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XENETIX® 350, 300, 250

iobitridol

FORMES et PRÉSENTATIONS


Xenetix 350 :
Solution injectable :  
Flacons de 20 ml, 50 ml, 100 ml, 150 ml, 200 ml et flacon de 60 ml + nécessaire à perfusion, boîtes unitaires.Poches de 100 ml, 150 ml et 200 ml, boîtes unitaires.Modèles hospitaliers :
Boîte de 25 flacons de 50 ml.
  • Boîte de 1 flacon de 60 ml.
  • Boîte de 10 flacons de 100 ml.
  • Poches de 100 ml, 150 ml, 200 ml et 500 ml, boîtes de 10. Xenetix 300 :
    Solution injectable :  
    Flacons de 20 ml, 50 ml, 100 ml, 150 ml, 200 ml et flacon de 60 ml + nécessaire à perfusion, boîtes unitaires.Poches de 100 ml, 150 ml et 200 ml, boîtes unitaires.Modèles hospitaliers :
    Boîte de 25 flacons de 50 ml.
  • Boîte de 1 flacon de 60 ml.
  • Boîte de 10 flacons de 100 ml.
  • Poches de 100 ml, 150 ml, 200 ml et 500 ml, boîtes de 10.
    Xenetix 250 :
    Solution injectable :  Flacon de 100 ml, boîte unitaire.Modèle hospitalier : Boîte de 10 flacons de 100 ml.


  • COMPOSITION


    Xenetix 350 :
     p 100 ml
    Iobitridol (DCI) 
    76,78 g
    (soit en iode : 35 g/100 ml)

    Xenetix 300 :
     p 100 ml
    Iobitridol (DCI) 
    65,81 g
    (soit en iode : 30 g/100 ml)

    Xenetix 250 :
     p 100 ml
    Iobitridol (DCI) 
    54,84 g
    (soit en iode : 25 g/100 ml)
    Excipients (communs) : calcium édétate de sodium, chlorhydrate de trométamol, trométamol, acide chlorhydrique ou hydroxyde de sodium, eau ppi.
    • Teneur en iode par ml :
      Xenetix 350 : 350 mg.
    • Xenetix 300 : 300 mg.
    • Xenetix 250 : 250 mg.
    • Viscosité à 20 °C :
      Xenetix 350 : 21 mPa.s.
    • Xenetix 300 : 11 mPa.s.
    • Xenetix 250 : 6 mPa.s.
    • Viscosité à 37 °C :
      Xenetix 350 : 10 mPa.s.
    • Xenetix 300 : 6 mPa.s.
    • Xenetix 250 : 4 mPa.s.
    • Osmolalité :
      Xenetix 350 : 915 mOsm/kg H2O.
    • Xenetix 300 : 695 mOsm/kg H2O.
    • Xenetix 250 : 585 mOsm/kg H2O.

    INDICATIONS

    Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
  • Produit de contraste destiné à être utilisé pour :
    Xenetix 350 :
    • Urographie intraveineuse.
    • Tomodensitométrie.
    • Angiographie numérisée par voie intraveineuse.
    • Artériographie.
    • Angiocardiographie.
    Xenetix 300 :
    • Urographie intraveineuse.
    • Tomodensitométrie.
    • Angiographie numérisée par voie intraveineuse.
    • Artériographie.
    • Angiocardiographie.
    • Cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde.
    • Arthrographie.
    • Hystérosalpingographie.
    Xenetix 250 :
    • Phlébographie.
    • Tomodensitométrie.
    • Angiographie numérisée par voie intra-artérielle.
    • Cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Les doses doivent être adaptées à l’examen et aux territoires à opacifier ainsi qu’au poids et à la fonction rénale du sujet, notamment chez l’enfant.
  • Xenetix 350 :
    Posologie moyenne recommandée :
    IndicationsDose moyenne ml/kgVolume total (mini-maxi) ml
    Urographie intraveineuse1,050-100
    Tomodensitométrie :          
    – crâne
    1,040-100
    – corps entier
    1,890-180
    Angiographie numérisée par voie intraveineuse2,195-250
    Artériographie :          
    – périphérique
    2,2105-205
    – membres inférieurs
    1,880-190
    – abdominale
    3,6155-330
    Angiocardiographie :          
    – adultes
    1,965-270
    – enfants
    4,610-130
    Xenetix 300 :
    Posologie moyenne recommandée pour les voies intravasculaires :
    IndicationsDose moyenne ml/kgVolume total (mini-maxi) ml
    Urographie en injection :          
    – intraveineuse rapide
    1,250-100
    – intraveineuse lente
    1,6100
    Tomodensitométrie :          
    – crâne
    1,420-100
    – corps entier
    1,920-150
    Angiographie numérisée par voie intraveineuse1,740-270
    Artériographie :          
    – cérébrale
    1,842-210
    – membres inférieurs
    2,885-300
    Angiocardiographie1,170-125
    Cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde0,7< 50
    Posologie moyenne recommandée pour les voies intracavitaires :
    IndicationsVolume moyen (ml)Remarques
    Arthrographie5 à 20Volume à adapter à l’articulation
    Hystérosalpingographie5 à 20A adapter selon le volume utérin
    Xenetix 250 :
    Posologie moyenne recommandée :
    IndicationsDose moyenne ml/kgVolume total (mini-maxi) ml
    Phlébographie2,6150-220
    Tomodensitométrie du thorax2,095-170
    Angiographie numérisée par voie intra-artérielle3,175-360
    Cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde0,7< 50

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité au iobitridol ou à l’un des excipients.
    • Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (cf Effets indésirables) à l’injection de Xenetix.
    • Thyréotoxicose manifeste.
    • Hystérosalpingographie en cas de grossesse (Xenetix 250 et 300).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.
    Le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s’agit de spécialités administrées localement pour l’opacification de cavités corporelles :
    • L’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
    • L’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre, en cas d’altération de la muqueuse, l’absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.
    • Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.
    Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effets indésirables, s’opposent :
    • les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales,
    • les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l’état normal.
    Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés :
    Mises en garde :
    En l’absence d’études spécifiques, la myélographie n’est pas une indication de Xenetix. Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.
    Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
    Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
    • Toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.
    • Action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.
    • Allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste Xenetix (anaphylaxie).
    • Réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
    Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d’un autre, produit de contraste iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.
    • Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi infra Dysthyroïdie) :
      Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique.
    • En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation de l’iodurie.
    Précautions d’emploi :
    • Intolérance aux produits de contraste iodés :
      Avant l’examen :
      Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
    • Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.
    • Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer :
      • une surveillance médicale ;
      • le maintien d’une voie d’abord veineuse.
      Après l’examen :
      • Après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
      • Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) : cf Effets indésirables.
    • Insuffisance rénale :
      Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale préexistante.
      Les mesures préventives sont les suivantes :
      • Identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d’un an, sujets âgés athéromateux.
      • Hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.
      • Éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l’ifosfamide).
      • Respecter un intervalle d’au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale.
      • Prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie.
      • Fonction rénale normale : l’administration de metformine est arrêtée dès l’administration du produit de contraste pour une période d’au moins 48 heures ou jusqu’au retour d’une fonction rénale normale.
      • Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée.
      • En urgence : si l’examen s’impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d’acidose lactique.
      Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse.
    • Insuffisance hépatique : Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une insuffisance hépatique s’ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
    • Asthme :
      L’équilibration de l’asthme est recommandée avant injection d’un produit de contraste iodé.
      Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison du risque accru de survenue d’un bronchospasme.
    • Dysthyroïdie : A la suite de l’injection d’un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hypothyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.
    • Maladies cardiovasculaires sévères : En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d’oedème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration du produit de contraste iodé.
    • Troubles du système nerveux central :
      Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
      • en raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un oedème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice) ;
      • en cas d’utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d’autres substances.
    • Phéochromocytome : Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l’examen.
    • Myasthénie : L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
    • Majoration des effets secondaires : Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration de produit de contraste iodé peuvent être majorées par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation.
    Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable :
    Spécialités administrables par voie intra-utérine (Xenetix 250 et 300) :
    Contre-indication : Grossesse dans l’hystérosalpingographie.
  • Précautions d’emploi : Par l’interrogatoire et par des mesures appropriées, rechercher systématiquement chez la femme en âge de procréer l’éventualité d’une grossesse. L’exposition aux rayons X des voies génitales féminines doit faire l’objet d’une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
  • En cas d’inflammation ou d’infection pelvienne aiguë, l’hystérosalpingographie ne peut être réalisée qu’après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
  • Pancréatite aiguë en cas de pancréatographie rétrograde par voie endoscopique (PRE).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Metformine chez le diabétique (cf Mises en garde et Précautions d’emploi : Insuffisance rénale).
    • Radiopharmaceutiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) : les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien, pouvant entraîner d’une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131. Lorsqu’une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique sécrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l’effectuer avant l’injection de produit de contraste iodé.
    • Bêtabloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine : ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels ; le médecin doit en être informé avant l’injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.
    • Diurétiques : en raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydroélectrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.
    • Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
    Autres formes d’interactions :
    Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l’examen.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Embryotoxicité :
    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
    En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
    Foetotoxicité :
    La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie foetale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
    Mutagénicité et fertilité :
    Le produit n’est pas mutagène dans les conditions de test utilisées.
    Aucune donnée sur la fonction de reproduction n’est disponible.

    Allaitement :

    Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d’effets indésirables pour le nourrisson. Il est préférable de suspendre l’allaitement maternel pendant 24 heures après l’administration du produit de contraste iodé.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Un effet indésirable est dit :
    • Très fréquent, si la fréquence est >= 10 %.
    • Fréquent, si la fréquence est >= 1 % et < 10 %.
    • Peu fréquent, si la fréquence est >= 0,1 %  et < 1 %.
    • Rare, si la fréquence est comprise entre >= 0,01 % et < 0,1 %.
    • Très rare, si la fréquence est < 0,01 %.
    Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité :
    Les réactions d’hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu’au décès, regroupent l’un ou plusieurs des effets suivants :
    Cutanéomuqueux (très rare) :
    • immédiates : prurit, érythème, urticaire localisée ou étendue, oedème de la face, oedème de Quincke ;
    • retardées : eczéma, exanthème maculopapuleux et, exceptionnellement, syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell.
    Non rapporté avec Xenetix : érythème polymorphe.
    Respiratoires (très rare) :
    Crise d’éternuements, toux, sensation de gorge serrée, dyspnée, bronchospasme, oedème laryngé, laryngospasme, arrêt respiratoire.
    Cardiovasculaires (très rare) :
    Hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêt cardiaque.
    Autres manifestations (très rare) :
    Nausées, vomissements, douleurs abdominales.
    Autres effets indésirables :
    Cardiovasculaires (très rare) :
    • Malaise vagal, troubles du rythme, angor, infarctus du myocarde, plus fréquents en cas d’injection intracoronaire.
    • Collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenir d’emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestations cardiovasculaires décrites ci-dessus.
    Neurosensoriels (très rare) :
    • Administration systémique : sensation de chaleur, céphalées.
    • Examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à une concentration élevée dans le sang artériel cérébral : agitation, état confusionnel, amnésie, troubles visuels (photophobie, cécité transitoires), troubles auditifs, tremblement, paresthésies, convulsions, somnolence, coma.
    Non rapporté avec Xenetix : hallucinations, troubles du langage, parésie/paralysie, modifications mineures de l’EEG.
    Digestifs (très rare) :
    • Nausées, vomissements.
    Non rapporté avec Xenetix : douleurs abdominales et diarrhée, surtout liées à l’administration par voie orificielle digestive haute ou basse ; augmentation de l’amylasémie, due à la pression d’injection et, rarement, survenue d’une pancréatite aiguë après une CPRE ; hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l’examen ; hypersalivation, troubles transitoires du goût.
    Respiratoires (très rare) :
    OEdème du poumon.
    Rénaux (peu fréquent) :
    Cf Mises en garde et Précautions d’emploi. Une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée mais l’insuffisance rénale aiguë anurique est très rare.
    Thyroïdiens (très rare) :
    Cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions.
    Effets locaux (fréquent) :
    • Douleur et oedème locaux bénins, transitoires, peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté. En administration intra-artérielle, la sensation douloureuse au site d’injection dépend de l’osmolalité du produit injecté. En cas d’extravasation (<  0,01 %), une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées.
    • Douleurs articulaires en cas d’arthrographie.
    • Douleurs pelviennes en cas d’hystérosalpingographie.
    Non rapporté avec Xenetix : thrombophlébite.

    SURDOSAGE

    En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

  • PHARMACODYNAMIE

    Produit de contraste iodé (V : divers ; code ATC : V08AB11).

    Xenetix est un produit de contraste uroangiographique, hydrosoluble, non ionique, d’osmolalité 915 mOsm/kg H2O (Xenetix 350), 695 mOsm/kg H2O (Xenetix 300) et 585 mOsm/kg H2O (Xenetix 250).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Injecté par voie vasculaire, le iobitridol se distribue dans le compartiment intravasculaire et l’espace interstitiel. Chez l’homme, la demi-vie d’élimination est de 1,8 heure, le volume de distribution de 200 ml/kg et la clairance totale de 93 ml/min en moyenne. La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable (< 2 %). Il est éliminé principalement par voie rénale (filtration glomérulaire sans réabsorption, ni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. L’effet de diurèse osmotique induit par Xenetix est en rapport avec l’osmolalité et le volume injecté.

    En cas d’insuffisance rénale, l’élimination se produit de façon prépondérante par voie biliaire. La substance est dialysable.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Au plan toxicologique, les résultats montrent par voie intraveineuse l’absence d’effets ou leur apparition dans des conditions très éloignées des conditions prévues en clinique humaine (posologie, répétition des doses). En administration unique à fortes doses (9 à 18 g d’iode/kg), Xenetix provoque des signes transitoires d’hypothermie, de dépression respiratoire et des lésions histologiques de survenue dose-dépendante dans les organes cibles (foie, rein) de type vacuolisation hépatocytaire, vacuolisation et ectasie tubulaires. En administration réitérée pendant 28 jours chez le chien à dose élevée (2,8 g d’iode/kg), on observe une dégénérescence granulovacuolaire réversible à l’arrêt du traitement.

    Un effet irritant local peut être observé en cas d’extravasation.

    Les résultats des études animales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.
    Flacon :
    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C et à l’abri de la lumière.
    Poche :
    A conserver dans son emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Xenetix 350 :
    AMM3400933771072 (1994) fl 20 ml.
    3400933771133 (1994) fl 50 ml.
    3400956015436 (1997) 25 fl 50 ml.
    3400933791063 (1994) fl 60 ml.
    3400933771362 (1994) fl 100 ml.
    3400956015665 (1997) 10 fl 100 ml.
    3400936915428 (2005) poche 100 ml.
    3400957081690 (2005) 10 poches 100 ml.
    3400933771423 (1994) fl 150 ml.
    3400936915657 (2005) poche 150 ml.
    3400957081751 (2005) 10 poches 150 ml.
    3400933771591 (1994) fl 200 ml.
    3400936915886 (2005) poche 200 ml.
    3400957081812 (2005) 10 poches 200 ml.
    3400957081980 (2005) 10 poches 500 ml.
    3400933771881 (1994) fl 60 ml + nécessaire.
    AMM révisées le 09.10.2007.
    Xenetix 300 :
    AMM3400933776794 (1994) fl 20 ml.
    3400933776855 (1994) fl 50 ml.
    3400956015726 (1997) 25 fl 50 ml.
    3400933776916 (1994) fl 60 ml.
    3400933777166 (1994) fl 100 ml.
    3400956015894 (1997) 10 fl 100 ml.
    3400936914476 (2005) poche 100 ml.
    3400957082062 (2005) 10 poches 100 ml.
    3400933777227 (1994) fl 150 ml.
    3400936914766 (2005) poche 150 ml.
    3400957082123 (2005) 10 poches 150 ml.
    3400933770532 (1994) fl 200 ml.
    3400936914995 (2005) poche 200 ml.
    3400957082291 (2005) 10 poches 200 ml.
    3400957082352 (2005) 10 poches 500 ml.
    3400933770990 (1994) fl 60 ml + nécessaire.
    AMM révisées le 19.04.2007.
    Xenetix 250 :
    AMM3400933776275 (1994 rév 22.05.2007) fl 100 ml.
    3400956016037 (1997 rév 22.05.2007) 10 fl 100 ml.
      
    Prix :
    Xenetix 350 :
    10.65 euros (flacon 20 ml).
    25.82 euros (flacon 50 ml).
    31.37 euros (flacon 60 ml + nécessaire).
    47.26 euros (flacon 100 ml)
    68.27 euros (flacon 150 ml).
    83.99 euros (flacon 200 ml).
    44.61 euros (poche 100 ml)
    64.30 euros (poche 150 ml).
    83.99 euros (poche 200 ml).
    Xenetix 300 :
    9.36 euros (flacon 20 ml).
    22.58 euros (flacon 50 ml).
    28.15 euros (flacon 60 ml + nécessaire).
    42.01 euros (flacon 100 ml).
    60.41 euros (flacon 150 ml).
    72.74 euros (flacon 200 ml).
    38.98 euros (poche 100 ml)
    55.86 euros (poche 150 ml).
    72.74 euros (poche 200 ml).
    Xenetix 250 :
    35.88 euros (flacon 100 ml).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Modèles hospitaliers : Collect.


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    BP 57400. 95943 Roissy CdG cdx
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