgrammes trois fois par jour, en fonction de la r\u00e9ponse clinique.<\/dd> \n Dans des cas exceptionnels, des doses plus \u00e9lev\u00e9es peuvent \u00eatre n\u00e9cessaires. Les doses du traitement d’entretien sont variables. La dose journali\u00e8re maximale recommand\u00e9e est de 600\u00a0microgrammes.<\/dd> \n La voie d’administration recommand\u00e9e est la voie sous-cutan\u00e9e.<\/dd> \n Cependant, si une r\u00e9ponse rapide est souhait\u00e9e, en particulier en cas de crises carcino\u00efdes, la dose initiale recommand\u00e9e de Siroctid peut \u00eatre administr\u00e9e par voie intraveineuse, dilu\u00e9e et administr\u00e9e sous forme de bolus, en surveillant le rythme cardiaque par ECG.<\/dd> \n Pour les tumeurs carcino\u00efdes, si aucune r\u00e9ponse b\u00e9n\u00e9fique n’est observ\u00e9e avec la dose maximale tol\u00e9r\u00e9e de Siroctid apr\u00e8s une semaine, le traitement doit \u00eatre arr\u00eat\u00e9.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nAcrom\u00e9galie\u00a0: \n<\/dt> \n Doses initiales de 50 \u00e0 100\u00a0microgrammes, trois fois par jour, par injection sous-cutan\u00e9e. Pour la plupart des patients, la dose journali\u00e8re optimale est normalement de 200 \u00e0 300\u00a0microgrammes par jour. La dose journali\u00e8re ne doit pas d\u00e9passer 1500\u00a0microgrammes par jour. Un ajustement de la dose doit \u00eatre effectu\u00e9 sur la base de mesures mensuelles des concentrations d’hormones de croissance circulantes (GH ou IGF-1), des changements de la symptomatologie clinique et des effets ind\u00e9sirables \u00e9ventuels. Si aucune diminution significative des taux d’hormone de croissance (GH) et aucune am\u00e9lioration des sympt\u00f4mes cliniques n’a \u00e9t\u00e9 obtenue trois mois apr\u00e8s le d\u00e9but du traitement avec Siroctid, le traitement doit \u00eatre interrompu.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nPr\u00e9vention des complications apr\u00e8s chirurgie pancr\u00e9atique\u00a0: \n<\/dt> \n Une dose de 100\u00a0microgrammes trois fois par jour, par injection sous-cutan\u00e9e, pendant sept jours cons\u00e9cutifs est recommand\u00e9e, \u00e0 partir du jour de l’op\u00e9ration, au moins une heure avant la laparotomie.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nH\u00e9morragies de varices gastro-oesophagiques\u00a0: \n<\/dt> \n Une dose de 25\u00a0microgrammes par heure par perfusion intraveineuse continue pendant 48\u00a0heures est recommand\u00e9e. L’octr\u00e9otide peut \u00eatre dilu\u00e9 dans du s\u00e9rum physiologique pour injection.<\/dd> \n Chez les patients cirrhotiques pr\u00e9sentant des varices oesophagiques, l’octr\u00e9otide est administr\u00e9 par perfusion\u00a0IV continue \u00e0 des doses allant jusqu’\u00e0 50\u00a0microgrammes par heure.<\/dd> \n Pour une administration par voie intraveineuse\u00a0: cf\u00a0Modalit\u00e9s de manipulation\u00a0et d’\u00e9limination<\/span>.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nUtilisation chez les patients atteints d’insuffisance r\u00e9nale\u00a0: \n<\/dt> \n L’insuffisance r\u00e9nale ne modifie pas l’exposition totale (ASC\u00a0: aire sous la courbe) \u00e0 Siroctid administr\u00e9 par voie sous-cutan\u00e9e\u00a0; de ce fait, aucun ajustement de dose de Siroctid n’est n\u00e9cessaire.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nUtilisation chez les patients atteints d’insuffisance h\u00e9patique\u00a0: \n<\/dt> \n Chez les patients pr\u00e9sentant une cirrhose du foie, la demi-vie de Siroctid peut \u00eatre augment\u00e9e, ce qui n\u00e9cessite un ajustement de la dose de maintenance.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nUtilisation chez les personnes \u00e2g\u00e9es\u00a0: \n<\/dt> \n Aucune modification de la tol\u00e9rance ou de la posologie n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e chez les sujets \u00e2g\u00e9s trait\u00e9s avec Siroctid.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nUtilisation chez les enfants\u00a0: \n<\/dt> \n L’exp\u00e9rience de l’utilisation de Siroctid chez des enfants est limit\u00e9e.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n CONTRE-INDICATIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Hypersensibilit\u00e9 \u00e0 l’octr\u00e9otide ou \u00e0 l’un des excipients de Siroctid (cf\u00a0Composition<\/span>).<\/li> \n \n \n \n \n \n \n MISES EN GARDE et PR\u00c9CAUTIONS D’EMPLOI \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n L’octr\u00e9otide doit \u00eatre utilis\u00e9 exclusivement sous la surveillance d’un sp\u00e9cialiste en milieu hospitalier comportant des installations appropri\u00e9es de diagnostic et d’\u00e9valuation de la r\u00e9ponse au traitement.<\/li> \n<\/li> \n La taille des tumeurs hypophysaires s\u00e9cr\u00e9trices d’hormone de croissance pouvant parfois augmenter, entra\u00eenant des complications graves (comme des troubles graves de la vision), les patients doivent imp\u00e9rativement \u00eatre \u00e9troitement surveill\u00e9s. En cas de survenue de signes d’expansion tumorale, d’autres proc\u00e9dures devront \u00eatre envisag\u00e9es.<\/li> \n<\/li> \n Dans de rares cas, un \u00e9chappement soudain des tumeurs endocrines gastro-ent\u00e9ro-pancr\u00e9atiques au contr\u00f4le symptomatique par l’octr\u00e9otide peut survenir, entra\u00eenant une r\u00e9cidive rapide des sympt\u00f4mes graves.<\/li> \n<\/li> \n L’octr\u00e9otide peut diminuer les besoins en insuline chez les patients trait\u00e9s pour un diab\u00e8te insulinod\u00e9pendant. Chez les patients non diab\u00e9tiques pr\u00e9sentant un diab\u00e8te de type\u00a0II non insulinoprive, l’administration d’octr\u00e9otide peut entra\u00eener une augmentation postprandiale de la glyc\u00e9mie.<\/li> \n<\/li> \n La glyc\u00e9mie doit \u00eatre soigneusement surveill\u00e9e, en particulier au d\u00e9but du traitement avec l’octr\u00e9otide ou en cas de modification de la posologie. Des glyc\u00e9mies instables peuvent \u00eatre \u00e9vit\u00e9es en divisant la dose journali\u00e8re en plusieurs injections.<\/li> \n<\/li> \n Un suivi appropri\u00e9 de la glyc\u00e9mie est imp\u00e9ratif\u00a0; en effet, apr\u00e8s des \u00e9pisodes d’h\u00e9morragie de varices oesophagiques, il existe un risque augment\u00e9 de d\u00e9veloppement de diab\u00e8te insulinod\u00e9pendant ou de modifications des besoins en insuline chez les patients diab\u00e9tiques.<\/li> \n<\/li> \n Chez les patients trait\u00e9s \u00e0 long terme avec l’octr\u00e9otide, une surveillance de la fonction thyro\u00efdienne doit \u00eatre effectu\u00e9e.<\/li> \n<\/li> \n Chez les patients pr\u00e9sentant une cirrhose, un ajustement de la posologie peut s’av\u00e9rer n\u00e9cessaire (cf\u00a0Posologie et Mode d’administration<\/span>).<\/li> \n<\/li> \n Des calculs biliaires ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s chez 15 \u00e0 30\u00a0% des patients trait\u00e9s par octr\u00e9otide. En cas de traitement prolong\u00e9 par octr\u00e9otide, une \u00e9chographie est recommand\u00e9e avant traitement puis tous les 6 \u00e0 12\u00a0mois.<\/li> \n<\/li> \n Chez les patients trait\u00e9s par octr\u00e9otide, la pr\u00e9sence de calculs biliaires est g\u00e9n\u00e9ralement asymptomatique\u00a0; ces calculs doivent \u00eatre trait\u00e9s comme cela est le cas habituellement \n<\/li> \n En cas de traitement par octr\u00e9otide, la fonction h\u00e9patique doit \u00eatre surveill\u00e9e.<\/li> \n<\/li> \n Des cas de bradycardies ayant \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s, il doit en \u00eatre tenu compte chez des patients ayant des ant\u00e9c\u00e9dents ou pr\u00e9sentant des facteurs de risque de bradycardie.<\/li> \n<\/li> \n Chez certains patients, l’octr\u00e9otide peut diminuer l’absorption des lipides alimentaires.<\/li> \n<\/li> \n Un taux diminu\u00e9 de vitamine B12<\/small> et un test de Schilling anormal ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s chez certains patients trait\u00e9s avec l’octr\u00e9otide. Chez les patients ayant des ant\u00e9c\u00e9dents de carence en vitamine B12<\/small>, il est recommand\u00e9 de contr\u00f4ler le taux de vitamine B12<\/small> pendant le traitement par octr\u00e9otide.<\/li> \n<\/li> \n Les effets locaux au site d’injection sont habituellement peu intenses et de courte dur\u00e9e (douleur, gonflement et \u00e9ruption au site d’injection).<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n INTERACTIONS \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nInteractions m\u00e9dicamenteuses :<\/b> \nUne diminution de l’absorption intestinale de la ciclosporine et un retard de celle de la cim\u00e9tidine ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s en cas de traitement par octr\u00e9otide. En cas de traitement concomitant par octr\u00e9otide et cim\u00e9tidine, un ajustement des doses est n\u00e9cessaire.<\/li> Une augmentation de la biodisponibilit\u00e9 de la bromocriptine a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e en cas d’administration concomitante d’octr\u00e9otide et de bromocriptine.<\/li> Des r\u00e9sultats publi\u00e9s limit\u00e9s montrent que des analogues de somatostatine peuvent diminuer la clairance m\u00e9tabolique de substances connues pour \u00eatre m\u00e9tabolis\u00e9es par les enzymes du cytochrome P450<\/small>, ceci pouvant \u00eatre d\u00fb \u00e0 la suppression de l’hormone de croissance. Cet effet ne pouvant \u00eatre exclu avec l’octr\u00e9otide, les m\u00e9dicaments principalement m\u00e9tabolis\u00e9s par le CYP3A4 et ayant un indice th\u00e9rapeutique faible (comme la quinine, la terf\u00e9nadine, la carbamaz\u00e9pine, la digoxine, la warfarine) doivent \u00eatre utilis\u00e9s avec pr\u00e9caution.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n FERTILIT\u00c9\/GROSSESSE\/ALLAITEMENT \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \nGrossesse :<\/b> \n \n Ce m\u00e9dicament ne doit \u00eatre administr\u00e9 aux femmes enceintes qu’en cas de besoin absolu.<\/p> \n Les donn\u00e9es d’utilisation de l’octr\u00e9otide chez les femmes enceintes sont insuffisantes. En raison de son effet inhibiteur de l’hormone de croissance, il ne peut \u00eatre exclu que l’octr\u00e9otide pr\u00e9sente un risque pour le foetus.<\/p> \n Des \u00e9tudes chez l’animal montrent un retard de croissance temporaire de la prog\u00e9niture avant le sevrage (cf\u00a0S\u00e9curit\u00e9 pr\u00e9clinique<\/span>), pouvant \u00eatre d\u00fb \u00e0 des profils endocriniens sp\u00e9cifiques des esp\u00e8ces \u00e9tudi\u00e9es. Cependant, aucun signe d’effets foetotoxiques, t\u00e9ratog\u00e8nes ou d’autres effets sur la reproduction n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9.<\/p> \n Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu.<\/p> \n \nAllaitement :<\/b> \n \n Il n’est pas \u00e9tabli si l’octr\u00e9otide passe dans le lait maternel. Des \u00e9tudes chez l’animal ont mis en \u00e9vidence une excr\u00e9tion de l’octr\u00e9otide dans le lait maternel. Par cons\u00e9quent, la poursuite ou non d’un traitement par Siroctid doit tenir compte, d’une part, des b\u00e9n\u00e9fices de l’allaitement pour l’enfant et, d’autre part, des b\u00e9n\u00e9fices du traitement avec Siroctid pour la m\u00e8re.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Aucune \u00e9tude n’a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9e sur les effets de Siroctid sur l’aptitude \u00e0 conduire et \u00e0 utiliser des machines.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n EFFETS IND\u00c9SIRABLES \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>La fr\u00e9quence des effets ind\u00e9sirables mentionn\u00e9s ci-dessous est d\u00e9finie selon la convention suivante : tr\u00e8s fr\u00e9quent (>=\u00a01\/10), fr\u00e9quent (>=\u00a01\/100, <\u00a01\/10), peu fr\u00e9quent (>=\u00a01\/1000, <\u00a01\/100), rare (>=\u00a01\/10\u00a0000, <\u00a01\/1000), tr\u00e8s rare (<\u00a01\/10\u00a0000), comprenant les cas isol\u00e9s.<\/li> Des informations compl\u00e9mentaires sont pr\u00e9sent\u00e9es apr\u00e8s la liste des effets ind\u00e9sirables, pr\u00e9sent\u00e9s selon la classification de syst\u00e8mes d’organes MedDRA.<\/li> Troubles cardiaques\u00a0: \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: bradycardie, tachycardie. \n<\/li> \n<\/ul>Troubles respiratoires, thoraciques, et m\u00e9diastinaux\u00a0: \n Tr\u00e8s rare\u00a0: dyspn\u00e9e. \n<\/li> \n<\/ul>Troubles gastro-intestinaux(1)<\/sup>\u00a0: \n Fr\u00e9quent\u00a0: diarrh\u00e9e, st\u00e9atorrh\u00e9e, flatulence, selles liquides, naus\u00e9es, douleurs abdominales et ballonnements abdominaux.<\/li> \n<\/li> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: anorexie, vomissement, douleur \u00e9pigastrique.<\/li> \n<\/li> \n Rare\u00a0: occlusion intestinale aigu\u00eb, douleur \u00e9pigastrique s\u00e9v\u00e8re, crampes intestinales et constipation. Pancr\u00e9atite aigu\u00eb. Cas de pancr\u00e9atite dus \u00e0 une lithiase biliaire(2)<\/sup>.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Troubles du tissu cutan\u00e9 et sous-cutan\u00e9\u00a0: \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: alop\u00e9cie temporaire.<\/li> \n<\/li> \n Rare\u00a0: r\u00e9actions d’hypersensibilit\u00e9 cutan\u00e9e, exanth\u00e8me.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Troubles endocrines\u00a0: \n Fr\u00e9quent\u00a0: hyperglyc\u00e9mie, tol\u00e9rance postprandiale au glucose anormale et, dans certains cas, hyperglyc\u00e9mie persistante. Hypoglyc\u00e9mie.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Troubles g\u00e9n\u00e9raux au site d’administration(3)<\/sup>\u00a0: \n Fr\u00e9quent\u00a0: douleur au site d’injection, sensation de piq\u00fbre, de douleur pulsatile ou de br\u00fblure avec rougeur, gonflement et irritation.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Troubles du syst\u00e8me immunitaire\u00a0: \n Rare\u00a0: hypersensibilit\u00e9, \u00e9ryth\u00e8me.<\/li> \n<\/li> \n Tr\u00e8s rare\u00a0: r\u00e9actions anaphylactiques.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul>Troubles h\u00e9patobiliaires(4)<\/sup>\u00a0: \n Tr\u00e8s fr\u00e9quent\u00a0: calculs biliaires.<\/li> \n<\/li> \n Peu fr\u00e9quent\u00a0: dysfonctionnements h\u00e9patiques.<\/li> \n<\/li> \n Rare\u00a0: calculs biliaires.<\/li> \n<\/li> \n Tr\u00e8s rare\u00a0: h\u00e9patite aigu\u00eb r\u00e9versible, hyperbilirubin\u00e9mie progressive associ\u00e9e \u00e0 une \u00e9l\u00e9vation du taux de phosphatase alcaline, de gamma-glutamyl transf\u00e9rase et, \u00e0 un degr\u00e9 moindre, de transaminases. Colique h\u00e9patique.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n(1)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\t\t\t\t\t\tAfin de diminuer les effets ind\u00e9sirables gastro-intestinaux, Siroctid doit \u00eatre administr\u00e9 entre les repas ou avant le coucher. \n<\/li><\/font> \n \n(2)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\t\t\t\t\t\tCet effet est g\u00e9n\u00e9ralement observ\u00e9 au cours des premi\u00e8res heures ou jours de traitement avec l’octr\u00e9otide et est r\u00e9versible lors de l’arr\u00eat du traitement. De plus, des cas de pancr\u00e9atite induite par lithiase biliaire ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s chez des patients trait\u00e9s \u00e0 long terme par octr\u00e9otide. \n<\/li><\/font> \n \n(3)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\t\t\t\t\t\tLes effets au site d’administration sont g\u00e9n\u00e9ralement peu intenses et de courte dur\u00e9e. La g\u00eane locale peut \u00eatre diminu\u00e9e en laissant la solution atteindre la temp\u00e9rature ambiante avant l’injection ou en injectant un volume plus faible de solution plus concentr\u00e9e. \n<\/li><\/font> \n \n(4)<\/sup>\u00a0 \n\t\t\t\t\t\t\t\t\tFormation de calculs biliaires apr\u00e8s utilisation prolong\u00e9e (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>). \n<\/li><\/font>Des cas isol\u00e9s de colique h\u00e9patique ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s apr\u00e8s l’arr\u00eat brutal du traitement chez des patients acrom\u00e9galiques pr\u00e9sentant des agr\u00e9gats ou des calculs biliaires.<\/li> \n \n \n \nPharmacovigilance\u00a0: \n<\/dt> \n Les effets ind\u00e9sirables suivants ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s apr\u00e8s la commercialisation de l’octr\u00e9otide\u00a0: \n De rares cas de dysthyro\u00efdie (hypo- et hyperthyro\u00efdisme) ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s.<\/li> \n<\/li> \n Des sympt\u00f4mes de dyspepsie ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s chez des patients trait\u00e9s par octr\u00e9otide.<\/li> \n<\/li> \n Des \u00e9pisodes et des sympt\u00f4mes d’arythmie ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s chez des patients trait\u00e9s par ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide. Des modifications de l’ECG ont \u00e9t\u00e9 \u00e9galement observ\u00e9es sous octr\u00e9otide, telles que\u00a0: prolongement de l’intervalle QT, d\u00e9viation axiale, repolarisation pr\u00e9coce, tension art\u00e9rielle basse, transition R\/S, onde\u00a0R pr\u00e9coce et modifications non sp\u00e9cifiques du segment ST-T. La relation entre ces \u00e9v\u00e9nements et le traitement par ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide n’a cependant pas \u00e9t\u00e9 \u00e9tablie, de nombreux patients atteints d’acrom\u00e9galie ou de tumeurs carcino\u00efdes pr\u00e9sentant des troubles cardiaques associ\u00e9s (cf\u00a0Mises en garde et Pr\u00e9cautions d’emploi<\/span>).<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n SURDOSAGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>Des doses jusqu’\u00e0 2000\u00a0microgrammes d’octr\u00e9otide trois fois par jour, administr\u00e9es par voie sous-cutan\u00e9e pendant plusieurs mois, ont \u00e9t\u00e9 bien tol\u00e9r\u00e9es.<\/li> La dose individuelle maximale administr\u00e9e \u00e0 ce jour est de 1000\u00a0microgrammes en bolus intraveineux. Les sympt\u00f4mes r\u00e9versibles de surdosage observ\u00e9s sont une l\u00e9g\u00e8re bradycardie, des bouff\u00e9es de chaleur au niveau de la face, des douleurs abdominales, des naus\u00e9es, des diarrh\u00e9es et une sensation d’estomac vide. Ces sympt\u00f4mes disparaissent 24\u00a0heures apr\u00e8s l’administration du m\u00e9dicament.<\/li> Aucune r\u00e9action potentiellement l\u00e9tale n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e apr\u00e8s surdosage aigu.<\/li> Le traitement du surdosage doit \u00eatre symptomatique.<\/li> Un patient, lors d’un surdosage accidentel, ayant re\u00e7u 250\u00a0microgrammes par heure pendant 48\u00a0heures au lieu de 25\u00a0microgrammes par heure d’octr\u00e9otide en perfusion continue, n’a pr\u00e9sent\u00e9 aucun effet ind\u00e9sirable.<\/li> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACODYNAMIE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Classe pharmacoth\u00e9rapeutique\u00a0: Antihormone de croissance (code ATC\u00a0: H01CB02).<\/p> \n L’octr\u00e9otide est un octapeptide synth\u00e9tique analogue de la somatostatine naturelle, ayant des effets pharmacologiques identiques mais une plus longue dur\u00e9e d’action.<\/p> \n Il inhibe la s\u00e9cr\u00e9tion anormalement augment\u00e9e d’hormone de croissance (GH), de peptides et de s\u00e9rotonine produits dans le syst\u00e8me endocrine gastro-ent\u00e9ro-pancr\u00e9atique (GEP) [estomac, intestin et pancr\u00e9as], tels que la gastrine, l’insuline et le glucagon.<\/p> \n Chez les patients dont les sympt\u00f4mes n’ont pas \u00e9t\u00e9 att\u00e9nu\u00e9s par d’autres formes de traitement telles que la chirurgie, l’embolisation d’art\u00e8re h\u00e9patique ou la chimioth\u00e9rapie, l’octr\u00e9otide diminue les sympt\u00f4mes dus \u00e0 des tumeurs fonctionnelles du syst\u00e8me endocrine gastro-ent\u00e9ro-pancr\u00e9atique (GEP).<\/p> \n L’effet de l’octr\u00e9otide sur la taille ou la vitesse de croissance de la tumeur ou sur la formation de m\u00e9tastases n’a pas \u00e9t\u00e9 clairement montr\u00e9.<\/p> \n Chez des volontaires sains, il a \u00e9t\u00e9 montr\u00e9 que l’octr\u00e9otide inhibe la lib\u00e9ration de GH stimul\u00e9e par l’arginine, l’exercice et l’hypoglyc\u00e9mie induite par l’insuline, et inhibe la lib\u00e9ration de thyr\u00e9ostimuline (TSH) stimul\u00e9e par la thyr\u00e9olib\u00e9rine (TRH).<\/p> \n Contrairement \u00e0 la somatostatine, l’octr\u00e9otide inhibe pr\u00e9f\u00e9rentiellement l’hormone de croissance (GH) et le glucagon plut\u00f4t que l’insuline.<\/p> \n L’arr\u00eat du traitement n’est pas suivi d’un effet rebond avec hypers\u00e9cr\u00e9tion d’hormones.<\/p> \n Chez les patients atteints de tumeurs carcino\u00efdes, l’octr\u00e9otide peut entra\u00eener une diminution des sympt\u00f4mes, en particulier les bouff\u00e9es congestives et les \u00e9pisodes de diarrh\u00e9es.<\/p> \n Dans de nombreux cas, une diminution du taux de s\u00e9rotonine plasmatique et de l’excr\u00e9tion urinaire d’acide 5-hydroxy-indolac\u00e9tique (5-HIAA) a \u00e9t\u00e9 \u00e9galement observ\u00e9e.<\/p> \n Les patients atteints de VIPomes se caract\u00e9risent par une surproduction de peptide intestinal vasoactif (VIP). Dans la plupart des cas, l’octr\u00e9otide diminue la diarrh\u00e9e s\u00e9cr\u00e9toire s\u00e9v\u00e8re typique de cette pathologie, et am\u00e9liore de ce fait la qualit\u00e9 de vie des patients. Cet effet s’accompagne d’une am\u00e9lioration concomitante des anomalies des \u00e9lectrolytes, telle que l’hypokali\u00e9mie. La n\u00e9cessit\u00e9 d’administrer des solut\u00e9s et des \u00e9lectrolytes est de ce fait diminu\u00e9e.<\/p> \n Chez certains patients, la tomodensitom\u00e9trie met en \u00e9vidence un ralentissement ou un arr\u00eat de la progression de la tumeur, voire une r\u00e9duction de la tumeur, en particulier des m\u00e9tastases h\u00e9patiques. L’am\u00e9lioration clinique est g\u00e9n\u00e9ralement accompagn\u00e9e d’un abaissement des taux plasmatiques de VIP, voire d’une normalisation des taux.<\/p> \n Dans les glucagonomes, l’administration d’octr\u00e9otide entra\u00eene dans la plupart des cas une am\u00e9lioration non n\u00e9gligeable de l’\u00e9ryth\u00e8me migratoire n\u00e9crolytique, caract\u00e9ristique de cette pathologie. En cas de diab\u00e8te sucr\u00e9, souvent associ\u00e9 mais mod\u00e9r\u00e9, l’effet de l’octr\u00e9otide est peu important et n’entra\u00eene g\u00e9n\u00e9ralement pas de diminution des besoins en insuline ou des antidiab\u00e9tiques oraux. Chez les patients atteints de cette pathologie, l’octr\u00e9otide entra\u00eene une am\u00e9lioration de la diarrh\u00e9e, et de ce fait un gain de poids. L’administration d’octr\u00e9otide entra\u00eene souvent une diminution imm\u00e9diate des taux plasmatiques de glucagon\u00a0; cette diminution ne se maintient g\u00e9n\u00e9ralement pas en cas d’administration prolong\u00e9e, malgr\u00e9 la persistance de l’am\u00e9lioration symptomatique.<\/p> \n Chez les patients acrom\u00e9gales, l’octr\u00e9otide diminue les taux plasmatiques de GH et d’IGF-1.<\/p> \n Une diminution d’environ 50\u00a0% ou plus du taux de GH peut \u00eatre obtenue chez plus de 90\u00a0% des patients\u00a0; une diminution du taux plasmatique de GH au-dessous de 5\u00a0ng\/ml peut \u00eatre obtenue approximativement chez 50\u00a0% des patients.<\/p> \n Chez la plupart des patients, l’octr\u00e9otide diminue significativement les sympt\u00f4mes cliniques tels que maux de t\u00eate, gonflement de la peau et des tissus mous, hyperhidrose, arthralgies et paresth\u00e9sies.<\/p> \n Chez les patients atteints d’ad\u00e9nomes hypophysaires de volume important, l’octr\u00e9otide peut entra\u00eener une diminution de la masse tumorale.<\/p> \n Chez les patients subissant une chirurgie pancr\u00e9atique, l’administration p\u00e9riop\u00e9ratoire et postop\u00e9ratoire d’octr\u00e9otide diminue g\u00e9n\u00e9ralement l’incidence de complications postop\u00e9ratoires classiques, telles que\u00a0: fistule pancr\u00e9atique, abc\u00e8s et infections, pancr\u00e9atite aigu\u00eb postop\u00e9ratoire.<\/p> \n Chez les patients pr\u00e9sentant des h\u00e9morragies en raison de la pr\u00e9sence de varices gastro-oesophagiques dues \u00e0 une cirrhose du foie sous-jacente, l’administration d’octr\u00e9otide en association \u00e0 un autre traitement sp\u00e9cifique, tel que la scl\u00e9roth\u00e9rapie, entra\u00eene une am\u00e9lioration du contr\u00f4le des h\u00e9morragies et de leurs r\u00e9cidives pr\u00e9coces. Les besoins en transfusion sanguine sont diminu\u00e9s et le taux de survie \u00e0 cinq jours est am\u00e9lior\u00e9. Bien que le m\u00e9canisme d’action ne soit pas totalement connu, l’octr\u00e9otide diminuerait la circulation sanguine spl\u00e9nique par inhibition des hormones vasoactives telles que VIP et le glucagon.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n PHARMACOCIN\u00c9TIQUE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nAbsorption\u00a0: \n<\/dt> \n Apr\u00e8s administration sous-cutan\u00e9e, l’octr\u00e9otide est rapidement et totalement absorb\u00e9. Le pic de concentration plasmatique est atteint en 30\u00a0minutes environ.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nDistribution\u00a0: \n<\/dt> \n Le volume de distribution est d’environ 0,27\u00a0l\/kg et la clairance corporelle totale est de 160\u00a0ml\/min. La liaison aux prot\u00e9ines plasmatiques est approximativement de 65\u00a0%. La quantit\u00e9 d’octr\u00e9otide li\u00e9e aux cellules sanguines est n\u00e9gligeable.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n\u00c9limination\u00a0: \n<\/dt> \n La demi-vie d’\u00e9limination apr\u00e8s administration sous-cutan\u00e9e est de 100\u00a0minutes.<\/dd> \n Apr\u00e8s administration intraveineuse, l’\u00e9limination est biphasique avec des demi-vies de 10 et 90\u00a0minutes. La majeure partie de la dose administr\u00e9e est \u00e9limin\u00e9e dans les selles\u00a0; approximativement 32\u00a0% du produit sont excr\u00e9t\u00e9s sous forme inchang\u00e9e dans les urines.<\/dd> \n En cas d’administration sous-cutan\u00e9e, l’insuffisance r\u00e9nale ne modifie pas l’exposition totale (ASC) \u00e0 l’octr\u00e9otide. L’\u00e9limination peut \u00eatre diminu\u00e9e chez les patients atteints de cirrhose du foie\u00a0; celle-ci est inchang\u00e9e chez les patients atteints de st\u00e9atose h\u00e9patique.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n S\u00c9CURITE PR\u00c9CLINIQUE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nToxicit\u00e9 aigu\u00eb\u00a0: \n<\/dt> \n Des \u00e9tudes de toxicit\u00e9 aigu\u00eb r\u00e9alis\u00e9es avec l’octr\u00e9otide chez le cobaye montrent que la DL50 est de 72\u00a0mg\/kg par voie IV et de 470\u00a0mg\/kg par voie sous-cutan\u00e9e.<\/dd> \n Chez la souris, la DL50 est de 18\u00a0mg\/kg (IV). L’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide est bien tol\u00e9r\u00e9 chez des chiens ayant re\u00e7u jusqu’\u00e0 1\u00a0mg\/kg par bolus IV.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nToxicit\u00e9 apr\u00e8s administration r\u00e9p\u00e9t\u00e9e\u00a0: \n<\/dt> \n Une \u00e9tude de toxicit\u00e9 r\u00e9p\u00e9t\u00e9e de 26\u00a0semaines r\u00e9alis\u00e9e chez le chien, avec des doses IV allant jusqu’\u00e0 0,5\u00a0mg\/kg, deux fois par jour, montre des modifications progressives des cellules hypophysaires acidophiles contenant de la prolactine.<\/dd> \n Des examens compl\u00e9mentaires ont montr\u00e9 que cette modification reste dans les limites physiologiques et ne semble pas li\u00e9e \u00e0 l’administration d’octr\u00e9otide.<\/dd> \n Aucune modification significative des taux plasmatiques d’hormones n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e. Des singes rh\u00e9sus femelles ayant re\u00e7u 0,5\u00a0mg\/kg deux fois par jour pendant 3\u00a0semaines ne pr\u00e9sentent pas de modifications hypophysaires ou de modifications des taux plasmatiques de GH, de prolactine ou de glucose.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nTol\u00e9rance locale\u00a0: \n<\/dt> \n Apr\u00e8s injections r\u00e9p\u00e9t\u00e9es chez des souris ayant re\u00e7u le v\u00e9hicule acide, une r\u00e9action d’inflammation et des fibroplasies ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s\u00a0; aucune r\u00e9action d’hypersensibilit\u00e9 dues \u00e0 l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide n’a cependant \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e dans le mod\u00e8le du cobaye apr\u00e8s administration intradermique.<\/dd> \n Dans une \u00e9tude de toxicologie r\u00e9alis\u00e9e chez des rats majoritairement m\u00e2les, des sarcomes ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s au site d’injection sous-cutan\u00e9e apr\u00e8s 52\u00a0semaines, uniquement avec la dose la plus \u00e9lev\u00e9e (environ quarante fois la dose maximale utilis\u00e9e chez l’homme).<\/dd> \n Dans une autre \u00e9tude toxicologique de 52\u00a0semaines r\u00e9alis\u00e9e chez le chien, aucune l\u00e9sion hyperplasique ou n\u00e9oplasique n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e au site d’injection sous-cutan\u00e9e.<\/dd> \n Aucun cas de formation de tumeur au site d’injection n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9 chez des patients trait\u00e9s avec l’octr\u00e9otide pendant des dur\u00e9es de traitement allant jusqu’\u00e0 15\u00a0ans.<\/dd> \n Toutes les informations disponibles \u00e0 ce jour indiquent que les r\u00e9sultats obtenus chez le rat sont sp\u00e9cifiques de cette esp\u00e8ce et ne sont pas pertinents pour l’utilisation du m\u00e9dicament chez l’homme.<\/dd> \n \n<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nMutag\u00e9nicit\u00e9\u00a0: \n<\/dt> \n L’octr\u00e9otide et\/ou ses m\u00e9tabolites n’ont pas de potentiel mutag\u00e8ne d’apr\u00e8s des tests in vitro standards. Une augmentation des changements chromosomiques dans des cellules de hamster chinois V79 a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e, in vitro, mais uniquement avec des concentrations \u00e9lev\u00e9es et cytotoxiques. Dans des lymphocytes humains incub\u00e9s avec de l’ac\u00e9tate d’octr\u00e9otide in vitro, les changements chromosomiques ne sont pas augment\u00e9s. Aucune activit\u00e9 blastog\u00e8ne (test du micronoyau chez le cobaye) n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e in vivo.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nCanc\u00e9rog\u00e9nicit\u00e9\u00a0: \n<\/dt> \n Dans des \u00e9tudes r\u00e9alis\u00e9es chez des souris trait\u00e9es avec l’octr\u00e9otide par voie sous-cutan\u00e9e, \u00e0 des doses journali\u00e8res allant jusqu’\u00e0 1,25\u00a0mg\/kg de poids corporel, la pr\u00e9sence de fibrosarcomes, apr\u00e8s 52, 104 et 113\/116\u00a0semaines, a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e chez certains animaux, principalement des m\u00e2les. Des tumeurs sont \u00e9galement apparues dans le groupe t\u00e9moin de souris, mais celles-ci \u00e9taient associ\u00e9es \u00e0 des fibroplasies d\u00e9sorganis\u00e9es produites par les effets irritants du v\u00e9hicule acide. Chez des cobayes ayant re\u00e7u des injections SC d’octr\u00e9otide \u00e0 des doses allant jusqu’\u00e0 2\u00a0mg\/kg pendant 98\u00a0semaines, aucune l\u00e9sion n\u00e9oplasique n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9e. L’\u00e9tude de canc\u00e9rog\u00e9nicit\u00e9 chez la souris a \u00e9galement mis en \u00e9vidence des carcinomes de l’endom\u00e8tre, statistiquement significatifs pour la dose sous-cutan\u00e9e la plus \u00e9lev\u00e9e de 1,25\u00a0mg\/kg\/jour. Cette observation \u00e9tait associ\u00e9e \u00e0 une augmentation du taux d’endom\u00e9trites, un nombre diminu\u00e9 de corps lut\u00e9aux, une diminution des ad\u00e9nomes mammaires et la pr\u00e9sence d’une dilatation luminale et d’un ut\u00e9rus glandulaire, sugg\u00e9rant un d\u00e9s\u00e9quilibre hormonal. Les donn\u00e9es disponibles montrent que les tumeurs hormonod\u00e9pendantes observ\u00e9es chez la souris sont sp\u00e9cifiques de cette esp\u00e8ce et ne sont donc pas pertinentes pour l’homme.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nToxicit\u00e9 sur la reproduction\u00a0: \n<\/dt> \n L’\u00e9tude de fertilit\u00e9 ainsi que les \u00e9tudes des effets pr\u00e9-, p\u00e9ri- et post-natals chez le rat n’ont pas mis en \u00e9vidence d’effet ind\u00e9sirable sur la capacit\u00e9 de reproduction ou le d\u00e9veloppement foetal pour des doses allant jusqu’\u00e0 1\u00a0mg\/kg\/jour par voie sous-cutan\u00e9e.<\/dd> \n Un retard de croissance de la prog\u00e9niture, transitoire et peut-\u00eatre d\u00fb \u00e0 l’inhibition de GH due \u00e0 l’activit\u00e9 pharmacodynamique excessive, a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9.<\/dd> \n Les donn\u00e9es pr\u00e9cliniques ne mettent en \u00e9vidence aucun risque pour les humains sur la base des \u00e9tudes conventionnelles de pharmacologie de s\u00e9curit\u00e9, toxicit\u00e9 de dose r\u00e9p\u00e9t\u00e9e, g\u00e9notoxicit\u00e9 et potentiel canc\u00e9rig\u00e8ne.<\/dd> \n Les \u00e9tudes chez l’animal mettent en \u00e9vidence un retard de croissance de la prog\u00e9niture, pouvant \u00eatre d\u00fb \u00e0 l’action pharmacodynamique de l’octr\u00e9otide\u00a0; cependant, aucun signe d’effets foetotoxiques, t\u00e9ratog\u00e8nes ou d’autres effets sur la reproduction n’a \u00e9t\u00e9 observ\u00e9.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n INCOMPATIBILIT\u00c9S \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Ce m\u00e9dicament ne doit pas \u00eatre m\u00e9lang\u00e9 avec d’autres m\u00e9dicaments \u00e0 l’exception de ceux mentionn\u00e9s dans la rubrique Modalit\u00e9s de manipulation\u00a0et d’\u00e9limination<\/span>.<\/p> \n \n \n \n \n \n \n MODALIT\u00c9S DE CONSERVATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nDur\u00e9e de conservation\u00a0: \n<\/dt> \n 2\u00a0ans.<\/dd> \n A conserver au r\u00e9frig\u00e9rateur (entre 2\u00a0\u00b0C et 8\u00a0\u00b0C). Ne pas congeler.<\/dd> \n Conserver les seringues pr\u00e9remplies dans la plaquette thermoform\u00e9e, \u00e0 l’abri de la lumi\u00e8re. <\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \nApr\u00e8s dilution\u00a0: \n<\/dt> \n Apr\u00e8s dilution dans une solution de chlorure de sodium \u00e0 0,9\u00a0% dans les flacons en verre, la stabilit\u00e9 physicochimique de la solution dilu\u00e9e a \u00e9t\u00e9 d\u00e9montr\u00e9e pendant 24 heures \u00e0 25\u00a0\u00b0C. Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit \u00eatre utilis\u00e9 imm\u00e9diatement.<\/dd> \n<\/dl> \n<\/div> \n \n \n \n \n \n \n MODALIT\u00c9S MANIPULATION\/\u00c9LIMINATION \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table> \n Avant administration, la solution doit \u00eatre inspect\u00e9e visuellement pour d\u00e9tecter les changements de couleur ou les particules solides.<\/p> \n Il est recommand\u00e9 de ne pas m\u00e9langer ou diluer Siroctid, solution injectable, avec d’autres m\u00e9dicaments \u00e0 l’exception d’une solution de chlorure de sodium \u00e0 0,9\u00a0%. <\/p> \n Pour usage unique exclusivement.<\/p> \n \n Administration par voie sous-cutan\u00e9e\u00a0: il est pr\u00e9f\u00e9rable d’administrer Siroctid par voie sous-cutan\u00e9e, sans reconstitution ou dilution.<\/li> \n<\/li> \n Administration par voie intraveineuse\u00a0: \n Tumeurs endocrines digestives\u00a0: Siroctid doit \u00eatre dilu\u00e9 avec une solution de chlorure de sodium \u00e0 0,9\u00a0% (m\/v) dans un rapport ne d\u00e9passant pas 1:100.<\/li> \n<\/li> \n Rupture de varices oesocardiales\u00a0: diluer le contenu d’une seringue de 500\u00a0microgrammes dans 60\u00a0ml de solution de chlorure de sodium. Administrer en perfusion. L’octr\u00e9otide peut \u00eatre perfus\u00e9 \u00e0 des concentrations plus faibles.<\/li> Tout produit non utilis\u00e9 ou d\u00e9chet doit \u00eatre \u00e9limin\u00e9 conform\u00e9ment \u00e0 la r\u00e9glementation en vigueur.<\/li> \n<\/li> \n<\/ul> \n<\/li> \n<\/ul> \n \n \n \n \n \n \n PRESCRIPTION\/D\u00c9LIVRANCE\/PRISE EN CHARGE \n<\/h2><\/td><\/tr> \n<\/table>LISTE I \n \n \n \n \n Prescription initiale hospitali\u00e8re annuelle.<\/td> \n<\/tr> \n AMM<\/td> 340093953545<\/b>6<\/font> (2009) 0,05\u00a0mg\/ml.<\/td> \n<\/tr> \n 340093953858<\/b>7<\/font> (2009) 0,1\u00a0mg\/ml.<\/td> \n<\/tr> \n 340093954237<\/b>9<\/font> (2009) 0,5\u00a0mg\/ml.<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n \n \n \n \n \n \u00a0<\/td> \u00a0<\/td> \n<\/tr> \n Prix :<\/b><\/td> 33.32\u00a0euros (6\u00a0ser\u00a00,05\u00a0mg\/ml).<\/td> \n<\/tr> \n 57.78\u00a0euros (6\u00a0ser\u00a00,1\u00a0mg\/ml).<\/td> \n<\/tr> \n 251.57\u00a0euros (6\u00a0ser\u00a00,5\u00a0mg\/ml).<\/td> \n<\/tr> \n Remb S\u00e9c soc \u00e0 100 %. Collect.<\/td> \n<\/tr> \n<\/table> \n \n \n \nSIGMA-TAU SARL<\/b> \n5, av de Verdun. 94204 Ivry-sur-Seine cdxT\u00e9l : 01 45 21 02 69 \n<\/center> \n \n \n \n Liste Des Sections Les Plus Importantes :<\/strong><\/h2> \n \n \n \n pathologies<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments<\/a> \n<\/strong><\/li> Medicaments injectables<\/a> \n<\/strong><\/li> Traitement D\u2019Urgence<\/a> \n<\/strong><\/li> Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire<\/a> \n<\/strong><\/li> Infirmiers En Urgences<\/a> \n<\/strong><\/li> Fiche Technique Medical<\/a> \n<\/strong><\/li> Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale<\/a> \n<\/strong><\/li> Bibliotheque_medicale<\/strong><\/a> \n<\/li><\/ul> \n \n \n \n\t\t Facebook Page Medical Education<\/a> \n——Website Accueil <\/a> \n—— Notre Application<\/a> \n<\/h5> \n Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com <\/a> \n<\/li><\/center> \n<\/li><\/div>\r\n