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ZANIDIP®


lercanidipine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé sécable à 10 mg (jaune) :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé pelliculé à 20 mg (rose) :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Lercanidipine (DCI) chlorhydrate 
    10 mg
    ou20 mg
    Excipients : Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (type A), povidone K 30, stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose, talc, dioxyde de titane, macrogol 6000, oxyde de fer.

  • INDICATIONS

    Hypertension artérielle essentielle.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Réservé à l’adulte.
  • Le traitement peut être initié à la dose de 5 mg chez certains patients, et cette dose peut être suffisante.
  • La posologie usuelle est de 10 mg par voie orale une fois par jour. La dose peut être augmentée si nécessaire jusqu’à 20 mg, selon la réponse individuelle du patient.
  • Coût du traitement journalier : 0,23 à 1,02 euro(s) (cp 10 mg) ; 0,46 à 0,51 euro(s) (cp 20 mg).En cas de contrôle tensionnel insuffisant, un autre antihypertenseur pourra être associé.
  • Chez les sujets âgés, les données pharmacocinétiques et l’expérience clinique indiquent qu’il n’est pas nécessaire d’ajuster les doses.
  • Les comprimés seront administrés une fois par jour avec un peu de liquide, de préférence le matin, avant le petit déjeuner.
  • Les comprimés ne doivent pas être pris avec du jus de pamplemousse.

  • CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité connue à l’un des composants du comprimé.
    • Angor instable.
    • Infarctus du myocarde datant de moins d’un mois.
    • Patient avec insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), patient sous dialyse.
    • Insuffisance hépatique sévère.
    Relatives :
    • Dantrolène, kétoconazole, itraconazole : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Chez les patients ayant un obstacle à l’éjection du ventricule gauche (cardiomyopathie hypertrophique, sténose aortique) et chez les patients ayant une maladie sinusale (en l’absence de stimulateur cardiaque), la prudence est recommandée.
    • En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
    Précautions d’emploi :
    • En cas d’insuffisance cardiaque, d’altération de la fonction ventriculaire gauche, l’état hémodynamique du patient sera surveillé, tout particulièrement en début de traitement.
    • Il a été suggéré que certaines dihydropyridines à action brève pourraient être associées à une augmentation du risque cardiovasculaire chez les patients atteints d’insuffisance coronarienne. Bien que Zanidip ait une action prolongée, des précautions sont également requises chez ce type de patients.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Dantrolène (perfusion), par mesure de prudence : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
    • L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
    • Kétoconazole, itraconazole : risque majoré d’oedèmes par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur, si nécessaire.
    • Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
    • Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) : diminution des concentrations plasmatiques de la dihydropyridine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
    • Ciclosporine : augmentation modérée des concentrations plasmatiques de l’immunosuppresseur et augmentation plus notable des concentrations de lercanidipine. Décaler les prises des deux médicaments. Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation, si nécessaire, de sa posologie pendant l’association et après son arrêt.

    A prendre en compte :
    • Amifostine : majoration de l’effet antihypertenseur.
    • Jus de pamplemousse : risque majoré d’effets indésirables, notamment d’oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la lercanidipine.
    • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, prazosine, térazosine, tamsulosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majorée.
    • Bêtabloquants : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s’additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d’un traitement bêtabloquant peut minimiser par ailleurs la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).
    • Corticoïdes, tétracosactide (voie générale), sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison : Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence de risque tératogène ou foetotoxique de la lercanidipine.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la lercanidipine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

    En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la lercanidipine pendant la grossesse.


    Allaitement :

    Il n’y a pas de données disponibles en ce qui concerne le passage dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter, si cela est possible, d’administrer ce médicament chez la femme qui allaite.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Cliniques :
    • Les effets indésirables se manifestent plutôt au début du traitement ou lors des augmentations de doses. Ils sont pour la plupart bénins et disparaissent dès l’arrêt de celui-ci : maux de tête, rougeurs du visage accompagnées ou non de bouffées de chaleur, palpitations, oedèmes des membres inférieurs. Dans l’étude récente COHORT, le taux observé d’oedèmes des membres inférieurs (suivi de 6 à 24 mois) est de 9,3 % sous lercanidipine, de 19,0 % sous amlodipine (p < 0,0001) et de 4,3 % sous lacidipine pour un abaissement tensionnel non significativement différent dans les trois groupes. Dans l’étude récente de Lund-Johansen, le taux observé d’oedèmes des membres inférieurs était significativement plus faible (p = 0,02) dans le groupe lercanidipine (9,1 %) que dans le groupe amlodipine (28,6 %). La baisse de la pression artérielle n’était pas significativement différente dans les 2 groupes (-21,2/9,5 mmHg sous lercanidipine vs -23,3/13,1 mmHg sous amlodipine).
    • Des étourdissements ont également été rapportés.
    • Plus rarement : fatigue, troubles gastro-intestinaux tels que dyspepsie, nausées, vomissements, douleurs épigastriques et diarrhée ; polyurie, éruptions cutanées, somnolence et myalgie.
    • Une hypotension peut apparaître dans de rares cas.
    • Bien qu’elle n’ait pas été observée durant les essais cliniques, une hyperplasie gingivale a été signalée dans de rares cas après l’utilisation d’autres dihydropyridines.
    • Ainsi que les autres substances vasoactives, la lercanidipine peut entraîner des douleurs angineuses survenant en début de traitement. Elles imposent l’arrêt du traitement.
    • Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.
    Biologiques :
    Des augmentations transitoires des enzymes hépatiques peuvent survenir sous lercanidipine. Elles sont réversibles à l’arrêt du traitement.

    SURDOSAGE

    En cas de surdosage par la lercanidipine, les symptômes sont une chute de la pression artérielle, un choc et des troubles du rythme cardiaque (tachycardie et bradycardie).
  • Traitement du surdosage chez l’homme :
    Les mesures générales à mettre en oeuvre en cas de surdosage par la lercanidipine sont le lavage gastrique avec addition de charbon actif et le maintien des fonctions vitales (oxygénothérapie, éventuellement ventilation mécanique, remplissage vasculaire).
    Les troubles du rythme, en particulier la bradycardie, relèvent d’un traitement symptomatique par bêtasympathomimétiques ; si ces troubles mettent le patient en danger, il peut être nécessaire de poser un stimulateur cardiaque temporaire.
    En cas de surdosage massif : une perfusion de gluconate de calcium semble indiquée. Veiller au maintien du rythme, de la conduction, et du débit cardiaque. Une hypotension importante peut être contrôlée par perfusion de tout mode d’expansion volémique.
    En raison de l’effet pharmacologique prolongé de la lercanidipine en cas de surdosage, il est important de surveiller l’état cardiovasculaire des patients pendant au moins 24 heures. Il n’existe pas d’information sur l’utilité d’une dialyse. Le médicament étant fortement lipophile, les taux plasmatiques ne sont pas un indicateur de la durée de la période de risque, et la dialyse pourrait être inefficace.

    PHARMACODYNAMIE

    Inhibiteurs calciques sélectifs à effets vasculaires (C08CA13 : système cardiovasculaire).

    La lercanidipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines. Elle bloque sélectivement les canaux calciques voltage-dépendants de type L. Son action antihypertensive est liée à un effet relaxant direct sur les muscles vasculaires lisses. Les résistances périphériques totales sont donc diminuées. Malgré sa courte demi-vie plasmatique, la lercanidipine possède une activité antihypertensive prolongée ; ceci peut être lié à un coefficient de partage membranaire élevé. La lercanidipine est dépourvue d’effet inotrope négatif.

    La vasodilatation induite par Zanidip survenant progressivement, les cas d’hypotension aiguë avec tachycardie réflexe ont rarement été observés chez les patients hypertendus.

    Comme pour les autres 1, 4-dihydropyridines asymétriques, l’activité antihypertensive de la lercanidipine est due principalement à son énantiomère (S).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Zanidip est complètement absorbé après administration orale et les pics plasmatiques apparaissent 1,5 à 3 heures environ après la prise médicamenteuse. La biodisponibilité absolue de Zanidip administré par voie orale est relativement faible en raison d’un métabolisme de premier passage élevé. La biodisponibilité de la lercanidipine est de l’ordre de 10 %. La distribution tissulaire est rapide et généralisée.

    La métabolisation de la lercanidipine est importante et implique le cytochrome P450 au niveau des isoenzymes CYP 3A4. Certains inhibiteurs du CYP 3A4 pourraient modifier les concentrations plasmatiques de la lercanidipine, mais le retentissement clinique est improbable.

    Le taux de fixation de la lercanidipine aux protéines sériques est supérieur à 98 %. La teneur en protéines plasmatiques étant réduite chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique ou rénale sévère, la fraction libre du médicament peut être augmentée dans ces cas.

    La fixation de la lercanidipine aux membranes lipidiques est élevée.

    L’élimination se produit essentiellement par biotransformation.

    La demi-vie d’élimination est de 8 à 10 heures. Aucune accumulation n’a été observée à la suite d’une administration répétée.

    L’administration de Zanidip par voie orale conduit à des concentrations plasmatiques de lercanidipine qui ne sont pas directement proportionnelles à la dose (cinétique non linéaire). Il existe une saturation progressive du métabolisme de premier passage. En conséquence, la biodisponibilité augmente avec la dose.

    La biodisponibilité de la lercanidipine administrée par voie orale est quadruplée lorsque Zanidip est ingéré dans les 2 heures qui suivent un repas riche en lipides. En conséquence, Zanidip doit être pris avant les repas.

    Chez les patients âgés et chez ceux atteints d’une insuffisance rénale et/ou hépatique légère à modérée, le comportement pharmacocinétique de la lercanidipine s’est avéré similaire à celui qui a été observé pour l’ensemble de la population de patients étudiés ; ceux atteints d’insuffisance rénale sévère dont la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min ou les patients sous dialyse avaient des concentrations du médicament plus élevées (environ 70 %). Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, la biodisponibilité systémique de la lercanidipine devrait être augmentée, étant donné que le médicament est essentiellement métabolisé par le foie.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400937225960 (1998 rév 18.08.2009) 30 cp 10 mg.
    3400937226042 (1998 rév 18.08.2009) 90 cp 10 mg.
    3400937228633 (2002 rév 18.08.2009) 30 cp 20 mg.
    3400937228862 (2002 rév 18.08.2009) 90 cp 20 mg.
      
    Prix :15.28 euros (30 comprimés à 10 mg).
    41.04 euros (90 comprimés à 10 mg).
    15.28 euros (30 comprimés à 20 mg).
    41.04 euros (90 comprimés à 20 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


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    68, rue Marjolin. BP 67
    92302 Levallois-Perret cdx
    Tél : 01 45 19 10 00

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