rupatadine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Rupatadine (DCI) fumarate exprimé en rupatadine | 10 mg |
Teneur en lactose monohydraté : 58 mg/cp.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adulte et adolescent (de plus de 12 ans) :
- La posologie recommandée est de 10 mg (1 comprimé) une fois par jour, à prendre au cours ou en dehors des repas.
- Coût du traitement journalier : 0,31 euro(s) (boîte de 15) ; 0,29 euro(s) (boîte de 30).
- Personne âgée :
- La rupatadine doit être utilisée avec prudence chez les personnes âgées (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Enfant :
- L’utilisation de Wystamm 10 mg comprimé n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 12 ans en raison de l’absence de données d’efficacité et de sécurité.
- Sujet insuffisant rénal ou hépatique :
- L’utilisation de Wystamm 10 mg comprimé n’est pas recommandée en cas d’insuffisance rénale ou hépatique en raison de l’absence de donnée dans ces populations.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
INTERACTIONS |
- Interaction avec le kétoconazole ou l’érythromycine : l’administration concomitante de 20 mg de rupatadine et de kétoconazole ou d’érythromycine a multiplié respectivement d’un facteur 10 et de 2 à 3 l’exposition systémique de la rupatadine. Ces modifications n’ont pas été associées à un allongement de l’intervalle QT ou à une augmentation des effets indésirables par rapport à chacun des principes actifs administrés séparément. La prudence est néanmoins recommandée en cas d’administration concomitante de la rupatadine et de ces médicaments ou des autres inhibiteurs de l’isoenzyme CYP3A4.
- Interaction avec le pamplemousse : l’administration concomitante de jus de pamplemousse a multiplié par 3,5 l’exposition systémique de la rupatadine. Le jus de pamplemousse ne doit pas être pris lors de l’administration du traitement par la rupatadine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Interaction avec l’alcool : des effets marginaux ont été observés lors des tests de performances psychomotrices réalisés suite à l’administration d’une dose de 10 mg de rupatadine après la consommation d’alcool, bien que les résultats de l’essai ne retrouvent pas une différence statistiquement significative par rapport à la prise d’alcool seule. La dose de 20 mg de rupatadine a majoré les altérations causées par la consommation d’alcool.
- Interaction avec les dépresseurs du système nerveux central (SNC) : comme avec d’autres antihistaminiques, les interactions avec les dépresseurs du SNC ne peuvent pas être exclues.
- Interaction avec les statines : des augmentations asymptomatiques des CPK ont été rapportées de façon exceptionnelle au cours d’essais cliniques menés avec la rupatadine. Le risque d’interaction avec les statines, dont certaines sont également métabolisées au niveau de l’isoenzyme CYP3A4, n’est pas connu. Par conséquent, la rupatadine doit être utilisée avec précaution en cas d’administration concomitante avec les statines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Des données sur un nombre restreint de grossesses exposées (2 cas) ne montrent pas d’effet indésirable de la rupatadine sur la grossesse ou le développement du foetus/nouveau-né. Actuellement, aucune autre donnée épidémiologique n’est disponible. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement foetoembryonnaire, la parturition ou le développement postnatal des animaux traités (cf Sécurité préclinique). Il convient de rester prudent quant à la prescription chez la femme enceinte.
Allaitement :
Chez l’animal, la rupatadine est excrétée dans le lait maternel. Chez la femme, l’excrétion de la rupatadine dans le lait maternel est inconnue. En raison de l’absence de données cliniques humaines, il convient de rester prudent quant à la prescription chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Système organe classe | Fréquent (>= 1/100 à < 1/10) | Peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100) |
Investigations | Élévation du taux sanguin des enzymes créatine phosphokinases (CPK), augmentation des enzymes hépatiques (alanine aminotransférase ALAT, de l’aspartate aminotransférase ASAT), altérations des fonctions hépatiques, prise de poids | |
Troubles du système nerveux | Somnolence, céphalées, vertiges | Troubles de la vigilance |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | Épistaxis, sécheresse nasale, pharyngite, toux, sécheresse de la gorge, douleur du pharynx et du larynx, rhinite | |
Troubles gastro-intestinaux | Sécheresse buccale | Nausées, douleur épigastrique, diarrhées, dyspepsie, vomissements, douleur abdominale, constipation |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | Éruption cutanée | |
Troubles musculosquelettiques et systémiques | Dorsalgies, arthralgies, myalgies | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Augmentation de l’appétit | |
Troubles généraux | Fatigue, asthénie | Soif, malaise, pyrexie |
Troubles psychiatriques | Irritabilité |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : autres antihistaminiques pour usage systémique (code ATC : R06AX28).
La rupatadine est un antihistaminique de deuxième génération, d’action prolongée, exerçant un effet antagoniste sélectif sur les récepteurs H1 périphériques. Certains métabolites (desloratadine et ses métabolites hydroxylés) conservent des propriétés antihistaminiques et peuvent contribuer partiellement à l’efficacité du médicament.
Une inhibition de la dégranulation des mastocytes suite à des stimuli immunologiques ou non ainsi qu’une inhibition de la libération de cytokines, notamment du TNFalpha dans les mastocytes et monocytes humains ont été observées dans des tests in vitro avec des concentrations très élevées de rupatadine. La signification clinique de ces observations expérimentales in vitro reste à démontrer.
Des essais cliniques menés chez des volontaires sains (n = 375) et des patients (n = 2650) présentant une rhinite allergique ou une urticaire chronique idiopathique n’ont pas rapporté la survenue d’effets significatifs sur l’électrocardiogramme avec les doses de rupatadine allant de 2 mg à 100 mg.
L’urticaire chronique idiopathique a été étudiée comme modèle clinique d’urticaire, dans la mesure où la physiopathologie sous-jacente est similaire, quelle que soit l’étiologie de l’urticaire, et parce qu’il est plus facile de recruter des patients chroniques dans le cadre d’études prospectives. La libération d’histamine étant impliquée dans la cause de toutes les urticaires, on peut attendre de la rupatadine une efficacité dans le soulagement des symptômes d’autres formes d’urticaire, au-delà de l’urticaire chronique idiopathique, comme cela est préconisé dans les recommandations cliniques.
Dans un essai contrôlé versus placebo mené chez des patients présentant une urticaire chronique idiopathique, l’efficacité de la rupatadine a été mesurée en terme de réduction du score moyen du prurit par rapport aux valeurs initiales sur la période de traitement de 4 semaines (modifications par rapport au début de l’étude : rupatadine 57,5 %, placebo 44,9 %) et en terme de diminution du nombre moyen de papules urticariennes (54,3 % versus 39,7 %).
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption et biodisponibilité :
- Après administration orale, la rupatadine est absorbée rapidement, avec un Tmax d’environ 0,75 heure après la prise. La Cmax moyenne est de 2,6 ng/ml après une dose orale unique de 10 mg et de 4,6 ng/ml après une dose orale unique de 20 mg. La pharmacocinétique de la rupatadine est linéaire pour une dose comprise entre 10 et 40 mg. Après l’administration d’une dose de 10 mg une fois par jour pendant 7 jours, la Cmax moyenne a été de 3,8 ng/ml. La concentration plasmatique a suivi une courbe descendante biexponentielle, avec une demi-vie d’élimination moyenne de 5,9 heures. Le taux de liaison de la rupatadine aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 98,5 à 99 %.
- La rupatadine n’ayant jamais été administrée par voie intraveineuse chez l’homme, sa biodisponibilité absolue n’est pas établie.
- Effets de la prise d’aliments :
- La prise d’aliments augmente d’environ 23 % l’exposition systémique (ASC : aire sous la courbe) de la rupatadine. Les variations étaient du même ordre de grandeur pour l’un des métabolites actifs et pour le principal métabolite inactif (réduction respectivement d’environ 5 % et 3 %). Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale (Tmax) de rupatadine a été prolongé d’une heure. La concentration plasmatique maximale (Cmax) n’a pas été affectée par la prise d’aliments. Les variations observées n’ont pas eu de retentissement clinique.
- Métabolisme et élimination :
- Dans une étude de l’excrétion chez l’homme (avec 40 mg de 14C-rupatadine), 34,6 % de la radioactivité administrée a été retrouvée dans les urines et 60,9 % dans les selles recueillies pendant 7 jours. La rupatadine administrée par voie orale subit un métabolisme présystémique important. La quantité de substance active retrouvée sous forme inchangée dans l’urine et les selles est négligeable. Ces données révèlent une métabolisation quasi complète de la rupatadine. Les études in vitro sur des microsomes hépatiques humains indiquent une métabolisation essentiellement par le cytochrome P450 (CYP 3A4).
- Populations particulières :
- Dans une étude réalisée chez des volontaires sains comparant les paramètres pharmacocinétiques chez les adultes jeunes et les sujets âgés, l’ASC et la Cmax de la rupatadine étaient plus élevées chez les personnes âgées que chez les jeunes adultes. Ces observations peuvent s’expliquer par une probable diminution du métabolisme hépatique (premier passage hépatique) chez les sujets âgés. Ces différences n’ont pas été retrouvées pour les métabolites mesurés. La demi-vie moyenne d’élimination de la rupatadine chez des sujets volontaires âgés et jeunes a été respectivement de 8,7 heures et 5,9 heures. Ces résultats n’ayant pas été associés à des différences cliniquement significatives, il a été conclu à l’absence de nécessité de prévoir une adaptation de la posologie chez les sujets âgés traités à 10 mg.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données précliniques, issues des études conventionnelles de pharmacologie, de toxicité après administration répétée, de génotoxicité et de carcinogenèse, ne révèlent pas de risques particuliers pour l’homme.
Des doses supérieures à 100 fois la dose clinique recommandée (10 mg) de rupatadine n’ont pas prolongé l’intervalle QTc ou QRS ni provoqué d’arythmies chez différentes espèces animales telles que le rat, le cochon d’Inde ou le chien. La rupatadine et l’un de ses principaux métabolites actifs chez l’homme, la 3-hydroxydesloratadine, n’ont pas affecté le potentiel d’activité cardiaque dans des fibres de Purkinje isolées de chien à des concentrations au moins 2000 fois supérieures à la Cmax atteinte après l’administration d’une dose de 10 mg chez l’homme. Dans une étude menée pour évaluer ses effets sur le canal Herg humain cloné, la rupatadine a inhibé ce canal à une concentration 1685 fois supérieure à la Cmax obtenue après l’administration d’une dose de 10 mg. La desloratadine, métabolite le plus actif, n’a pas eu d’effet à une concentration de 10 µmol/l. Les études de distribution tissulaire chez le rat avec la rupatadine radiomarquée ont montré que le produit ne s’accumule pas dans le tissu cardiaque.
Chez le rat, une réduction significative de la fertilité des mâles et des femelles est apparue à la dose de 120 mg/kg/jour correspondant à une Cmax de la rupatadine 268 fois supérieure à celle mesurée chez l’homme à dose thérapeutique (10 mg/j).Une toxicité foetale (retard de croissance, ossification incomplète, résultats squelettiques mineurs) a été rapportée chez le rat uniquement à des doses maternotoxiques (25 et 120 mg/kg/j). Chez le lapin, il n’a pas été mis en évidence de toxicité sur la croissance pour des doses allant jusqu’à 100 mg/kg. Il n’a pas été observé d’effet délétère sur le développement à des doses allant jusqu’à 5 mg/kg/j chez le rat et jusqu’à 100 mg/kg/jour chez le lapin, produisant une Cmax respectivement 45 et 116 fois supérieure à celles mesurées chez l’homme à la dose thérapeutique (10 mg/jour).
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
Conserver la plaquette thermoformée dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400938288407 (2008, RCP rév 02.04.2010) 15 cp. |
3400938416220 (2008, RCP rév 02.04.2010) 30 cp. |
Prix : | 4.61 euros (15 comprimés). |
8.68 euros (30 comprimés). | |
Remb Séc soc à 35 %. Collect. |
Titulaire de l’AMM : J. Uriach & CIA. S.A. av Cami Reial 51-57. 08184 Palau-solita I Plegamans (Espagne).
BOUCHARA-RECORDATI
68, rue Marjolin. BP 67
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Tél : 01 45 19 10 00
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