somatropine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
- Stylo ZomaJet 2 Vision, boîte unitaire (ACL 3401043939994).
- Têtes d’injection sans aiguille, boîte de 13 :
- type A (ACL 3401043940075) ;
- type B (ACL 3401043940136) ;
- type C (ACL 3401043940365).
- type A (ACL 3401043940075) ;
- Adaptateurs flacon, boîte de 13 (ACL 3401043940426).
COMPOSITION |
Poudre : | p flacon |
Somatropine* (DCI) | 4 mg |
(1,3 mg/ml ou 3,3 mg/ml après reconstitution) |
Solvant : chlorure de sodium, eau ppi. Conservateur : alcool benzylique.
Teneur en alcool benzylique : 9 mg/ml.
* produite sur cellules d’Escherichia coli par la technique de l’ADN recombinant.
INDICATIONS |
- Traitement à long terme des enfants présentant un retard de croissance lié à un déficit de sécrétion de l’hormone de croissance.
- Traitement à long terme d’un retard de croissance lié au syndrome de Turner, confirmé par analyse chromosomique.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Le traitement par Zomacton doit être effectué sous la surveillance d’un médecin qualifié ou ayant l’expérience du suivi des patients atteints d’un déficit en hormone de croissance.
La posologie de Zomacton doit être adaptée à chaque patient.
La durée du traitement, en général de plusieurs années, dépend du bénéfice thérapeutique obtenu.
L’administration sous-cutanée d’hormone de croissance peut entraîner une raréfaction ou une augmentation du tissu adipeux au site d’injection. Il est donc préférable d’alterner les sites d’injection.
- Déficit de sécrétion de l’hormone de croissance :
- La dose recommandée est de 0,17 à 0,23 mg/kg de poids corporel par semaine (soit environ 4,9 à 6,9 mg/m2 de surface cutanée) administrée par voie SC en 6 à 7 injections par semaine (soit une injection quotidienne de 0,02 à 0,03 mg/kg de poids corporel ou 0,7 à 1,0 mg/m2 de surface cutanée).
- La dose totale hebdomadaire de 0,27 mg/kg ou 8 mg/m2 de surface cutanée ne devra pas être dépassée (soit jusqu’à 0,04 mg/kg/jour).
- Coût du traitement journalier : 0,60 à 0,90 euro(s)/kg de poids corporel.
- Syndrome de Turner :
- La posologie recommandée est de 0,33 mg/kg de poids corporel par semaine (approximativement 9,86 mg/m2 de surface corporelle) administrée par voie SC en 6 à 7 injections par semaine (soit une injection quotidienne de 0,05 mg/kg de poids corporel ou 1,40 à 1,63 mg/m2 de surface cutanée).
- Coût du traitement journalier : 1,50 euro(s)/kg de poids corporel.
Pour les instructions pour l’utilisation et la manipulation, cf Modalités de manipulation et d’élimination.
CONTRE-INDICATIONS |
- Zomacton ne doit pas être administré chez les prématurés et les nouveau-nés en raison de la présence d’alcool benzylique dans le solvant.
- Hypersensibilité à la somatropine ou à l’un des excipients.
- Tout signe témoin de tumeurs malignes actives. Les néoplasmes intracrâniens doivent être inactifs et le traitement antitumoral doit être terminé avant la mise en place du traitement.
- La somatropine ne doit pas être utilisée pour stimuler la croissance chez les enfants dont les épiphyses sont soudées.
- Le traitement par la somatropine est contre-indiqué chez les patients présentant un état critique aigu, souffrant de complications secondaires à une intervention à coeur ouvert, à une intervention chirurgicale abdominale, à un polytraumatisme, à une insuffisance respiratoire aiguë ou un état similaire.
- Chez les enfants souffrant d’une maladie rénale chronique, le traitement par la somatropine devra être interrompu en cas de transplantation rénale.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Chez les sujets présentant un déficit en hormone somatotrope secondaire à une lésion intracrânienne, il est recommandé de faire des examens réguliers pour surveiller la possibilité d’une évolution ou d’une récidive de la lésion.
INTERACTIONS |
- Un traitement concomitant par les glucocorticoïdes inhibe l’effet de la somatropine sur la croissance. Chez les sujets présentant un déficit associé en ACTH, le traitement de substitution par les glucocorticoïdes doit être soigneusement ajusté, afin d’éviter l’effet inhibiteur sur l’hormone de croissance.
- Des doses élevées d’androgènes, d’estrogènes ou de stéroïdes anabolisants peuvent accélérer la maturation osseuse et aller ainsi à l’encontre de la croissance staturale du patient.
- La somatropine pouvant entraîner une résistance à l’insuline, on peut être amené à modifier la posologie de l’insuline chez les sujets qui reçoivent Zomacton.
- Les données fournies par une étude d’interaction conduite chez des adultes présentant un déficit en hormone de croissance suggèrent que l’administration de somatropine pourrait augmenter la clairance de substances connues pour être métabolisées par les isoenzymes du cytochrome P450. En particulier, la clairance des substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4 (telles que les stéroïdes sexuels, les corticostéroïdes, les antiépileptiques et la ciclosporine) pourrait être augmentée, entraînant une baisse de leur taux plasmatique. On ne connaît pas la signification clinique de ces observations.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Pour Zomacton, il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de Zomacton pendant la gestation chez l’animal (cf Sécurité préclinique).
En conséquence, Zomacton n’est pas recommandé pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.
Allaitement :
Aucune étude clinique avec les produits contenant de la somatropine n’a été menée chez la femme qui allaite.
En l’absence de données sur la possibilité d’excrétion de la somatropine dans le lait maternel, des précautions doivent donc être prises lors de l’administration de produits contenant de la somatropine chez les femmes qui allaitent.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Affections hématologiques et du système lymphatique : | |
Peu fréquent | Anémie |
Affections cardiaques : | |
Peu fréquent | Tachycardie, (adulte) hypertension |
Rare | (Enfant) hypertension |
Affections de l’oreille et du labyrinthe : | |
Peu fréquent | Vertige |
Affections endocriniennes : | |
Fréquent | Hypothyroïdie |
Affections oculaires : | |
Peu fréquent | OEdème papillaire, diplopie |
Affections gastro-intestinales : | |
Peu fréquent | Vomissements, douleur abdominale, flatulence, nausée |
Rare | Diarrhées |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration : | |
Très fréquent | (Adulte) oedème, (adulte) oedème périphérique |
Fréquent | (Enfant) oedème, (enfant) oedème périphérique, réactions au site d’injection, asthénie |
Peu fréquent | Faiblesse, atrophie au site d’injection, saignement au site d’injection, masse au site d’injection, hypertrophie |
Affections du système immunitaire : | |
Fréquent | Formation d’anticorps |
Investigations : | |
Rare | Test de la fonction rénale anormal |
Troubles du métabolisme et de la nutrition : | |
Très fréquent | (Adulte) hyperglycémie modérée |
Fréquent | (Enfant) diminution de la tolérance au glucose |
Peu fréquent | Hypoglycémie, hyperphosphatémie |
Rare | Diabète de type II |
Affections musculosquelettiques et systémiques : | |
Très fréquent | (Adulte) arthralgie, (adulte) myalgie |
Fréquent | (Enfant) arthralgie, (enfant) myalgie, (adulte) raideurs dans les extrémités |
Peu fréquent | Atrophie musculaire, douleur osseuse, syndrome du canal carpien, (enfant) raideurs dans les extrémités |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées : | |
Fréquent | Tumeurs malignes, tumeurs |
Très rare | (Enfant) leucémie |
Affections du système nerveux : | |
Très fréquent | (Adulte) céphalée, (adulte) paresthésie |
Fréquent | Maux de tête, hypertonie, (adulte) insomnie |
Peu fréquent | Somnolence, nystagmus |
Rare | Neuropathie, augmentation de la pression intracrânienne, (enfant) insomnie, (enfant) paresthésie |
Affections psychiatriques : | |
Peu fréquent | Trouble de la personnalité |
Affections du rein et des voies urinaires : | |
Peu fréquent | Incontinence urinaire, hématurie, polyurie, besoin fréquent d’uriner/pollakiurie, urine anormale |
Affections des organes de reproduction et du sein : | |
Peu fréquent | Pertes génitales, (adulte) gynécomastie |
Très rare | (Enfant) gynécomastie |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : | |
Peu fréquent | Lipodystrophie, atrophie de la peau, dermatite exfoliative, urticaire, hirsutisme, hypertrophie de la peau |
- Anticorps anti-somatropine : la protéine somatropine peut donner lieu à la formation d’anticorps. La détermination du pourcentage de la population traitée chez laquelle des anticorps ont été identifiés dépend du produit concerné. Leur capacité de liaison et leurs dosages sont généralement faibles, sans conséquence clinique. Toutefois, la recherche d’anticorps anti-somatropine doit être effectuée en cas d’absence de réponse à la somatropine.
- Leucémie : des cas de leucémies (très rares) ont été rapportés chez les enfants présentant un déficit en hormone de croissance, dont certains traités par la somatropine, et ont été inclus dans l’expérience postcommercialisation. Toutefois, l’augmentation de l’incidence de la leucémie sans facteur de prédisposition n’a pas été montrée.
- Des cas de luxation de la tête fémorale et de la maladie de Legg-Calve-Perthes ont été rapportés chez des enfants traités par l’hormone de croissance. La luxation de la tête fémorale survient plus fréquemment en cas de désordres endocriniens et la maladie de Legg-Calve-Perthes en cas de petite taille. En revanche, on ne sait pas si la fréquence de ces 2 maladies est plus élevée ou non lors d’un traitement avec la somatropine. Un inconfort, une douleur au niveau de la hanche et du genou doivent évoquer leur diagnostic.
- D’autres réactions indésirables peuvent être considérées comme un effet de classe, comme l’hyperglycémie en raison de la diminution de la sensibilité à l’insuline, la baisse du taux de thyroxine libre et l’éventuelle hypertension intracrânienne bénigne.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Somatropine et analogues (code ATC : H01AC01).
Du fait de la similitude de Zomacton avec l’hormone de croissance humaine d’origine hypophysaire (h-GH) en ce qui concerne la séquence des acides aminés, la longueur de la chaîne (191 AA) et le profil pharmacocinétique, on peut s’attendre à des effets pharmacologiques semblables à ceux de l’hormone endogène.
- Croissance osseuse :
- L’hormone de croissance entraîne une croissance harmonieuse du squelette chez l’homme. Chez des enfants présentant un déficit confirmé en h-GH, l’administration de Zomacton a provoqué une accélération linéaire de la croissance. L’augmentation de la taille observée après administration de Zomacton est due à un effet de l’hormone au niveau des épiphyses des os longs.
- Chez les enfants n’ayant pas une concentration de h-GH suffisante, Zomacton entraîne une accélération de la croissance et une élévation des concentrations de IGF-I (Insulin-like Growth Factor/Somatomedine-C) semblable à celle observée après un traitement par h-GH. On a également observé une augmentation de la concentration moyenne des phosphatases alcalines sériques.
- Croissance tissulaire :
- En réponse à l’administration de l’hormone de croissance, on observe également une augmentation de la taille des autres tissus, proportionnelle à l’augmentation du poids corporel.
- Ces modifications comportent : une croissance accrue du tissu conjonctif, de la peau et des annexes ; une augmentation de la taille des fibres musculaires ; la croissance du thymus ; une augmentation de la taille du foie et une légère augmentation de la taille des gonades, des surrénales et de la thyroïde.
- La croissance disproportionnée de la peau et des os plats et une maturation sexuelle accélérée n’ont pas été rapportées en association avec le traitement par l’hormone de croissance.
- Métabolisme protéique, glucidique et lipidique :
- L’hormone de croissance a un effet d’épargne sur les protides, avec augmentation du transport des acides aminés dans les tissus. Ces deux actions se conjuguent pour augmenter la synthèse des protéines. Le catabolisme glucidique et la lipogenèse sont diminués sous l’action de l’hormone de croissance. A dose élevée, ou en l’absence d’insuline, l’hormone de croissance agit comme un agent diabétogène, entraînant des effets typiquement observés au cours du jeûne (c’est-à-dire intolérance aux glucides, inhibition de la lipogenèse, mobilisation des graisses et production de corps cétoniques).
- Métabolisme des sels minéraux :
- Les concentrations en sodium, potassium et phosphore sont maintenues après traitement par l’hormone de croissance. L’élimination accrue de calcium par le rein est compensée par l’augmentation de son absorption intestinale. Les concentrations sériques en calcium ne sont pas significativement modifiées chez les sujets recevant Zomacton ou la h-GH. Une élévation de la concentration sérique des phosphates inorganiques a été observée après administration de Zomacton ou de h-GH. L’accumulation de ces électrolytes traduit une augmentation des besoins au cours de la synthèse tissulaire.
PHARMACOCINÉTIQUE |
8 sujets sains ont reçu la somatropine à la dose de 0,1 mg/kg. Le pic des taux plasmatiques d’environ 64 ng/ml est retrouvé six heures après l’administration.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
- Toxicité aiguë :
- Des études de toxicité aiguë ont été effectuées chez le rat (10 mg/kg en IM), chez le chien et le singe (5 mg/kg en IM, soit 50 à 100 fois la dose thérapeutique humaine). Aucune toxicité liée au produit n’a été mise en évidence chez aucune de ces espèces.
- Toxicité chronique :
- Aucun signe notable de toxicité n’a été observé lors d’une étude chez le rat au cours de laquelle les animaux ont reçu des doses de 1,10 mg/kg/jour pendant 30 jours et 0,37 mg/kg/jour pendant 90 jours.
- Toxicité sur les fonctions de reproduction, et potentiel mutagène et carcinogène :
- Produite par génie génétique, la somatropine est identique à l’hormone de croissance humaine d’origine hypophysaire. Elle possède les mêmes propriétés biologiques et elle est habituellement administrée aux doses physiologiques. Par conséquent, il n’a pas été jugé nécessaire de réaliser de telles études. Des effets inattendus sur les organes de reproduction, la grossesse et l’allaitement sont peu probables, et il n’y a pas de potentiel carcinogène.
- Une étude de mutagénicité a montré l’absence d’effet mutagène.
INCOMPATIBILITÉS |
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C) dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
- Après reconstitution :
- La solution peut-être conservée au maximum 14 jours, au réfrigérateur, entre + 2 °C et + 8 °C.
- Conserver le flacon en position verticale.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- Reconstitution :
- Deux concentrations peuvent être préparées : 3,3 mg/ml (pour utilisation avec le dispositif ZomaJet 2 Vision ou avec des seringues ordinaires) et 1,3 mg/ml (pour utilisation avec des seringues ordinaires uniquement).
- La solution à 3,3 mg/ml est préparée en reconstituant la poudre de Zomacton avec 1,3 ml de solvant salin conservé par de l’alcool benzylique, à l’aide d’une seringue graduée à usage unique, alors que la solution à 1,3 mg/ml est préparée avec 3,2 ml de solvant.
- Après reconstitution, le solvant permet d’obtenir une solution injectable limpide et incolore.
- Afin d’éviter la formation de mousse, l’injection du solvant doit se faire de telle sorte que le jet soit dirigé sur la paroi du flacon. Le flacon doit ensuite être agité par rotation douce jusqu’à ce que le contenu soit complètement dissout et qu’une solution limpide et incolore soit obtenue. Du fait de la nature protéique de Zomacton, une agitation ou un mélange vigoureux n’est pas recommandé.
- Si, après mélange, la solution présente un trouble ou contient des particules, le contenu doit être jeté. En cas de trouble après réfrigération, le produit doit être amené à la température ambiante. Si le trouble persiste ou si une coloration apparaît, le flacon et son contenu doivent être jetés.
- Administration :
- La dose requise de Zomacton est administrée avec ZomaJet 2 Vision (système d’administration sans aiguille) ou avec une seringue ordinaire.
- Le mode d’emploi de ZomaJet 2 Vision est donné dans la brochure accompagnant le dispositif.
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en pédiatrie ou en endocrinologie et maladies métaboliques exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie ou en endocrinologie et maladies métaboliques. | |
AMM | 3400934215414 (1992, RCP rév 21.02.2011). |
Prix : | 119.64 euros (4 mg). |
Remb Séc soc à 100 % selon la procédure des médicaments d’exception (prescription en conformité avec la fiche d’information thérapeutique). Collect. |
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Fabricant : Ferring GmbH-Kiel (Allemagne). |
FERRING SAS
7, rue Jean-Baptiste-Clément. 94250 Gentilly
Tél (prix appel local) : 08 11 11 19 50
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