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ZOLPIDEM ALMUS 10mg cp pellic séc






comprimé pelliculé sécable
par 1 comprimé
zolpidem tartrate10 mg
Excipients : lactose monohydrate, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, hypromellose, magnésium stéarate, opadry blanc Y-1-7000, ( hypromellose, titane dioxyde, macrogol 400 ).

Les indications sont limitées aux troubles sévères du sommeil dans les cas suivants :
– insomnie occasionnelle,
– insomnie transitoire.


Dose
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
  • La posologie habituelle chez l’adulte est de 1 comprimé à 10 mg par jour.
  • La prise aura lieu immédiatement avant le coucher.
  • Sujet âgé, insuffisant hépatique :
    II est recommandé de réduire la posologie de moitié, soit 5 mg.
  • Dans tous les cas, la posologie ne doit pas dépasser 10 mg par jour.
  • L’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez l’enfant en l’absence d’études.
  • Ce médicament peut être prescrit, soit de façon continue, soit à la demande, selon la symptomatologie du patient.
  • Durée
    Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (cf. Précautions d’emploi).
  • La durée du traitement doit être présentée au patient :
    – 2 à 5 jours en cas d’insomnie occasionnelle (comme par exemple lors d’un voyage),
    – 2 à 3 semaines en cas d’insomnie transitoire (comme lors de la survenue d’un événement grave).
  • Les traitements très brefs ne nécessitent pas d’arrêt progressif.
  • Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises et répétées de l’état du patient.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Insuffisance respiratoire sévère
    • Insuffisance hépatique sévère
    • Syndrome d’apnée du sommeil
    • Myasthénie
    • Intolérance génétique au galactose
    • Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
    • Déficit en lactase

    • Risque de développement d’une tolérance en cas de traitement prolongé ou répété
      L’effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l’utilisation de la même dose en cas d’administration durant plusieurs semaines.
    • Risque de dépendance
      Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
    • Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
      – durée du traitement,
      – dose,
      – antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
    • Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
    • Risque de syndrome de sevrage
      Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
    • Avec le zolpidem, cet état de pharmacodépendance a été rapporté de façon exceptionnelle à doses thérapeutiques.
    • Cet état peut entraîner à l’arrêt du traitement un phénomène de sevrage.
    • Certains symptômes sont fréquents et d’apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.
    • D’autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyper-réactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
    • Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d’action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l’intervalle qui sépare deux prises.
    • L’association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu’en soit l’indication anxiolytique ou hypnotique, d’accroître le risque de pharmacodépendance.
    • Des cas d’abus ont également été rapportés.
    • Risque d’effet rebond
      Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d’une exacerbation de l’insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.
    • Risque d’amnésie antérograde
      Une amnésie antérograde est susceptible d’apparaître dans les heures qui suivent la prise.
    • Risque de trouble psychomoteur
      Des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d’apparaître dans les heures qui suivent la prise.
    • Administrer immédiatement avant le coucher
      Pour diminuer ces risques, il est conseillé de prendre le médicament immédiatement avant le coucher (cf. Posologie et Mode d’emploi) et de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de plusieurs heures.
    • Risque de réaction paradoxale
      Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l’état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :
      Peuvent être observés :
      – aggravation de l’insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,
      – idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,
      – désinhibition avec impulsivité,
      – euphorie, irritabilité,
      – amnésie antérograde,
      – suggestibilité.
    • Ce syndrome peut s’accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
      – comportement inhabituel pour le patient,
      – comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l’entourage tente d’entraver l’activité du patient,
      – conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
    • Ces manifestations imposent l’arrêt du traitement.
    • Sujet âgé
      Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l’organisme pour une période de l’ordre de 5 demi-vies (cf. Propriétés pharmacocinétiques).
    • Chez des personnes âgées la demi-vie peut s’allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d’équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n’est qu’après l’obtention d’un plateau d’équilibre qu’il est possible d’évaluer à la fois l’efficacité et la sécurité du médicament.
    • Une adaptation posologique peut être nécessaire (cf. Posologie).
    • Ceci n’est pas attendu avec le zolpidem en cas d’insuffisance rénale, compte tenu de son métabolisme (cf. Propriétés pharmacocinétiques)
      Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d’effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.
    • Le risque d’accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple.
    • Insuffisance rénale
      Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l’organisme pour une période de l’ordre de 5 demi-vies (cf. Propriétés pharmacocinétiques).
    • Chez des personnes souffrant d’insuffisance rénale, la demi-vie peut s’allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d’équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n’est qu’après l’obtention d’un plateau d’équilibre qu’il est possible d’évaluer à la fois l’efficacité et la sécurité du médicament.
    • Une adaptation posologique peut être nécessaire (cf. Posologie).
    • Ceci n’est pas attendu avec le zolpidem en cas d’insuffisance rénale, compte tenu de son métabolisme (cf. Propriétés pharmacocinétiques).
    • Insuffisance hépatique
      Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l’organisme pour une période de l’ordre de 5 demi-vies (cf. Propriétés pharmacocinétiques).
    • Chez des personnes souffrant d’insuffisance hépatique, la demi-vie peut s’allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d’équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n’est qu’après l’obtention d’un plateau d’équilibre qu’il est possible d’évaluer à la fois l’efficacité et la sécurité du médicament.
    • Une adaptation posologique peut être nécessaire (cf. Posologie).
    • Le risque d’accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple.
    • Antécédent d’alcoolisme
      La plus grande prudence est recommandée en cas d’antécédents d’alcoolisme.
    • Etat de dépendance, antécédent
      La plus grande prudence est recommandée en cas d’autres dépendances, médicamenteuses ou non.
    • Traitement à réévaluer en cas de persistance ou d’aggravation des symptômes ou de la pathologie
      Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent. La persistance ou l’aggravation de l’insomnie après une période courte de traitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.
    • Respecter la durée de traitement
      La durée du traitement doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type de l’insomnie (cf. Posologie).
    • Dépression
      Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
    • Traitement à arrêter progressivement
      Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
    • Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d’un phénomène de rebond, afin de minimiser l’insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
    • Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
    • Enfant de moins de 15 ans
      L’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez l’enfant en l’absence d’études.
    • Insuffisance respiratoire
      Chez l’insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l’effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d’autant que l’anxiété et l’agitation peuvent constituer des signes d’appel d’une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
    • Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
      Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
    • Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    • Interaction alimentaire : alcool
      Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
    • Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les données animales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du zolpidem. Les données cliniques sont insuffisantes à ce jour pour les expositions au premier trimestre.
  • Par analogie avec des molécules apparentées (benzodiazépines) :
    – Une diminution des mouvements actifs foetaux et de la variabilité du rythme cardiaque foetal est possible en cas de prise du zolpidem à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse.
  • – Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d’imprégnation tels qu’hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une mauvaise prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie réversibles peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l’absence de signes d’imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l’accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d’élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
  • Compte tenu de ces données, il est préférable, par mesure de prudence, d’éviter d’utiliser le zolpidem au cours de la grossesse quel qu’en soit le terme.
  • En fin de grossesse, s’il s’avère nécessaire d’instaurer un traitement par zolpidem, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des
    effets précédemment décrits.
  •  Allaitement :

    L’utilisation de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillée.

    Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.
  • L’association avec d’autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.
  • Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d’altération de la vigilance est encore accru.

    • Amnésie antérograde
    • Trouble du comportement
    • Dépendance
    • Accoutumance
    • Syndrome de sevrage
      Arret du traitement.
    • Insomnie (rebond)
      Arret du traitement.
    • Sensation de vertige
    • Céphalée
    • Ataxie (Exceptionnel)
    • Confusion mentale
    • Trouble de la vigilance
    • Somnolence
    • Insomnie
    • Cauchemar
    • Trouble de la libido
    • Eruption cutanée
    • Prurit
    • Urticaire
    • Oedème de Quincke
    • Faiblesse musculaire
    • Asthénie
    • Diplopie
    • Trouble digestif

    • Classement ATC : 
          N05CF02 / ZOLPIDEM
    • Classement Vidal : 
          Hypnotique apparenté aux benzodiazépines : zolpidem

    Liste I
    • CIP : 3645683 (ZOLPIDEM ALMUS 10mg cp pellic séc : Plq/14).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


    Almus France


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