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ZESTORETIC®


lisinopril, hydrochlorothiazide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 20 mg/12,5 mg (blanc) :  Étuis de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Lisinopril (DCI) anhydre 
    20 mg
    (sous forme dihydratée 21,8 mg/cp)
    Hydrochlorothiazide (DCI) 
    12,5 mg
    Excipients : mannitol, hydrogénophosphate de calcium dihydraté, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, stéarate de magnésium.

  • INDICATIONS

    Traitement de l’hypertension artérielle en cas d’échec thérapeutique d’une monothérapie par un inhibiteur de l’enzyme de conversion.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Fonction rénale normale :
    La posologie habituelle est de 1 comprimé en une prise quotidienne à heure régulière.
    Coût du traitement journalier : 0,48 à 0,54 euro(s).
    Insuffisance rénale :
    • Clairance de la créatinine entre 30 et 80 ml/min : la posologie initiale habituelle est d’½ comprimé en 1 prise quotidienne.
    • La baisse physiologique de la fonction rénale due à l’âge doit être prise en compte pour la détermination de la dose initiale.
    • Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique.
    • Clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min ou créatininémie supérieure à 250 µmol/l : cf Contre-indications.

    CONTRE-INDICATIONS

    Liées au lisinopril :
    • Hypersensibilité au lisinopril, à l’un des excipients ou à tout autre inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).
    • Antécédent d’angio-oedème associé à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    • Angio-oedème héréditaire ou idiopathique.
    • 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Grossesse et Allaitement).
    Liées à l’hydrochlorothiazide :
    • Hypersensibilité aux sulfamides.
    • Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
    • Encéphalopathie hépatique.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Liées au lisinopril :
    Hypotension symptomatique  :
    Au cours du traitement de l’hypertension artérielle non compliquée, il est rare d’observer une hypotension symptomatique. Néanmoins, une hypotension peut survenir plus fréquemment lorsque le lisinopril est administré chez l’hypertendu présentant une déplétion hydrique (e.g. traitement diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements) ou en cas d’hypertension sévère rénine-dépendante (cf Interactions, Effets indésirables).
    En cas d’insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d’insuffisance rénale, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d’insuffisance cardiaque sévère (définie par l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, la présence d’hyponatrémie ou d’insuffisance rénale fonctionnelle).
    En cas de risque accru d’hypotension symptomatique, l’initiation du traitement et l’adaptation posologique doivent faire l’objet d’un suivi étroit.
    Ces précautions s’appliquent également aux patients présentant une pathologie ischémique cardiaque ou cérébrovasculaire, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    En cas de survenue d’une hypotension, le patient doit être mis en position allongée et recevoir, si nécessaire, une perfusion IV de sérum salé. La survenue d’une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
    Chez certains patients insuffisants cardiaques présentant une pression artérielle normale ou basse, le lisinopril peut provoquer une baisse supplémentaire de la pression artérielle. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d’arrêt du traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie ou un arrêt du traitement par le lisinopril peuvent être nécessaires.
    Sténose valvulaire aortique ou mitrale/cardiomyopathie hypertrophique :
    Comme avec les autres IEC, le lisinopril doit être administré avec précaution en cas de sténose de la valve mitrale et en cas d’obstruction du flot ventriculaire gauche telle que sténose aortique ou cardiomyopathie hypertrophique.
    Insuffisance rénale  :
    En cas d’insuffisance rénale (ClCr < 80 ml/min), la posologie initiale du lisinopril doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine, puis ajustée en fonction de la réponse au traitement.
    Chez ces patients, le suivi médical normal comprend une surveillance périodique du potassium et de la créatinine.
    Insuffisance cardiaque  :
    En cas d’insuffisance cardiaque, une chute tensionnelle accompagnant l’initiation du traitement par IEC peut majorer l’altération de la fonction rénale. Des cas d’insuffisance rénale aiguë, habituellement réversibles, ont été rapportés dans cette situation.
    Hypertension rénovasculaire  :
    Chez certains patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose de l’artère rénale sur rein fonctionnel unique traités par IEC, des élévations de l’urémie et de la créatininémie, habituellement réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrites. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale. En cas d’hypertension rénovasculaire concomitante, le risque d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale est accru. Le traitement doit alors être instauré sous surveillance médicale attentive, à posologie faible, avec une augmentation prudente des doses. Les diurétiques pouvant contribuer à la survenue de ces effets, ils doivent donc être interrompus et la fonction rénale doit être surveillée au cours des premières semaines de traitement par le lisinopril.
    Hypersensibilité/angio-oedème  :
    Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été observé dans des cas peu fréquents chez des patients traités par IEC, y compris par le lisinopril. Cet effet peut survenir à n’importe quel moment au cours du traitement.
    Dans ces cas, le lisinopril doit être immédiatement arrêté et le patient doit être traité et surveillé jusqu’à disparition complète des symptômes. Une période prolongée d’observation peut-être nécessaire, même en cas de gonflement isolé de la langue sans détresse respiratoire, car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut ne pas être suffisant.
    De très rares cas de décès liés à un angio-oedème associé à un oedème du larynx ou de la langue ont été observés. L’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx peut entraîner une obstruction des voies aériennes, particulièrement en cas d’antécédents de chirurgie des voies respiratoires.
    Dans ce cas, un traitement d’urgence doit être appliqué, ce traitement pouvant comprendre l’administration d’adrénaline et/ou le maintien de la liberté des voies aériennes. Une surveillance médicale attentive doit être maintenue jusqu’à disparition complète et prolongée des symptômes.
    Un taux plus élevé de survenue d’angio-oedème a été observé chez les patients de race noire traités par IEC par rapport aux autres patients.
    Les patients ayant un antécédent d’angio-oedème non lié à la prise d’un IEC peuvent présenter un risque accru d’angio-oedème sous IEC (cf Contre-indications).
    Réactions anaphylactoïdes chez les patients hémodialysés  :
    Des réactions anaphylactoïdes ont été observées chez les patients hémodialysés avec des membranes de haute perméabilité (ex : AN69) et traités par IEC. Chez ces patients, l’utilisation d’un autre type de membrane ou d’une autre classe d’antihypertenseurs devra être envisagée.
    Réactions anaphylactoïdes au cours de l’aphérèse des LDL :
    Dans de rares cas, des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales ont été observées chez des patients traités par IEC au cours de l’aphérèse des LDL utilisant du dextran sulfate. Elles ont pu être évitées en interrompant temporairement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.
    Désensibilisation  :
    Les patients traités par IEC au cours d’une désensibilisation (ex : venin d’hyménoptère) présentent des réactions anaphylactoïdes prolongées. Ces réactions ont pu être évitées en interrompant temporairement l’IEC mais elles sont réapparues lors de la réadministration accidentelle du traitement.
    Insuffisance hépatique  :
    Dans de très rares cas, les IEC ont été associés à un syndrome qui débute par un ictère cholestatique ou une hépatite et évolue vers une nécrose fulminante et (parfois) le décès. Le mécanisme de ce syndrome n’est pas connu. En cas d’apparition d’ictère ou d’élévation marquée des enzymes hépatiques chez un patient traité par le lisinopril, le lisinopril doit être interrompu et un suivi médical approprié doit être mis en oeuvre.
    Neutropénie/agranulocytose  :
    Une neutropénie /agranulocytose, une thrombocytopénie et une anémie ont été rapportées au cours du traitement par IEC. Il est rare d’observer une neutropénie chez un patient à fonction rénale normale, sans autre facteur de complications. La neutropénie et l’agranulocytose sont réversibles à l’arrêt du traitement. Le lisinopril doit être administré avec une prudence extrême en cas de collagénose, de traitement concomitant par immunosuppresseur, allopurinol ou procaïnamide, ou lorsque plusieurs de ces facteurs sont associés, surtout en cas d’altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections sévères, ne répondant pas, dans quelques cas, à une antibiothérapie intensive. Si le lisinopril est administré chez de tels patients, une surveillance périodique des leucocytes est recommandée et il convient d’informer le patient de signaler tout signe d’infection.
    Origine ethnique  :
    Un taux plus élevé de survenue d’angio-oedème a été observé chez les patients de race noire traités par IEC par rapport aux autres patients.
    Comme avec les autres IEC, l’effet antihypertenseur du lisinopril peut être moins marqué chez les patients de population noire que chez les autres populations de patients, à cause d’une prévalence accrue de patients à faible activité rénine dans la population noire hypertendue.
    Toux  :
    La survenue de toux a été rapportée lors de l’utilisation des IEC. Elle est caractérisée par son aspect non productif, sa persistance, ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement.
    La toux induite par les IEC doit être prise en compte lors de l’établissement d’un diagnostic différentiel de toux.
    Intervention chirurgicale /Anesthésie  :
    Au cours d’interventions chirurgicales majeures ou d’anesthésies utilisant des produits hypotenseurs, le lisinopril peut bloquer la formation d’angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. En cas de survenue d’une hypotension considérée comme liée à ce mécanisme, celle-ci peut être prise en charge par correction de la volémie.
    Hyperkaliémie  :
    Des élévations de la kaliémie ont été observées chez des patients traités par IEC, y compris par le lisinopril. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie sont : les insuffisants rénaux, les patients diabétiques, les patients en insuffisance cardiaque congestive, les sujets âgés, les patients traités par diurétiques épargneurs de potassium, potassium, ou prenant des substituts de sel contenant du potassium, ainsi que ceux traités par d’autres produits médicaments hyperkaliémiants (ex : héparine). Si la prise concomitante de ces produits est jugée nécessaire, une surveillance régulière de la kaliémie est recommandée (cf Interactions).
    Diabète  :
    Chez le patient diabétique traité par antidiabétiques oraux ou insuline, un contrôle glycémique étroit doit être effectué au cours du 1er mois de traitement par IEC (cf Interactions).
    Grossesse  :
    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications, Grossesse et Allaitement).
    Liées à l’hydrochlorothiazide :
    Insuffisance hépatique  :
    En cas d’atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l’administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
    Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l’utilisation des diurétiques thiazidiques.
    En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d’interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
    Équilibre hydroélectrolytique  :
    • Natrémie :
      Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets indésirables, Surdosage).
    • Kaliémie :
      La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    • Les patients présentant un espace QT long à l’ECG sont également à risque, que l’origine en soit congénitale ou médicamenteuse. L’hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
    • Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
    • Calcémie :
      Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie.
    • Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue.
    • Interrompre le traitement avant d’explorer la fonction parathyroïdienne.
    Glycémie :
    L’effet hyperglycémiant des diurétiques thiazidiques et apparentés est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique.
    Acide urique :
    La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l’élimination urinaire d’acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d’acide urique.
    Fonction rénale et diurétiques :
    Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (évaluée par exemple par le calcul de la clairance de la créatinine à partir de la créatininémie). Chez le sujet âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l’âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockcroft par exemple :
    Clcr = [ (140 – âge) × poids ] / [ 0,814 × créatininémie ]
    (avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en µmol/l).
    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
    L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium, induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie.
    Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
    Troubles de la peau et du tissu sous-cutané  :
    Des cas de photosensibilité ont été rapportés lors de l’utilisation des diurétiques thiazidiques (cf Effets indésirables). En cas de survenue de réaction de photosensibilisation sous traitement, il est recommandé d’interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil et aux UVA artificiels.
    Sportifs  :
    L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    Interactions :
    Ce médicament est déconseillé en association avec le sultopride (cf Interactions).
    Liées au lisinopril et à l’hydrochlorothiazide :
    Insuffisance rénale :
    En cas d’insuffisance rénale légère à modérée (définie par une clairance de la créatinine comprise entre 30 ml/min et 80 ml/min), le traitement doit être initié par une posologie initiale réduite de moitié, puis celle-ci sera éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique. Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie et Mode d’administration).
    Insuffisance rénale fonctionnelle :
    Chez certains hypertendus sans maladie vasculaire rénale préexistante apparente, des cas d’augmentation de l’urémie et de la créatininémie, habituellement mineures et transitoires, ont été observés, en particulier lorsque le lisinopril était associé à un diurétique. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale préexistante.
    Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du traitement par Zestoretic doivent être envisagés.
    Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytique :
    Une hypotension ou d’autres signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l’occasion d’un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés.
    Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients. Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d’une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.
    Une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d’une volémie et d’une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement, soit à posologie réduite, soit avec un seul des constituants.
    Hypotension à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde :
    Zestoretic est indiqué exclusivement dans l’hypertension artérielle et ne doit pas être administré à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde chez les patients risquant de présenter une détérioration hémodynamique sévère supplémentaire après traitement par vasodilatateur ; en cas de survenue d’un infarctus du myocarde accompagné de détérioration hémodynamique sévère, il est prudent d’envisager l’arrêt de Zestoretic.
    Sujets âgés :
    La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement (cf Posologie et Mode d’administration). La dose initiale sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
    Kaliémie :
    L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n’exclut pas la survenue d’une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.
    Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.
    Lithium :
    Zestoretic est généralement déconseillé en association avec le lithium, en raison d’une potentialisation de la toxicité du lithium (cf Interactions).
    Enfant :
    L’efficacité et la tolérance de Zestoretic chez l’enfant n’ayant pas été établies, son utilisation chez l’enfant est déconseillée.
    Allaitement :
    L’administration de Zestoretic est déconseillée chez la femme qui allaite (cf Grossesse et Allaitement).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées au lisinopril et à l’HCTZ :
    Déconseillées :
    • Lithium : augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Acide acétylsalicylique : pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (= 1 g par prise et/ou = 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2 : insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.

    A prendre en compte :
    • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
    • Antihypertenseurs alphabloquants : majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
    • Amifostine : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Glucorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    Liées au lisinopril :
    Médicaments hyperkaliémiants :
    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
    L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l’instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
    Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance. Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés à d’autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.

    Déconseillées :
    • Diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) à l’exception de la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg/jour en dehors du traitement de l’insuffisance cardiaque : hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d’hyperkaliémiants à un inhibiteur de l’enzyme de conversion, sauf en cas d’hypokaliémie.
    • Potassium (sels de) : hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d’hyperkaliémiants à un inhibiteur de l’enzyme de conversion, sauf en cas d’hypokaliémie.
    • Estramustine : risque de majoration des effets indésirables à type d’oedème angioneurotique.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants), décrit pour le captopril, l’énalapril : l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline). Renforcer l’autosurveillance glycémique.
    • Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration du traitement par un inhibiteur de l’enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
    • Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
      • soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’inhibiteur de l’enzyme de conversion et réintroduire un diurétique hypokaliémiant, si nécessaire, ultérieurement ;
      • soit administrer des doses initiales réduites d’inhibiteur de l’enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.
      Dans l’insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d’inhibiteur de l’enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
    • Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l’inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    • Spironolactone (avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses d’IEC < 75 mg en équivalent captopril ou < 10 mg en équivalent énalapril ou lisinopril) : dans le cas du traitement de l’insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d’éjection < 35 % et préalablement traitée par l’association inhibiteur de conversion + diurétique de l’anse : risque d’hyperkaliémie, potentiellement létale en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
      Vérifier au préalable l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis 1 fois par mois ensuite).
    • Sels d’or (administrés par voie IV) : risque de réaction nitritoïde à l’introduction de l’IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).

    Liées à l’hydrochlorothiazide :
    Médicaments hypokaliémiants :
    L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d’interactions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l’amphotéricine B (voie IV).

    Déconseillées :
    • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II :
      Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
      • soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’antagoniste de l’angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
      • soit administrer des doses initiales réduites d’antagoniste de l’angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
      Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l’antagoniste de l’angiotensine II.
      Risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration du traitement par un antagoniste de l’angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
    • Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride, cf Associations déconseillées) : antiarythmiques de classe I a (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, tiapride, thioridazine), autres (bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, moxifloxacine, mizolastine, pentamidine, sertindole, spiramycine IV, vincamine IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire et notamment de torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant). Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique.
    • Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Surveillance de la kaliémie, ECG et, s’il y a lieu, reconsidérer le traitement.
    • Metformine : acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l’anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 µmol/litre) chez l’homme et 12 mg/litre (110 µmol/litre) chez la femme.
    • Produits de contraste iodés : en cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d’insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l’utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. Réhydratation avant administration du produit iodé.
    • Carbamazépine : risque d’hyponatrémie symptomatique. Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.

    A prendre en compte :
    • Calcium (sels de) : risque d’hypercalcémie par diminution de l’élimination urinaire du calcium.
    • Ciclosporine : risque d’augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l’absence de déplétion hydrosodée.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Lié au lisinopril :

    L’utilisation d’IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
    L’exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) ; cf Sécurité préclinique. En cas d’exposition à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Lié à l’hydrochlorothiazide :
    En règle générale, les diurétiques thiazidiques et apparentés doivent être évités chez la femme enceinte et ne jamais être prescrits au cours des oedèmes physiologiques (et donc ne nécessitant pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d’hypotrophie foetale.
    Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées.
    Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d’origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.

    Allaitement :
    Lié au lisinopril :
    Il n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel de la femme.
    Le lisinopril est excrété dans le lait maternel chez le rat.
    L’utilisation du lisinopril n’est pas recommandée chez la femme qui allaite.
    Lié à l’hydrochlorothiazide :
    Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, leur utilisation est déconseillée en période d’allaitement en raison :
    • d’une diminution, voire d’une suppression, de la sécrétion lactée ;
    • de leurs effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie) ;
    • de leur appartenance aux sulfamides avec risques d’allergie et d’ictère nucléaire.
    En conséquence, l’utilisation de Zestoretic est déconseillée au cours de la période d’allaitement (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les patients amenés à conduire des véhicules ou à utiliser des machines doivent être attentifs à la survenue possible de vertiges.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Liés au lisinopril :
    Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés au cours du traitement par lisinopril ou par d’autres IEC, selon les fréquences suivantes : très fréquent (>= 10 %), fréquent (>= 1 %, < 10 %), peu fréquent (>= 0,1, < 1 %), rare (>= 0,01, < 0,1 %), très rare (< 0,01 %), y compris les cas isolés.
    Anomalies du sang et du système lymphatique :
    • Rare : diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite.
    • Très rare : dépression médullaire, anémie, thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie, agranulocytose (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), anémie hémolytique, lymphadénopathie, maladie auto-immune.
    Troubles métaboliques et nutritionnels :
    • Très rare : hypoglycémie.
    Troubles du système nerveux et troubles psychiatriques :
    • Fréquent : étourdissements, céphalées.
    • Peu fréquent : troubles de l’humeur, paresthésie, vertiges, troubles du goût, troubles du sommeil.
    • Rare : confusion mentale, troubles olfactifs.
    • Fréquence indéterminée : syndromes dépressifs, syncope.
    Troubles cardiovasculaires :
    • Fréquent : troubles orthostatiques (dont hypotension).
    • Peu fréquent : infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, pouvant être secondaires à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), palpitations, tachycardie, syndrome de Raynaud.
    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
    • Fréquent : toux.
    • Peu fréquent : rhinite.
    • Très rare : bronchospasme, sinusite, alvéolite allergique/pneumonie à éosinophiles.
    Troubles gastro-intestinaux :
    • Fréquent : diarrhée, vomissements.
    • Peu fréquent : nausées, douleurs abdominales, troubles digestifs.
    • Rare : sécheresse buccale.
    • Très rare : pancréatite, angio-oedème intestinal, hépatite (cytolytique ou cholestatique), ictère et insuffisance hépatique.
    Affections cutanées et des annexes :
    • Peu fréquent : éruption cutanée, prurit, hypersensibilité/oedème angioneurotique : oedème angioneurotique de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Rare : urticaire, alopécie, psoriasis.
    • Très rare : diaphorèse, pemphigus, nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pseudolymphome cutané.
    • Des cas associant un ou plusieurs des symptômes suivants : fièvre, vascularite, myalgies, arthralgies/arthrite, présence d’anticorps anti-nucléaires, augmentation de la vitesse de sédimentation, éosinophilie et leucocytose, éruption cutanée, photosensibilisation ou autres manifestations cutanées ont été rapportés.
    Troubles rénaux et urinaires :
    • Fréquent : dysfonction rénale.
    • Rare : urémie, insuffisance rénale aiguë.
    • Très rare : oligurie/anurie.
    Troubles endocriniens :
    • Fréquence indéterminée : sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique.
    Troubles du système reproducteur :
    • Peu fréquent : impuissance.
    • Rare : gynécomastie.
    Troubles généraux :
    • Peu fréquent : fatigue, asthénie.
    Anomalies biologiques :
    • Peu fréquent : élévation de l’urémie, de la créatininémie, des enzymes hépatiques, hyperkaliémie.
    • Rare : élévation de la bilirubinémie, hyponatrémie.
    Liés à l’hydrochlorothiazide :
    Au plan clinique :
    • Infections et infestations : sialadénite.
    • Troubles du sang et du système lymphatique : leucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, aplasie médullaire.
    • Troubles du métabolisme et de la nutrition : anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (notamment hyponatrémie et hypokaliémie), augmentation du cholestérol et des triglycérides.
    • Troubles psychiatriques : agitation, dépression, troubles du sommeil.
    • Troubles du système nerveux : perte d’appétit, paresthésie, sensation de tête vide.
    • Troubles ophtalmologiques : xanthopsie, vision trouble transitoire.
    • Troubles de l’oreille et du labyrinthe : vertige.
    • Troubles cardiaques : hypotension orthostatique, arythmie cardiaque.
    • Troubles vasculaires : angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée).
    • Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : détresse respiratoire (notamment pneumopathie inflammatoire et oedème pulmonaire).
    • Troubles gastro-intestinaux : irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite.
    • Troubles hépatobiliaires : ictère (ictère par cholestase intrahépatique).
    • Troubles de la peau et du tissu sous-cutané : peu fréquents : des cas de photosensibilisation ont été rapportés (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), rash, réaction de type lupus érythémateux disséminé, réactivation d’un lupus érythémateux disséminé, urticaire, réaction anaphylactique, nécrolyse épidermique toxique.
    • Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os : spasme musculaire.
    • Troubles rénaux et urinaires : altération de la fonction rénale, néphrite interstitielle.
    • Troubles généraux : fièvre, faiblesse.

    SURDOSAGE

    • Lié au lisinopril :
      Les événements les plus probables, en cas de surdosage, sont l’hypotension, les perturbations électrolytiques et l’insuffisance rénale. Le patient doit être étroitement surveillé. Le traitement sera fonction de la nature et de la sévérité des symptômes, il pourra comprendre toute mesure visant à empêcher l’absorption digestive du produit et à en accélérer l’élimination.
    • Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de solution isotonique de chlorure de sodium ou par tout autre moyen d’expansion volémique.
    • Le lisinopril est de surcroît dialysable. L’utilisation de membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) doit être évitée (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Lié à l’hydrochlorothiazide :
      Les signes de l’intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie).
    • Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu’à l’anurie (par hypovolémie).
    Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé, puis à restaurer l’équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu’à normalisation.

  • PHARMACODYNAMIE

    Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et diurétiques (code ATC : C09BA03).

    Liée au lisinopril :
    Mécanisme de l’action pharmacologique :
    Le lisinopril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant de la sécrétion d’aldostérone par le cortex surrénalien.
    Il en résulte :
    • une diminution de la sécrétion d’aldostérone,
    • une élévation de l’activité rénine plasmatique, l’aldostérone n’exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
    • une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
    L’action antihypertensive du lisinopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
    Caractéristiques de l’activité antihypertensive :
    Le lisinopril est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
    L’activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1re heure, est maximale au bout de 6 heures et se maintient au moins pendant 24 heures, sans modification du rythme circadien de la pression artérielle.
    Le blocage résiduel de l’enzyme de conversion à 24 heures se situe aux environs de 80 %.
    Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement. L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artérielle.
    Les IEC peuvent avoir une activité antihypertensive moins marquée chez les patients hypertendus des populations noires que chez ceux des autres populations. Cette différence disparaît lorsqu’un diurétique est associé.
    Liée à l’hydrochlorothiazide :
    L’hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l’excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l’excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
    Le délai d’apparition de l’activité diurétique est d’environ 2 heures.
    Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient de 6 à 12 heures.
    Il existe un plateau de l’effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques au-delà d’une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d’augmenter : en cas d’inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.
    Liée à l’association :
    Au cours d’études cliniques, l’administration concomitante de lisinopril et d’hydrochlorothiazide a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle qu’avec chacun des produits administré seul.
    L’administration de lisinopril inhibe l’axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l’hydrochlorothiazide.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Liée au lisinopril :
    • Par voie orale, le lisinopril est rapidement absorbé.
    • La quantité absorbée représente 25 % de la dose administrée, mais il existe une grande variabilité interindividuelle. L’absorption n’est pas influencée par la prise d’aliments.
    • Le pic de concentrations plasmatiques du lisinopril est atteint entre la 6e et la 8e heure après la prise orale (à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde, ce temps est légèrement plus tardif).
    • Le lisinopril ne se lie pas aux protéines plasmatiques (excepté à l’enzyme de conversion).
    • Après administration répétée de lisinopril en prise unique quotidienne, l’état d’équilibre est atteint en 2 à 3 jours en moyenne. La demi-vie effective d’accumulation du lisinopril est de 12 heures.
    • Le lisinopril est éliminé dans les urines sous forme inchangée.
    • Chez l’insuffisant rénal, la clairance rénale du lisinopril est proportionnelle à la clairance de la créatinine.
    • Les concentrations plasmatiques de lisinopril sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine <= 70 ml/min.
    • Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.
    Liée à l’hydrochlorothiazide :
    • Absorption : la biodisponibilité de l’hydrochlorothiazide varie selon les sujets entre 60 et 80 %. Le temps nécessaire pour obtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 1,5 et 5 heures, la moyenne se situant aux environs de 4 heures.
    • Distribution :
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 40 %.
    • La demi-vie est très variable d’un sujet à un autre : elle est comprise entre 6 et 25 heures.
    • Élimination :
      La clairance rénale représente 90 % de la clairance totale.
    • Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 95 %.
    • Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l’hydrochlorothiazide est diminuée et la demi-vie d’élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés, avec en outre une augmentation de la concentration plasmatique maximale.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Ce médicament est sensible à la lumière, conserver les plaquettes dans leur emballage extérieur.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400937153720 (2005, RCP rév 22.07.2010) 30 cp.
    3400937153959 (2005, RCP rév 22.07.2010) 90 cp.
      
    Prix :16.28 euros (30 comprimés).
    43.47 euros (90 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    AstraZeneca
    1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41 29 40 01

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